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Maà®trise de l'énergie au Togo

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par Komlan AMEGASSIVI
Enseignement supérieur d'ingénierie appliquée à  la thermique, l'énergie et l'environnement (ENSIATE ) - MBA management opérationnel de développement durable 0000
  

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CHAPITRE 2 : LA MAITRISE DE L'ENERGIE AU COEUR DU
DEVELOPPEMENT DURABLE

2.1 OBJECTIF ET THEMES DE LA CNUDD (CONFERENCE DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE)

Elle a eu lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, en 2012, commémorant le 20e anniversaire de la Conférence de Rio de 1992 (CNUED), et le 10e anniversaire du Sommet Mondiale sur le Développement Durable (WSDD), tenu en 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. L'objectif de cette Conférence est de sécuriser le renouvellement des engagements politiques internationaux en faveur du développement durable, établir un bilan des progrès accomplis à ce jour et les lacunes à combler dans la mise en oeuvre des documents finaux des sommets importants tenus sur le développement durable; mais aussi en adressant les nouveaux défis émergents.

Les thèmes principaux défendus lors de cette conférence sont:

- l'économie verte dans le contexte de l'éradication de la pauvreté et du développement durable;

- le cadre institutionnel du développement durable

2.2 L'AGENDA 21 (A21)

L'Agenda 21 (A21) est un programme compréhensif et détaillé du développement durable, adopté par consensus au CNUED à Rio de Janeiro en 1992. Le Plan de mise en oeuvre du Sommet Mondial du Développement Durable a été adopté au Sommet Mondial pour le développement durable tenu à Johannesburg en 2002. Il s'appuie sur A21 en concentrant son attention sur la mise en oeuvre, particulièrement en introduisant des moyens additionnels pour réduire la fragmentation et intégrer les trois dimensions du développement durable dans des politiques de groupe, a permis de jeter ultérieurement, les bases du programme de travail de la Commission du Développement Durable (CDD)(5).

Un important cadre probablement le noyau pour évaluer les progrès est la mesure dans laquelle les objectifs économiques, sociaux et environnementaux (les «trois piliers» du développement durable) commencent à converger. En effet, le message cohérent du développement durable est que ces piliers représentent, non pas trois objectifs séparés, mais un seul objectif intégré. L'objectif ultime du développement durable, est la convergence entre les trois trajectoires de la croissance économique, du développement social, et de la protection

de l'environnement. À cet effet, la CNUDD fournit une importante opportunité d'évaluer ce qui a, et ce qui n'a pas fonctionné.

2.3 L'ECONOMIE VERTE DANS LE CONTEXTE DE L'ERADICATION DE LA PAUVRETE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le concept de l'économie verte (5) est un des quelques concepts étroitement liés qui ont émergé ces dernières années pour renforcer la convergence entre les trois piliers du développement durable. Bien que l'idée présente un certain intérêt intrinsèque, des questions ont été soulevées concernant sa clarté conceptuelle, sa définition précise, et ses implications pour les objectifs économiques et sociaux clés.

Une question spécifique se rapporte à la différence entre le concept idéal « d'économie verte et les implications à court et moyen termes de la «transition vers une économie verte ».

Dans la littérature, la plupart des textes invoque le terme dans le but de tracer le contour des éléments et actions qui seraient normalement décrits comme «écologisation de l'économie». L'objectif étant donc de chercher à réunir sous une seule enseigne une vaste gamme de politiques économiques reliées à l'atteinte du développement durable.

La notion d'économie verte est encore récente au Togo et un débat national spécifique sur cette question n'est pas encore engagé. Toutefois, le Togo en tant que membre de plusieurs organisations sous régional s'aligne sur les positions des pays africains sur la question. En effet, la troisième Conférence ministérielle africaine sur le financement du développement (mai 2009), la session de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) de juin 2010, la première Conférence panafricaine sur la biodiversité (septembre 2010), le septième Forum pour le développement de l'Afrique (octobre 2010) et, plus récemment, la 18e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (janvier 2011) ont permis aux états d'Afrique d'avoir une position commune sur l'économie verte.

2.3.1 Politiques utiles pour promouvoir une économie verte

Il est urgent d'élaborer des politiques ou stratégies permettant de lancer le processus de transition vers l'économie verte et d'y faire participer des acteurs clefs et des personnages influents, de sorte qu'à la longue, les avantages l'emportent sur les coûts de transition que provoque à court terme la transformation de tout système socioéconomique. Les politiques

doivent être opportunes et inclure des outils de transformation (mesures fiscales, investissements publics et privés, règles de passation des marchés, règles commerciales, recherche développement entre autres). Il devrait aussi y avoir des politiques sectorielles spécifiques, notamment pour les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, l'agriculture durable, le développement industriel, l'exploitation des mines et des forêts, la gestion des déchets, et les transports publics.

De façon transversale, pour accompagner la transition de l'économie nationale vers l'économie verte et réduire la pauvreté afin de remplir les objectifs de développement durable, il faudra investir largement dans le renforcement des capacités de tous les acteurs pertinents (institutions gouvernementales, secteur privé et experts), moderniser et affermir les institutions et fournir une aide financière ciblée

Les politiques énergétiques

L'énergie et l'accès à l'énergie sont indispensables au développement des économies en développement comme celle du Togo. Si le pays est doté d'un vaste potentiel en matière d'énergies renouvelables notamment solaire, hydroélectrique et éolienne il souffre de sérieuses lacunes dans les investissements relatifs aux infrastructures énergétiques. Cette situation offre d'importants tremplins pour la promotion de l'énergie verte et de réduction des pressions sur les ressources forestières (la biomasse énergie représente près de 70 à 80% du bilan énergétique national et la troisième cause de la déforestation au Togo) Les énergies renouvelables peuvent jouer un rôle non négligeable dans une stratégie d'élimination de la pauvreté énergétique. Les possibilités d'améliorer l'efficacité énergétique sont également très importantes, tant au niveau de la production (Carbonisation), de la distribution que de l'utilisation finale. L'efficacité énergétique et à un plus large recours aux énergies renouvelables, peut créer des emplois supplémentaires tout en fournissant une énergie concurrentielle.

La politique agricole

L'importance de l'agriculture dans l'économie togolaise n'est plus à démontrer. Elle représente plus de 30% du PIB et emploie plus de 70% d'une population en constante expansion.

Une transformation structurelle du secteur agricole est nécessaire pour augmenter la
Productivité et la valeur ajoutée, et elle doit s'accompagner de politiques de diversification

économique qui mettent en lumière les liens et les relations de dépendance intersectoriels dans le cadre d'une approche intégrée. Cependant, toutes les incidences de cette transformation structurelle doivent être prises en considération, par exemple les effets négatifs potentiels de la concession de grandes surfaces agricoles à des sociétés étrangères, les impacts environnementaux et sociaux, etc.

La politique forestière doit davantage mettre à profit les nouveaux types d'opportunités que peuvent offrir les forêts, par exemple celles liées aux marchés carbones, au maintien de la quantité et de la qualité de l'eau, à la fourniture de moyens de subsistance et à la génération de recettes locales. La gestion des forêts par les communautés a notamment pour avantage de créer des emplois et générer des revenus ainsi que d'assurer une production durable de bois d'oeuvre. Le ralentissement de la déforestation et l'augmentation du reboisement restent de mise du point de vue économique et sont favorables à l'agriculture et aux moyens d'existence des populations rurales.

La politique minière doit se tourner davantage vers la transformation locale pour plus de valeur ajoutée à l'économie nationale. Elle doit être plus regardante sur les questions de protection de l'environnement et la défense des intérêts des populations riveraines, le niveau de la production (Carbonisation), de la distribution que de l'utilisation finale. L'efficacité énergétique et à un plus large recours aux énergies renouvelables, peut créer des emplois supplémentaires tout en fournissant une énergie concurrentielle.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld