Annexes
Annexe 1 : Guide d'entretien
Pouvez-IIXVP 11111EFIVe111 l'KIMI111iTXRCX 3 &( 7
?
- Historique du PCET (ante-PCET ?) : Votre motivation pour le
faire
- Intérêt pour le territoire
PCET
- Objectifs (Atténuation, réduction, chiffre)
- Thématique(s) abordée(s) : agriculture, eau,
transport, bâtiment ?
- Moyens humains et financiers
- Communication
- Système de suivi-évaluation ?
- Critères ?
- Indicateurs ?
- Résultats
Comment fonctionne la gouvernance au sein du PCET
?
- Système organisation (organisation fonctionnelle) : qui
décide ? Comment ça fonctionne ?
- Temps commun (réunion, forum, etc.)
- Partenaires (quelles sont vos relations, fréquence des
rencontres, moyens de les mobiliser, leur engagement ?) - Animateur (formation,
type, compétences, etc. ?)
- Rôle de ou des élus
- Existence de Relais locaux ?
Territorialisation
Le PCET est une politique qui se limite aux
compétences du territoire qui le met en oeuvre, à partir de vos
compétences, comment répondez-vous à la
problématique du changement climatique ?
- Comment vos compétences peuvent être liées
au PCET ?
- Difficulté par rapports aux compétences ?
- Difficulté par rapports au territoire (espace
géophysique) ?
- Innovation ?
- Au niveau financier quels moyens supplémentaires
avez-vous ?
- En quoi votre politique est-elle adaptée à votre
territoire ? N'est ce pas une pâle copie de ce que vous avez pu
voir ailleurs ?
- Quelle lisibilité pour le citoyen ?
Quelle est la place de l'Etat (service
déconcentré) dans votre PCET ?
- Comment imaginez-vous votre collaboration avec les services de
l'état ? - Le cadre réglementaire, lois, application, etc.,
est-il assez précis ?
- Quelles sont vos marges de liberté par rapport ce qui
est promulgué par la loi ? - La loi est-elle trop précise ou trop
évasive ?
prendre en compte ? (Descendant)
- La compatibilité avec les schémas
régionaux est-elle aisément possible ?
- Comment imaginez-vous votre collaboration avec la région
?
Comment les différentes politiques de
développement durable sur votre territoire
s'articulent ? (Ascendant)
- Comment vous coordonnez vous avec les autres PCET du territoire
?
- Comment vous coordonnez vous avec toutes autres actions de
développement durable sur le territoire ? (Agenda 21 ? SRCAE ?, etc.)
Perspective/Prospective
- Comment peut-on améliorer votre PCET ?
- Au niveau de la territorialisation de la politique
Annexe 2 : Entretiens
Notes de l'entretien avec M. Frédéric
Jacques36 (Charge de mission PCET) Lieu : Commune de
Voiron
Date : Lundi 1er août
La station de référence de Grenoble pour les
températures, est située en dehors de l'agglomération
(Versoud). Les températures ne correspondent donc pas à celles de
l'agglomération.
Le PCET est une volonté des élus de la commune
car il ne sont pas dans l'obligation de le faire. Toutefois ils ont
souhaité s'inscrire dans le protocole de Kyoto. L'objectif du mandat de
diminuer les émissions de GES de 10%.
Le PCET est porté par l'élu en charge de
l'environnement et un conseiller « environnement ». Une cellule plan
climat a été créée. Ses membres se composent du
Maire, d'un conseiller adjoint, du service urbanisme et du service responsable
des bâtiments publics. 39 actions ont été actées.
La Communauté d'Agglomération du Pays Voironnais
(CAPV) a un agenda 21 et élabore actuellement un PCET. Son diagnostic
est réalisé par un bureau d'étude. A Voiron, l'audit
énergétique des bâtiment fut également
externalisé. Comme types d'actions communes avec la CAPV ils ont fait la
4ème édition de la semaine éco-énergie.
Il participe également régulièrement à des
animations, des conférences organisées par la CAPV. La
sensibilisation est leur compétence commune.
Les élus de Voiron privilégient les actions
à court terme qui rapportent le plus. Dans le cadre du PCET, les
citoyens et les agents de la commune ont été sensibilisés
aux déplacements doux. La commune a mis à disposition des agents
des vélos électriques. L'action est satisfaisante puisque,
à la demande des agents, 5 autres vélos vont être
rajoutés. A chaque renouvellement de voiture, la commune
privilégie l'achat de celles qui émettent le moins de
36 Ce sont mes notes, donc elles ne reflètent pas in
extenso les propos de la personne interrogées. L'intégrale de
l'entretien est disponible dans le CD qui accompagne cette thèse
professionnelle
CO2. Le PLU travaille sur le concept d'îlots
verts avec des points verts éparpillés dans le centre ville.
Le PCET n'est pas forcément un agenda 21.
Le PCET de la commune fut rapide car l'objet était
partagé et décidé en amont.
Concernant le financement, pour chaque action, ils font une
recherche classique auprès des partenaires habituels (Conseil
Général, Conseil Régional, Europe, etc.)
Il est important de travailler avec le service communication pour
faire connaître le projet, rassembler, expliquer son fonctionnement. Il
est important de valoriser la démarche.
L'évaluation de la démarche se fait de façon
annuelle. Les chefs de service sont les relais climat et ils actualisent les
données au niveau de leur service.
Les chargés de mission « Plan-Climat » des
territoires de Rhône-Alpes et parfois par delà se connaissent, il
n'y a pas besoin de séminaire pour qu'il y aient des échanges.
M. F. Jacques pense qu'il faut aller très vite dans
l'action. Certains territoires prennent trop de temps dans la phase de
conception. Il est bien de penser la démarche mais le but est de la
faire. Elle pourra être réajustée au fur et à
mesure.
Il est associé régulièrement aux
réflexions menées dans le cadre du SRCAE.
Il attend des nouvelles de la TVB sur son territoire.
Notes de l'entretien avec M. Xavier Favrolt37
(Chargé de mission PCED) Lieu : Conseil Général
d'Isère (CG)
Date : Mardi 2 août
Le PCED d'Isère commence par la thématique
énergétique à la fin des années 1990. Les actions
concernent le solaire et le bois-énergie, les politiques d'aides en
complémentarité des aides fournies par l'Ademe et le Conseil
Régional.
En 2004, les élus ont la volonté d'aller plus
loin. En 2006 est créé le plan énergie pour
l'Isère. Ce plan concerne les économies d'énergies,
l'éco-conditionnalité des aides, les énergies
renouvelables et la sensibilisation/communication. Il est mis en place en 2009,
à cause de nombreuses évolutions du mode d'organisation en
interne.
Le prochain PCED est en cours d'élaboration. Il ont
commencé par un bureau d'étude mais ils ne furent pas satisfaits,
donc ils ont décidé de gérer l'élaboration en
interne. Le nouveau PCED souhaite inciter les partenaires à des actions
vertueuses (éco-conditionnalité). Le PCED est également un
support pour faire évoluer le système de management par objectif.
Les directions territoriales ont la possibilité de s'organiser comme
elles le souhaitent, cependant il faut qu'elles atteignent les objectifs qui
sont construits collectivement (directions territoriales et services
thématiques).
La question qui se pose en permanence est : « comment
introduire des critères énergies-climat au niveau de nos
compétences propres qui concernent à la fois l'atténuation
mais aussi l'adaptation ? ». Pour nous aider dans cette tâche nous
avons mis en place une phase de consultation afin de travailler sur la
façon dont nous pouvions relier nos compétences aux
différentes thématiques concernées par le changement
climatique. Quatre ateliers furent réalisés : Ressources
naturelles, précarité énergétique, activité
économique (tourisme, agriculture, etc.), risques du changement
climatique.
Etant donné que le PCED est en phase d'élaboration,
il ne dispose pas encore d'un système de suivi-évaluation. Les
indicateurs se limitent au suivi du projet.
37 Ce sont mes notes, donc elles ne reflètent pas in
extenso les propos de la personne interrogées. L'intégrale de
l'entretien est disponible dans le CD qui accompagne cette thèse
professionnelle
Le chargé de mission ne travaille pas à 100% sur le
PCED, à certains moments il a besoin de renfort et demande le soutien de
ses collègues.
L'élu en charge de l'environnement est le
référent pour le PCED. Il pilote et porte la démarche mais
pour qu'elle aboutisse il faut que l'ensemble des élus se saisissent de
cette question. On voit que ces démarches sont assez innovantes dans la
plupart des grandes administrations et elles représentent un challenge
pour les élus. Ce sont des démarches qui prennent du temps mais
qui sont incontournables et plus riches qu'une démarche non
concertée.
Nous sommes dans une période où l'on cherche
à optimiser les budgets publics. Il y a une volonté importante de
rendre efficiente la gestion publique. Par exemple, la direction des routes va
fusionner avec la direction des transports pour devenir la direction de la
mobilité unique. On ne peut plus cloisonner ces activités l'une
n'allant pas sans l'autre.
L'action est proactive et vise à l'adhésion dans
un premier temps des membres en interne et de l'éco-compatibilité
de l'ensemble des politiques relevant des compétences du Conseil
Général. Il faut éviter de marcher sur les plates-bandes
des autres, d'où le fait que le CG a choisi de ne pas faire de
concertation avec le grand public. Les directions territoriales doivent inciter
les collectivités « inférieures »
(géographiquement parlant) si aucune démarche climat n'est
entreprise et se coordonner si elles existent.
Afin de faire entendre la voix des départements, les 8
départements de la région se sont répartis dans chaque
atelier thématique du SRCAE. Actuellement, nous avons des
difficultés à percevoir comment les choses vont ressortir ?
L'atteinte du facteur 4 dans les délais impartis n'est pas possible. Le
système incitatif n'est pas suffisant. Il faut des outils
réglementaires qui imposent la mise en place de telle ou telle
activité. Il faut un certain niveau de contrainte sans quoi on ne peut
pas y arriver. Les appels à projet fonctionnent mais ce sont des
opérations vertueuses qui portent quelques uns. Il faut au contraire un
modèle qui permette à l'ensemble d'avancer.
Aujourd'hui le CG d'Isère ne travaille pas trop avec
l'Etat sur ces questions. L'équipe est restreinte (1 seul) et le
chargé de mission avoue que ce ne sont pas dans les habitudes.
Cependant, il estime qu'il faut que les collectivités
territoriales évoluent et fassent de la place à l'Etat au niveau
local car c'est par eux que pourront remonter les besoins
réglementaires.
Le PCED voulait au départ travailler sur le partage des
méthodes et des données afin d'éviter que chacun
réinvente l'eau chaude, mais le chargé de mission manque de temps
pour ça. Il travaille davantage sur la mobilisation en interne avant de
s'ouvrir aux autres. « Lorsque l'on créé des appétits
vers l'extérieur, il faut assurer ».
Notes de l'entretien avec Ms Anne Micoud38
(Directrice du PAV) Lieu : Entretien téléphonique
Date : Mercredi 3 août
En avril 2009, ce fut la fin du précédent
contrat (CDDRA). La démarche climat fut lancée par Didier Jouve
(Europe-Ecologie-Les Verts), qui était vice-président CDDRA
à la Région Rhône-Alpes. Il n'y avait pas encore le
Grenelle, ni de collectivités qui étaient désignées
pour mettre en place des démarches climat-énergie. Les
éléctions ont entraîné un changement au niveau de
l'équipe régionale, désormais c'est Hervé Soulignac
(PS) qui prend en charge les CDDRA. Sous sa direction, il y a eu un coup de
frein. La démarche ne s'est pas arrêtée, mais l'ambition de
départ est changée. Il n'est plus question de réaliser un
PCET mais plutôt d'être climato-compatible. Ceci pour ne pas non
plus sortir des critères de financement des CDDRA.
En 2010, une élue du Pays (PS), également
conseillère du territoire auprès de la Région, porte le
projet d'une démarche climat. Il n'y avait pas d'obligations, mais elle
affectionnait particulièrement ce projet. A la suite de sa
démarche, des ateliers furent lancés pour impliquer les
élus du territoire sur la question. Au premier atelier, l'équipe
technique s'est vite rendue compte qu'il y avait plus de 50% des élus
qui étaient climato-sceptiques.
Alain Cabanes (Europe-Ecologie-Les Verts), à
l'époque président de la Communauté de communes du
Haut-Vivarais était motivé par cette démarche. Le
président actuel, M. Bernard Couedel poursuit le travail de son
prédécesseur.
En 2010, les bilans des émissions de GES de 3CDDRA + 1
PNR sont réalisés. A partir de son diagnostic, chaque territoire
a pu définir des actions à mettre en oeuvre. Cependant, il faut
rappeler que le PAV n'a pas de compétences. Il fait essentiellement de
l'accompagnement de projet auprès des collectivités qui le
composent. Il n'a pas la maîtrise d'ouvrage. La situation fait
qu'actuellement la démarche énergie n'est pas évidente
à mettre en place. Les élus ne sont pas très
motivés, c'est une des raisons pour laquelle la directrice a
souhaité faire partie du programme « ClimactRegions » afin de
relancer la dynamique. Actuellement, le Pays finalise le livre blanc qui
compile l'ensemble des propositions qui ont été faites durant les
ateliers
38 Ce sont mes notes, donc elles ne reflètent pas in
extenso les propos de la personne interrogées.
énergies-climat. Il a également
édité un guide pour les éco-manifestations. La
participation au programme « ClimactRegions » va également
servir pour améliorer le système de suiviévaluation de
projet.
Le PAV travaille sur l'atténuation et l'adaptation.
L'atténuation à travers de la sensibilisation aux
économies d'énergies et l'adaptation à travers diverses
activités telles que l'accompagnement des agriculteurs du territoire
dans l'évolution de leurs pratiques agricoles, idem pour les
sylviculteurs.
En termes de moyens humain, il y a une personne : M. Guillaume
Bacciotti qui monte en compétence sur ce sujet en suivant des
formations. Autrement, toute l'équipe est active sur la
thématique.
Les activités et le fonctionnement du Pays sont
financés à 60% par le CDDRA et à 40% par les
collectivités du territoire.
Il y a un fossé culturel avec certains élus
concernant les questions de développement durable. Selon A. Micoud, il y
a une différence « incroyable » parmi les territoires. Il y a
un travail important de sensibilisation à faire. Il faut d'une part
informer les élus sur les questions climatiques et l'importance qu'elles
revétent et d'autres part accompagner ceux qui sont déjà
lancés dans des projets plus précis.
A l'échelle du département une agence de la
mobilité va se créer (Drôme Ardèche Mobilité
) avec le soutien de l'association «Mobilité 07-26 ». Une des
communes du territoire s'intéresse à cette initiative. On
s'aperçoit que sur la question des transports, les habitants du
territoire manquent d'informations.
Le PAV n'a pas de contact avec le SRCAE, d'après ce que
A. Micoud sait, l'enjeu pour l'instant est plutôt interne à la
Région. Ils ont été invités une fois mais c'est
surtout parce qu'il font partie des 10 territoires accompagnés par la
Région.
|