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Variabilité hydro-climatique dans le bassin versant de la Pendjari au Bénin (Nord- Ouest du bénin )

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par M'Po Edouard IDIETI
Université d'Abomey-Calavi (Bénin ) - Diplôme d'étude Approfondie Master 2  2009
  

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1-3-7-6- Bilan hydrologique

Le bilan hydrologique rend compte des entrées et des sorties d'eau à l'échelle du bassin versant en fonction des précipitations (P), de l'écoulement/ruissellement (R) (débit à l'exutoire), de l'évaporation (E) et de l'infiltration (I).

Il permet d'estimer les ressources en eau du bassin, d'évaluer l'impact des fluctuations pluviométriques sur les autres paramètres du bilan et de mettre aussi en évidence la relation existant entre la sécheresse pluviométrique observée depuis 1970 et la sécheresse hydrologique [~] (Vissin, 2007).

L'équation du bilan hydrologique (Le Barbé et al. 1993) au cours d'une période peut s'écrire de la façon suivante :

P = E + L + I + (S1- S0)

avec : P = pluie, en mm

E = évaporation, en mm

L = écoulement, en mm

I = recharge (infiltration), en mm

S1 - S0 variation du stock d'eau présent dans le bassin, en mm

Des cinq termes de cette équation, deux (I et S1 - S0) ne sont pas quantifiables par des mesures directes.

Pour diminuer le nombre d'inconnues, (S1 - S0) est supposé négligeable (Vissin, 2007). L'infiltration constitue l'élément fondamental de la recharge de la nappe, elle ne peut donc être négligée.

> Estimation de l'Evaporation (E)

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L'un des deux types de mesures permettant d'évaluer les paramètres de l'évapotranspiration décrits par Vissin (2007) est la mesure indirecte à partir de l'évapotranspiration potentielle (ETP). Il définit l'ETP comme étant l'évaporation maximale que pourrait fournir un couvert végétal (gazon) suffisamment irrigué pour satisfaire la demande en eau de l'atmosphère et déduit qu'on peut schématiquement écrire l'évaporation d'une surface par l'équation :

E = á.ETP

L'évaporation (E) peut donc être calculé a partir de cette équation. Le coefficient á qui traduit la disponibilité en eau dans les premiers horizons du sol est toujours inférieur ou égal à 1 (Vissin, 2007). Nous avons adopté comme Vissin (2007) la même hypothèse que SUTCLIFFE et PIPER, (1986), à savoir :

- si Pi > ETPi, á = 1 où Pi = pluie mensuelle en mm

- si Pi < ETPi, á = Pi/ETPi où ETPi = évapotranspiration potentielle mensuelle en mm

> Evaluation de l'écoulement

,Il s'agit de déterminer le bilan d'écoulement et le coefficient d'écoulement ou de ruissellement du bassin versant de la Pendjari.

En effet, on distingue deux (02) grands types d'écoulement à savoir : les écoulements qui gagnent rapidement les exutoires qualifiés de « rapides » et par opposition, les écoulements souterrains qualifiés de « lents » qui représentent la part infiltrée de l'eau de pluie transitant lentement dans les nappes vers les exutoires (Musy, 2005).

Pour les rivières drainant les formations de socle, où la contribution des nappes souterraines aux écoulements est négligeable [~] (Vissin, 2007), l'apport ses écoulements souterrains qualifiés de « lents » dans les nappes vers l'exutoire est aussi négligeable. L'écoulement total représente donc les eaux de pluie qui gagnent rapidement les exutoires qualifiés de « rapides».

Face à la seule station hydrométrique fonctionnelle du bassin (Porga), l'écoulement est connu de façon précise. L'écoulement du bassin versant de la Pendjari représente donc la lame écoulé due aux pluies mesurées directement à la station hydrométrique de Porga.

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> Estimation de l'infiltration

La valeur n'est que le solde du bilan hydrologique, les autres termes du bilan étant eux-mêmes connus avec une certaine imprécision sauf la pluviométrie (P). Cette imprécision se répercute sur l'infiltration estimée. Du fait de ces incertitudes, l'infiltration n'est pas assimilée directement à la recharge de la nappe. Cependant, l'analyse de ce paramètre peut permettre de suivre l'évolution de la recharge de la nappe dans le bassin de la Pendjari (Amoussou, 2005).

La formule de calcule de l'infiltration peut ~tre défini comme suit :

I = P - (L + E)

I : infiltration (mm) ; P : pluie (mm) ; L : écoulement (mm) ; E : évaporation (mm).

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