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L'instabilité d'un pays. Une opportunité ou une menace pour les initiatives et les PME

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par Marc Bassil
Université Saint Joseph Liban - Master entreprenariat  2009
  

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2.2-L'entrepreneur «par nécessité » : mobiliser les plus défavorisés

Le chômage massif, la diminution des prestations de chômage et autres transferts sociaux et le manque de débouches pour les demandeurs d'emploi de certaines régions sont a 1'origine de 1'accroissement des créations d'activités indépendantes ou de petites entreprises a 1'initiative de chômeurs et/ou de personnes a faible revenu. L'apparition de ce nouveau type d'entrepreneur résulte directement de toute la gamme des politiques actives de main-d'oeuvre mises en place au cours des années 80 dans certains pays de l'OCDE en vue de lutter contre le chômage et d'encourager 1'esprit d'entreprise. Dans le passe, il y a toujours eu quelques chômeurs qui ont crée leur propre entreprise. Le fait nouveau, qui a façonné ce nouveau type d'entrepreneur, c'est que dans certains pays, tels que le Royaume-Uni ou la France, des milliers de personnes sont passées de 1'état de chômeur a celui de petit entrepreneur ou travailleur indépendant, avec le soutien délibère des pouvoirs publics. L'exemple qu'offrent des dispositifs comme les «chômeurs-créateurs» en France et Y Enterprise Allowance Scheme (HAS) au Royaume-Uni a été suivi par d'autres pays.

2.3-Les facteurs qui influencent la création d'entreprises

La création de nouvelles entreprises est tributaire de nombreux facteurs, dont beaucoup sont spécifiquement lies aux décisions prises par des entrepreneurs potentiels. Sur un plan plus général, l'environnement macro-économique global exerce sans doute une certaine influence, encore qu'il reste à déterminer si les créations sont plus nombreuses en période de reprise ou en période de récession. La nature de la demande potentielle portant sur le nouveau produit, ainsi que la facilite d'accès de l'entreprise au support technologique nécessaire sont évidemment susceptibles de jouer un rôle important. Néanmoins, d'autres facteurs - tels que l'offre locale de compétences entrepreneuriales, de capitaux a risque et de main-d'oeuvre hautement qualifiée, ainsi que des facteurs intermédiaires et la possibilité d'accéder a un réseau de distribution efficace permettant d'élargir les débouches - ont aussi un grand poids dans la création d'entreprises.

2.4-Croitre ou ne pas croitre

L'entreprise ne se développe pas à la manière d'un être humain. Comme le dit David Birch (1987) : «Contrairement aux enfants et aux arbres, une entreprise jeune et petite ne grandit pas nécessairement. Et toutes les entreprises anciennes et grandes ne sont pas forcement vouées au déclin». S'appuyant sur des données empiriques, il affirme que les entreprises nouvelles se rangent en deux grandes catégories :

2.4.1) Le modèle le plus répandu est celui du «substituteur de revenu», c'est-a-dire les petites entreprises qui atteignent rapidement leur taille définitive (généralement avec un ou deux salaries) et s'en tiennent la, leur fondateur cherchant essentiellement à s'assurer un revenu satisfaisant ;

2.4.2) Le modèle du «bâtisseur», ou l'entrepreneur est pousse des le début par 1'ambition de marquer le monde des affaires d'une empreinte originale et durable.

Analysant les données collectées par Dun et Bradstreet sur les entreprises américaines, le Professeur Birch conclut que les entreprises du type «bâtisseur » sont celles qui influent le plus sur la création d'emplois. Plus des quatre cinquièmes de 1'ensemble des emplois crées par de nouvelles entreprises sont imputables aux quelques-unes qui grandissent rapidement et créent de nouveaux produits et de nouveaux marches. La croissance des entreprises nouvelles dépend dans une très large mesure des capacités fortes de leurs chefs, capables d'occuper un ou plusieurs créneaux laisses vacants par les grandes entreprises et de survivre aux fortes turbulences des années de mise en route décrites au début de ce chapitre.

Les études récentes consacrées a la dynamique des créations d'entreprises font ressortir ce qu'on a appelé l'idée de seuil, a savoir que les chances de survie commencent à l'emporter a partir d'un chiffre d'affaires minimum d'environ 500 000 dollars (avec une moyenne de 50 000 a 60 000 par salarie et par an) et progressent nettement une fois franchie la barre du million de dollars de ventes annuelles. Si une entreprise ne parvient pas, au bout d'environ quatre ans, a réaliser plus d'un demi-million de dollars de chiffre d'affaires, cela veut dire ou bien qu'elle est fragile et vulnérable a la concurrence, ou bien qu'elle n'a pas su se concentrer sur de réelles potentialités. Mais il se peut aussi que le chef d'entreprise ne recherche pas la croissance.

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