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Séroprévalence de la trichinellose dans la région de Tlemcen (Algérie )

( Télécharger le fichier original )
par Ibtissem Sebbagh
Université d'Alger - Diplome d'études médicales spécialisées en parasitologie-mycologie médicales 2011
  

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1- 3. Méthodes :

1- 3. 1. Devis d'étude, échantillonnage et transport des

prélèvements:

Il s'agit d'une étude descriptive transversale qui vise à déterminer la séroprévalence de la trichinellose dans la communauté Tlemcenienne.

Elle s'intègre dans une enquête destinée à recueillir des données sociales et sanitaires sur un échantillon hospitalier (patients externes et hospitalisés) aléatoire réalisé pour être le plus représentatif de la population.

Brièvement, l'échantillon était tiré au hasard dans la population générale des personnes résidant au niveau de la wilaya de Tlemcen, et qui se sont rendu au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen pour tous motifs confondus (bilan sanguin systématique, hospitalisation, intervention chirurgicale, suivi postopératoire, consultation médicale,...etc.).

Pour des raisons pratiques, nous nous sommes limités aux prélèvements sanguins provenant des personnes ayant visité le CHU de Tlemcen, malades ou pas, ceci durant la période allant de Décembre 2011 à mars 2012.

Nous nous sommes rendues au CHU de Tlemcen, munies du matériel nécessaire pour la réalisation des prélèvements de sang (épicrâniennes, tubes gélosés et tubes secs), la centrifugation des échantillons se faisait le jour de la réception du prélèvement, et les sérums sanguins étaient alors conservés à +4°C ; nous avons utilisé des glacières pour le transport des prélèvements jusqu'à l'HCA afin de ne pas rompre la chaine de froid et garantir des conditions optimales de conservation.

Le recrutement des patients terminé, la taille de l'échantillon a atteint 1212 patients.

1- 3. 2. Origine géographique de l'échantillon investigué : La wilaya de Tlemcen est située à l'extrême ouest du pays, elle est limitée géographiquement comme suit :

> Au nord par la mer méditerranéenne ;

> A l'est par les wilayas de Sidi Bel Abbes et Aïn Témouchent ; > A l'ouest par le Maroc ;

> Au sud par la wilaya de Naâma.

Conformément à la dernière organisation territoriale du pays, la wilaya de Tlemcen regroupe actuellement 20 daïras et 53 communes (A.N.D.I., 2006).

La population résidente dans la wilaya de Tlemcen a été estimée à 949 135 personnes en 2008, soit 482 364 personnes de sexe masculin et 466 771 personnes de sexe féminin (O.N.S., 2008).

On estimerait actuellement la population Tlemcenienne à environ un million d'habitants.

Wilaya de Sidi Be! Abbes

MAROC

Wilaya d'Aïn Temouchent

Mer Méditérranée

Wilaya de Naama

Figure n°15: Communes de la wilaya de Tlemcen (codes ONS)

01 . Tlemcen
· 02 . Beni Mester
· 03 . Aïn Tallout
· 04 . Remchi
· 05 . El Fehoul
· 06 . Sabra
· 07 . Ghazaouet
· 08 . Souani
· 09 . Djebala
· 10 . El Gor
· 11 . Oued Lakhdar
· 12 . Aïn Fezza

· 13 . Ouled Mimoun
· 14 . Amieur
· 15 . Aïn Youcef
· 16 . Zenata
· 17 . Beni Snous

· 18 . Bab El Assa
· 19 . Dar Yaghmouracene
· 20 . Fellaoucene
· 21 . Azaïls
· 22 . Sebaa Chioukh
· 23 . Terny Beni Hdiel
· 24 . Bensekrane
· 25 . Aïn Nehala
· 26 . Hennaya
· 27 . Maghnia
· 28 . Hammam Boughrara
· 29 . Souahlia
· 30 . MSirda Fouaga
· 31 . Aïn Fetah
· 32 . El Aricha
· 33 . Souk Tlata
· 34 . Sidi Abdelli
· 35 . Sebdou
· 36 . Beni Ouarsous
· 37 . Sidi Medjahed
· 38 . Beni Boussaid
· 39 . Marsa Ben M'Hidi
· 40 . Nedroma
· 41 . Sidi Djillali
· 42 . Beni Bahdel
· 43 . El Bouihi
· 44 . Honaïne
· 45 . Tienet
· 46 . Ouled Riyah
· 47 . Bouhlou
· 48 . Beni Khellad
· 49 . Aïn Ghoraba
· 50 . Chetouane
· 51 . Mansourah

· 52 . Beni Semiel
· 53 . Aïn Kebira

Le climat de Tlemcen, de type méditerranéen, est caractérisé par deux saisons : une saison humide qui s'étend d'octobre à mai avec des précipitations irrégulières et irrégulièrement réparties sur le territoire dans l'espace et dans le temps.

Si la moyenne de la pluviométrie se situe autour de 400 mm, ce chiffre peut atteindre 850 mm dans les monts de Tlemcen et moins de 300 mm au sud de Sebdou.

La température moyenne pour cette saison oscille généralement autour de 10° avec une température minimale absolue pouvant aller jusqu'à moins 6°.

Les hivers sont donc assez rigoureux avec vent, neige et gel..

Une saison sèche : elle va du mois de juin au mois de septembre.

La température moyenne en cette saison oscille autour de 26° avec un maximum pouvant atteindre 40°. La température moyenne annuelle est de 18°.

La situation géographique, les différences d'altitude rendent le climat plus complexe par la création de nombreux microclimats et confèrent à la région de Tlemcen une richesse floristique endémique tant rupicole, messicole que sylvicole, ainsi qu'une faune particulière. (Korti M., 1994)

La connaissance de la faune présente un caractère important pour étudier les tendances à l'origine des différences des habitudes culinaires et des pratiques de chasse, selon les régions et communes de la wilaya.

Les informations présentées concernant la faune Tlemcenienne locale ont été tirées à partir des données du parc national de Tlemcen (2006-2010).

Les espèces animales vivant au sein du Parc national de Tlemcen constituent une richesse naturelle considérable qui reste néanmoins très peu connue vu le nombre très réduit des recherches et études dans ce sens, néanmoins, elles peuvent nous renseigner sur la faune locale tlemcenienne, à laquelle, nous rajoutons les animaux d'élevage communs : bovins, ovins et équidés (surtout le cheval) ; néanmoins il faut savoir que la wilaya ne dispose pas de bouchers agréés délivrant de la viande chevaline.

Une collecte bibliographique ainsi que des observations sur terrain appuyées par des enquêtes auprès des riverains, chasseurs et amateurs de la nature, réalisées par l'équipe technique du Parc a permis de mettre en évidence une liste d'espèces totalisant 201 espèces qui reste non exhaustive vu le manque enregistré pour certaines classes.

Nous nous limiterons dans cette liste qu'aux mammifères et oiseaux, sachant que le parc compte, 18 espèces de reptiles et 07 espèces d'amphibiens :

- Les mammifères :

Ce groupe compte actuellement 21 espèces avec une espèce probable qui est la loutre normalement disparue du territoire du Parc mais qui a été récemment observée ailleurs à proximité des oueds ; sa disparition doit être forcément liée à la disparition de ce type de milieux (plans d'eau.)

On cite l'existence d'espèces comme le chacal doré, le chat forestier, le renard famélique, le caracal très rarement observés et le porc épic qui devient à son tour assez rare.

Le daim introduit en 1988 dans la réserve de chasse à Moutas est souvent observé dans la forét de Haffir et d'après les témoignages de riverains et de chasseurs les gazelles de l'Atlas et de cuvier font apparition de temps à autre dans le territoire du Parc.

Par ailleurs les nouvelles espèces observées sont :

. Gazelle de cuvier (08) : Gazella cuvieri (espèce protégée)

. Gazelle dorcas (09) : Gazella dorcas (espèce protégée)

. Hyène rayée (14) : Hyena hyena (espèce protégée)

. Renard famélique (19) : Vulpes ruppelli (espèce protégée)

Les mammifères les plus chassés sont le lièvre et le lapin sans pour autant que leur densité soit très touchée (nombre de chasseurs non élevé) ;

Par contre le sanglier connait ces années des battues massives suite à sa prolifération qui a causé de grands dégâts aux cultures.

A ce niveau on doit tenir compte du fait de l'absence totale de prédateurs du sanglier dont la régulation des densités sera toujours assurée par les battues administratives.

- Les oiseaux :

Plus de 124 espèces d'oiseaux sont listées.

Ce tableau présente les espèces d'oiseaux récemment répertoriées :

(P) : espèce protégée

L'aire et l'environnement du parc comptaient des espèces qui ont forcément disparu, comme l'aigle ravisseur et l'aigle impérial et peut être méme le milan royal.

Le vautour fauve observé sur les hauteurs de l'Ourit, figurerait parmi les derniers spécimens de cette espèce car apparemment les conditions actuelles ne lui permettent pas de nicher dans la région.

Le petit nombre de percnoptères traduit un manque de ressources pour les charognards, par contre les autres rapaces sont bien représentés.

La huppe fasciée est très recherchée par les riverains mais son caractère fugitif et son envol rapide ne facilite pas toujours sa capture.

Pour ce qui est de la chasse ou du braconnage une enquête auprès des riverains ainsi que des saisies ont révélé une certaine pression sur les rapaces dont les éperviers, les buses et les faucons, des fois méme l'aigle royal ainsi que sur des passereaux dont le plus prisé est certainement le chardonneret.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle