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Développement urbain et prolifération des quartiers précaires à  Abidjan: le cas du quartier Banco 1 (commune d'Attécoubé )

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par Kouame Prosper YAO
Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro - Ingénieur des techniques en batiment et urbanisme 2010
  

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DEUXIEME PARTIE :

CADRE METHODOLOGIQUE

DEUXIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE Introduction

Il s'agira pour nous d'indiquer dans ce chapitre la méthode utilisée pour recueillir les informations afin de mener à bien ce travail de recherche. A cet effet, une approche méthodologique a été adoptée et se présente comme suit :

- Choix du milieu d'étude - Population cible

- Echantillon

CHAPITRE IV : TERRAIN, POPULATION, ECHANTILLON

Après avoir fait l'analyse critique au cours du chapitre précédent des différents écrits empiriques et méthodologiques portant sur les quartiers précaires et délimité notre champ d'étude, le présent chapitre décrit et justifie le choix de notre terrain d'étude et notre population cible. Et comme nos observations et le recueil des informations ne se feront pas sur l'ensemble de la population de référence, il décrira la procédure d'échantillonnage retenue ainsi que les caractéristiques essentielles de l'échantillon, c'est-à-dire la fraction de cette population qui est réellement observée.

1. Choix du milieu d'étude

Notre étude s'est déroulée à Abidjan précisément dans la Commune d'Attécoubé qui s'étend sur les deux rives de la baie du Banco avec une superficie de 6824 hectares dont 3200 hectares sont couverts par la réserve forestière du Banco. Elle est limitée à l'Est par la commune d'Adjamé, à l'Ouest par la commune de Yopougon, au Sud par la lagune Ebrié et la commune du Plateau, et au Nord par la commune d'Abobo.

Situé sur une butte dominant de la bai du Banco, Attécoubé est longtemps demeuré un simple village peu touché par l'urbanisation qui se développait dans les localités voisines. Au début de l'ère coloniale, Attécoubé a été le premier témoin du négoce d'exportation de bois.

La commune d'Attécoubé selon la figure 4 ci-dessous est composée de 33 quartiers (dont 10 précaires) et de 5 villages Ebriés. En ce qui concerne les quartiers précaires d'Attécoubé, en plus du quartier Banco 1 (Agban Attié), on a également Bobito, Boribana (SEBROCO), CFI, Gbebouto, Camp Baoulé et Camp Gouro (Cité Fairmont), Sante III (Mossikro), Dindé, Loukoukro et Lematouray. Malheureusement, les documents graphiques dont dispose la Mairie d'Attécoubé étant très vétustes et inexploitables n'ont pu nous servir. Cependant, à l'aide du plan satellitaire fourni par le moteur de recherche Internet « Google Earth », nous y avons indiqué quelques quartiers de la dite Commune (Figure 4) avec l'aide appréciée du Responsable Technique de ladite Mairie.

Figure 4 : Plan de la Commune d'Attécoubé (Source : Google Earth 2010)

Extrait du village Agban-Attié, le quartier précaire Banco 1, notre zone d'étude est celle limitée naturellement par les flancs de collines (Figure 5). Elle couvre une superficie d'environ 2,1 hectares (21 000 mètres carrés).

Figure 5 : Situation géographique de Banco 1 (Source : Google earth 2010)

L'enquête effectuée sur le site nous révèle que ce quartier est majoritairement habité par des commerçants, des vigiles, des mécaniciens, des artisans, des ferronniers, des lavandiers et des sans emplois, etc.

Le quartier Banco 1 est constitué de maisons construites en matériaux de récupération (tôles usagées, plastique, carton, etc.), en torchis (Banco) et en agglomérés de ciment (briques en ciment). Certains habitants sont euxmêmes propriétaires des baraques installées sur ce site et d'autres (la majorité) s'acquittent d'un loyer mensuel dans l'ordre de 5 000 F.CFA (7,62 Euros) quand il s'agit de baraques en bois et 10 000 F.CFA (15,25 Euros) pour des maisons en torchis et en agglomérés de ciment. Il existe une véritable promiscuité sur le terrain. Aucune cohérence dans la disposition des maisons. Cette situation a rendu difficile la circulation, tant nous étions confrontés à plusieurs impasses.

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