WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Transmission d'un signal audio-vidéo fréquence par faisceau hertzien et par satellite (cas de l'ORTB )

( Télécharger le fichier original )
par Ghislain Akpaki
Institut Cerco - Licence professionnelle 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3 chapitre2 : Transmission d'un signal audio-vidéo fréquence par Faisceau Hertzien et par satellite

3.1 section1 : Production et traitement du signal vidéo

3.1.1 Production et distribution du signal vidéo analogique

Production

En sortie de la caméra, le signal vidéo se présente sous la forme de trois composantes RVB analogiques. Le son se présente sous la forme d'un signal analogique mono ou stéréo en bande de base.

- les traitements de production englobent le montage, le mélange ou l'incrustation de plusieurs signaux vidéo.

Ces traitements peuvent s'appliquer aux signaux produits localement ou à distance tels que des reportages ou des programmes provenant d'autres sites de production.

- le codage des composantes audio et vidéo sous une forme qui soit "transportable" et "diffusable". Les procédés NTSC, PAL et SECAM permettent de réaliser cela par codage et multiplexage des trois composantes vidéo RVB en incorporant le signal audio. Le signal "composite" résultant transporte un programme de télévision prêt à être modulé. D'autres opérations telles que l'insertion de données (télétexte) dans les intervalles de "suppression trame" du signal vidéo ou l'embrouillage du signal composite dans les systèmes à péage peuvent être réalisées en aval du studio de production.

Transport

Cette phase assure l'acheminement des programmes vers les points de diffusion. Différents supports de transmission tels que le câble, la fibre optique ou les faisceaux Hertziens sont utilisés. Ce segment "transport" peut se réduire à une simple connexion locale si les lieux de production et de diffusion sont proches.

Diffusion

La phase de diffusion recouvre l'ensemble des opérations de conditionnement des signaux composites avant leur diffusion sur les supports Hertziens terrestres, satellite, et câble. En Hertzien terrestre, les programmes sont diffusés dans les bandes VHF et UHF où un canal de 8MHz (6 Mhz aux USA) est attribué à chaque programme. Par satellite, chaque programme occupe une largeur de bande qui est de 27, 33 ou 36 Mhz

3.1.2 Production et distribution de l'image numérique

Historiquement, la numérisation du signal vidéo a d'abord eu lieu dans la phase de la production. Elle a permis d'effectuer des traitements de production de plus en plus complexes tout en évitant la dégradation des signaux.

Les techniques numériques ont ensuite été appliquées à l'échange des programmes de télévision entre studios. Il est alors apparu nécessaire de comprimer les signaux vidéo numériques qui avaient initialement un débit brut de 2l6 Mbit/s pour les transmettre sur des voies de télécommunications offrant des débits de 34 Mbit/s à 140 Mbit/s.

La phase de production nécessite de la qualité pour réaliser les opérations de traitement demandées par les opérateurs des programmes, pour cela il a été difficile de comprimer à des débits inférieurs à 34 Mbit/s. Par contre, pour le téléspectateur, une fois les opérations de traitement effectuées, les exigences de qualité sont moindres et il est alors possible de pousser la compression à des débits inférieurs.

Pour acheminer un grand nombre de programmes sous forme numérique et se donner la possibilité d'offrir des services plus importants aux téléspectateurs il était nécessaire d'atteindre des débits compris entre 4 et 8 Mbit/s.

C'est dans ce but qu'ont été élaborées, et normalisées, les caractéristiques d'un signal adapté à la transmission d'une image : le signal vidéo.

Il doit comporter toutes les composantes de l'image : ses dimensions ainsi que la luminosité et la couleur de chaque point ou pixel. Toutes ces informations ne peuvent pas être transmises simultanément sur un seul signal : l'image à transmettre est donc analysée séquentiellement, pixel par pixel, de gauche à droite et de haut en bas, de sorte qu'à un instant donné, le signal vidéo ne contient que les informations relatives à un seul pixel.

Des intervalles de temps sont réservés pour insérer des informations de synchronisation horizontale (au début de chaque ligne) et verticale (au début de chaque image) qui permettent de reconstituer le format de l'image. La seconde étape a consisté à diffuser dans les canaux existants les programmes numériques. Des techniques dites de modulation numérique propres à chacun des supports de diffusion ont été développées. Ces techniques permettent aujourd'hui de diffuser des flux binaires entre : 20 et 45 Mbit/s dans un canal satellite ; 25 et 40 Mbit/s dans un canal câble ; 8 et 25 Mbit/s dans un canal Hertzien terrestre. On constate que les procédés de modulation numérique permettent d'acheminer plus d'un programme par canal. Pour exploiter au mieux cette possibilité, il apparaît nécessaire d'introduire dans le segment transport un multiplexeur de programmes chargé d'en effectuer le regroupement. Les codeurs vidéo et audio, le multiplexeur de composantes, le multiplexeur de programmes et le modulateur numérique viennent compléter la chaîne de distribution de l'image analogique pour donner naissance à la chaîne de distribution de l'image numérique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille