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Rapport de stage effectué au projet puits de carbone forestier Ibi-Batéké: Novacel SPRL et GI- Agro du 17 Janvier 2012 au 17 Février 2012

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par Eric Muhindo Bailanda
Université de Kinshasa - Diplôme d'ingénieur agronome 2012
  

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RAPPORT DE STAGE EFFECTUE AU PROJET PUITS DE CARBONE
FORESTIER IBI-BATEKE/Novacel Sprl & GI-Agro

Du 17 Janvier 2012 au 17 Février 2012

SPRL 2077 D5523

e l Nova
c e l

Année Académique 2011- 2012

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
OPTION : FAUNE ET FLORE

BP 117 Kinshasa XI

MUHINDO BAILANDA Eric

Deuxième Grade d'Ingénieur

Sommaire

Sommaire i

Remerciements iii

RESUME iv

INTRODUCTION 1

Chapitre I. PRESENTATION DU PROJET PUITS DECARBONE IBI-BATEKES 2

I.1. Localisation 2

I.2. Contexte 2

I.3. Concept 4

I.4. Objectifs du projet 4

I.5. Economie du projet 4

I.6. Financement du projet 5

I.7. Méthodologie 5

I.8. Résultats et impacts 6

I.9. GI- Agro : Groupe d'Initiative pour l'Agroforesterie en Afrique 6

I.9.1. Aperçu historique 6

I.9.2. Domaines d'intervention 7

I.10. Organigrammes 8

I.10.1. Organigramme structural de la Novacel 8

I.10.2. Organigramme de GI-Agro 9

Chapitre II. LES ACTIVITES REALISEES 10

II.1. ETUDE DE LA MISE EN PLACE D'UNE PEPINIERE 10

II.1.1. Description de la pépinière 10

II.1.2. Traitement de pépinière 11

II.2. ETUDE DE LA REGENERATION NATURELLE ASSISTEE SUR LA SAVANE MISE EN DEFENS 12

II.2.1. Contexte 12

II.2.2. Les objectifs 12

II.2.3. Dispositif expérimental 13

II.2.4. Méthodologie 13

II.2.5. Résultats 14

a) Champ wengé pur 14

b) Champ griée 14

II.3. AMENAGEMENT ET INVENTAIRE FORESTIER « Cas de la Forêt Sacrée » 15

II.3.1. Préambule 15

II.3.2. Historique 15

ii

II.3.3. Cartographie de la forêt sacrée 16

II.3.4. Composition botanique 17

Strate arborescente 17

Dans la strate arbustive 17

Dans la strate herbacée 17

De nombreuses liane 17

II.3.5. Actions pour la mise en défens en janvier 2012 18

II.3.6. Recherches sur le site de la forêt sacrée d'Ibi 19

II.3.7. Aménagement pour l'écotourisme 19

II.4. EVALUATION DU CARBONE SEQUESTRE PAR LA METHODE DIRECTE 19

II.4.1. Concepts 19

II.4.2. Objectifs 19

II.4.3. Méthodologie 20

II.4.4. Résultats 21

Stocks moyens de Racosperma mangium. 21

II.5. ETUDE DE LA DOMESTICATION DE KIMBIOLONGO « Mondia whitei » 22

II.6. LES APPORTS DU STAGE 23

II.6.1. LES COMPETENCES ACQUISES 23

II.6.2. DIFFICULTES ET PROPOSITIONS 24

II.6.3. LA VIE EN SOCIETE 24

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 25

ANNEXE Erreur ! Signet non défini.I

Liste des photos I

1. Abattage d'arbre d'Acacia mangium de cinq ans d'âge pour le mesurage des biomasses. I

2. Etude de la régénération naturelle assistée dans la savane (cas de Milettia laurentii en champs pur et

associé) Photo. Ngwamashi. II

3. Planning de stage III

Remerciements

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle d'une durée d'un moi, il apparait opportun de commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m'ont beaucoup appris au cour de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable. Je tiens ainsi à remercier très sincèrement les agents du projet Puits de Carbone Forestier Ibi-Village en général (NOVACEL et GI-AGRO : Groupe d'Initiatives

pour l'Agroforesterie en Afrique) qui, en dépit de leur multiples occupations et taches ont acceptéde m'accueillir et m'offrir un bon service au sein du projet ; il s'agit notamment de :

Olivier Mushiete, DG de la Novacel et Initiateur du Projet Puits de Carbone Forestier Ibi-Batéké; Le professeur Jean LEJOLY, Coordinateur de l'ONG GI-AGRO ;

Le Chef de station Dely KAYUKA ;

Le Coordinateur Adjoint de GI AGRO, Marocain NZALALEMBA ;

Le Responsable des stagiaires, le Doctorant Ruffin NSIELOLO KITOKO ;

Les encadreurs : Ruffin NGABULONGO, Claver NGWABANA, Dany MULABU, Philomène MISINGA, Hermine TSHIKOMBA, Blaise KITAMBALA, Gulain IBABI, Godechamps KALULA, AMOUDA NGANKIRI et Daniel MASHINDA.

Je m'empresse de remercier très sincèrement les trois professeurs qui ont bien voulu me mettre sur le ral de travail et de la recherche scientifique. De ces noms, je cite :

Le professeur Apollinaire BILOSO MOYENE (Unikin), Le professeur Jean LEJOLY (Ulb),

Le professeur KYANGWI AKILIMALI Michel (Unikin).

Qu'ils trouvent ainsi mes sincères remerciements, tous ceux qui ont contribué d'une façon directe ou indirecte en fin que ce stage se déroule dans la gaieté.

Mes remerciements s'adressent ainsi à tous les ouvriers qui ont quitté leurs familles pour rendre service au sein du projet. Bravo, Trésor MVULA KIBADI et FATAKI MBAYI MBAYI pour votre contribution lors de ma formation.

Je serai traité d'ingrat de clore ce rapport sans pour autant remercier mes amis avec qui on a passé des moments des joies et de tristesses ensemble, De ce fait, je cite l'ingénieur Emmanuel NGWAMASHI MIHIHA de Ir2 Eaux et Forets, AHADI KAMBALE de Ir2 Sols et

Eaux et l'ingénieur Paulette SONGA SONGA KAIBELA de Ir2 Faune et Flore, tous de la facultéde Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa.

iv

RESUME

Le présent rapport de stage effectué au sein du projet Puits de Carbone Forestier Ibi-village est le fruit de multiples efforts intellectuels, matériels et financiers consentis et conjugués pour sa concrétisation. Il est en effet la synthèse de toutes les activités réalisées et observées dans les différents services pendant notre séjour d'un mois à Ibi-village. Enfin, les nombreux entretiens que j'ai pu avoir avec les employés des différents services de la société m'ont permis de donner une cohérence à ce rapport.

L'aménagement et l'inventaire de la fort sacrée ; une forêt faisant partie intégrante de 8OOO hectare que la Novacel a attribué à l'ONG GI-AGRO pour des raisons des maintiens de la gestion durable : (ii) La prise des mesures de Milletia laurentii en champ pur et en génération naturelle assistée sur la savane mise en défens au plateau des Batékés Ibi-village, (iii) L'étude et la suivie des quelques essais de domestication de kimbiolongo : Mondia whitei à Musia bikwi (iv) l'analyse de Performance de croissance et évaluation de stock de carbone de 46 provenances d'Acacia(syn. Racosperma) mangium à Ibi/Plateau des Batékés par la méthode destructive et (v) l'étude de la mise en place d'une pépinière sont les différentes activités réalisées pendant notre séjour au village Batéke, soit du 17 janvier 2012 au 17 février 2012.

Muhindo Bailanda Eric

INTRODUCTION

L'enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo en général et l'université de Kinshasa en particulier exige à tous finaliste du premier et du second cycle académique de passer un stage dans une entreprise de son choix pour une meilleure maitrise d'enseignements acquis pendant tout son cursus universitaire.

C'est dans cette logique d'idée que nous avons opté pour le projet Puits de Carbone Forestier Ibi--village de la Novacel, qui est une entreprise familiale oeuvrant en collaboration avec le GI-Agro non seulement pour le piégeage de carbone atmosphérique, pendant la croissance des arbres mais aussi pour la restauration des sols dégradés par des feux de brousses et la valorisation des produits agricoles du terroir ; ce qui permet ainsi un développement rural intégré sur les trois fronts liés:

- De l'environnement : Lutter contre le réchauffement climatique par le piégeage de carbone atmosphérique

- De l'économie : Développer une agroforesterie durable et pérenne

- Du social : Augmenter le bien-être des populations locale et création d'emplois.

Hormis l'introduction et la conclusion-suggestions, le présent rapport s'articule autour de deux chapitres dont le premier parle du projet dans sa globalité et le deuxième chapitre décrit toutes les activités et services rendus pendant le déroulement du stage.

Chapitre I. PRESENTATION DU PROJET PUITS DECARBONE IBI-BATEKES

I.1. Localisation

Les rivières Lufimi (Est) et Duale (Quest) découpent un immense triangle de 220 km2 dans le plateau des Batékes ; ce grand morceau de tarte limité au Sud par la Route Nationale N°1 constitue le territoire d'Ibi.

La savane arbustive recouvre 80% de sa surface et une centaine de familles (1000 habitants recensés) y vivent paisiblement. Ibi-village se trouve à proximité de la localité de Mbankana (7000 habitants) à 140 km du centre de Kinshasa dans la commune urbano-rurale de Maluku en République Démocratique du Congo.

Carte de localisation de la station Ibi réalisée par FRM Source : Carte générale de la République Démocratique du Congo, 1 : 2 000 000,

UCL-Geomatics (Louvain-la-Neuve, Belgique), 2006

I.2. Contexte

L'humanité entière et les états en particulier, ont pris conscience de l'importance et de la nécessité de la protection de l'environnement. Le nombre toujours croissant des conventions et accords internationaux conclus en matière de l'environnement tels que la convention sur le changement climatique le prouve.

La RDC a pris cet acte dans le rôle de premier plan joué par son écosystème forestier dans l'équilibre de la biosphère tant au niveau international et continental que national. Elle entend assumer les responsabilités qui en résultent. C'est pour cette raison qu'elle a ratifié plusieurs de conventions et accords relatifs à la protection de l'environnement parmi les quels le protocole de Kyoto.

Le projet « Puits de Carbone Ibi» (PCI) sur le plateau des Batéke dans lequel GIAgro asbl intervient dans l'équipe de promotion et de maitrise d'ouvrages s'inscrit bien dans ce contexte. Le PCI prévoit de boiser une superficie de 7200 ha de la savane du plateau sur une durée de 8 ans, à raison de 900 ha par an. Sur ces 900 ha:

 

800 ha sont plantés en combinant manioc et arbres dans les mêmes champs, 100 ha sont plantés en forêt pure.

A l'échéance de 2017, Ibi-Village livrera un minimum de 1 million de tonnes de CO2. A l'heure actuelle, Ibi Village est le seul programme qui livrera des crédits carbone forestiers en République Démocratique du Congo avant 2012. Au total, son Puits de carbone séquestrera 2.4 millions de tonnes de CO2 de façon permanente, c`est-à-dire pendant au moins 30 ans.

Outre la séquestration du carbone, le PCI vise l'amélioration de vie de la population locale de l'ethnie Téke qui pourra bénéficier des crédits carbone, de la création d'emplois et de la fabrication de charbon de bois pour lequel la population urbaine de Kinshasa exprime une très forte demande quotidienne.

Les soucis des promoteurs du PCI rencontrent celui de la Banque Mondial qui a mis sur pieds le fon carbone (Biocarbon Fund) en vue de soutenir la gestion durable des écosystèmes dans les changements climatiques et dans la lutte contre la pauvreté de la population rurale entre autre.

Durant le premier semestre de l'année en cours, l'équipe de promotion du PCI doit mener un ensemble complexe d'études préparatoires socio-environnementales, juridiques, biologiques et physico-chimiques qui composent les documents de présentation du projet à soumettre aux instances internationales du mécanisme de développement propre de CCNUCC, afin d'obtenir officiellement le statut international de puits de carbone. Par ailleurs, elle a le souci d'optimiser les résultats de puits de carbone, aussi bien en termes de fixation de CO2 qu'en matière de production de charbon de bois.

Au sein de l'équipe de promotion, l'ONG GI-Agro Asbl occupe une fonction déterminent de coordination des équipes d'interventions, des recherches documentaires, des gestions et de diffusion de l'information au sein de l'important réseau de contacts internationaux qui soutiennent le PCI Ibi-Batéke. Pour mener à bien cette tache de maitrise d'ouvrages, une action spécifique de renforcement des capacités de l'ONG à assumer cette fonction particulièrement pertinente.

La propriété de la vente des crédits carbone est reconnue à la Novacel ; le Biocharbon et Orbéo sont également participants du projet et recevront 500.000 tCER chacun d'ici 2017. Les contrats d'achats/ ventes des crédits carbone CAREV ont été signé dans le premier semestre 2009 avec la Novacel sur les tCER générés pendant les dix premières années du projet. Pour la validation du projet, le standard MDP (Mécanisme du Développement Propre) a été posé comme condition pour le Biocarbon Fund. Par ailleurs, une vérification VCS est également envisagée pour faciliter la vente des crédits par les acheteurs (Orbéo).

I.3. Concept

I.4. Objectifs du projet

Le projet viser à renfoncer les capacités de GI-Agro, Asbl à assumer à la fois son rôle de courroie de transmission d'information entre les différents intervenants et bénéficiaires du PCI sa fonction de maitrise d'ouvrage dans la coordination au niveau national et international, des études préparatoires du document de présentation du projet PCI et à préparer l'optimisation des résultats biologiques du Puits de Carbone pour le choix d'un matériel végétal performent. L'effort portera sur les Acacias océaniens dont le rôle est important, aussi bien et terme de fixation de gaz carbonique que l'amélioration des sols et enfin de production de charbon de bois. De plus, leur grave vitesse de croissance d'obtenir rapidement des résultats exploitables dans les premières plantations du puits de carbone.

Les moyens mis en oeuvre et les actions réalisées permettront au GI-Agro de poursuivre son action avec efficacité à long terme, bien au-delà de la période d'intervention iciprévue.

I.5. Economie du projet

Les revenus liés au projet sont de quatre sortes :

· Les revenus liés à la production de bois de feu représentent 10% de revenus globaux du projet ;

· Les revenus liés à la production de bois d'oeuvre représentent 5% des revenus globaux du projet ;

· Les revenus liés a la production de manioc représentent 35% des revenus globaux du projet ;

· Les revenus liés à la vente des crédits carbone représentent 50% des revenues globaux du projet.

I.6. Financement du projet

Le projet est financé par cinq partenaires :

· Umicore et Suez interviennent en hauteur de 35% au travers d'un prêt à long terme à taux préférentiel accompagné d'une période de grace de 5 ans ;

· Deux bailleurs privés interviennent à hauteurs de 35% au travers d'un prêt à long terme assorti d'une période grâce de 5 ans ;

· Les Fonds Français pour l'environnement Mondial (FFEM) accorde dans le cadre du programme CASCADE mis en oeuvre par les Programmes des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) une subvention de 74OOO euros destiné à couvrir une partie des coûts de transactions carbone ;

· Profinaf Invest a ouvert une ligne de crédit qui représente 25% du financement à taux réduit avec une option de conversion en capital.

I.7. Méthodologie

L'intervention décrite ici prévoit un volet d'investissement en équipement et matériel informatique, un volet d'appui en ressources humaines locales de haut niveau de compétence et la mise en place d'une expérimentation permettant de sélectionner les provenances d'Acacias les mieux adaptés aux conditions locales de climat et des sols. L'investissement en matériel est destiné à aménager, optimiser et équiper deux structures de travail, l'une à la station d'Ibi sur le plateau des Batékés au centre même de l'action, l'autre en ville dans le quartier Banunu situé dans la commune de Matete ; ceci dans des bâtiments mis durablement à la disposition de l'Asbl GI-Agro par les promoteurs de PCI. A partir des ces deux antennes, le GIAgro sera en mesure de fournir un travail de coordination et de gestion de grande qualité professionnelle avec un rayonnement international. La mobilisation des ressources humaines se fera quand à elle sur 3 volets :

o Le volet socio-environnemental en contribuant des séances d'informations et des sensibilisations de la population locale à la présentation du PCI et aux bénéfices qu'elle est en droit d'en attendre ;

o Le volet juridique en renforçant la description juridique du patrimoine foncier sur le quel se déroulera le PCI assurant ainsi sa sécurisation à long terme et en valorisant aux mieux les actifs immobilisés mis à la disposition du PCI ;

o Le volet gestion de coordination par la mise en place d'équipes dynamiques et performantes en mesure de collecter, traiter et diffuser aux mieux l'ensemble d'information émanent des activités de terrain pour les transcrire vers les intervenants extérieurs du PCI, ceci aux plans local, national et international.

I.8. Résultats et impacts

Les produits attendus sont :

n Deux antennes de travail aménagés, équipés et mise en opération ;

n Un site internet interactif présentant le PCI, sa région, sa population, ses promoteurs et autres informations pertinentes ;

n Une série d'émissions à la radio rurale de Mbankana et à la radio nationale ;

n Une série d'articles des presses dans les journaux nationaux et quelques magazines internationaux ;

n Un recensement de la population de la station Ibi et se alentours immédiats ;

n Un procès verbal de la validation du PCI par les autorités coutumières de la chefferie de Mbankana et sa population ;

n Une description patrimoniale précise du site de mise en oeuvre du PCI ;

n Un mémorandum de droit coutumier et de droit positif applicable au cas à l'étude accompagné de recommandation pertinentes par la législation foncière en vigueur, relatives au partage des revenus de la plantation, notamment les crédits de carbone ;

n Une pépinière installée, 14 hectares des forets d'Acacias et une banque des données forestières pretes à l'usage, ainsi que du personnel formé et entrainé.

Les impacts de la consolidation de la maitrise d'ouvrage s'apprécient à l'échelle internationale du rayonnement de l'information qui diffusera de l'action de terrain par le vecteur du site internet. Les cellules de travail mises en places seront entretenues voire développes par le GI-Agro Asbl bien au-delà de la période d'intervention du projet présenté ici.

En effet, la bonne fin des travaux du document de présentation du Puits de Carbone d'Ibi vise la réalisation d'un investissement de 8 millions d'euros nécessaires pour la mise en oeuvre de ce programme qui se déroulera en continue sur une période de 10 ans.

I.9. GI- Agro : Groupe d'Initiative pour l'Agroforesterie en Afrique

I.9.1. Aperçu historique

Le projet Puits de carbone IBI Batéké a bénéficié de l'appui du service laïc de coopération au Développement (SLCD), une ONG Belge qui le soutient pour le développement des aspects sociaux. Si la création de Puits de Carbonne rencontre directement un besoin suscité par le protocole de Kyoto de réduction de l'effet de serre par une diminution même modeste du CO2 à l'échelle mondiale, cette entreprise ne peut se réaliser efficacement et durablement que si, concurremment, il y a un développement socio-économique et en technique d'agroforesterie, des populations riveraines au projet. Pour réaliser le volet de développement rural, le SLCD s'est associé avec l'Asbl « Groupe d'Initiatives pour l'Agroforesterie en Afrique » Gi-agro en sigle, une association sans but lucratif de droit congolais, dans un programme de 3 ans (2008-2010). Le Giagro propose une méthode agro forestière en accord avec les habitudes des populations locales.

Ce mode de gestion propose des alternatives simples, concrètes et économiquement rentables par rapport aux comportements actuels destructeurs de l'environnement.

La Zone d'intervention du Gi-Agro est constituée des villages et des fermes environnant Ibi village que nous avons reparti comme suit :

Site I Ibi village (zone pilote et permanents), Mbempu, Duale Bolingo, Duale Mukoko + Ferme Sabou, Bukuri, prosper, John Kilanga, papa Nzuzi, Erick, ect

Site II Duale miterrand, Duale the way + ferme Préfet Pambi, Mbungu, luyeyi, Mbemba, lutula, Mayala, Nganda, Steeve, De la joie, Emmany, Nsimba, Papa Tonton, BAT, Duale Nicko, Duale Kimboto, Ngabindeni

Site Sarajevo, Lemba, Mosali Moko, Limete, Bukanshia, paradis, kanisa + fermes Moba,

III cité de Ghossen, Kasongo, la grâce, etc.

Le Gi-Agro développe les principes suivants :

- - Appliquer une gestion participative et responsable ;

- - Respecter les libertés fondamentales et les droits humains ; - - Intégrer les femmes à tous les niveaux du projet ;

- - Préserver et valoriser rationnellement l'environnement.

I.9.2. Domaines d'intervention

Pour accompagner les villages environnants et les intégrer dans le programme, le DST/Gi-Agro intervient dans les domaines ci-après : Education : Ecole Primaire de référence IBI ; Santé, Formation ; Recherche et développement ; Environnement.

Le développement suggéré vise tous les aspects vitaux. A ce sujet, l'approche est de développer des champs de démonstration et de multiplication au niveau de la station IBI et d'étendre ces expériences dans les différents villages par la diffusion du modèle (et au besoin par un appui technique). Ce procédé permettra aux paysans d'améliorer tant leur système de travail (production) que les revenus des ménages et d'augmenter les capacités des populations à faire face aux problèmes sanitaires, de scolarité, de pouvoir d'achat...

Le GI-Agro s'approprie et poursuit les objectifs de développement pour le millénaire : la sécurité alimentaire, la Réduction de la pauvreté, l'éducation et santé pour tous et le développement propre, intégré et durable. Le GI-Agro ainsi veut stimuler auprès des populations rurales des systèmes d'exploitations agronomiques qui combinent harmonieusement, sur une surface limitée, l'agriculture, la pisciculture et le petit élevage. Pour cela, le GI-Agro procède à des interventions sur les terrains à des démonstrations et à de séances d'animations destinées à sensibiliser les populations rurales, ainsi qu'à des actions de solidarité. Le GI-Agro développe en permanence un réseau de relations nationales (RDC) et internationales pour trouver d'assistance technique, scientifique et financière à la réalisation de ses objectifs.

8

I.10. Organigrammes
I.10.1. Organigramme structural de la Novacel

Direction Générale

Secrétariat de direction

Direction Administrative et Financière (DAF)

Comptabilité

Gérant Banunu

Direction Technique

Secrétariat et Comptabilité IBI

Service approvisionnement

Agriculture

Foresterie

Usinage de
manioc

OTPUS

CQSS

Services
Généraux

ACF

DST/Gi-Agro

 

Animation sociale

 

Animation agricole,
culturelle et
environnementale

I.10.2. Organigramme de GI-Agro

Chapitre II. LES ACTIVITES REALISEES

Au cours de ce stage d'une durée d'un moi, j'ai eu l'opportunité de découvrir un métier sous toutes ses formes et comprendre de manière globale les différentes difficultés qu'on peut rencontrer sur terrain et voir comment y porter des solutions. Pour une meilleure compréhension des taches que j'ai pu effectuer, dans ce chapitre, nous essayerons ainsi de brosser toutes les activités rendus et observées dès la pépinière à la plantation ; de ces points, il s'agit :

II.1. ETUDE DE LA MISE EN PLACE D'UNE PEPINIERE

La mise en place d'une pépinière à Ibi-village Batéké a pour but aussi bien en termes de la fixation du carbone atmosphérique, l'amélioration des sols de plateau de Batéké ainsi dégradés et ensuite la production de bois de chauffe à utiliser localement après le boisement.

La pépinière au sein du projet « Puits de Carbone Forestier Ibi-Batéké» est du type permanente. Les gousses à graines sont récoltées manuellement et seulement sur les pieds d'élites à la PROVACO (Essai d'espèces et de PROVenances d'ACacias Océaniens). Chaque lot des gousses à graines subit un prétraitement ; Les gousses à graines sont ainsi séchées au soleil pour le battage afin d'obtenir les graines qui constitueront les vraies semences. Dès qu'elles sont obtenues, elles passent directement à la vérification de la conformité et du pouvoir germinatif et la scarification intervient ainsi pour lever leur dormance.

Actuellement, trois espèces d'j7D7iD sont produites par le projet ; il s'agit d'A. auriculiformis, A. mangium et A. crassicarpa. Ces plants sont produits avec un 10% d'excédent pour résoudre le problème de regarnissage. A part ces trois espèces, le projet produit aussi les jeunes plantes pour le Terminalia superba dont la semence a été ramassée au niveau de boulevard Lumumba.

II.1.1. Description de la pépinière

Le projet dispose un terrain en pente de 0.5 hectare permettant d'installer 29 à 30 planches de 19 m de longueur et 1,20 m de largeur qui produit en moyenne 6000 plantules par planche. Le terrain dispose ainsi des blocs subdivisés en quatre planches séparés de trois mètres après chaque quatre planche et dont les allées internes sont des 0 .5 m ; quatre allées perimetrales de deux mètres de largeur et une allée du milieu à trois mètres de largeur permettent la circulation libre des travailleurs autour des planches. Chaque planche contient des sachets noirs en plastiques de 6 cm de diamètre contenant des semis et autres des terreaux avec de sable prêtes à recevoir les semis. Ces planches sont contrecarrées par des bambous de 19 m de long et entrecoupées en morceaux de 1,20 m en moyenne. Il est aussi à signaler que l'eau d'arrosage y est permanente.

II.1.2. Traitement de pépinière

Ici, les travaux consistent à la mise en sachet ; une opération de remplissage des sachets en terreaux ramassés dans la vallée en une centaine de mètre de la pépinière. Après ce travail, intervient le semis de graines dans les différents sachets ; après la germination des graines, les plants sont démariés juste après l'apparition de la première rosette de feuilles (au dessus des cotylédons) et l'arrosage s'en suit directement et en une fréquence de 2 fois par jours ; soit le matin et le soir.

D'autres travaux s'en suivent entre autre la mise en sachets, le désherbage, le reclassement des plantules. Les plantules sont classés selon l'âge ; c'est ainsi qu'on classe des plantules prêtent à reboiser ayant environ 30 cm de haut en trois mois, suivis des jeunes plantules non prêtent au reboisement. Pour les plants dont les racines ont traversé les sachets subissent un carnage ; une opération qui consiste à couper toutes les racines traversant les sachets pour ralentir la croissance avant plantation.

Le transport des plantules vers les champs à reboiser se fait dans le tracteur et sans bacs en plantules suite au manque des moyens. Dans la plantation, il n'y a aucun traitement sylvicole qui intervient sauf le regarnissage des vides.

Des que ces plantules ont atteint environ 1m de hauteur, elles sont associées à des maniocs qui se produit en une seule fois par champs d'Acacias.

NB. Dans le projet de reboisement, on plante et on protège, c'est ainsi qu'on voit des pares feux entre les champs d'Acacias pour éviter que tous les hectares reboisés soient brulés par le feu de brousse.

II.2. ETUDE DE LA REGENERATION NATURELLE ASSISTEE SUR LA SAVANE MISE EN DEFENS

II.2.1. Contexte

Dans les régions centrées sur les grandes agglomérations (Kinshasa par exemple), les savanes arbustives, arborescentes et boisées font également l'objet d'une exploitation du bois pour la production de bois de feu ou de charbon de bois et sont progressivement dégradées en savanes herbeuses ouvertes. Celles-ci sont annuellement brûlées, ce qui empêche la régénération ligneuse.

La solution à cette problématique reste la restauration des espaces forestiers pour bénéficier des nombreux avantages de la forét et l'élargissement des connaissances concernant la régénération forestière assistée et l'apprentissage à la gestion rationnelle de l'exploitation des foréts.

En l'absence de noyaux forestiers préexistants, la régénération forestière en savane herbeuse est très lente ;

En savane mise en défens, la vitesse de croissance de Millettia laurentii est plus grande que la croissance de Hymenocardia acida ;

La plantation sur des petites surfaces (noyaux forestiers des quelques ares) de Millettia laurentii en association avec d'autres essences (Caloncoba welwitschii, Hymenocardia ulmoides, Acacia auriculiformis, Acacia mangium etc.) permet un développement rapide (en trois ans) de véritables îlots forestiers avec apparition d'effet litière et d'effet lisière.

La régénération forestière assistée en bordure des îlots forestiers naturels de savanes étant très rapide, les noyaux forestiers plantés devraient suivre la même dynamique et pourraient donc constituer une voie importante pour la fixation rapide du CO2.

II.2.2. Les objectifs

L'objectif général est l'analyse des diverses modalités de régénération forestière assistée dans les savanes des Plateaux des Batékés en l'absence du feu.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

- Caractériser les sites expérimentaux (unité d'un ha de savane) et identifier la végétation sur laquelle est pratiquée la régénération forestière assistée ;

- Evaluer la croissance de ces différentes espèces dans le dispositif permanent;

- Etudier l'effet lisière et le contact forét/savane et comparer la régénération forestière assistée entre savane et recrus forestier ;

- Quantifier la biomasse et le taux de carbone séquestré au cours de la croissance ;

- Etudier la sylviculture du Millettia laurentii (Wenge) associé avec les autres espèces dans les noyaux forestiers en savane et en système taungya;

- Etudier la capacité de croissance de Millettia laurentii et la régénération forestière qui suivra aux alentours ;

- Caractériser les différents types de sol en rapport avec les associations végétales qui s'y développent ;

- Identifier les contraintes liées à la régénération naturelle assistée (feu de brousse, coupe de bois, etc.).

II.2.3. Dispositif expérimental

Le dispositif se fait à trois niveaux d'expérimentation :

1' Une parcelle de savane herbeuse quatre hectares constituent un témoin avec feu précoce ;

1' Une parcelle de savane de quatre hectares sans feu avec 36 noyaux forestiers par hectare est réservée pour la régénération forestière assistée ;

1' Une parcelle de savane de 4 hectares soumis aux divers traitements de régénération forestière assistée.

II.2.4. Méthodologie

La méthodologie consistait tout d'abord à localiser les zones d'études, vérifier la présence ou l'absence des pieds de Milletia laurentii dans le champ pur et dans le champ d'association Acacia mangium - manioc + Milletia laurentii.

- Dégager l'aire de l'arbre ; le prélèvement des mesures (diamètre au collet, hauteur de l'arbre et compter le nombre des feuilles d'arbre de wenge : Milletia laurentii ; l'observation d'autres paramètres (présence des ramifications, des cloques, des chenilles, de broutage, dominance des graminées).

- Le mesureur annonce à haute voix le diamètre et la hauteur du pied mesurés, le nombre des feuilles, la présence de ramification, des cloques, broutage des chenilles.

- Le sécréteur transcrit toutes ces observations dans la fiche des données.

- Recourir au traitement sylvicole (élagage, tuteurage) s'il ya ramification ou présence des pieds très courbés.

- Aller au pied suivant de la ligne (une ligne compte 10 pieds aux écartements de 3 m x 3 m.

- Procéder à l'encodage des données sur tableau Excel (ordinateur) pour une analyse statistique.

II.2.5. Résultats

a) Champ wengé pur

Après l'analyse des nos résultats sur Excel, il y ressort que pour le Milletia laurentii âgé d'une année, la hauteur moyenne de tout le champ est de 25 cm, le diamètre moyen est de 0,47 cm, le nombre moyen de feuilles est de 6 avec une perte de 2% par plant avec l'écart type de #177;21.

Pour le paramètre d'ombrage : 49% de plant présentent un ombrage avec le manioc et 51% de plants ne le présente pas, 65% de plant présentent un ombrage avec les graminées et 35% de plant ne le présentent pas.

Pour ce qui est de l'aspect physiologique des plants, 27% de plants présentent des cloques, 46% présentent des signes de broutage et 13% de plants ont une ramification.

Apres le deuxième mesurage avec les mêmes paramètres, âpres quelques mois, les résultats suivants (et en moyenne) ont été récoltés : la moyenne de hauteur est de 60 cm, le diamètre est de 1,27 cm, le nombre de feuilles est de 12, 100% de plant n'ont pas d'ombrage en manioc et 65% ont d'ombrage en graminées. 48% de plants présentent de cloques, 75% ont des chenilles et 62% ont des signes de broutages. La perte des feuilles est de 5% avec une ramification de 57% de plants.

Observations : 3% de plants n'ont pas existé pendant le deuxième mesurage, 6% de plants étaient séchés ou coupés mais régénérés par après et 11% de plants ont subit un traitement sylvicole d'élagage.

b) Champ griée

Dans le champ griée, qui est un champ en association avec l'AcacIa PIngium et/où le bouturage de manioc devrait se suivre après, pendant notre stage, le travail consistait à prélever les données sur le Wengé. Apres analyse sur Excel, pour le premier mesurage, la hauteur moyenne est de 40 cm, le diamètre moyen de 0,8 cm avec 9 comme nombre de feuilles moyen.

Avec le paramètre physiologique, 50% de plants présentés déjà d'ombrage avec le manioc et aussi avec les graminées. 41% présentés des chenilles, 48% présentés des signes de broutages et 18% des cloques avec 0% de perte des feuilles et 14% de ramification.

Pour le deuxième mesurage après 6 mois, la hauteur moyenne est de 68 cm, le diamètre est de 2 cm avec le nombre de feuilles moyen de 8 feuilles par plant.

Pour le paramètre physiologique des plants, 1% de plant ont d'ombrage de manioc et 99% avec les graminées, la présence de chenille est de 52%, le broutage est de 60%, cloque présente 48% avec une ramification de 62% sans perte des feuilles.

II.3. AMENAGEMENT ET INVENTAIRE FORESTIER « Cas de la Forêt Sacrée »

II.3.1. Préambule

La légende raconte que vers la fin du 17ème siècle, après un long périple qui l'amenait du sud du Gabon à la recherche de sa tante, la petite soeur de son père le grand Roi Makoko, la princesse Bwa Ngamuso est venue s'installer, avec sa suite, sur le point culminant du plateau d'Ibi juste au sud de Mbempu. De là, cette jeune et belle princesse intrépide qui n'hésita pas à trucider ses voisins pour assurer l'assise de son pouvoir sur le clan Kingano, domine les deux vallées, Duale à l'ouest, Ibi à l'est, elle peut voir venir l'ennemi de très loin et contempler cette terre riche, infinie.

Son règne s'installe pour 1 siècle avant l'arrivée du colonisateur qui trace des routes et chamboule la Coutume. Alors, un peu plus tard, le village se déplace migre vers le sud et va s'installer sur la rive gauche de la Lufimi, à l'intersection de la grande voie routière qui file depuis la cité kinoise vers le Katanga en traversant le Bandundu puis les deux Kasaï, le village de Mbankana (la mangouste) est né et la forét sacrée d'Ibi-Mbempu marque à jamais le passage de Bwa Ngamuso, entre temps devenue reine, sur ce territoire.

Ô noble étranger à qui je m'adresse ici, quand au petit matin, tu arriveras par la RN1 sur les hauteurs de la terre d'Ibi, oui, juste aux premières lueurs du jour, quand les vives fraîcheurs de l'aube forcent les brumes de la nuit à se condenser lentement dans le fond des vallées boisées, tu la verras au loin sur l'horizon vers le nord, cette forét sacrée dont les cimes fières se connectent directement aux nuages bas, établissant ainsi un lien physique entre la terre des hommes, la nature et l'univers irréel où résident les esprits des ancétres qui veillent sur toi.

Protéger la forét d'Ibi est un devoir sacré. Installée là depuis 200 ans, elle a résisté aux feux et aux hommes, et on peut se demander par quelle magie elle a résisté ? Quand partout ailleurs, la savane, armée de ses langues de feu, a fait déguerpir la forét fébrilement broutée par l'Homme. Aujourd'hui, la pression est trop forte, la voici terriblement menacée cette cicatrice verte pourtant indélébile témoin d'un prestigieux passé. C'est la mission d'Ibi village de protéger ce lieux sacré, trace visible d'une histoire vécue qui à elle seule justifie totalement notre présence et notre action. Mais oui, il est bien là ce noyau de convergence de l'homme, de la nature et du sacré, il forme un tout cohérent, logique, évident pleinement chargé d'histoires vécues ou imaginaires et en méme temps chargé de toute l'énergie nécessaire à construire un avenir meilleur pour tous.

II.3.2. Historique

Une première visite de la forêt sacrée a eu lieu le 30 décembre 2011 avec le Professeur Habari et le technicien Botaniste Mr Landu tous deux de l'Université de Kinshasa : il est apparu que cette forét contenait un grand nombre d'espèces peu ou pas présentes dans les autres foréts d'Ibivillage.

En 2011, des coupes illicites ont été effectuées en périphérie ouest de la forêt sacrée pour faire du makala ; une aire de charbonnière est encore bien visible actuellement et porte une jeune plantation de tabac ; un feu de savane violent a pénétré à ce niveau durant la saison sèche de juillet-

août 2011, et a détruit la moitié ouest de la forest sacrée. Un petit champ de chanvre (Cannabis sativa var indica) de 1 are a été observé à ce niveau.

Lors de sa visite à Ibi-village le 22 janvier 2012, Bruno Gay, expert au programme REDD-RDC, a visité aussi la forest sacrée ; il a insisté pour dire que conserver 1ha de forest primaire est beaucoup plus avantageux et efficient à court terme en ce qui concerne le bilan carbone, que de planter par exemple, 10 ha de forests artificielles.

Il est donc urgent de sauver la forest sacrée: si on n'intervient pas rapidement, la forest sacrée sera totalement détruite d'ici un an par les feux courants de la prochaine saison sèche. C'est aussi une occasion pour GI-Agro de mettre au point sa stratégie de conservation des forests.

Par ailleurs, la forest sacrée appartient à la famille Mushiete qui en détient le titre foncier officiel ; de plus, la forest sacrée est placée à l'intérieur des terrains cédés en location selon un contrat de bail de 25 ans par les propriétaires au GI-Agro.

II.3.3. Cartographie de la forest sacrée

3 4p11Q2D2iIQ JpQp4DLIAN _1i-Village Subdivision de la forest en petits carrés

II.3.4. Composition botanique

Par l'observation directe ou la physionomie de la forêt sacrée, nous sommes parvenu à définir un certains nombre d'espèces présentes. Il s'agit notamment de :

po

1' Strate arborescente

Les grands arbres sont Millettia versicolor, Markhamia tomentosa et Dracaena mannii, 3 espèces reconnues pour leur appartenance aux forêts sacrées chez les Tekes et peu fréquentes ailleurs à Ibi : la forét sacrée constituerait une réserve génétique locale pour ces 3 espèces ; il s'y ajoute : Millettia laurentii, Ficus sp (à grandes feuilles), Morinda lucida (Rubiaceae à bois jaune), Milicia excelsa (le kambala très utilisé en ébénisterie) et de vieux palmiers à huile de 15 m de hauteur (Elaeis guineensis, Arecaceae).

1' Dans la strate arbustive, on rencontre :

- Lindackeria dentata (Salicaceae),

- Voacanga africana et Tabernaemontana crassa (Apocynaceae), - Myrianthus preussii ;

- Antidesma venosum ;

- Trema orientalis.

1' Dans la strate herbacée, on rencontre :

- Aneilema aequinoctiale (Commelinaceae à fleurs jaunes) ;

- Palisota schweinfurthii (Commelinaceae à grandes feuilles) ;

- Anchomanes difformis, le parapluie du singe à feuille unique atteignant 2 m de hauteur et dont

le limbe foliaire s'étale de manière horizontale à la façon d'un parapluie ;

- Costus lucanusianus ; - Whitfieldia elongata ; - Cana indica.

1' De nombreuses lianes sont présentes :

- Morinda morindoides, très utilisée comme plante médicinale ;

- Mondia whitei le kimbiolongo (Apocynaceae), l'une des plantes les plus vendues (racines fortifiantes pour les hommes) sur les marchés de plantes médicinales de Kinshasa,

- Landolfia owariensis, le matonge (fruit comestible),

- Cnestis iomala, Connaraceae à feuilles composées pennées,

- Agelaea paradoxa, Connaraceae à feuilles trifoliolées,

- Adenia lobata.

les recrûs préforestiers d'évoluer normalement pour reconstituer la forét dense initiale ; il pourrait s'agir d'un cas de liane tueuse comme dans les foréts du PN du Kahuzi Biega !

II.3.5. Actions pour la mise en défens en janvier 2012

Une première visite de la forêt sacrée a eu lieu le 30 décembre 2011 avec le Professeur Habari et le technicien Botaniste Mr. Landu tous deux de l'Université de Kinshasa : il est apparu que cette forét contenait un grand nombre d'espèces peu ou pas présentes dans les autres foréts d'Ibivillage.

La cartographie s'est fait au préalable, pour l'identification des espèces et malheureusement beaucoup de cultures y sont pratiquées par la population envoisinant. Telle est le cas de la culture de chanvre qui a été découverte au milieu de la forêt sacrée (chose étonnante, est que ce champ de chanvre appartient au chef du campement). Et sous son accord, tout a été coupé.

a) Visite du site, le 23 janvier pour rencontrer les paysans qui font les champs dans les parties récemment brûlées et donc très fertiles ; nous sommes accompagnés de Sylvain Ngambimi, responsable des affaires coutumières et famille auprès de Novacel ; nous rencontrons le capita de Duale Mitterand et 2 paysannes qui sont venues de manière personnelle y faire des champs car ils n'ont pas assez de terres fertiles autour de leur hameau. NB : le capita de Duale Mitterand n'est pas un chef de terre ; les terres sont distribuées par quelques notables du chef Labi à Mbankana selon une procédure opaque mal définie et en dépit de la propriété régulière de ces terres qui appartiennent à la famille Mushiete. A l'issue de l'entretien sur site, le capita de DM est d'accord de ne plus cultiver à l'intérieur de la zone mise en défens autour de la forét sacrée ; il détruit luiméme la culture de chanvre dont il dit qu'elle a été mise en place par quelqu'un de Kinshasa qu'il ne connait pas et qui n'est plus venu récemment.

b) Le jour suivant, le 24 janvier 2012, l'équipe de Ruphin Ngabulongo, responsable CQSS à Novacel, fait le piquetage pour la localisation des coupe-feux autour du lambeau de forêt sacrée un carré de 250 x 250 m soit 6,25 ha. L'axe de base est placé à partir de la borne cadastrale n° 17 (S4°19'6,7» E16°06'14,4») qui a été retrouvée et authentifie la limite ouest de la concession en bail à ferme de GI-Agro. La forêt plus ou moins bien conservée représente 1 ha ; tout autour, il ya 2 ha de forêts très dégradées sans grands arbres continus mais avec beaucoup de jeunes arbres en régénération. La mise en défens ménage donc un espace périphérique continu de lisières savanicoles et de jachères dont la composition floristique indique clairement qu'elles appartiennent à la série forestière et vont donc évoluer rapidement vers la forêt dense. Les pare feux sont disposés à l'extérieur des 250 m et représentent une surface totale de 3 ha (250 m x 4 côtés x 30 m de large)

c) Le dessouchage des pare-feux est effectué le 25/1 ; le labour y a été effectué le 30/1. Le hersage sera fait 15 jours plus tard pour permettre de planter à la saison B le manioc et le Stylosanthes guianensis. Entre les bandes coupe-feux et la forêt sacrée, on a bouturé le Millettia laurentii, M. versicolor et Markhamia tomentosa. Ainsi la mise en défens sera bien matérialisée.

II.3.6. Recherches sur le site de la forêt sacrée d'Ibi

Nous allons faire notre mémoire dans la forêt sacrée ; nous allons étudier la biologie, l'écologie et la phénologie des Kimbiolongo à la forêt sacrée ; nous allons aussi y étudier le bouturage de cette espèce dans le substrat très humifère de la forét et dans l'ambiance très humide de son sousbois. Durant les prochains jours, nous y irons régulièrement sur place pour nos études. Nous allons faire des layons médians Nord-Sud et Est-Ouest pour diviser la forêt en 4 parties et permettre la localisation des observations; dans la forêt, ces layons seront étroits: il sera strictement interdit de couper les plantules et les lianes sur ces layons.

II.3.7. Aménagement pour l'écotourisme

L'entrée officielle de la forét sacrée se fera par la face Est ; un parking y sera aménagé à la zone médiane du pare feu Est ; nous visons aussi de mieux faire connaitre le site de cette forêt qui est située à moins de 1,2 km de l'école d'Ibi et est donc finalement très proche avec un route carrossable sur terrain plat; cela permettra d'en faire aussi un site pour l'écotourisme dans la vallée Ibi. Un ha de cette forét présente l'aspect de forét cathédrale avec de grands arbres atteignant plus de 30 m de haut ; un grand arbre est entouré par un figuier étrangleur. Des lianes grimpent aux arbres un peu partout ; l'herbe appelée parapluie du singe apporte un aspect extraordinaire ; l'ensemble fait penser à l'exubérance tropicale associant des formes de vie mystérieuses. On comprend que les Batéké y voient l'influence du sacré et un lieu de rencontre avec les esprits des ancêtres.

II.4. EVALUATION DU CARBONE SEQUESTRE PAR LA METHODE DIRECTE

II.4.1. Concepts

Les Acacias en générale sont les arbres à croissances rapides et qui restaurent les sols dégradés. Le choix de la domestication de cette espèce à Ibi-village est dans ce contexte d'un côté mais aussi pour des fins environnementaux via la séquestration du co2 atmosphérique.

Il est à noter que l'évaluation du stock de carbone séquestré en plantation se faisait seulement par l'approche allométrique. A notre arrivée à la station d'Ibi, nous avons assisté à une étude dans le cadre d'un mémoire dont l'objectif était celui d'évaluer le stock de carbone par la méthode directe (ou destructive). Le choix d'abattage s'est porté sur l'A7a7Ia PLQTiXP de cinq ans, soit (70 mois) mis en plantation à la PROVACO (Essai des Provenances d'Acacias Océaniens).

II.4.2. Objectifs

L'objectif principale était d'évaluer les quantités de la biomasse aérienne et souterraine de l'Acacia mangium pour connaitre la quantité de carbone séquestrée âpres cinq d'age de plantation dans le village d'Ibi-Bateké, et puis le comparer à d'autres Acacia du même âge du monde.

II.4.3. Méthodologie

1' La méthodologie consistait tout d'abord à l'identification de l'arbre moyen d'Acacia mangium dans les trois blocs d'Acacias à la PROVACO. Choisir les pieds à abattre en référence avec les dernières prise des mesures des circonférences à la hauteur de la poitrine lors des inventaires 2011 grace à l'Excel tableaux croisés dynamiques, l'arbre moyen choisit est le M16;

v' Nettoyer l'aire d'abattage de l'arbre pour éviter que ce dernier entraîne les autres pieds dans sa chute ; mais aussi pour travailler dans des bonnes conditions au respect des normes d'abattage à impact réduit (MECNT/DIAF, 2007);

v' Abattre l'arbre de manière à laisser une souche d'au moins 10 cm à la hauteur du sol et prendre la longueur totale de l'arbre abattue via le décamètre en considérant l'axe (l'extrémité du houppier) le plus long (Rondeux, 1999);

v' Diviser les pieds (arbre) en deux compartiments : le tronc (Circonférence = 9 cm) et le houppier (Circonférence = 9 cm) (Perron, 1985 et Cassart, 2011);

v' Procéder à l'élagage des branches le long du tronc avant le billonnage de celui-ci (couper le tronc en billons de 1m) ;

v' Diviser virtuellement le tronc en section ou en billon de 1m et marquer la section virtuelle au marqueur indélébile (ou feutre);

v' La longueur du billon s'arrête à la fourche. De là, prendre une autre mesure pour chaque branche de l'arbre ; Procéder au billonnage complet de l'arbre avec une tronçonneuse de la base (circonférence gros bout du fût) à la circonférence petit bout (9 Cm avec écorce) en passant par les branches (Cassart, 2011) ;

1' Peser les billons (morceaux de l'arbre) du tronc à l'aide d'un peson dynamométrique ou digital présentant une précision de 100g pour avoir le poids total du tronc (biomasse tronc) puis regrouper toute les feuilles et petites branches de l'arbre, les mettre dans le Big bag (un grand sac d'au moins 1m3) pour le pesage enfin de déterminer le poids des feuilles (biomasse foliaire) ;

v' Peser également toutes les branches de l'arbre pour avoir la biomasse totale des branches) ;

v' Trouver le poids total de la partie aérienne de l'arbre (biomasse aérienne) en additionnant les différentes biomasses mesurées séparément ;

v' La récolte des racines est intervenue après chaque 20 cm de profondeur jusqu'à 1m, la profondeur où la racine pivotante a été coupe au diamètre de 10 cm. Pendant le creusage et le tamisage de sable, toutes les radicelles (biomasses souterraines) ont été ramassées à des différentes profondeurs puis pesées ;

v' Chaque échantillon était mis dans son sachet puis passé à l'étuve pendant 72 heures pour éliminer la quantité d'eau qu'il contenait.

II.4.4. Résultats

Stocks moyens de Racosperma mangium.
La Biomasse Totale mesurée par la méthode destructive est égale:

Biomasse aérienne + biomasse souterraine + Biomasse litière + biomasse bois mort + biomasse sous bois.

Les résultats présentés dans ce rapport feront parti d'un mémoire parlant de l'analyse de Performances de croissance et évaluation de stocks de carbone de 46 provenances d'Acacia(ITIN DIMITIDII IDMIDDIà Ibi/Plateau des Batékés, travail qui sera présenté et défendu à la faculté de Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa par Emmanuel Ngwamashi MIHAHA.

Les valeurs des stocks de carbone évaluées dans l'arbre moyen en excluant les arbres des bordures révèlent des valeurs acceptables de l'ordre de 185,61 tonnes et 32,37 tonnes/ha respectivement pour la biomasse aérienne globale et souterraine globale. Ce qui revient à dire que l'arbre moyen dans les conditions d'Ibi représenterait 217,99 tonnes/ha de biomasse frais, 111,02 tonnes/ha de matière sèche, 55,32 tonnes/ha de carbone et 202 tonnes/ha de CO2 séquestré.

Les résultats de cette étude peuvent aider à choisir, parmi les provenances étudiées, celles qui conviendraient le mieux à un projet de puits de carbone ou soit un projet de reboisement à des fins énergétiques. Nous pouvons avancer que les provenances M13, M17, M29, M06 et M41 méritent qu'une attention particulière leur soit donné.

Comportements de l'arbre

Poids frais (kg)

Proportion

(%)

Matière sèche (kg)

% Matière sèche

Teneur en eau (%)

éq. Carbone séquestré

éq.CO2 séquestré (Kg)

I. AGB

 
 
 
 
 
 
 

Tronc

96

48,9

52

54,3

46

25,92

95,13

Branches

22,87

11,6

14,8

64,5

35,2

7,3

26,8

Feuilles

48,2

24,5

19,8

41

59

9,9

36,26

Sous-Total

167,07

85,1

86,6

51,8

48,1

43,12

158,19

Valeurs tot.AGB tonnes/ha)

185,61

 

96,21

 
 

47,91

175,75

II. BGB

 
 
 
 
 
 
 
 

Racines et tronc racinaire

 
 
 
 
 
 
 

- Racines

14,13

7,2

6,07

43

57

3,04

11,17

-Tronc racinaire

13

6,6

6,11

47

53

3,06

11,2

- Souche

2,01

1,02

1,15

67,7

43

0,57

2,09

Sous-Total

29,14

14,9

13,33

45,7

54,2

6,67

24,46

Valeurs Tot. BGB (tonnes/ha)

32,37

 

14,81

 
 

7,41

27,18

Total Gén. arbre

196,21

100

99,93

50,9

49

49,79

182,65

Valeurs Tot. arbre (tonnes/ha)

217,99

 

111,02

 
 

55,32

202,93

Litière

6,6

 

3,36

51

49,1

1,68

6,17

Valeurs litière (Tonne/ha/an)

7,4

 

3,74

 
 

1,87

6,86

Valeurs tot. Ecosyst. (Tonne/ha)

225,32

 

114,76

 
 
 
 

III. Autres paramètres de l'arbre

 
 
 
 
 
 
 

Circonférence à l'abattage (cm)

Haut. totale (m)

Haut. solide (m)

Hauteur souche

(cm)

Surf.

terrière (cm2)

Vol. solide (dm3)

Volume solide (m3/ha)

46,3

11,8

10

10

170

67,102

74,55

Carbone org. du sol

Localisation géographique

Provenance

 
 
 
 
 

SO 04°19'34,2» EO 16°06'45,4» Alt. 642mNW

M36 2A

 
 
 
 

II.5. ETUDE DE LA DOMESTICATION DE KIMBIOLONGO `` Mondia whitei ''

Le Kimbiolongo (Mondia whitei, Hook,f) Skeels est un produit forestier non ligneux de la famille Apocynaceae qui est plus prisé dans son milieu naturel suite à la demande accrue des terres agricoles par les exploitants et pour ses racines (aphrodisiaques) et ses feuilles qui sont consommées comme légumes dans son aire de répartition géographique. Pour assurer la gestion durable de cette ressource, plusieurs études sont mises en place. A Ibi, le travail consistait à un pré-échantillonnage dans le cadre de la thèse de Micheline KANI KANI qui porte sur l'étude biologique, phenologique et écologique de l'espèce dans la réserve de biosphère de Luki et dans les zones périphériques et pour le mémoire de Muhindo Bailanda Eric, l'étudiant en deuxième grade d'Ingénieur en Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa qui porte sur l'Essai de la domestication de Kimbiolongo (Mondia whitei,Hook,f)Skeels à Ibi.

Le prélèvement des jeunes plantules s'effectué dans la forét sacrée pour être transplanter à Musia Bikwi pour se familiariser avec l'espèce et comprendre combien de difficultés nous serons confrontés. Soit 342 plants ont été mise en place sous tuteurage, Néanmoins un grand nombre de plants ont était séché suite au manque d'eau d'arrosage. Ceci a aussi occasionné pour beaucoup de plants chétifs de présenter un faible taux de reprise.

Ces plants mis en place à Musia Bikwi seront servis comme matériels biologiques pour le cas d'étude de notre travail. Ils nous permettrons afin de comprendre comment les lianes issues d'une multiplication par transplantation des jeunes plantules pourront se comporter en milieu savanicole de Musia Bikwi.

II.6. LES APPORTS DU STAGE

Au cours de mon stage au sein du projet Puits de Carbone Forestier Ibi-village (Novacel & GiAgro), j'ai beaucoup appris. Les apports que j'ai tiré de cette expérience professionnelle peuvent être regroupés autour de trois idées principales : les compétences acquises, les difficultés rencontrées et les propositions ainsi que la vie en société.

II.6.1. LES COMPETENCES ACQUISES Actuellement je suis capable de :

- Faire un inventaire et un aménagement forestier ;

- Faire les analyses morphologiques et phenologiques des plantes ;

- Faire une pépinière pour la production des jeunes plants ;

- Faire le mesurage de stock de carbone par la méthode directe (ou destructive) ; - Diriger un groupe de travailleurs.

II.6.2. DIFFICULTES ET PROPOSITIONS

Dans tous services, il ne manque pas des difficultés. Mais permettez-moi d'y dégager quelques unes rencontrés pendant ma période de stage au sein du projet. Des ces difficultés, je cite :

- Le non respect de l'heure de travail vis-à-vis des travailleurs ;

- Les difficultés dus parfois au manquement des matériels du travail ;

- La courte durée de stage ne permettant pas ainsi de beaucoup apprendre.

Quelques propositions :

- L'université devrait accorder au moins deux mois de stage pour permettre à l'étudiant d'apprendre suffisamment ;

- Le projet devrait aussi avoir un guide permanant pour les chercheurs.

II.6.3. LA VIE EN SOCIETE

Mon stage au sein du projet Puits de Carbonne Forestier Ibi-village a été très instructif. Au cours d'une période d'un mois, j'ai pu observer comment fonctionnait le projet, échanger les connaissances pendant les séances des réunions matinales et au-delà des activités de chacun des services, j'ai pu apprendre comment diriger un groupe de travailleur.

Par ailleurs, les relations entre les différents employés du projet, indépendamment de l'activité exercée par chacun d'eux, m'ont appris le comportement à manifester en pareille circonstance de travail.

La sociabilité entre travailleurs et agents de la société, la mobilité dans la recherche sont des points forts que j'ai retenu au sein du projet. En fait, l'atmosphère au sein de mon lieu de stage était conviviale.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici arriver à la fin de notre rapport de stage effectué à Ibi-village pendant un mois. Nous ne pouvons pas le clore sans pour autant remercier tous les personnels de la Novacel et de GI-Agro pour leurs sacrifices et encadrements pour que toutes les activités se déroulent dans une bonne ambiance.

Ce stage a été pour moi très bénéfique car il m'a permis non seulement de concilier la théorie à la pratique acquise pendant tout mon cursus universitaire mais aussi à approfondir ma connaissance sur le plan scientifique.

Durant toute notre période de stage, il ya eu des difficultés rencontrés, soit le problème dus à l'inaccessibilité des matériels, les problèmes dus à l'efficacité et au respect de l'heure vis-à-vis des travailleurs. Ceci nous pousse ainsi à suggérer qu'il y ait :

- Une surveillance vigoureuse vis-à-vis des travailleurs, qui, pour les taches de quelques jours veulent s'y maintenir pour une semaine.

- L'ajout des véhicules pour l'évacuation des produits que ce soit du champ à l'usine ou de l'usine vers les marchés serait très intéressant.

- Néanmoins, les suivis de l'avancement physique et financier sont à encourager.

ANNEXE

Liste des photos
1. Abattage d'arbre d'Acacia mangium de cinq ans d'age pour le mesurage des biomasses.

II

2. Etude de la régénération naturelle assistée dans la savane (cas de Milettia laurentii en champs pur et associé) Photo. Ngwamashi.

Vue de face forêt sacrée (Photo Ngwamashi) Lisière de la forêt sacrée avant délimitation (Photo Ngwamashi)

III

SPRL NRC1 IN-

N o v a c

Planning de Stage

Etudiant: Muhindo Bailanda Eric Institution : Unikin

Promotion : Ir2

Période/Durée

Service

Activités

Responsable

Du 17.01 au

24.01.2012

Recherche et Développement

Prise de mesures en RNA

Ruffin Nsielolo

Du 25.01 au

01.02.2012

Recherche et Développement

Suivi et étude des quelques essais des Mondia

Prof LEJOLY

Ruffin Ngabulongo

Du 02.02 au

09.02.2012

Recherche et Développement

Suivi et étude des quelques essais des Mondia

Prof LEJOLY

Ruffin Ngabulongo

10.02.2012

au 17.02.2012

Pépinière

Étude de la mise en place d'une pépinière

Dany Mulabu

Fait à Ibi, le 18.01.2012

Responsable de Stage
Ruffin Nsielolo Kitoko
Tél : (243) 816880829, 998197554.






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite