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Quel avenir pour l'art contemporain en Afrique après l'exposition Africa Remix?

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par Delphine CALMETTES
Université Rennes 2 Haute Bretagne - Master métiers et art de l'exposition 2008
  

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Annexe 26

Écoles et workshops en Afrique. D'après le N° spécial Médianes,
Automne 99 / numéro double 14/15

Annexe 27

Marie-Laure Bernadac, entretien mené le 23 avril 2008,
au Musée du Louvre à Paris.

Quel est votre rapport à l'art contemporain africain ? Votre engagement est-il passé par des rencontres particulières avec des artistes, des acteurs de cette scène ?

Je connaissais déjà Barthélemy Toguo, Mounir Fatmi... Il y avait un certain nombre d'artistes que je ne connaissais pas qui ont été choisis par Simon Njami. Nous avons crée un comité : Simon Njami, Jean-Hubert Martin, Roger Malbert, David Eliott et moi-même. Simon connaissait déjà trés bien la photographie puisqu'il avait organisé plusieurs expositions et je connaissais les artistes par les livres, tous les artistes des Magiciens de la terre puisque que j'avais vu cette exposition sans connaître les artistes personnellement. Il y a un certain nombre de choses que j'ai découvert par les catalogues, par les expositions à Venise, à la Documenta où j'ai vu les oeuvres, mais quand j'ai voulu rajouter, élargir, le choix des artistes à l'Afrique du Nord, j'ai rencontré directement les artistes sur les biennales notamment celle en Corée, (la première fois où il y avait cette relation Europe Afrique), un besoin de vérifier humainement la sélection effectuée. Donc entre ce mélange de culture livresque, visites d'expositions et de contacts personnels, j'ai aussi découvert les artistes lorsque je suis allée à Dakar, à Bamako, sur le terrain. Il s'agissait de vérifier des intuitions théoriques, conceptuelles vues sur des images avec les oeuvres, avec des artistes, engager des discussions...

Et également saisir l'environnement social, économique, politique des artistes invités...

C'est vrai que j'ai toujours englobé la diaspora dans l'art africain. Je n'ai jamais enfermé l'art africain dans cette idée d'artistes qui vivent exclusivement en Afrique mais j'envisage plutôt l'Afrique dans sa globalité : nord-sud, métissages, artistes installées ou nés en Europe... Il s'agit selon moi d'une vaste constellation jamais enfermée ni dans le pays ni dans les origines.

Cela renvoie à l'idée de circonscription d'un espace... Quant est-il de la genèse de cette exposition. On parle d'une conversation entre Jean Hubert Martin et David Eliott en Afrique du Sud. Est-ce vraiment le point de départ de l'exposition ?

Plutôt David Eliott et Simon Njami... car aprés les Magiciens de la terre et les positions très critiques pour lesquelles avait opté La Revue Noire vis-à-vis de cette exposition, il aurait été difficile pour Simon Njami et Jean-Hubert Martin de concevoir ensemble cette exposition. Donc David a demandé à Simon de penser cette grande exposition quand il était encore à Stockholm, puis comme il est parti pour Tokyo, l'idée de l'itinéraire de l'exposition s'est amorcée, en la proposant également à Jean-Hubert Martin qui était à Düsseldorf. David Eliott a toujours eu comme Simon une vision trés large de l'art africain.

127 Ce qui était intéressant, c'est que nous avions Jean-Hubert Martin et sa vision « postmagiciens », avec son évolution propre, Simon avec La Revue Noire, Bamako, et une autre analyse mais qui a apporté d'autres jeunes artistes, et David qui avait comme moi une connaissance large avec notamment la sculpture Shona d'Afrique du Sud et en tant qu'anglais, toutes les expositions qu'il avait vu à oxford, tout cela sans aprioris...

Vous avez en quelque sorte joué tous deux le rôle de médiateurs par rapport aux visions plus tranchées de Jean-Hubert Martin et de Simon Njami ?

J'étais d'accord avec David Elliott pour rajouter des jeunes artistes comme Adel Abdessemed, ce qui a été refusé, Malika Bouhabdellah, Douts, Mounir Fatmi, Mohammed El Baz...

Comment s'est articulée la conception de l'exposition, c'est-à-dire des rencontres, des réunions ?

Oui, il fallait qu'à chaque fois, les choix soient validés par l'ensemble des commissaires, chacun apportait ses « dossiers » mais en général tout le monde était d'accord. Il y a eu quelques tensions intéressantes sur la présence des « Magiciens » dans l'exposition : Simon Njami était assez contre car il voulait sortir de la conception des magiciens, nous avons fait aussi deux ou trois concessions quant à la collection Pigozzi, mais en même temps nous voulions absolument exposer Frédéric Bruly Brouabé et d'autres artistes de sa génération.

Au niveau de l'espace qui a été attribué pour l'exposition, comment cela s'est-il décidé au niveau de l'institution ?

J'avais effectué un rapport pour le Quai Branly, au moment oü il était question que je gère leur politique d'art contemporain africain (finalement, ils n'ont pris personne ce que je trouve assez spécial, mais c'est un autre sujet), et une des priorités que j'avais mis en avant était l'ouverture du musée par une grande exposition d'art contemporain africain. Il fallait que Paris fasse vraiment le point pour exposer des artistes majeurs comme Meschac Gabat de langue française qui était parti aux Pays-Bas, ou Barthélemy Toguo ... Le Quai Branly ne m'a jamais répondu mais j'avais également envoyé cette proposition à Bruno Racine. Il m'a alors convoqué en me disant qu'il était tout à fait partant et qu'il fallait absolument organiser cette exposition. En même temps, le Louvre m'avait déjà contactée pour m'occuper de l'art contemporain et Jean Hubert Martin que je connais très bien m'avait mis au courant qu'il était en train de monter une exposition d'art contemporain africain à Düsseldorf. Je lui ai alors dit qu'il devait la montrer aussi à Paris.

Il était plutôt pessimiste. J'ai appelé Bruno Racine en lui expliquant ce projet qui devait passer à Londres, à Tokyo mais pas à Paris. Alfred Pacquement m'a donc demandé de m'occuper du commissariat au Centre Pompidou. Quand ils ont vu son ampleur à Düsseldorf, Londres et Tokyo, le choix de l'espace s'est immédiatement porté sur l'espace 1, il n'y a pas eu d'hésitation. Mais pour être honnête, s'il n'y avait pas eu le soutien de

Bruno Racine, Pompidou n'avait pas envie de prendre cette exposition, il y avait des résistances : aucun conservateur ne connaissait les artistes, ils avaient dix ans de retard sur la mondialisation, sur le post-colonialisme... Marc Alizard et tous ceux qui ont travaillé sur le colloque m'ont énormément aidé.

C'est là que le Quai Branly, furieux de voir que l'on organisait une exposition de cette ampleur, et désireux de se positionner théoriquement s'est raccroché au projet. J'avais déjà organisé un colloque au Quai Branly sur l'expérience métisse oü j'avais invité Édouard Glissant. Là aussi, je m'étais rendue compte des conflits que cela soulevait avec le Quai Branly...

Pour revenir à l'espace d'exposition, une scénographe, Nathalie Criniéres nous a été attribuée. Nous sommes allées à Düsseldorf et nous avons beaucoup travaillé sur les oeuvres, et elle m'a proposé d'organiser l'exposition trés simplement autour d'allées, et çà m'a beaucoup plu car c'était à la fois une sorte de « ville » qui s'adaptait convenablement aux oeuvres vidéo avec cette ouverture sur la ville à la fin. Avec un côté un peu géométrique compensé par des couleurs et qui allait à l'encontre d'un aspect fouillis, bricolage qu'il y avait à Düsseldorf avec tout ce faux bois, assez « marché africain » qui parasitait les oeuvres.

C'est donc elle qui a fait la proposition précise des découpages de l'espace, des couleurs ?

Oui, je sais que çà a été assez critiqué alors que c'était assez discret et joli et on ne critique pas ce genre d'interventions quand il s'agit d'une autre exposition.

Les couleurs n'étaient pas forcement africaines et donnaient un peu de diversité et de chaleur par rapport aux différentes sections. Il fallait changer l'atmosphére en fonction de chacune et cette proposition s'adaptait bien nos intentions.

Que pensez-vous du graphisme des différents outils de communication et du catalogue D'Africa Remix ?

J'étais totalement contre des le départ et je pense que c'est à cause de çà si nous avons eu aussi peu de monde. Le graphiste était soutenu par le président et nous n'avons pas pu intervenir. Très mauvaise affiche et très mauvaise communication réalisée. La seule chose que j'ai pu obtenir est que le catalogue différe du reste de la communication... Nous avons rajouté des illustrations sur les textes, remanié le dictionnaire de Thomas Boutoux et de Cédric Vincent. J'ai énormément travaillé sur le catalogue pour qu'il soit un véritable instrument de travail en le sauvant au dernier moment avec un graphisme plus simple et agréable. Bref, j'ai été complétement contre cette présentation et d'ailleurs les gens n'y ont rien compris. Je n'aimais pas non plus ce qu'avait choisi Jean-Hubert Martin et encore moins Simon Njami avec la photographie de Samuel Fosso mais en même temps, c'était une meilleure communication. On peut ne pas aimer ce choix mais l'efficacité aurait été bien meilleure !

Oui, il y avait un réel fossé entre les différentes communications, très classiques et très sobres à Londres et en Allemagne et faussement technologique avec ces couleurs fluorescentes à Paris...

129 C'est exact, je vous montre aussi les visuels du Mori Museum. Je n'ai pas eu le catalogue ce qui m'a contrariée mais j'ai reçu les cartons d'invitations. Ils sont assez jolis et plus ludiques...

Au niveau formel, et avec ces deux années de recul, auriez vous changé quelque chose à cette exposition ?

Il y a des artistes que je n'aurai pas sélectionnés. C'était un consensus collectif. J'aurai restreint la sélection car la disposition était trés serrée. L'échec de cette scénographie c'est la difficulté à montrer certains artistes qui étaient là pour faire « plaisir » à certaines personnes et qu'on a montré dans le couloir...

Comme Sunday Jack Akpan par exemple ?

Oui, tout à fait. Mais en même temps, un artiste comme par exemple Benyounès Semtati qui avait réalisé des fusains sur papier découpé a vendu toutes ses oeuvres et çà lui a sauvé la vie. On fait des erreurs mais il faut se mettre aussi à la place de l'artiste. Il y avait en tout cas trois ou quatre oeuvres mal placées.

Les critiques étaient effectivement acerbes sur cette notion de couloir...

C'est vrai, j'ai répondu à ces critiques, mais il ne faut pas exagérer, une seule était exposée dans un couloir.

Oui, notamment l'article de Maureen Murphy auquel tous les commissaires ont répondu ouvertement.

Nous n'avions pas la place ! En ce moment pour Louise Bourgeois, il manque de l'espace pour dix oeuvres et nous les avons placées en réserve. Mais pour Africa Remix, nous avions un espace quatre fois plus petit qu'à Düsseldorf ! Soit 500 m2 en moins. Après il s'agit bien sûr du choix des commissaires, mais pour des artistes vivants montrés pour la premiere fois à paris, il aurait été trés dur de mettre leurs oeuvres en réserve ! Soit on les montre mal, et j'ai pris le parti d'être du côté des artistes et aucun ne s'est plaint.

Avez-vous vu les autres expositions ?

Oui, Düsseldorf et Londres mais malheureusement pas Stockholm et Tokyo. Personnellement, j'ai retravaillé avec chaque artiste surtout sur les oeuvres vidéo par exemple sur celle de Pascale Marthine Tayou complètement différente à Düsseldorf et très bien présentée à paris. Bref, nous sommes reparties à la base sur leurs plans avec Nathalie Crinières qui a souhaité englober de manière harmonieuse toutes ces « boîtes » vidéo et il n'y avait pas beaucoup de solutions. Nous souhaitions commencer par Mounir Fatmi pour sauter les obstacles et poursuivre avec Yinka Shonibaré puis finir par les grandes salles avec en grand les oeuvres de William Kentridge, enfin j'ai voulu mettre en avant les choses qui me paraissaient importantes, des gens que le public devait découvrir comme Mohamed El Baz. Les artistes qui étaient présents ont vraiment participé à la scénographie et ont eu leur mot à dire.

130 Mais ensuite Jean Hubert martin arrivait avec des petites sculptures alors qu'avec Simon Njami, nous étions d'accord au niveau de la disposition des oeuvres et il fallait en rajouter de Düsseldorf ce qui a posé un certain nombre de problémes. J'étais d'accord pour un Chéri Samba mais pour certains, beaucoup moins.

Françis Sumégné du Cameroun par exemple était annoncé et n'a pas été exposé...

Oui, nous nous sommes posé des questions sur un certain nombre d'artistes puis nous nous sommes dit que ce n'était pas le contexte approprié pour les exposer... Au dernier moment, Simon Njami a tranché. Nous voulions éviter de revenir en arrière sur les Magiciens de la Terre.

Ma dernière question : quelle exposition pourrait faire suite à Africa Remix ?

Cette exposition était selon nos souhaits de départ la dernière de ce type. Toutes les critiques que nous avons reçues de ghettoïsation ... prouvent qu'il fallait la faire comme une synthése de toutes celles qui l'avait précédée et surtout parce qu'il n'y en avait jamais eu à Paris, tous les artistes en ont été satisfait car elle leur a permis un rayonnement international au-delà de cette problématique africaine mais je n'imagine plus du tout organiser une exposition d'art africain contemporain. Ils seront à l'avenir des artistes de la planéte sélectionnés au même titre que des artistes d'Europe ou d'Asie.

Donc pour vous ce titre Africa Remix répondait bien à cette intention de remixer toutes les expositions qui avaient eu lieu auparavant ?

Plutôt le remix de différentes tendances ou personnes : le mélange de visions entre Simon Njami, Jean Hubert Martin, et moi-même ! Et surtout de mener à des réflexions profonde sur ce que signifie actuellement cette cartographie éclatée : comment cette planète bouge et comment nous devons penser à nous resituer pour considérer l'art occidental, c'est ce que je dis dans mon texte, ce renversement de partie du point de vue identitaire et le positionnement de l'artiste au sortir des différentes écoles africaines. Les prémices de l'art africain moderne en quelque sorte, il manque des sources historiques.

Créer l'histoire de l'art contemporain africain en quelque sorte ?

Ce serai trés intéressant d'organiser une exposition sur ce theme : les prémices de l'art contemporain africain avec les écoles coloniales, celle de Poto-Poto, montrer les transitions qu'il y a eu avant, des années 1960 aux années 1980.

Le maillon manquant !

Oui exactement, c'est ce que j'ai toujours défendu dans mes textes !

Université de Rennes 2 -- Haute Bretagne
UFR Arts Lettres et Communication

Centre Pompidou

25 Mai -- 8 Août 2005

Volume iconographique*

Mémoire présenté pour l'obtention du
Master 2 professionnel
« Métiers et Art de l'exposition »
Delphine Calmettes
Sous la direction d'Elvan Zabunyan
Année universitaire 2007 -- 2008

* Ce document présente des photographies des oeuvres « Africa Remix » citées dans le mémoire par artiste et par ordre alphabétique.

Sunday Jack Alpan, Chef de police (3 galons), 1989 Ciment armé et retravaillé

184,5 x 54 x 41 cm

Musée d'Art Contemporain de Lyon

Jane Alexander, African Adventure, 1999-2002
Installation, technique mixte et sable du bush
Environ 400 x 900 cm
Courtoisie l'artiste

Fernando Alvim, Belongo, 2003

Drapeau belge avec inscriptions cousues 190 x 190 cm

Courtoisie Collection Sindika Dokolo

Ghada Amer

Black and White Kiss, 2003 Acrylique, gel et broderie sur toile

200 x 213 cm

Ovitz Family Collection, Santa Monica.

Joël Andrianomearisoa, Les Portes, 2004-2005 Installation textile avec vidéo

Dimensions variables

Courtoisie l'artiste

Yto Barrada, Colline du Charf, Lieu dit du tombeau d'Antée, Tanger, 2000
Photographie couleur
103 x 103 cm

Courtoisie l'artiste et galerie Polaris, Paris

Willie Bester, For those left behind, 2003 Métal recyclé

470 x 218 x 140 cm

Courtoisie l'artiste

Bili Bidjocka, The room of tears / Pediluve #4, 2003

Installation vidéo sonore

Berry Bickle, Swimmer, 2004 4 photographies couleur

Tissus, technique mixte

84 x 119 cm (chacune)

Courtoisie l'artiste

Andries Botha, History as an aspect of oversight in the process of progressive blindness, 2004
Installation, technique mixte
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Zoulikha Bouabdellah, Dansons, 2003 Installation vidéo DVD

(durée 5 `)

Dimensions variables

Courtoisie l'artiste

Frédéric Bruly Brouabré, Mythologie bété, 1987-1988
Ensemble de 19 dessins
Crayon et stylo bille sur carton d'emballage
14,5 x 9,6 cm (chacun)
Paris, Centre Pompidou, Musée national d'art moderne

Paulo Capela, Che Guevara, 1999 Installation, technique mixte

Environ 200 x 200 cm

Courtoisie Camouflage

Soly Cissé, Monde perdu I - XVI, 2003
16 dessins
Fusain sur papier
47,50 x 52 cm (chacun)
Courtoisie l'artiste

Cheikh Diallo, Salle de lecture pour «Africa Remix», 2004 Mobilier divers (métal, matériaux recyclés et plastique) Dimensions variables

Courtoisie l'artiste

Dilomprizulike, Waiting for bus, 2003
Installation, technique mixte et vidéo
16 personnages, 180 cm de hauteur environ et 275 cm de longueur
Courtoisie l'artiste

El Anatsui, Open(ing) Market, 2004

Installation, technique mixte

Dimensions variables

Collection de l'artiste, Courtesy October Gallery, Londres

Mohamed El Baz, Bricoler l'incurable. Niquer la mort / Love supreme, 2004
Installation avec vidéo, technique mixte
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Mounir Fatmi, Obstacles, 2003-2005 Installation, technique mixte avec vidéo Dimensions variables

Courtoisie l'artiste

Balthazar Faye, Bar musical pour «Africa Remix», 2004
Mobilier divers (technique mixte)
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Amal et Abdel Ghany Kenawy, Frozen Memory, 2003

Installation vidéo

Dimensions variables
Courtoisie les artistes

William Kentridge, Sans titre (Anamorphose), 2001
Fusain sur papier monté sur cylindre métallique
92 x 106 cm
Courtoisie l'artiste, Goodman Gallery, Johannesburg et Marian Goodman Gallery, New York

Body Isek Kingelez, Projet pour le Kinshasa du IIIe millénaire, 1997

Bois, papier, carton 100 x 332 x 332 cm Courtoisie Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris

Abdoulaye Konaté, L'initiation, 2004
7 éléments
Tissus, technique mixte
265 x 180 cm (chacun)
Courtoisie l'artiste

Goddy Leye, Dancing with the Moon, 2002

Projection de DVD, miroirs, lumière bleue, ventilateur Dimensions variables

Courtoisie l'artiste et Centre d'Art Contemporain, Friburg

Georges Lilanga Di Nyama, Uishi na majirani zako vizure ili ukipat wan na shida watakusaidia,
1992 [Aie de bonnes relations avec tes voisins, il t'aideront quand tu seras dans le besoin]
Acrylique sur bois et bois peint
Dimensions variables
CAAC (Contemporary African Art Collection), Collection Jean Pigozzi, Genève

Franck K. Lundangi, Femme à l'enfant, 2003 Technique mixte sur toile

162 x 80 cm

Courtoisie l'artiste

Michèle Magema, Oyé Oyé, 2002
Installation, projection de 2 DVD en boucle
(durée 5')
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Abu Bakarr Mansaray, The Sector 2000, 2000 Stylo, crayon noir et crayon de couleur sur papier 56 x 75 cm

Courtoisie l'artiste

Julie Mehretu, Enclosed Resurgence, 2001
Encre et acrylique sur toile
122 x 152 cm
Collection particulière, New York

Hassan Musa, Great American Nude, 2002 Encre sur tissu

204 x 357 cm

Courtoisie l'artiste

Wangechi Mutu, A passing Thought such Frightening Ape, 2003
Encre et collage sur feuille de Mylar
172 x 127,5 cm
Courtoisie l'artiste et Suzanne Vielmetter Los Angeles Projects

Ingrid Mwangi, Down by the river, 2001

Installation (technique mixte) avec projection DVD

(durée 22') en boucle Dimensions variables Courtoisie l'artiste

Moataz Nasr, Tabla, 2003
Installation : projection de DVD, environ 100 tablas (tailles diverses)
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Octobong Nkanga, Tripped bared II, V, VIII, IX, X, 2003 5 photographies couleur

50 x 80 cm chacune

Courtoisie l'artiste

Antonio Ole, Townshiphall n° 10, 2004

Assemblage en 16 parties de tôles ondulées, portes, fenêtres et autres matériaux de récupération
180 x 120 cm (chacune)
Courtoisie l'artiste

Rodney Place, Three Cities Triptych (Cape Town, Joahnnesburg, Durban), 2002 Technique mixte, résine

Cape Town et Johannesburg: 123,5 x 82 x 8 cm

Durban: 123,5 x 123,5 x 8 cm

Courtoisie l'artiste

Chéri Samba, Le Monde vomissant, 2004
Acrylique sur toile
200 x 260 cm
CAAC (Contemporary African Art Collection), Collection Jean Pigozzi, Genève
et
Collège de la sagesse, 2004

Acrylique sur toile
200 x 250 cm
CAAC (Contemporary African Art Collection), Collection Jean Pigozzi, Genève

Zineb Sedira, Mother, Father and I, 2003

Installation, 3 projections de DVD

Dimensions variables

Commande du Contemporary Art Museum, Saint-Louis, Missouri, USA Courtoisie The Agency, Londres et galerie Kamel Mennour, Paris

Benyounès Semtati, Sans titre , 1999

Fusain sur papier découpé
184 x 454 cm
Courtoisie l'artiste

Yinka Shonibare, Victorian Philantropist's Parlour, 1996-1997 Installation, technique mixte

Dimensions variables

Collection Eileen Harris, Norton et Peter Norton, Santa Monica

Allan de Souza, A blurring of the world, a refocusing seconds, minutes, hours, days, maybe years
later, with everything put together differently in ways he doesn't understand
, 2003
Photographie couleur
50,80 x 119,40 cm
Courtoisie Talwar Gallery, New York

Pascale Marthine Tayou, L'urbanité rurale, 2004-2005 Installation, technique mixte + vidéo

Dimensions variables

Courtoisie l'artiste

Patrice Félix Tchicaya, Fin de cycle, 2000-2001
Installation vidéo et sonore, 3 DVD, miroirs
Dimensions variables
Courtoisie l'artiste

Barthélémy Toguo, Innocent Sinners, 2004 Installation, technique mixte avec vidéo

640 x 720 x 500 cm

Courtoisie l'artiste, Galerie Anne de Villepoix, Paris et Institute of Visual Arts, Bandjoun, Cameroun

Cyprien Tokoudagba, Vodoun Dangbe, 1995
Acrylique sur toile
181 x 255 cm
CAAC (Contemporary African Art Collection), Collection Jean Pigozzi, Genève

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera