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Problématique de la dénutrition dans les hôpitaux de Lubumbashi

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par Colin ELUMBA NGOY
Université de Lubumbashi - Licence en nutrition humaine 2010
  

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Conclusion

Le diagnostic de la dénutrition repose sur un faisceau d'arguments incluant des éléments de l'interrogatoire sur la prise alimentaire et l'évaluation des ingestas, des arguments cliniques à partir de données anthropométriques et biologiques, voire de méthodes d'évaluation plus complexes. Aucun élément pris isolément n'est spécifique de la dénutrition.

De nombreux auteurs s'accordent pour dire que les marqueurs de la dénutrition manquent de sensibilité et de spécificité.

CHAPITRE III PRISE EN CHARGE DE LA DENURITION

Généralités

De nombreuses recommandations émanant des sociétés savantes, du conseil de l'Europe, des organisations mondiales ont été rédigées et adoptées. Exemple, la création des Départements de Nutrition (...) constitués d'une unité médicale hautement spécialisée en nutrition, d'une Unité transversale de Nutrition Clinique (UTN) en partenariat avec le Comité de Liaison en Alimentation en Nutrition (CLAN) et répondant à un besoin correspondant au territoire de santé. (Didier Quilliot et al 2010).

La stratégie de prise en charge dépend de la situation clinique globale, des comorbidités, des traitements en cours, de la dépendance, du contexte socio environnemental, de l'espérance de vie, de la qualité de vie. Tous les facteurs pouvant contribués à aggraver le statut nutritionnel doivent être considérés : pathologies chroniques, troubles bucco-dentaires, régimes inappropriés, effets secondaires des médicaments, difficultés à s'approvisionner, à cuisiner ou à s'alimenter.

Le traitement de la dénutrition est à la fois étiologique (celui des causes), préventif, et celui de l'état de dénutrition en lui-même. Le traitement des étiologies est aussi varié que la nature des causes. Le traitement de la dénutrition consiste quant à lui en la prévention de la dénutrition, au dépistage, à l'évaluation et à la surveillance de l'état de dénutrition, en une supplémentation nutritionnelle au besoin, voire une éducation thérapeutique aux bonnes pratiques alimentaires.

1. Prévention

La prévention de la dénutrition suppose alors, outre le traitement de la maladie sous-jacente, le traitement de la douleur et une prise en charge nutritionnelle optimale. Cette dernière implique en premier lieu l'évaluation des capacités d'alimentation (mastication, déglutition...) par les soignants, et l'évaluation chiffrée de la consommation alimentaire par le diététicien ainsi que l'évaluation des besoins nutritionnels de l'enfant.

2 Supplementation

2.1. Besoins

a. Energétiques et protéiques

La Haute autorité de santé a publié en 2007 des recommandations pour la pratique clinique dont L'apport énergétique devra atteindre 30 à 40 kcal/kg/j et l'apport protidique 1,2 à 1,5 g de protéine/kg/j.

Cependant, les besoins nutritionnels peuvent varier d'un sujet à un autre au cours de temps. (Haute Autorité de Santé, 2007). Des suites d'un bilan nutritionnel, la stratégie thérapeutique peut s'orienter sur une assistance nutritionnelle dans les formes les moins graves ( compléments alimentaires hyperprotéinés, augmentation du nombre des collations et fractionnement des repas) ou encore vers une supplémentation parentérale exclusive (solutions intraveineuses).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon