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Organisation du système de contrôle de gestion dans une PME en RDC

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par Timothée MAKELA KWENGWEY
Institut supérieur de commerce de Kinshasa - Licence en sciences commerciales et financières  2006
  

Disponible en mode multipage

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      IN MEMORIAM

      Nous gardons une pensée pieuse envers tous ceux dont le Seigneur Notre Dieu a rappelé dans son Royaume. Ils ont voulu, par leur engagement être témoins de cet événement mais Hélas !

      Nous pensons plus particulièrement à nos regrettés parents Timothée MAKELA KWENGWEY et Micheline MUMWANI pour nous avoir donné vie sur cette terre et avoir consenti tant de sacrifices pour notre formation. Qu'ils trouvent dans ce travail l'accomplissement d'une partie de leurs voeux.

      Aussi, notre mémoire se souvient de notre regretté Professeur Venant Patrice KINZONZI qui a accepté volontiers la direction de ce travail mais que la mort a surpris au moment où nous avions grandement besoins de lui. Ses sages conseils, ses remarques, ses orientations constituent pour nous un héritage à léguer aux générations futures.

      Que leurs âmes reposent en paix.

      Timothée MAKELA KWENGWEY

      DEDICACE

      A

      L'éternel Dieu tout puissant, maître de temps et de circonstances, vous qui avez été avec moi du début jusqu'à la fin de ce deuxième cycle ;

      A ma Mère Eugénie NGIAYI, pour tant d'affection que vous manifesté envers moi,

      A ma très chère épouse Eulalie MUMBANDA KIWANGALA et à nos enfants  Marie Christ Vie MAKELA MUMWANI, Marie Ange MAKELA NGINDE , Marie Bénédicte MAKELA KIKELO , Timothée MAKELA KWENGWEY (Fils )   pour l'amour, le soutient morale et spirituel, tant de sacrifices consentis et la motivation de désirer toujours une vie meilleure que vous susciter en moi,

      A mes frères et Soeurs Adrien MAKELA, Egide MAKELA, Nicole MAKELA, Jean MAKELA, Marc MAKELA, Willy MAKELA et tous les autres pour votre soutient morale, matériel et financier exprimé de tout temps,

      A mes Beaux Frères et Belles Soeurs Bibiane DIADIA, Guilleine WUNDA, Flory MANGUNGU, Jado KITITI, votre soutient pendant cette période m'a profondément marqué ;

      A toute ma famille, mes oncles et tentes maternelles et paternelles, cousins & cousines, neveux et nièces : Hubert MUTIMA, MAZEMBA, MADO, Chantal MARIKANI, Gina MAKELA, Timothée MUNANKIE, Merlin, Patrick, Christian MAKELA, Hermigo MAKELA et à tous outres

      Que mon Dieu vous bénisse infiniment

      A vous tous, je dédie ce travail

      Timothée MAKELA KWENGWEY

      AVANT - PROPOS

      Nous remercions très sincèrement,

      *Le Seigneur notre Dieu pour tout ce qu'il a déjà fait, qu'il fait et qu'il fera pour nous,

      *Tous les professeurs, Chefs des Travaux, Assistants et Corps Administratifs de l'Institut Supérieur de Commerce « ISC » qui, par ,leurs enseignements et leurs divers services rendus ont contribué de manière très significative à notre formation ,

      *Le professeur Lucien LOLINGA LONGANGE qui a accepté sans hésitation de poursuivre la direction de notre mémoire après le décès inopiné du Professeur Venant Patrice KINZONZI. Il a permis l'aboutissement heureux de ce travail par ses conseils, son regard critique et sa disponibilité ;

      * L'Assistant LUKAU LUANZAMBI pour son encadrement efficace avant et pendant la réalisation de notre mémoire ;

      *Tous les Responsables de la GAANA Sprl notamment L'ADG MONSE KENZIKI,BALIZENI KENZIKI Philippe, MPOTOPENDO IKOKO Benjamin, KENKANI BOLAMU Honoré, KAPAYA NTANTU, MBUMBE Claude ITENDE Dago ,WABISAA Gloria et tous le personnel pour avoir accepté de mettre à notre disposition les informations utiles à notre travail,

      *Nos Frères et Soeurs en Christ, nos Enfants Spirituels, pour tant de prières adressées à l'Eternel pour que nous réussissons cette oeuvre,

      *Nos camarades et compagnons de lutte avec qui nous avons passé le moment inoubliable dans l'auditoire : Paulin IYUMPELE, MUNUNU Sander, Marcelline,Alain, Antho MASUTA ,John, Barthélemy et tous les autres ;

      *Tous ceux qui, de prêt ou de loin ont contribué à ce travail.

      Timothée MAKELA KWENGWEY

      Liste des ABREVIATIONS

      ABC : Activity Based Costing

      ADG : Administrateur Directeur Général 

      BBZ  : Budget à base zéro.

      BTS : Brevet de Technicien Supérieur

      CAPN : Contrat d'Activités Personnellement Négocié

      COPECA : Coût performance caché

      CSP :Chef de service de Production 

      CSCAF : Chef de service administratif  .Financier ;

      Cpté : Comptabilité 

      CP :Chef du personnel ;

      DEUG : Diplôme d'Etudes Universitaire Générale

      DESCF : Diplôme d'Etudes Supérieures Comptables et Financières

      DESS : Diplôme d'Etudes Supérieur Spécialisées

      GSMP : Gestionnaire des stocks Matières premières ;

      GSPF : Gestionnaire des stocks PF,

      MSG  : Maîtrise de Sciences de Gestion

      MSTCF  : Maîtrise Sciences et Techniques Comptables et Financières

      TG : Trésorier Général ;

      Liste des Tableaux

      Tableau N° 1 : Le tracé du budget de vente

      Tableau N° 2: Le tracé du budget de production

      Tableau N° 3 : Le tracé du budget des approvisionnements

      Tableau N° 4 Circuits d'informations de la GAANA

      Tableau N° 5 : Quelques cas des matières premières

      Tableau 6 : Budget de vente de production 2003

      Tableau 7 : Budget de trésorerie 1 er trimestre 2004

      Tableau  N° 8 : Bilans Condensés

      Tableau n° 9 : Bilans Synthétiques

      Tableau n°10 : Tableau de Cristallisation

      Tableau N° 11 : Haut du Bilan

      Tableau n° 12 : .Bas du Bilan

      Tableau n°13 : BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT

      Tableau n°14 : TRESORERIE NETTE

      Tableau n°15 : Autofinancement de Maintien 

      Tableau n° 16 : Autofinancement de Croissance ou d'Expansion

      Tableau n°17: Cash-Flow Net

      Tableau n° 18 : Ratio de Liquidité Immédiate

      Tableau n°19 : Ratio d'Autonomie Financière

      Tableau n° 20 : Ratio d'Endettement

      Tableau n°21 : Ratio de couverture des Immobilisations

      Tableau n° 22 : Ratio de Rendement des Capitaux Propres

      Tableau n° 23 : Taux de Marge d'Autofinancement

      Tableau n° 24 : Ratio de Crédit Fournisseur

      Tableau n° 25 : Délai de Recouvrement créance client

      Tableau n° 26 : Normes /Références

      Tableau n° 27 : Mesure de la Performance par rapport à la norme

      Tableau n ° 28 : Réalisation des Résultats Par rapport aux Objectifs

      0. INTRODUCTION

      0.1 Problématique

      Depuis quelques années, nous constatons que la gestion des entreprises est de plus en plus confronter à des contraintes liées :

      · Au contexte dans lequel évolue l'activité de l'entreprise le quel se caractérise de plus en plus par la mondialisation de l'économie, une forte concurrence sur le marché, la segmentation des marchés, le rôle des consommateurs et des parties prenantes, une demande hétérogène, les technologies flexibles, la complexité et l'incertitude de l'environnement, les conditions mises au développement durable ;

      · A la détermination des objectifs à court, moyen et long terme pour l'entreprise axés sur la performance, la productivité, le coût, la qualité, le délai, la valeur, lesquels objectifs conditionnent les variables de gestion notamment ; les variables stratégiques, les variables organisationnelles, le temps, la taille, le risque, la connaissance et le changement ;

      · Enfin, l'influence des facteurs socioculturels. Le problème ici réside dans le fait que les personnes au sein d'une organisation, ne savent pas s'ils doivent tendre vers la modernité ou conserver leurs valeurs traditionnelles. Doivent-ils adopter les caractéristiques de la culture dominante ou bien se claustrer dans leurs champs de pensée avec espoir qu'il triomphera.

      Face à toutes ces pesanteurs, le chef d'entreprise se doit l'obligation d'élaborer une stratégie, s'assurer de la mise en oeuvre des décisions adoptées, corriger les dérives de la réalité par rapport aux prévisions.

      Pour y parvenir, il doit disposer d'un analyste de référence et d'un organisateur du management : «  Le contrôleur de gestion ».

      Au travers de notre étude, bien que définissant le métier du contrôleur de gestion, nous nous attacherons plus particulièrement à l'organisation du système de contrôle de gestion dans une PME en RDC où le cas des atteintes au patrimoine (fraudes et erreurs) sont le plus souvent manifeste. A cela s'ajoute la mauvaise qualité de l'information (inexacte, imprécise, incomplète, inconstante et souvent en retard) et l'absence des programmes d'actions incluant des objectifs orientés vers l'amélioration de la performance.

      Pour pallier à ces aléas, la GAANA Sprl, notre PME de référence, a instauré en son sein un système de contrôle de gestion.

      Cependant, notre préoccupation majeure au travers de cette étude, est de savoir :

      1° Comment est organisé ce système de contrôle de gestion ?

      Permet-il d'assurer la réelle protection du patrimoine et de vérifier que tous oeuvrent pour une meilleure efficacité ?

      S'adapte-t-il aux contraintes du contexte, des objectifs et des facteurs socioculturels ?

      Quelle est sa place au sein de l'organisation et de qui dépend le contrôleur de gestion ?

      Nous osons croire que toutes ces interrogations trouveront des réponses favorables dans les lignes qui suivent.

      0.2. Hypothèse

      D'après MUNAYI MUNTU- MONJI, l'hypothèse est une proposition de réponse à la question posée ((*)1)

      En ce qui nous concerne, nous pouvons définir l'hypothèse comme étant une affirmation anticipée à une interrogation.

      Ainsi donc, au regard de la préoccupation soulevée dans cette étude, nous pensons que si la GAANA Sprl veut, à ce moment où les contraintes de l'environnement se multiplient deviennent très complexes ; s'inscrire dans une logique de développement durable et du pilotage de la performance pour assurer la pérennité de ses activités ; elle devra recourir nécessairement à une bonne organisation du système de contrôle de gestion adaptée à ses réalités.

      Elle pourrait produire des effets pour :

      · la production ; l'amélioration de la productivité c'est-à-dire un rendement physique associé à un niveau élevé de qualité ;

      · la vente : la compétitivité sur le marché ;

      · la finance : la rentabilité des capitaux investis.

      Toutefois, notre démarche consistera à démontrer la véracité de cette

      affirmation ou d'exprimer carrément une répugnance à l'hypothèse annoncée.

      0.3. Objet de l'étude

      Notre étude a pour objet « l'organisation du système de contrôle de gestion dans une PME en RDC » spécialement à la GAANA Sprl. choisie pour servir de cadre de nos investigations.

      Nos axes de réflexions porteront plus particulièrement sur :

      · l'Analyse de la structure organique et au diagnostic des outils de contrôle de gestion de l'entreprise ;

      · vérifier si le système installé s'adapte aux pesanteurs et contraintes internes et externes de gestion ;

      · l'évaluation du système de contrôle de gestion en place ;

      · projeter un modèle du système de contrôle de gestion adapté aux réalités propres de la GAANA si celui trouvé sur place s'avère inefficace et ne contribue à l'amélioration du pilotage de la performance de l'entreprise.

      0.4. Choix et intérêt du sujet

      0.4.1. Choix du sujet et de l'entreprise

      Le choix porté à ce sujet se justifie par le fait qu'à l'aube du troisième millénaire où les affaires évoluent dans un contexte de mondialisation et des turbulences perpétuelles, il est inconcevable de constater des entreprises qui fonctionnent encore à vue, sans idéal et tombant ensuite par manque d'un système de contrôle de gestion susceptible de constituer une sonnette d'alarme avant la fatalité.

      Par ailleurs, l'importance qu'accordent les dirigeants de la GAANA Sprl pour un déploiement massif d'un système de contrôle de gestion au sein de l'entreprise, ne nous a pas laissé indifférent. Cette approche justifie le choix porté à cette entreprise.

      0.4.2. Intérêt du Sujet

      Le sujet tel qu'il vient d'être présenté, possède un certain nombre d'intérêts tant théoriques, pratiques que du chercheur.

      0.4.2.1 Intérêt théorique

      Sur le plan théorique, la question peut se poser en terme d'identité structurelle du contrôle de gestion.

      Ainsi, le contrôle de gestion reste-t-il une fonction au service des opérationnels de l'organisation et ou constitue-t-il un métier de tout cadre ? Le contrôle de gestion est-il en émergence permanente, et dans ce cas sa conception normative est-elle amenée à disparaître complètement ?

      En effet, ces interrogations nous renvoient à un problème de définition du contrôle de gestion, c'est-à-dire dispose-t-on de définitions du contrôle de gestion suffisamment robustes pour tenter d'identifier ses limites ?

      Voilà, les quelques questions de porté théorique dont les réponses permettent aux étudiants et futurs gestionnaires d'approfondir ou de capitaliser d'avantages les connaissances acquises à l'université en matière de contrôle de gestion en vue de remplir convenablement les tâches qui seront les leurs dans le monde professionnel.

      0.4.2.2 Intérêt pratique : Qui contrôle quoi et comment ?

      Dans le contexte général de la recherche de nouvelles formes d'organisation permettant la gestion de processus, de nombreuses entreprises s'interrogent aujourd'hui sur leurs pratiques de contrôle de gestion.

      Ces interrogations portent à la fois sur l'objet du contrôle de gestion, sur la manière de contrôler et sur le rôle du contrôleur de gestion.

      Ce travail de recherche devrait permettre la mise en place d'une grille de lecture des pratiques de contrôle de gestion et du rôle du contrôleur de gestion :

      - En terme de description, d'explication, ou de compréhension des modes d'organisations du contrôle de gestion ;

      - A propos de l'identité et du rôle du contrôleur de gestion c'est-à-dire notre sujet amène à se demander qu'est-ce qu'un contrôleur de gestion, quel est son rôle, quelles sont ses missions et quelle est sa place au sein de l'organisation de l'entreprise ?

      Une fois de plus, ces questions de porté pratiques dont les réponses serviront

      de complément d'information aux dirigeants de la GAANA Sprl et permettront aux différents partenaires internes et externes d'apprécier la situation économico financière en vue de déceler les points susceptibles d'améliorer le pilotage de la performance de l'entreprise.

      0.4.2.3 Intérêt du chercheur

      En ce qui nous concerne, nous osons croire que cette oeuvre constitue une fois de plus notre participation active à l'épanouissement et au développement de la recherche scientifique en République Démocratique du Congo dans le domaine du contrôle de gestion et ce, conformément aux objectifs assignés à l'université après les reformes de 1972.

      0.5. Délimitation Spatio-temporelle

      Notre travail porte sur l'organisation du système de contrôle de gestion de la GAANA Sprl et s'étend sur une période de quatre ans soit de 2002 à 2005.

      0.6. Méthodes et techniques de recherche

      0.6.1. Méthodes

      a. Méthode analytique

      Il s'agira d'adopter une démarche régressive partant des conséquences aux principes.

      Dans le cas concret, elle nous permettra, à partir d'un ensemble d'opérations intellectuelles, d'analyser les données complexes mises à notre disposition afin de démonter leur véracité conformément au but poursuivi.

      b. Méthode descriptive

      Elle nous permettra de circonscrire les différents outils de contrôle utilisés à la GAANA Sprl.

      c. Méthode historique

      C'est une des méthodes classiques qui nous permettra de porter un jugement critique interne ou externe de différents matériaux mis à notre disposition

      0.6.2. Techniques

      Les techniques documentaires, questionnaires nous seront utiles pour la consultation des ouvrages et la collecte des informations nécessaires auprès des responsables de la GAANA Sprl et des professionnels en matière de contrôle.

      0.7. Difficultés rencontrés

      Dans le pays comme le notre, l'élaboration d'un travail scientifique n'est pas chose facile compte tenu de nombreuses contraintes qui caractérisent notre environnement.

      Ainsi, parmi les difficultés rencontrées, nous pouvons épingler ce qui suit :

      Ø Concilier les exigences inhérentes à chaque activité au regard des responsabilités assumées pendant le cursus de notre formation : Etudiant -Travailleur - Marié et Père des Enfants ;

      Ø Obtenir les informations utiles et à temps auprès des responsables de la société et des professionnels en matière de contrôle de gestion ;

      Ø L'environnement politique caractérisé par l'organisation des élections dans notre pays avec le carnage de désordres que cela peut entraîner dans la vie d'un Etudiant congolais.

      0.8. Articulation du travail

      Hormis l'introduction et la conclusion, notre dissertation est divisée en deux parties les quelles se subdivisent en cinq chapitres.

      La première partie aborde les aspects théoriques sur l'entreprise, le contrôle de gestion et son organisation dans l'entreprise.

      Chap.1 : Généralités sur l'entreprise et sur le contrôle de gestion

      Chap.2. : Considérations sur l'Organisation du contrôle de gestion.

      La deuxième partie aborde les aspects pratiques du contrôle de gestion :

      Chap.3 : Présentation de la GAANA Sprl

      Chap.4 : Organisation du système de contrôle de gestion de la GAANA

      Chap.5 : Modèle du système de contrôle de gestion projeté.

      APPROCHE THEORIQUE DE L'ETUDE

      Sur l'Entreprise, le Contrôle de Gestion et son Organisation dans l'entreprise

      Chapitre 1 : Généralités sur l'Entreprise et le Contrôle de Gestion

      Chapitre 2 : Considérations sur l'Organisation du Contrôle de Gestion

      CHAPITRE I : GENERALITES SUR L'ENTREPRISE

      ET LE CONTROLE DE GESTION

      Le premier chapitre de notre travail développe les notions liées aux concepts entreprise et contrôle de gestion.

      Il comprend deux sections subdivisées en huit sous- sections ci- après :

      Première section

      Dans cette section, il sera question de définir le concept entreprise, de donner son importance et son rôle économique, sa classification et ses différentes fonctions et son environnement.

      Deuxième section

      Cette section passe en revue certaines notions liées au concept contrôle de gestion notamment : la définition, l'aperçu historique, le rayon d'action, le rôle et l'importance des tâches et les instruments de contrôle de gestion,

      1.1 Entreprise

      1.1.1 Définition de l'entreprise

      D'après le professeur KINZONZI, l'entreprise est une entité ou un organisme financièrement indépendant, produisant pour le marché des biens ou service ((*)1)

      Selon NGUYEN CHANHTAN, l'entreprise est une unité économique impliquant la mise en oeuvre des moyens humains (cadres, employés, ouvriers) et matériels (bâtiments, machines, outillages) de production ou distribution de richesse, reposants sur une organisation préétablies((*)2)  

      D'après PERROU, l'entreprise est une organisation de la production dans laquelle on combine les prix des divers facteurs de la production apportée par des agents distincts du propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour obtenir par la différence entre deux prix (prix de vente et prix de revient), un plus grand gain monétaire possible((*)1)

      De tout ce qui précède, nous pouvons définir l'entreprise comme étant une unité financière indépendante produisant pour le marché des biens ou des services.

      1.1.2. Rôle et Importance économique de l'entreprise

      1.1.2.1 Rôle

      Le rôle de l'entreprise est de produire des biens et services qui serons vendus aux consommateurs afin de leur permettre de satisfaire des biens ultimes.

      1.1.2.2 Importance

      L'importance de l'entreprise peut être comprise suivant deux aspects :

      - économique

      - social

      a.Sur le plan économique

      L'apport de l'entreprise sur le plan économique se manifeste à travers :

      1° La production des biens et services marchants ;

      2° Le payement des impôts sources de revenus des économies modernes ;

      3° sa contribution au PIB

      4° La construction des infrastructures de base par effets multiplicateur (route, école, hôpitaux,...)

      b. Sur le plan social

      Sur le plan social, l'entreprise participe :

      - à la lutte contre le chômage à travers la création des emploies ;

      - redistribution primaire de revenus aux différents facteurs de production sous forme de salaire pour le personnel et de dividende pour les associés ;

      - à la lutte par effet multiplicateur contre l'émergence de certains phénomènes tels que : la mal nutrition, la pauvreté, les enfants de rues, an alphabétisation ...

      1.1.3 Classification des entreprises

      Les entreprises peuvent être classées suivant plusieurs optiques

      notamment :

      Ø Production

      Ø Secteur d'activité

      Ø Taille

      Ø Régime

      1.1.3.1 D'après leurs production

      Suivant cette optique, nous distinguons :

      - les entreprises de production de bien et les entreprises de production de service.

      a. Entreprise de production de biens

      Dans cette catégorie, nous distinguons ;

      1. Entreprise manufacturière ou de transformation

      Elles transforment les matières premières par des moyens mécaniques,

      Chimiques ou manuels.

      Leur production peut servir comme : matières premières pour d'autres entreprises cas de :

      · l'entreprise de tissage

      - produits semi-finis

      - produits destinés directement à la vente

      2. Entreprise de confection, de montage d'appareils électroménagers

      3. Entreprise de construction

      4. Entreprise extractives

      Elles extraient du sol des produits utiles destinés à être vendus en état. Exemple : Charbonnages, courrier

      5. Entreprise agricole

      Elles fournissent les produits agricoles

      b. Entreprises de production des services

      1. Entreprises commerciales

      Ce sont les entreprises de distribution

      2. Entreprise de transport

      3. Entreprise financière

      Exemple : les banque, assurances, sociétés de crédit...

      4. Autres entreprises intermédiaires

      Exemple : entreprises de commission, de courtage, concessionnaire,...

      1.1.3.2 D'après les utilités produites

      Dans cette catégorie, les entreprises se classent suivant les utilités ci-après :

      1° Utilité élémentaire : entreprise agricole et extractive

      2° Utilités de forme : entreprise industrielles

      3° Utilité de lieu : entreprise de transport, de distribution (purement commerciale)

      4° Utilité de moment : entreprise de crédit, spectacles, hôtels, restaurant).

      1.1.3.3 D'après les secteurs

      a. Entreprises primaires

      Ce sont des entreprises qui exploitent un élément matériel :

      Agriculture, pêche, extraction hydrocarbure, carrière, mines, barrages, extraction forestière.

      Elles livrent de biens de consommation sans pour autant s'appuyer sur des matières premières.

      b. Entreprises secondaires

      Celle qui, utilisent les matières premières et grâce à un processus de transformation, livrent le produit fini à la clientèle.

      Le terme industrie s'applique plus particulièrement à ce secteur.

      c. Entreprises tertiaires

      Celles qui sont purement administratives ou qui produisent des services telles que les administrations publiques, les banques, les cabinets médicaux, les cabinets d'avocats etc.

      1.1.3.4 D'après la taille

      a. Petite et Moyenne Entreprise (P.M.E)

      D'après P.Salles, les petites et moyennes entreprises ( PME) sont celles

      exploitées par des patrons qui risquent dans leurs affaires, leurs propres capitaux, qui exercent sur ces affaires une direction administrative et technique effective et permanent avec leur personnel ((*)1)

      Voici quelques critères pour mieux circonscrire la notion de PME :

      Ø Le capital fixe ou de la valeur nette pour les financiers ;

      Ø L'effectif total des personnes employées pour l'administration du travail ;

      Ø Le chiffre d'affaire pour le monde des affaires ;

      Ø L'importance de la clientèle en terme de marketing et de concurrences ;

      Ø L'énergie consommée pour produire, fabricants industriels et services d'études.

      b. Les grandes entreprises sont

      Sont celles qui produisent en grande quantité et disposant d'un effectif important.

      c. Les multinationales

      Ce sont des chaînes des sociétés dont l'activité s'exerce sous la souveraineté d'Etats différents, sous direction unique.

      Le siège principal est localisé dans un seul pays, mais son action s'étend à plusieurs pays dans le cadre de législation et d'usage divers.

      - Implantation dans le nombreux pays qui ne sont pas au même stade de développement ; 

      - Direction des filiales confiée aux autochtones ;

      - Organisation industrielle complète dans plusieurs pays ;

      - Direction centrale ;

      - Dissémination du capital à l'échelle internationale.

      1.1.3.5. D'après le régime

      a. Entreprise privée

      Se sont des entreprises dont les associés sont des personnes privées.

      b. Entreprise mixte

      Celles appartenant en partie à l'Etat et au privée.

      1.1.3.6. D'après la forme

      a. Entreprises industrielles

      Elles appartiennent à un individu ou à une famille.

      b. Entreprise sociétaire

      Elles appartiennent à un groupe des personnes.

      Il faut signaler que le fonctionnement de toute les entreprises citées et classifiées ci-haut engendrent un certain nombre d'opérations qui nécessitent un suivi régulièrement efficace pour la vie et le succès desdites entreprises.

      1.1.4. Différentes fonctions

      Au sein d'une entreprise, nous distinguons les fonctions principales et les fonctions auxiliaires :

      1.1.4.1 les fonctions principales

      Nous distinguons trois fonctions principales suivantes :

      a. Fonction approvisionnement

      Celle qui permet l'acquisition des matières premières entrant dans le processus de fabrication d'un produit fini.

      b. Fonction production

      Elle serve à la Transformation des biens et services pour obtenir un produit fini.

      c. Fonction distribution

      Cette fonction permet la commercialisation ou la vente des produits finis.

      1.1.4.2 Les fonctions auxiliaires

      Les fonctions auxiliaires sont les fonctions d'appui aux fonctions principales.

      Parmi ces fonctions nous citons :

      Ø Fonction administrative ;

      Ø Fonction financière ;

      Ø Fonction entretien et transport ;

      Ø Fonction technique ;

      Ø Fonction études et recherches ;

      Ø Fonction centrale électrique ;

      Ø Fonction personnelle.

      D'une manière générale, ces fonctions dépendent de types d'entreprises.

      Les entreprises commerciales dont l'objet est l'achat et la vente des marchandises à l'état ; ne disposent pas la fonction production.

      C'est-à-dire on retrouve les fonctions achat ou approvisionnement et distribution comme fonctions principales auxquelles s'ajoutent les auxiliaires citées ci-dessus.

      1.1.5. Fonctions managériales au sein d'une entreprise

      Le management dans le monde des affaires, est une expression utilisée pour décrire les techniques et les compétences visant à optimiser : la planification, l'organisation, la coordination, le commandement et le contrôle des structures et des activités d'une société.

      1.1.5.1 Planification

      La planification selon la science du management revêt trois principaux aspects :

      1° La mise en place d'une politique prévisionnelle dans les grandes lignes concernant la production, les ventes, les investissements en équipement (matériels et fournitures) comptabilité, la politique des prix, l'analyse des risques et d'autres disciplines stratégiques font partie de cette catégorie

      2° Le deuxième aspect se réfère à l'application de ces politiques par service

      3° L'Etablissement des objectifs de travail et de rentabilité par service.

      1.1.5.2 Organisation  

      Dans la théorie du management, l'organisation revêt deux grands aspects :

      1° La mise en place d'une hiérarchie ou de niveau de responsabilité concrétisée par un organigramme qui désigne le rôle de chacun dans la société.

      2° Le deuxième aspect est relatif à la constitution d'un personnel de cadres qualifiés notamment le recrutement et la formation continue.

      1.1.5.3 Coordination

      Elle consiste à l'harmonisation des instructions de manière à permettre un équilibre des fonctions.

      1.1.5.4 Direction et commandement

      La direction de chaque département au sein d'une entreprise est placée sous l'autorité d'un cadre dirigeant chargé de superviser et de guider l'activité de chaque service. En d'autre terme, donner des directives et instructions conformes aux objectifs prédéfinis.

      A ce stade, on fait généralement la distinction entre les cadres supérieurs, dont le travail est essentiellement une activité de conception et d'animation d'équipes, et les cadres moyens, directement responsables de l'exécution d'un plan d'action fixé.

      1.1.5.5 Contrôle

      Le contrôle en tant que fonction managérial, suppose le recours à la pratique des rapports et des comptes rendus des résultats par apport aux prévisions fixées.

      1.1.6. Environnement de l'entreprise

      Depuis de décennies, la gestion des entreprises se caractérise par les forces et contraintes de l'environnement auxquelles le gestionnaire devra tenir compte pour la prise des décisions.

      Pour mieux saisir les influences de l'environnement dans la gestion d'une entreprise, notre analyse s'articule autour des axes ci-après : Economique, Technologique, Social et Politique.

      1.1.6.1. Environnement économique de l'entreprise

      De nos jours, l'environnement économique se caractérise par la mondialisation des échanges et des marchés.

      La mondialisation désigne le développement de liens d'interdépendance entre hommes, activités humains et systèmes politiques à l'échelle de la planète((*)1). Le phénomène touche la plupart des domaines et est utilisé aujourd'hui pour désigner la mondialisation économique et les changements induits par la diffusion mondiale des informations sous forme numérique.((*)1)

      Dans le contexte de notre analyse, nous portons un regard sur deux indicateurs à l'échelle mondial : l'offre et la demande des biens et services.

      a. l'offre

      Au début du 20ème siècle, les producteurs industriels, peu nombreux et localisés géographiquement dans quelques pays occidentaux, proposent des produits peu diversifiés, qui satisfait le marché.

      L'offre en quantité étant nettement inférieure aux besoins exprimés, trouve sans problème des débouchés, de manière stable dans le temps et l'espace.

      Le développement de plusieurs pays et marchés, les fortes croissances conjoncturelles après la seconde guerre mondiale provoquent de profondes modifications dans l'offre de production :

      - des entreprises de plus en plus nombreuses, situées dans des zones géographiques très éloignées et très différentes, proposent des produits assez similaires,

      - on aboutit aujourd'hui à une mondialisation des échanges et marchés autour de trois pôles qui forment le triade : Zone Europe, Zone Amérique, Rome et Asie.

      -

      Dans ce lot des pays industrialisés on y ajoute les pays en développement qui se regroupent en trois catégories :

      Le Dragon : Corée du Sud, Singapour, Taiwan

      Le Tigre : Thaïlande, Indonésie, Philippine

      Le Jaguar : Brésil, Argentine, Mexique. ((*)2)

      - Cette extension du champ d'action des entreprises modifie profondément leur gestion car la concurrence s'identifie et les gestionnaires ont besoin de nombreux paramètres pour différencier leurs produits.

      b. La demande

      Avec l'industrialisation et l'apparition de produits satisfaisant des fonctions et des besoins nouveaux, la demande accepte et absorbe sans difficulté les productions des entreprises.

      L'environnement économique est marqué de nos jours par l'internationalisation des échanges des biens et services dans un système de libre- échange ou de l'économie de marché et la concurrence intensive.

      1.1.6.2. Environnement technologique

      Avec les contraintes techniques au début du 20ème siècle, les entreprises disposaient de machines « rigides » destinées à une seule opération, une seule fonction, un seul produit((*)1)

      A partir de 1960, grâce à la diffusion des technologies de l'électronique pouvant s'intégrer dans tous les métiers, à tous les niveaux de gestion, les rigidités techniques disparaissent.

      Les machines et les postes de travail deviennent polyvalents, flexibles pouvant changer d'outils, de fonctions, de produits. Cette souplesse dans la production permet de réduire une contrainte forte des entreprises et de proposer des produits plus diversifiés en petite quantité.

      Mais les potentialités des technologies électroniques ne s'arrêtent pas au domaine de la production ; l'information et la commercialisation sont particulièrement touchées par l'électronique, la télématique offrent des supports aux performances presque illimitées.

      Les entreprises intègrent ces nouvelles technologies de l'information et de la communication tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur organisation, modifiant leur mode de gestion, leur processus décisionnel, leur structure de fonctionnement.

      D'une manière générale, le contexte économique et technologique paraissent aujourd'hui instable, en perpétuelle évolution dans le temps et dans l'espace. Les besoins en information et la conception des systèmes d'information de l'entreprise dépendent fortement des degrés de turbulence et de complexité du contexte de gestion.

      1.1.6.3. Environnement politique

      Les politiques se trouvent parmi les clés du développement d'un Etat. De nos jours, le monde est divisé en deux blocs :

      - le premier regroupe les pays développés ayant adopté la démocratie libérale comme mode de gestion de la cité.

      - le second regroupe les pays en voie de développement (pays du tiers monde) dont les principales caractéristiques sont :le désordre politique, le manque de liberté( politique, économique) l'absence de respect de la loi bref pas d'Etat de droit, la persistance des conflits et des guerres, le terrorisme...

      Une entreprise qui s'installe dans un Etat, devra au préalable prendre connaissance du système politique mise en place.

      1.1.6.4. Environnement social

      Le social est le reflet de l'économie et des politiques. De nos jours, les maux qui caractérisent le social sont connus de tous à savoir, le chômage et la problématique de la main d'oeuvre, la pauvreté, le pouvoir d'achat...

      1.2. Contrôle de gestion

      1.2.1. Définition des concepts opératoires

      1.2.1.1. Gestion

      Le concept « Gestion » peut-être définie de plusieurs façons et ce, d'après différents contours. Soulevons quelques unes de ces définitions.

      D'après Koomtz et Daniel, la gestion est une discipline dont le but est de comprendre le fonctionnement des organisations et d'étudier les techniques et les méthodes destinées à améliorer leur rendement c'est-à-dire à réaliser leurs objectifs optimaux.((*)1)

      Selon Michel LE ROY, la gestion est la mise en oeuvre par un responsable des moyens (humains, matériels et financiers) dont il dispose pour atteindre les objectifs définis et conformes à la politique générale de l'entreprise.((*)2)

      D'après LAUZEL, la gestion est une mise en oeuvre par un responsable, des ressources qui lui sont confiées, en vue d'atteindre, en respectant un certain nombre de règles, l'objectif pour lequel ces ressources ont été mises en place.((*)3)

      Selon H. FAYOL, la gestion est la branche de la décision générale qui s'occupe de la politique de la direction du contrôle, de la procédure, de la planification et de l'administration c'est-à-dire tout ce qui peut être utile pour une entreprise pour son exploitation. ((*)4)

      Selon Jeanine BREMOND et Alain GEDELAN, la gestion est l'ensemble des décisions indépendantes effectuées en vue de maximiser une fonction objective.((*)5)

      Le Professeur MAKINDU MASSAMBA défini la gestion comme étant un ensemble des actes tendant dans le cadre d'une politique prévisionnelle définie à rechercher, suivre et contrôler le fonctionnement à long et moyen terme des éléments dont dispose l'entreprise en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est assignés.((*)6)

      De tout ce qui précède, nous pouvons définir la gestion comme étant toute démarche rationnelle visant à coordonner des ressources humaines, financières et matérielles en vue de réaliser des objectifs déterminés dans le but d'atteindre la performance à long , moyen et court terme de l'entreprise.

      1.2.1.2. Contrôle

      D'après le Professeur LUKAU NKODI, le contrôle est une vérification, l'inspection attentive de la régularité d'un acte, de la validité d'une pièce.((*)1)

      Selon LELARGE G. contrôler c'est vérifier les moyens et les résultats par rapport soit aux ordres donnés et aux règles fixées par l'entreprise ou qui s'imposent à elle soit aux objectifs.((*)2)

      Selon D. CHAVENTRE, E. FAURET, A. MARCHADIER, le contrôle consiste à mesurer les résultats d'une action et à comparer ces résultats avec les objectifs fixés à priori pour savoir s'il y a concordance ou divergence.((*)3)

      D'après le Professeur V.P KINZONZI, contrôler c'est s'assurer que les directives ont été correctement appliquées et comparer les résultats obtenus aux résultats prévus.((*)4)

      De tout ce qui précède, nous pouvons dire que le contrôle est un acte qui consiste à vérifier si les objectifs(prévisions) assignés ont été atteints ( réalisations) puis dégager les écarts éventuels et envisager les mesures correctives permettant de réaliser les résultats satisfaisants.

      1.2.1.3. Contrôle de gestion

      D'après G. PILLOT, le contrôle de gestion est un processus qui veut assurer la convergence des objectifs décentralisés et la cohérence des actions pour atteindre le but fixé par l'entreprise dans le respect d'une éthique préalablement accepter.((*)5)

      Selon le Professeur V.P. KINZONZI, le contrôle de gestion est l'ensemble des règles établies et des moyens mis en oeuvres par la direction en vue :

      · d'écarter le maximum possible de risques dont elle est menacée ;

      · d'assurer la bonne exécution des ordres donnés ;

      · de maintenir l'activité toute entière au niveau des références ;

      · de permettre un jugement objectif ou critique de la valeur des standards au normes en vue de leur amélioration((*)6)

      En ce qui nous concerne, nous pouvons définir le contrôle de gestion comme étant un ensemble de dispositifs mis en place pour suivre, maîtriser et diriger les activités de l'entreprise dans le sens de la réalisation des objectifs fixés.

      1.2.2. Aperçu historique du contrôle((*)1)

      Le contrôle des activités et le domaine de gestion qui en découle sont plutôt corrélés à la phase d'industrialisation de la fin du XIXème siècle et surtout du début du XXè sièle.

      Né de l'évolution du monde technique et économique avec les analyses de Taylor (1905) sur le contrôle de productivités, les recherches de Gantt (1915) sur les charges de structure et les choix de Général Motors (1923) et de Saint- Gobain (1935) pour des structures par décision, le contrôle de gestion concerne alors principalement l'activité de production mais ne s'appelle pas encore ainsi.

      Une première évolution dans les enjeux et le champ d'analyse des premières formes de contrôle de gestion va apparaître avec l'accroissement de la taille des unités de production et de leur diversification. Il devient nécessaire de déléguer des tâches, des responsabilités tout en exerçant un contrôle sur les exécutants.

      Ainsi, après l'analyse des coûts, les entreprises mettent en place des budgets prévisionnels et réels pour contrôler la gestion et mesurer les écarts, c'est pourquoi le contrôle de gestion est souvent considéré comme synonyme, à tort, du contrôle budgétaire.

      Si les premiers principes et méthodes du contrôle de gestion sont apparus entre 1850 et 1910, aux Etats-Unis et en Europe, les pratiques se sont élaborées progressivement en fonction des besoins des entreprises.

      Ensuite, avec le développement des produits et services dans une conjoncture croissance, les gestionnaires vont chercher dans le contrôle de gestion une aide aux décisions ainsi que des pistes pour contrôler les acteurs dans la structure.

      Jusqu'au début des années 70, les grandes entreprises françaises qui ont introduit un contrôle de gestion ont produit approximativement le modèle des firmes industrielles américaines :

      - Un processus de planification, de gestion budgétaire, de contrôle budgétaire, allant du long terme au court terme ;

      - Dans une structure hiérarchique découpée verticalement en centres de responsabilité ;

      - Avec un système de pilotage par le couple objectifs- moyens (c'est-à-dire des informations sur des résultats qui permettent de réguler les actions).

      Ainsi, depuis le début du siècle, le contrôle de gestion a été conçu dans le cadre d'une gestion Taylorienne fondée sur quatre principes :

      - Stabilité dans le temps ;

      - Information parfaite des dirigeants ;

      - Recherche d'une minimisation des coûts ;

      - Coûts de production dominant dans le coût total.

      Le contrôle de gestion est alors un modèle pour mesurer et contrôler la productivité industrielle et en particulier la productivité du travail direct.

      A partir des années 70, les perturbations extérieures et intérieures aux organisations obligent à une remise en cause assez profonde de ce modèle dans ses objectifs, ses outils et ses utilisations.

      1.2.3 Rayon d'Action et Phase du Contrôle de gestion

      1 .2.3.1 Rayon d'Action

      Dans une organisation établie, le champ d'application du contrôle est l'ensemble d'activités exercées par cette entité.

      D'une manière générale, il va se scinder en :

      ? Contrôle interne orientée vers la satisfaction des exigences de l'organisation établie par la direction ;

      ? Contrôle externe orienté vers la satisfaction des exigences des tiers.

      a. Contrôle Interne

      D'après KAZADI NDUBA, le contrôle interne est l'ensemble de moyens et mesures par les quels les organes de l'entreprise pourraient contrôler l'exécution des tâches et instructions sans nécessairement s'ériger pour autant en organe de contrôle. (*)1(*)

      Selon le Professeur V.P KINZONZI, le contrôle interne est un système de contrôle mise en oeuvre par les dirigeants ou en leur nom mais pour leurs besoins propres, sur la totalité des activités administratives et opérationnelles d'une organisation en vue d'atteindre, dans les meilleures conditions, la réalisation des objectifs de cette organisation.(*)

      Le contrôle interne se subdivise en contrôle Statique dont fait partie l'audit interne et en contrôle interne dynamique dont fait partie le contrôle de gestion.

      b. Contrôle Externe

      Le contrôle externe est un système de contrôle exercer par un professionnel indépendant. Il procède à l'évaluation du système contrôle interne et relève les points forts et les points faibles dans un rapport qui sera soumis aux autorités compétences de l'entreprise.

      1 .2.3.2 Phase du Contrôle de gestion et Niveaux de Responsabilité

      a. Phase du Contrôle de gestion ((*)1)

      Nous distinguons trois phases dans le processus du contrôle de gestion :

      ? Finalisation,

      ?Pilotage,

      ?Post évaluation.

      a.1 Finalisation

      La finalisation comporte quatre éléments essentiels :

      - définir des objectifs pertinents c'est-à-dire adaptés aux buts que l'on poursuit et réalistes ;

      - leur associer les ressources adaptées (hommes, moyens matériels, information, temps) ;

      - s'organiser pour que ses ressources soient employées de manière optimale ;

      - déterminer la manière dont la performance sera évaluée.

      a.2 Pilotage

      Le pilotage est le fait :

      - d'observer le déroulement en cours ;

      - de faire le point sur la situation ;

      - d'anticiper l'avenir pour évaluer le chemin restant à parcourir et les moyens de le parcourir, de façon à prendre à temps les décisions correctives qui peuvent être nécessaires en cas de dérive.

      a.3 Post évaluation

      La post évaluation est la mesure des performances atteintes. Elle a pour but d'engendrer un apprentissage de ne pas répétée les erreurs constatées. Elle vise aussi à juger les actions menées et les décisions prises notamment le mérite de leurs responsables s'ils ont eu une marge de manoeuvre suffisante. Habituellement on distingue trois aspects dans cette mesure de la performance des responsables et des domaines dans les quels ils ont agi ; l'économie, l'efficience, l'efficacité.

      - l'économie consiste à procurer les ressources nécessaires au moindre coût ;

      - la Performance

      La performance est définie comme l'association de l'efficacité et de l'efficience((*)2)

      * l'efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définis ;

      *l'efficience correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les résultats.

      La performance oblige donc à une vision globale interdépendante de tous les paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains, physiques et financiers de la gestion.

      b. Niveaux de Responsabilité

       

      Au sein d'une organisation, le contrôle de gestion s'effectue à trois niveaux de responsabilité suivant :

      ? Stratégique,

      ?Tactique,

      ?opérationnel.

      b.1 Contrôle de gestion stratégique

      Le contrôle stratégique est celui qui s'effectue au niveau de la Direction Générale de l'entreprise. A ce stade les décisions qui sont prises sont stratégiques, c'est-à-dire qu'on définit la politique générale ainsi que les objectifs qui peuvent être la rentabilité, le développement, la sécurité, etc.

      Le contrôle de gestion stratégique est formé des processus et systèmes qui permettent à la direction d'arrêter et d'ajuster les choix des missions, métier, domaines d'activités et facteurs clés de succès c'est-à-dire les facteurs critiques permettant à l'entrepreneur d'atteindre ses objectifs et d'être résistant aux actions les plus influents de l'environnement de l'entreprise notamment la concurrence, les clients, les fournisseurs, les producteurs des biens et services substituts...

      Le contrôle consiste à ce niveau, de s'assurer que les moyens sont trouvés et affectés rationnellement de façon à atteindre les objectifs de l'organisation.

      b.2 Contrôle de gestion tactique

      Le contrôle tactique se situe au niveau des directions, départements ou centres de responsabilité par fonction majeure. Il s'agit des fonctions telles que : vente, production, approvisionnement, finances, personnels, recherches et développement, etc. A ce stade se prennent des décisions relatives à l'utilisation des ressources.

      Le contrôle de gestion consiste à ce stade à vérifier si les ressources affectées par la Direction Général sont utilisées avec efficience et efficacité pour remplir la mission assignée à chaque Direction.

      L'efficacité de la gestion se juge par référence à des critères spécialisés. Ces critères peuvent être :

      - La profitabilité des produits ou le chiffre d'affaires réalisé pour la fonction commerciale ;

      - La rentabilité des capitaux ou la trésorerie pour la fonction financière ;

      - Les conditions de travail ou le respect des textes pour la fonction administrative ;

      - La qualité du produit ou la consommation en matières premières pour la fonction production ;

      - La protection contre les maladies, les accidents ou les vols pour la fonction sécurité.

      b.3 Contrôle de gestion opérationnel

      Le contrôle opérationnel s'effectue à un niveau le plus bas de l'échelle. C'est le niveau qui reçoit et traduit en actes les décisions prises par les supérieurs. Le contrôle consiste à vérifier si les ordres reçus de la hiérarchie sont correctement appliqués.

      1.2.4 Instruments du Contrôle de Gestion

      Nous distinguons trois catégories d'instruments du contrôle de gestion :

      ? Instruments Classiques,

      ?Instruments Evolués,

      ?Instruments à base Mathématique

      1.2.4.1 Instruments Classiques ou de base

      Ces instruments fournissent aux dirigeants de l'entreprise les informations indispensables dont ils ont besoin.

      Parmi les instruments couramment utilisés, nous citons :

      - la comptabilité générale,

      - la comptabilité analytique,

      - l'analyse financière,

      - la gestion budgétaire,

      - le tableau de bord.

      a. La Comptabilité Générale

      a.1 Définition de la Comptabilité

      D'après J. AKRIER, la comptabilité est une technique propre comportant des objectifs de contrôle et soumis à des obligations à caractère légale et fiscale. Mais elle est aussi la source d'un nombre de renseignement indispensable à la prise des décisions((*)1).

      Selon le professeur V P KINZONZI, la comptabilité est la science des comptes qui a pour but, l'organisation des écritures par choix judicieux de livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre facilement les opérations et d'en présenter les résultats((*)2).

      Pour J.G D'ABOVILLE, la comptabilité est un procédé statistique destiné à rendre compte sous une forme conventionnelle de tous les faits économiques se produisant dans l'entreprise. La convention consiste à les soumettre à une communauté de mesure((*)1))

      De tout ce qui précède, nous pouvons définir la comptabilité comme étant, une science et une technique d'enregistrement méthodique de toutes les opérations économiques au sein d'une entreprise afin de :

      Ø connaître sa situation et d'en suivre l'évolution ;

      Ø analyser son exploitation, de mesurer et d'entrevoir le résultat ;

      Ø prendre les décisions de gestion de façon rationnelle.

      a.2 Définition de la Comptabilité Générale

      D'après Béatrice et Francis Grand Guillot la comptabilité générale est un système d'organisation de l'information financière permettant de saisir, de classer, d'enregistrer des données de base et de présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entité à la date de clôture.((*)2)

      Selon Joseph Antoine la comptabilité générale est une méthode de notation, une technique d'enregistrement des mouvements et flux monétaires consécutifs à des phénomènes juridiques et/ou économiques qui se produisent au sein du patrimoine d'une entreprise. Elle traduit ces mouvements et flux en écritures graphiques (articles ou journal) et en tableau de chiffres (comptes, balances, journaux analytiques, fiches, bilans, etc...) ((*)3)

      D'après le Professeur KINZONZI, la comptabilité générale est une technique ayant pour objectif de visualiser le patrimoine et les dettes de l'entreprise à un moment donné.((*)4)

      En ce qui nous concerne, nous pouvons définir la comptabilité générale comme étant un instrument de recueil, de traitement, de contrôle et d'exploitation des informations financières et économiques d'une organisation.

      a. 3 Objectifs et Mérites de la Comptabilité Générale

      Parmi les objectifs assignés à la comptabilité générale nous citons :

      - calculer et présenter périodiquement le patrimoine de l'entreprise grâce au bilan et d'en mesurer les variations ;

      - évaluer et présenter à une période déterminée l'activité d'une entité économique grâce au tableau de formation du résultat.

      En ce qui concerne les mérites, nous pouvons dire que la comptabilité générale est conçue comme :

      - un outil de contrôle des opérations financières,

      - un moyen de preuve juridique en cas de litige,

      - un moyen de détermination de l'assiette fiscale,

      - une source d'information sur la situation et évolution de l'entreprise auprès des tiers internes (personnel, dirigeants, syndicat) et externes (clients, fournisseurs, état, bailleurs de fonds et outres partenaires).

      a. 4 Contrôle de gestion et la Comptabilité Générale

      Parmi les mérites de la comptabilité générale, nous avons souligné qu'elle était une source pertinente de l'information sur l'évolution de la situation de l'entreprise.

      Or, la clé de voûte de tout contrôle est l'information qui doit être Instantanée pour permettre au contrôleur de gestion de prévenir les risques éventuels.

      De ce fait, le contrôleur de gestion devra se servir des informations générées par la comptabilité générale à travers la balance générale des comptes, le compte d'exploitation et le bilan pour exercer son métier.

      Par ailleurs la comptabilité générale seule n'est pas suffisante pour le contrôleur de gestion car elle est basée sur des données historiques et ne tient pas compte des changements techniques, économiques et scientifiques qui peuvent intervenir dans l'avenir alors que le contrôle de gestion ayant une optique d'anticipation doit se faire sur des périodicités très courantes. Cette approche justifie les limites de la comptabilité générale.

      Ainsi donc, La comptabilité générale peut devenir un instrument efficace du contrôle de gestion aux conditions suivantes :

      - établissement plus fréquent des documents de gestion (bilan et TFR), c'est-à-dire les mois au lieu de tous les ans ;

      - remise rapide des chiffres à la Direction Générale après la clôture des livres pour analyse.

      b. Comptabilité analytique

      b.1 Approche Historique((*)1)

      Jadis, le commerçant n'enregistrait que les dépenses et les recettes ; les achats et les ventes. Ainsi faisait-il la comptabilité commerciale. Mais l'évolution et la révolution entre achat et vente. Notamment le transport, le stockage, la transformation, le salaire du personnel, les investissements, le financement... Ces opérations ont suscité la modification de la comptabilité générale ou commerciale pour le besoin de gestion. On passera donc de la phase de la comptabilité commerciale à la comptabilité industrielle. Cette dernière a ajouté et complété les enseignements qui manquaient à la comptabilité générale par :

      - la création des comptes de section ;

      - l'enregistrement des frais par destination ;

      - l'enregistrement des recettes par produit ;

      - l'enregistrement des résultats par produits.

      De ce qui précède, la comptabilité industrielle nous donnera le prix de revient de production par l'addition des matières premières, les rémunérations, les charges sociales, les amortissements, les frais d'empaquetage...

      Cette comptabilité industrielle s'avère incomplète du fait qu'elle n'incorpore pas dans le prix de revient les frais du secteur de distribution.

      Elle ne prend en compte qu'une partie des charges administratives.

      De ce fait, en vue d'avoir un outil efficace de gestion, la comptabilité analytique d'exploitation englobe et incorpore tout ce qui concerne la production et la distribution. Ainsi, la comptabilité analytique d'exploitation veut couvrir tout le champ des études d'exploitation. Elle englobe et incorpore tout ce qui concerne la production et la distribution. Ainsi, la comptabilité industrielle apparaît comme un chaînon dans l'ensemble de la comptabilité analytique.

      La comptabilité analytique reste historique comme la comptabilité industrielle parce qu'elle analyse les coûts et prix de revient.

      Néanmoins, elle devient gestionnaire par ses nouvelles méthodes (direct costing, méthode marginale) et par ses nouvelles techniques (standard, budgets et prévision).

      La comptabilité ainsi se laisse à un niveau plus près de la Direction et met à la disposition de celle-ci les éléments de prise de décision de gestion.

      b.2 Définition de la comptabilité analytique

      La comptabilité analytique est une technique de traitement des informations comptables, économiques et financières ayant pour objectifs de :

      - faire apparaître les éléments pouvant contribuer à la détermination des coûts et coût de revient et du seuil de rentabilité ;

      - permettre l'examen des conditions internes de l'activité (exploitation, hors exploitation et hors exercices) par :

      l'analyse des charges et pertes, des produits et profits et du résultat réalisé ;

      la comparaison des charges et pertes réalisées à des prévisions ou normes préétablis ;

      l'analyse des écarts et la recherche de leurs causes ;

      fournir à l'entreprise les bases d'évaluation de certains éléments de son actif.

      b.3 Coûts

      Définition

      D'après le Professeur KINZONZI les coûts peuvent être définis comme étant l'ensemble des charges et pertes incorporables qui correspondent soit à un calcul concernant une fonction ou une partie de l'entreprise, soit à un calcul concernant un objet, une prestation de services, un groupe d'objets ou de prestation de services, à un stade autre que le stade final de livraison. Il s'agit des coûts d'achat, de production, de distribution, le prix de revient, les coûts annexes.((*)1)

      Hiérarchie des Coûts

      La hiérarchie des coûts comprend le coût d'achat, le coût de production, le coût de distribution et les coûts annexes.

      1 Coût d'achat((*)2)

      Le coût d'achat représente tout ce qu'ont coûté les marchandises ou les matières jusqu'à leur mise en stock au magasin.

      Éléments constitutifs

      Le coût d'achat comprend ; le prix d'achat (montant des factures, sauf emballage à rendre), + les frais d'achat, généralement représentés par le coût de la fonction approvisionnement, augmentés éventuellement de frais annexes (comme droits de douane, manutentions , transports, par exemple) ;

      + une quote - part des frais de fonctions auxiliaires ;

      - les diminutions obtenues hors factures : remise, rabais, ristournes.

      Formulation Mathématique

      CT achat = Prix d'achat + frais d'achat - R.R.R obtenus + quote-part fonctions auxiliaires

      2 Coût de production

      Le coût de production représente tout ce qu'ont coûté les produits semi-ouvrés ou les produits finis fabriqués ou les services prestés par l'entreprise.

      Éléments constitutifs

      - Le coût d'achat des matières mises en oeuvre ; + le coût de la fonction production ; + encours initial (matières en puissance de transformation ou produits non terminés venant de l'exercice précédent et qui constituent une entrée en fabrication de l'exercice considéré)

      - encours final (matières non transformées ou non consommées mais se trouvant dans l'atelier, ou produits non finis à la fin d'un exercie, qui constituent une sortie de fabrication allant vers l'exercice suivant ;

      + Une quote - part des frais des fonctions auxiliaires.

      Formulation Mathématique

      Coût de production = coût d'achat matières mises en oeuvre

      + coût fonction production

      + encours initial

      - encours final

      + Quote-part fonctions auxiliaires

      3 Coût de distribution

      Le coût de distribution représente seulement tout ce qu'ont coûté les opérations relatives à l'exécution de la vente.

      . Éléments constitutifs

      Le coût de distribution est exclusivement et uniquement constitué par les charges de la fonction distribution, augmentées d'une quote-part des coûts de fonctions auxiliaires.

      Formulation Mathématique

      Coût de la distribution = Coût de la fonction distribution + quote part fonctions auxiliaires

      4 Coûts annexes

      L'activité industrielle ou commerciale d'une entreprise ne peut être réalisée sans d'activités annexes complémentaires, essentiellement l'activité administrative et l'activité financière. Ce sont des fonctions auxiliaires des fonctions principales : approvisionnement, production et distribution. Ces fonctions auxiliaires ont un coût.

      Coût d'administration

      Il est composé exclusivement des charges de fonction administrative.

      Coût financier

      Il est composé des charges de la fonction financement. Les produits financiers peuvent être déduits de ce coût.

      Autres 

      Il peut y avoir d'autres coûts, d'autres fonctions auxiliaires, par exemple : coût de fonction maintenance, coût de fonction central électrique, coût de fonction comptabilité, coût de fonction transport de personnel, etc. selon que la direction de l'entreprise ait jugé utile et nécessaire de créer ces différentes fonctions auxiliaires.

      Remarquons que, dans une entreprise commerciale, il n'y a pas de fonction de production ; les trois coûts hiérarchisés sont :

      - le coût d'achat ;

      - le coût de la distribution ;

      - le prix de revient.

      Dans une entreprise industrielle, nous distinguons quatre coûts hiérarchisés car elle dispose d'une fonction de production et ce, tel que nous venons de décrire dans ce paragraphe.

      b.4 Le seuil de rentabilité

      Le seuil de rentabilité est le chiffre d'affaire pour lequel l'entreprise ne réalise ni gain ni perte, en couvrant toutes les charges de fonctionnement. Il est aussi le chiffre d'affaires qui égalise la marge sur coûts variables augmentée des charges et pertes fixes.((*)1)

      Le seuil de rentabilité est un outil du contrôle de gestion dans la mesure où il facilite :

      - la détermination du volume d'activité ;

      - la mise en oeuvre de la relation coût- volume- profit ;

      - le calcul des bénéfices prévisionnels en fonction des hypothèses de variation du chiffre d'affaires nécessaire pour atteindre le résultat voulu ;

      - le calcul du chiffre d'affaires nécessaire pour un certain niveau de bénéfice en cas d'augmentation des coûts ;

      - la détermination et le choix des produits les plus rentables ;

      - le test de degré de sensibilité de l'entreprise à la conjoncture ;

      - la réaction du résultat analytique à la suite d'une augmentation du volume d'activité ou de la capacité de production.

      b.5 Comptabilité analytique et contrôle de gestion

      Dans la vie d'une entreprise, la comptabilité analytique sert à :

      - expliquer la variation de la productivité et de la rentabilité dans les divers secteurs ;

      - situer les responsabilités de gestion ;

      - faciliter l'établissement des prévisions rationnelles.

      Ainsi, elle devra permettre la détermination périodique :

      - des coûts et coûts de revient des biens et services achetés, produits ou vendus par l'entreprise ;

      - de la valeur de stock des biens, grâce à la tenue de l'inventaire permanent ;

      - des résultats analytiques par produit ou service, par groupe de produits ou de services.((*)1)

      Vu sous cet angle, l'analyse consistera à comparer les valeurs constatées aux valeurs prévues dans les différents budgets. La gestion budgétaire apparaît alors comme un complément incontournable telle qu'une fois couplée à la comptabilité analytique, permet à celle-ci de devenir un outil de management, de simulation, de préparation des budgets et partant, de prise des décisions.

      c. Analyse Financière et les ratios

      Les ratios constituent un instrument d'observation de l'entreprise. Ce sont des rapports caractéristiques entre deux grandeurs ; ils sont choisis de telle manière qu'ils aient une signification rationnelle pour étudier une situation, une activité ou une évolution.

      Les ratios permettent de faire une analyse aussi détaillée qu'on le désire de nombreux problème de gestion tels que mise en place de moyens, utilisation des moyens résultats obtenus.

      L'analyse financière un instrument de gestion qui permet d'étudier la structure ou l'exploitation de l'entreprise en comparant les parties d'ensemble entre elles suivant des normes de jugement préétablies.

      Elle s'appui largement sur la technique des ratios.

      Il existe plusieurs ratios parmi les quels :

      - Le ratio de financement ou endettement

      R= Capitaux propres R= Capitaux empruntés

      Capitaux permanents Capitaux permanents

      Bénéfice Bénéfice

      - Le ratio de rentabilité : R= 

      Chiffre d'affaire capitaux investis

      d. La Gestion Budgétaire

      d.1 Notions

      La gestion budgétaire s'appui sur des prévisions à partir des quelles les responsables de l'entreprise reçoivent après accord des attributions (programmes et moyens) pour une durée limitée, en valeur et quantité. Un rapprochement a lieu régulièrement entre ces budgets et les réalisations afin de mettre en relief des différences qui découlent. L'explication et l'exploitation de ces écarts constituent le contrôle.

      La procédure budgétaire s'articule en trois étapes :

      - la prévision : étude préalable de la décision, possibilité et volonté de l'accomplir,

      - la budgétisation : définition des objectifs et des moyens propres à les atteindre,

      - le contrôle : écarts obtenus entre l'objectifs et la réalisation, explication et exploitation de ces écarts.

      L'outil de référence de la gestion budgétaire est la budget.

      d.2 Définition du Budget

      Il y a toute une multitude de définition que certains auteurs ont formulée, mais en ce qui nous concerne, nous avons préféré retenir les suivantes :

      - Ce vocabulaire est d'origine anglaise de l'ancien français `' Bougette `' qui signifie petite bourse, est considéré comme l'acte par lequel sont prévue et autorisées les recettes et les dépenses tant de l'État que d'autres services qui sont assujettis par les lois. ((*)1)

      - Selon Douglas MWANGA, le budget est un acte légal par lequel les élus du peuple ou leurs représentants décident d'une part les recettes à réaliser et d'autre part, les dépenses à engager au cours d'une période donnée.((*)2)

      - Le budget est un ensemble coordonné des prévisions qui, compte tenu des conditions internes et externes pouvant influencer l'activité de l'entreprise, tend à adapter les moyens aux fins poursuivies.((*)3) Le budget est donc l'outil par excellence de la direction par ces objectifs ; il implique l'établissement du programme d'action en terme de quantité, de valeur et de délai.

      - Le budget est un plan coordonné d'actions financières en normes prévisionnelles chiffrées. Il permet de connaître par anticipation quelque résultat considéré comme résultat clé par le chef d'entreprise.((*)4)

      - Le budget est un plan coordonné d'actions financières en normes prévisionnelles chiffrées et permet de connaître par anticipation quelques résultats considérés comme les résultats clés par le chef d'entreprise.((*)5)

      d. 3 Les types de budget

      Quel chef d'entreprise ne caresse-t-il pas le rêve de développer son affaire en prenant une participation dans une entreprise identique ou complémentaire voire dans une nature différente pour diviser ses risques ?

      Si l'on part du parallélisme : comptabilité - budget au niveau des entreprises, on peut distinguer trois grandes catégories de budget :

      - Budget d'exploitation, à court terme ;

      - Budget d'équipement, à long terme ;

      - Budget de trésorerie qui regroupe l'exploitation et équipement.

      Notons que les deux premiers pourraient à la rigueur trouver leur expression synthétique dans le compte d'exploitation prévisionnel et le bilan prévisionnel. En tout état de cause, le budget de trésorerie exige l'établissement d'un document spécial.

      d.3.1 Budget d'exploitation

      Le budget d'exploitation reprend les produits à réaliser et les différentes charges à supporter par l'entreprise durant la période retenue. Il est le regroupement des composantes ci-après : budget des ventes, budget de production, budget des approvisionnements, budget d'administration, budget d'équipement, budget de trésorerie, etc...

      Le budget d'exploitation trouve son expression synthétique dans le Tableau de Formation du Résultat prévisionnel.

      d.3.1.1 Budget des ventes

      Pour établir le budget des ventes, il faut se poser au préalable plusieurs questions, notamment :

      - Quels produits vendre et où vendre?

      - A quel prix ?

      - Quelles quantités ?

      - Quelle qualité ?

      - Dans quelles conditions d'écoulement (mode de distinction et échelonnement dans le temps) ?

      Les réponses à ces questions mettent en jeu :

      - L'exploitation rationnelle des analyses faites en utilisant la comptabilité à posteriori, c'est-à-dire en examinant le mouvement des ventes produit par produit, suivant les localisations géographiques, les modes de distribution, la nature des clients ;

      - L'utilisation des données statistiques concernant le marché actuel et potentiel importance des crédits budgétaires de l'État ou des collectivités locales qui pourront être consacrées à des commandes...

      - Chef d'entreprises de la même branche et leur organisation syndicale.

      On reconnais l'importance de l'étude des marchés, mais on sait que l'entreprise, petite ou moyenne, peut difficilement pratiquer une telle étude si elle doit se limiter à ses propres ressources, d'où intérêt de la coopération dans ce domaine. Enfin, n'omettons pas de signaler l'importance de la distinction entre ventes sur le marché et marché de l'exportation ; il s'agit de deux marchés dont les caractéristiques sont très différentes et qui peuvent exiger des modes de prospection.

      Tab 1 Le tracé du budget de vente

      Code

      Désignation

      Unité

      Prévision

      Réalisation

      Ecart

       
       
       

      Qté

      Prix

      Total

      Qté

      Prix

      Total

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

      Réf : Nos Sources

      d.3.1.2 Budget de production

      Les prévisions de production sont faites en fonction des ventes et compte tenu de l'état des stocks des produits finis. Il importe de faire les calculs de manière à éviter l'accumulation des stocks successifs.

      A partir des prévisions globales de production, on établit le planning des ateliers en s'efforçant d'équilibrer leurs charges de telle sorte qu'il n'existe pas de goulots d'étranglement susceptibles de ralentir le flux des sorties. Le calcul de l'équilibre rationnel des charges de travail conduira peut être à réaliser les hypothèses de prévisions des ventes. On tiendra compte de l'incidence des charges fixes sur le coût unitaire de production l'avantage de l'installation d'un matériel permettant de supprimer des heures supplémentaires sera mis en balance avec la charge d'amortissement, compte tenu du taux d'emploi de la capacité de production.

      Les coûts résultant d'un travail à double ou triple équipe seront comparés aux coûts résultants d'un travail simple équipe. Les entreprises qui tiennent leur comptabilité par section homogène évaluent les frais budgétés par département, section par section.

      Il est recommandé de distinguer toujours les frais qui varient avec le volume de la production et ceux qui restent fixes durant la période considérée.

      Tab 2 Le tracé du budget de production

      Code

      Désignation

      Unité

      Prévision

      Réalisation

      Ecart

       
       
       

      Qté

      Coût

      Total

      Qté

      Coût

      Total

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

      Réf : Nos Sources

      d.3.1.3 Budget des approvisionnements

      Il est fait, bien entendu, en même temps que le budget de production. Après avoir chiffré le flux de production, il faudra prévoir la répartition des commandes dans le temps de manière à ne pas entamer dangereusement le stock de sécurité tout en évitant des gonflements qui entament la rentabilité des capitaux.

      Tab 3 Le tracé du budget des approvisionnements

      Code

      Désignation

      Unité

      Prévision

      Réalisation

      Ecart

       
       
       

      Qté

      Coût

      Total

      Qté

      Coût

      Total

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

      Réf : Nos Sources

      d. 3.1.4 Budget d'administration

      C'est pour ce budget que les évaluations sont plus délicates, car, l'activité des services administratifs ne se mesure pas quantitativement comme celle des ateliers de production. Les entreprises très biens organisées peuvent pousser assez loin l'analyse des tâches administratives budgétées aux sections utilisatrices.

      d.3.2 Budget d'équipement ou d'investissement

      Le budget d'investissement concerne l'acquisition de terrains, machines, bâtiments et mobiliers, l'expansion de l'entreprise, le lancement d'un nouveau produit, etc.

      Son élaboration passe par les trois étapes suivantes :

      - Détermination des biens à acquérir ou dépenses à engager ;

      - Confection de l'échéancier d'investissement ;

      - Détermination de mode de financement, c'est-à-dire l'origine des fonds (autofinancement, emprunt ou autre).

      d.3.3 Budget de trésorerie

      De prime abord, nous pouvons définir la trésorerie comme étant la différence à un moment donné, entre les valeurs réalisables et disponibles d'une part et les dettes à court terme d'autre part.((*)1)

      La caractéristique essentielle de la trésorerie, c'est la liquidité.

      Pour une gestion saine, il est souhaitable et même indispensable que le solde de trésorerie soit toujours positif, de manière à garantir la solvabilité de l'entreprise à l'échéance.

      e. Tableau de Bord

      e.1 Définition

      Le tableau de bord peut être défini de plusieurs manières et ce suivant différents auteurs.

      En ce qui nous concerne, nous pouvons définir un tableau de bord comme étant un support qui permet de regrouper tous les clignotants ou indicateurs dans une organisation en vue d'une prise de décision.

      Pour mettre en oeuvre un tableau de bord qui serve ainsi d'aide à la décision, deux questions doivent être abordées :

      · La première consiste tout simplement à identifier le destinataire de cet outil. Il ne peut s'agir que d'une personne et une seule.

      · La deuxième est de définir avec précision les objectifs que le tableau de bord est censé suivre. Le manager doit être en mesure de s'engager sur trois questions : à quelle date doit-il être réalisé ? est-ce réaliste ? quelle est l'unité qui servira à mesurer sa progression ? Un objectif est toujours le résultat d'un compromis entre un délai, un coût et un niveau de qualité ou de quantité.

      e.2 Conception d'un Tableau de bord

      Quatre étapes peuvent être distinguées pour la conception du tableau de bord :

      · La première consiste à identifier les points de passage obligatoires pour aller de l'intention (objectif) à l'action (les moyens à mettre en oeuvre). Une action, comme un objectif, doit être une tâche quantifiable, mesurable, limitée dans le temps et affectée à la réalisation de l'objectif. Par ailleurs les actions à entreprendre doivent aussi être hiérarchisées.

      · La deuxième étape consiste à rechercher ces indicateurs du plan d'action. La recherche du premier indicateur est facile, c'est celui de l'objet général de l'action. Ainsi, l'objectif vendre 300 kilos de frites avant la fin du mois implique comme indicateur principal le nombre de kilos de frites. Pour choisir un bon indicateur, il est fondamental de déterminer la chaîne qui les relie entre eux. Un indicateur est considéré comme relié à un autre si son coefficient de corrélation est supérieur à 0.85.

      · La troisième étape consiste à sélectionner les indicateurs qui seront suivis dans le tableau de bord. Le manager ne doit avoir devant lui qu'un nombre restreint d'informations, c'est à dire entre cinq et neuf.

      La quatrième étape de la réalisation est une sorte de contrôle qualité. Les inexactitudes sont inévitables et ce n'est qu'avec l'expérience qu'il est possible d'affiner le tableau de bord.

      e.3 Erreur de conception d'un Tableau de Bord

      Le tableau de bord est en pratique difficile à gérer. Trois erreurs sont fréquemment commises.

      · La première consiste à accumuler les indicateurs au fur et à mesure de l'évolution des objectifs sans jamais en supprimer et lorsqu'un objectif n'est pas atteint, il est plus naturel d'incriminer le manque de pertinence d'un indicateur que la conception même du tableau de bord. Il importe donc d'être sélectif.

      · La deuxième erreur courante est le changement fréquent de clignotants afin de répondre à l'urgence de la situation. Un tableau de bord doit d'abord servir à mesurer le degré de réalisation d'un objectif quantifiable et mesurable dans le temps.

      · La troisième erreur est de confondre la notion de tableau de bord avec celle de tableau d'activité. Le rôle d'un tableau de bord est de présenter de façon synoptique l'état de fonctionnement du système dont un manager a la responsabilité et de représenter les conséquences des actions de ce décideur.

      e.4 Choix des Indicateurs de Performance

      Pour éviter des erreurs ci-dessus, le manager devra choisir les indicateurs en respectant les recommandations suivantes :

      Un indicateur est nécessairement associé à un objectif précis.

      Il n'est vraiment pas nécessaire et c'est un euphémisme, de disposer d'indicateurs avec les orientations locales et personnelles. L'indicateur doit être en relation étroite les objectifs sélectionnés pour mieux canaliser les actions.

      2° Un indicateur entraîne toujours une décision

      Il ne peut exister sur un tableau de bord, d'indicateurs importants peut-être au niveau personnel mais inopérant au niveau local. Si le décideur ou l'équipe ne dispose pas des membres ne se sent pas préoccupé par l'indicateur, il ne vaut mieux pas le placer sur le tableau de bord qu'encombrer ce dernier.

      3° Un indicateur n'est jamais muet

      4° La précision de l'indicateur est toute relative

      5° Un indicateur appartient à celui qui l'utilise

      1.2.4.2 Instruments Evolués

      Dans cette catégorie d'instruments de contrôle nous retrouvons :

      - l'Audit interne ;

      - les Comptes de surplus ;

      - les Comptes intermédiaires (compte de production, compte d'exploitation, compte de revenu, compte d'ajustement, compte de capital et financier) ;

      - le contrat programme, le contrat de performance et contrat mandat

      - le business plan

      - la centrale des bilans,

      - les comptes nationaux,

      - l'analyse de valeur.

      De tous ces instruments cités ci-dessus, notre attention porte plus particulièrement sur l'Audit ce dont nous essayerons d'aborder successivement différentes approches notamment historiques, définition, audit interne.

      a. Audit

      a.1 Historique

      Le mot audit est d'origine latine : `'auditus'' qui signifie `'audition'', c'est-à-dire écouter ou entendre quelqu'un. HOWARD F. STATTLER nous dit qu'un audit est un passage en revue et un entretien, ou audition devant aboutir à une évaluation ou une appréciation.((*)1)

      La racine du mot `'audit'' indique que l'auditeur doit être à l'écoute d'autres personnes pendant le déroulement de sa mission. Nous n'avons pas la prétention de faire toute l'historique de l'audit dans ce travail, mais plutôt de relever quelques points saillants qui ont marqué l'évolution de l'audit.

      Nous allons asseoir notre étude sur les auteurs qui ont traité de l'audit tels que :

      L'homme, dès qu'il se mit à compter pour se donner confiance, recompta. Il existait des comptables dès l'antiquité.

      L'audit a vu le jour depuis le 13ème siècle. Pendant cette période, on en trouve déjà dans quelques pays.

      En Angleterre , la révision fut exercée, dès le règne d'Henri premier (1101-1134).

      Une ordonnance d'Édouard premier (1285) impose aux serviteurs et récepteurs, la tenue des comptes. Ceux-ci sont soumis, aux fins de vérifications, aux `' auditors `' qui constatent, statuent et en cas de fraude, incarcèrent les coupables dans la plus proches prison du Royaume. Ces auditors étaient donc investis de certains pouvoirs et habilités en tant que représentants de l'autorité.

      Toujours en Angleterre, par acte de parlement, le Roi Édouard 1er donnait le choix aux barons de faire nommer des auditeurs.

      En Italie, la cité de Pise a demandé à un comptable bien connu, FIBANOCCU, d'exercer comme auditeur de la municipalité moyennant des honoraires fixes.

      En France, le traité intitulé `' Seneschashaucie `' recommandait aux barons de donner annuellement lecture publique des comptes des domaines devant les auditeurs. A la fin du 17ème siècle, après que Colbert, alors simple `' contrôleur général'' eut prouvé au roi louis XIV les irrégularités de Nicolas FOUQUET, son surintendant des finances, la chambre des comptes de Paris chargea un expert de la vérification de tous les comptes et calculs.

      La révolution supprima les chambres des comptes. Une loi de 1807 créa et organisa l'actuelle cours des comptes, haut tribunal administratif chargé de vérifier, d'apurer, de juger de la gestion des comptables publics, de signaler au pouvoir exécutif, et de relever pour le pouvoir législatif, les infractions des ordonnateurs et des administrateurs français.

      De ces exemples isolés, l'audit s'est ensuite, petit à petit érigé en une profession.

      La spéculation du 18ème siècle avait donné de temps en temps lieu à la formation des sociétés peu scrupuleuses, en Angleterre particulièrement, ce qui pouvait nuire aux intérêts des actionnaires. Ceux-ci alors manifestaient leur besoin ardent d'avoir quelqu'un de compétent et honnête, qui pouvait les assurer que leur fortune était bien gérée, il s'agissait d'un auditeur.

      L'événement le plus frappant est la facilité d'un `'south sea company'' en 1720, qui déclencha une panique générale, la disparition de plusieurs fortunes et une perte de confiance dans tout investissement financier. C'est donc en Angleterre, le berceau de la révolution industrielle, que prit naissance l'audit d'une façon organisée. La profession s'est ensuite et surtout développée aux États-Unis d'Amérique où l'on compte actuellement plusieurs firmes d'auditeurs.

      a.2 Définition de l'audit

      Il existe toute une tapée d'auteurs qui ont défini l'audit, chacun de sa manière mais en ce qui nous concerne, nous avons préféré à retenir les suivants :

      Selon Henri FAYOL : `' dans une entreprise l'audit consiste à vérifier si chaque chose se passe conformément au plan adopté, aux ordres donnés et aux principes admis. Il a pour but de déceler les points faibles et les erreurs dans le but de les corriger et de prévenir leur répétition et porte sur tout élément matériel, personne et activité. `'((*)1)

      D'après GILBERT RIEBOLD : `' l'audit est la révision, l'action du contrôle engagé selon une technique qui est l'auditing qui peut être défini comme la technique de l'examen des états financiers et des opérations d'une période pour déterminer leur concordance avec les principes comptables généralement reconnus, les instructions de la direction et la réglementation de la direction.''((*)1)

      En ce qui nous concerne, nous pouvons définir l'audit comme étant `' une démarche ou une méthodologie menée de façon cohérente par des professionnels utilisant un ensemble des techniques d'information et d'évaluation, afin de porter un jugement motivé et indépendant, faisant référence à des normes sur l'évaluation, l'appréciation, la fiabilité ou l'efficacité des systèmes et procédures d'une organisation.''

      Une distinction est faite entre l'audit interne et l'audit externe.

      Lorsque les états financier et des opérations d'une période relative à une société sont examinés par un auditeur de cette même société, il s'agit de l'audit interne, dans le cas contrainte c'est-à-dire que lorsque ces états financiers et les opérations sont examinés par un auditeur indépendant c'est-à-dire qui n'est pas de la société c'est de l'audit externe.

      a.3 Audit interne

      Nous passons en revue la définition, les buts et objectifs de l'audit interne, l'apport de l'audit dans le contrôle de gestion et enfin les principes de l'audit interne.

      a.3.1 Définition

      Beaucoup de définitions sont formulées à propos de l'audit interne, nous en avons retenu les suivantes :

      Selon le Professeur V .P KINZONZI, l'audit interne faisant partie des moyens de contrôle interne de l'entreprise doit contribuer à assurer la mise en oeuvre de l'ensemble des règles établies par la haute direction de l'entreprise pour assurer, dans toute la mesure du possible :

      - la prévention du patrimoine ;

      - la fiabilité de l'information économico financière ;

      - l'efficience ou l'utilisation optimale des ressources,

      - la prévention et la détection des erreurs et fraudes ;

      - le respect des politiques établies.((*)2)

      D'après D. NKUVU -A-MBINDA WENA, l'audit interne est un organe de contrôle interne qui a pour tâches de :

      - sauvegarder les actifs de l'entreprise ;

      - garantir la qualité, l'exactitude et la fiabilité des informations comptables et financières ;

      - promouvoir l'efficience opérationnelle ;

      - encourager le respect des principes établis par la direction générale.((*)3)

      D'une manière générale nous pouvons dire que l'audit interne est un moyen nécessaire pour prévenir et détecter le plus rapidement possible les atteintes qui pourraient être portées au patrimoine de l'entreprise par les employés, les dirigeants ou les tiers.

      Les atteintes portées au patrimoine de l'entreprise sont de deux formes à savoir : l'erreur et la fraude.

      a. Erreur : une erreur peut être définie comme étant une maladresse, un vice de consentement pouvant entraîner la nullité d'un acte.

      On distingue quatre types d'erreur :

      Erreur par omission : absence d'écriture ou par passation d'une écriture incomplète ;

      Erreur de routine : erreur de calcul, d comptage ou de transcription ;

      Erreur compensatrice : passation d'une écriture erronée non suivie d'une écriture correctrice ;

      Erreur de principe : celle résultant de l'ignorance ou de la mauvaise application d'un principe comptable.

      b. Fraude : une fraude est une erreur accompagnée d'une intention délictueuse ou répréhensible. Il y a deux formes de fraudes :

      - le détournement des valeurs ;

      - la falsification ou manipulation du profit en vue d'éluder l'impôt ou de détourner l'image financière de l'entreprise.

      a.3.2 Buts et objectifs de l'audit interne

      Quel que soit sa forme, le contrôle vise à déceler les fraudes.

      De manière générale, l'audit tant interne qu'externe poursuit les objectifs suivants :

      - Prévenir les fraudes ;

      - Sauvegarder l'intégrité de patrimoine de l'entreprise en décelant sans retard toutes les fraudes, les gaspillages, les transactions sans retard toutes ces fraudes, les gaspillages, les transactions interdites, le désordre et éventuellement la malhonnêteté, c'est-à-dire la mauvaise gestion ;

      - S'assurer que toutes les directives, instructions en vigueur sont comprises et exécutées tant dans leur esprit que dans leur forme, à tous les niveaux et dans toutes les branches de l'activité ; garantir la sincérité de l'information fournie à la direction générale ;

      - Garantir la sincérité de l'information fournie à la direction générale ;

      - S'assurer que les procédures comptables et administratives sont convenablement appliquées ;

      - Garantir la fiabilité des états financiers par la vérification de l'exactitude et la véracité des données comptables ;

      - Que tous les biens de la société sont comptabilisés ;

      - Pour être sur que la société encaisse et comptabilise tous les revenus qui lui sont dus ;

      - Que les dépenses sont engagées lorsqu'elles sont autorisées ;

      - Que toutes les dettes sont convenablement enregistrées et une provision est constituée pour les pertes connues ou prévues ;

      - Que tous les biens de la société sont comptabilisés ;

      a. 4. Audit externe

      L'audit interne est une fonction de contrôle interne exercée par des salariés d'une entité économique.

      L'audit externe exercé par un indépendant, fait partie du contrôle externe aura, dans sa mise en oeuvre à consacrer un volet important de sa démarche à l'évaluation du système de contrôle interne l'un de fondement de la qualité de tout audit.

      Selon l'institut français des auditeurs consultants internes, l'audit interne est, à l'intérieur d'une entreprise ou d'un organisme une activité indépendante d'appréciation, de contrôle des opérations ; il est au service de la direction. C'est dans ce domaine, un contrôle qui a pour fonction d'estimer et d'évaluer l'efficacité des autres contrôles.

      Il est certain que l'audit interne et externe ont en commun le souci de l'exactitude de la comptabilité générale. Nuançons néanmoins que l'audit externe s'intéresse aux résultats de l'ensemble de l'année tandis que l'audit interne doit se pencher sur les résultats intermédiaires utilisés dans la gestion courante.

      a. 5 Opinions de l'auditeur

      Selon le degré de gravité ou non de la situation, cinq opinions peuvent être émises: 

      - opinion d'accord ou certification sans réserve ;

      - opinion réservée ;

      - opinion qualifiée ou réserve qualifiée ;

      - refus de certification ;

      - déclaration d'abstention

      a.6 L'apport de l'audit dans le contrôle de gestion

      Les objectifs de l'entreprise ne peuvent être réalisé que lorsque les détournements sont évités. L'audit par ses multiples contrôles doit boucher les fruits d'argent et permettre ainsi à l'entreprise de disposer des moyens de sa politique. Au cours des opérations de contrôle de gestion, les écarts suspects seraient immédiatement signalés à l'audit qui se chargerait d'en vérifier la sincérité. Au delà des contrôle exercés sur les actes déjà posé et qui peuvent aboutir à la découverte des irrégularités, la présence de l'audit constitue un élément de dissuasion dans la mesure où il peut décourager les fraudeurs.

      Nous mettons plus d'accent sur l'audit interne car si le système mis en place est adéquat, les informations fournies seront fiables afin de permettre au contrôle de gestion de faire des analyses et diagnostic sur base des données sures et fiables.

      La différence entre l'audit et le contrôle de gestion réside à deux niveaux :

      Au niveau de la demande : l'audit interne effectue le contrôle par rapport aux procédures établies par la Direction générale, alors que le contrôle de gestion s'exerce par rapport aux objectifs visés ;

      Au niveau de la conclusion : l'audit suggère des améliorations , des recommandations, des propositions pour éviter les récidives alors que le contrôle de gestion assiste les responsables par de conseils.

      1.2.4.3 Instruments à Base Mathématique

      Dans ce paquet nous citons :

      - l'informatique de gestion ;

      - la recherche opérationnelle (Théories des Graphes, Méthode Pert, la programmation linéaire, la probabilité) ;

      - modèle des simulations de gestion

      1.2.6 Système

      Plusieurs auteurs définissent ce concept chacun selon son entendement.

      En qui nous concerne, nous pouvons définir le système comme étant un ensemble d'éléments en interactions agissant autour d'un noyau central.

      Ainsi on parlera par exemple d'un système politique dont l'idéologie est incarnée par un individu supposé être le leader ou le chef de fil.

      CHAPITRE II : CONSIDERATIONS SUR L'ORGANISATION DU

      CONTROLE DE GESTION

      Le deuxième chapitre de notre travail aborde l'approche organisationnelle du contrôle de gestion.

      Il comprend cinq sections subdivisées en sous- sections :

      Première section définie le concept organisation et en donne le rôle et les objectifs.

      La deuxième aborde par contre l'approche sur l'organisation d'un service de contrôle de gestion c'est-à-dire sa structure et ses formes.

      Dans la troisième et quatrième section, l'accent sera mis sur le contrôleur de gestion en ce qui concerne sa place dans l'organisation, ses missions et responsabilités, ses fonctions, son rôle, sa formation, ses compétences et qualités.

      La cinquième section passe en revue les nouvelles approches du contrôle de gestion.

      2.1 Organisation

      Le concept « Organisation » est la clé de voûte de notre travail. Ainsi, pour mieux le saisir nous avons estimé donner sa définition, son rôle et ses objectifs au sein d'une entreprise.

      2.1.1 Définition du concept

      L'organisation sert à différencier logiquement les fonctions à repartir entre les services, les tâches et les responsabilités à assurer les liaisons indispensables au fonctionnement harmonieux de l'ensemble.

      Cette fonction peut être assurée soit a l'intérieur de l'entreprise par un service « organisation » doté des spécialistes , soit en faisant le conseil en organisation.((*)1)

      Selon JC KALU MAMBWENE l'organisation est définie comme un ensemble des méthodes et système destinés au sein des informations des opérations économiques d'une entreprise dans le but de faciliter la meilleur compréhension de déroulement des ses activités et ceci a travers les données comptables qui entrent inter action avec les autres opérateurs économiques .

      .

      2 .1.2. Rôle de l'organisation

      Le service de l'organisation dans une entreprise de production dont la mission consiste à rechercher, à suggérer, à promouvoir le comportement susceptible de réduire le coût de production de l'exploitation, d'améliorer la qualité, de favoriser l'accroissement de vente.

      Le service est un investissement d'une autorité propre, il est :

      L'organe d'état major qui informe, enquête, conseille, contrôle, coordonne

      et dont les conclusions reçoivent l'application par l'intermédiaire de l'autorité .

      On peut concevoir deux formes de service d'organisation :

      -Soit un service autonome rattacher à la direction générale qui traite directement de la question de l'organisation et peut en procéder à des études de l'entreprise dans les divers services de l'entreprise. (Étude, fabrication commerciale)((*)1)

      Etant donné que l'organisation doit dépendre des objectifs que le chef assigne à la comptabilité et est le témoin de la vie de l'entreprise. Elle doit jouer le rôle d'enregistrement et de transmission des informations relatives d'une entreprise aux tiers qui fond partis ou qui sont en relation avec l'entreprise pour les tenir informés de la situation et de l'évolution de l'entreprise d'une part, et de leur faciliter la prise des décisions conformément à l'objet de l'entreprise et aux objectifs qu'elle propose d'atteindre d'autre part.

      2.1.3 Objectifs du service d'organisation

      Les objectifs du service d'organisation varient d'une entreprise à une autre.

      Dans ce cas, dans une entreprise de fabrication, les principales missions d'un service d'organisation sont :

      Ø l' Etude d'organisation et des structures ;

      Ø l'établissement de la mise à jours d'organisation, un schéma qui donne l'ordre ;

      Ø L'étude d'implication ;

      Ø La simplification, la préparation, la régularisation du travail (ordonnancement du planning) ;

      Ø La normalisation de l'entreprise, de l'entretien,;

      Ø La gestion de stock ;

      Ø La sélection et l'orientation de stock ;

      Ø La formation ; le perfectionnement, la cotation du personnel ;

      Ø Le contrôle budgétaire ;

      Ces objectifs impliquent une liaison entre ceux qui font figure du service d'organisation comme le bureau de l'activité, en égard aux objectifs pour suivis par l'entreprise.

      2.2. Organisation du Service du contrôle de gestion 

      Cette section nous permet de saisir la manière dont est organisé un service du contrôle de gestion au sein une entreprise. Pour sa compréhension, notre réflexion porte sur l'analyse du professeur Henry Mintzberg. L'auteur donne les cinq éléments de la structure d'une organisation puis les formes de structure des organisations.

      Ces deux notions feront les matières de cette section.

      2.2.1 Structure organisationnelle

      Les organisations offrent une grande diversité de structures en même temps qu'une stabilité et une efficacité très différentes. Depuis le début du siècle, chercheurs et praticiens ont tenté d'expliquer les causes profondes de ces différences. Leurs réponses, très variées, peuvent être appréhendées au travers de l'examen d'écoles, de doctrines qui caractérisent les tendances dominantes de certaines approches.

      Du foisonnement des théories, Henry Mintzberg, professeur de management à l'université MC Gill de Montréal, a tiré une synthèse particulièrement intéressante. Dans son célèbre ouvrage structure et dynamique des organisations, il définit la structure d'une organisation comme `'la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ».((*)1)

      Ø Eléments de la Structure

      D'après Mintzberg, les organisations sont composées de cinq éléments de base :

      · Le centre opérationnel : il rassemble les membres de l'organisation (opérateurs) dont le travail est directement lié à la production des biens et des services. Il procure les entrées nécessaires à la production, fabrique et distribue les produits, assure la maintenance

      · Le sommet stratégique : sa fonction est de faire en sorte que l'organisation remplisse sa mission de façon efficace et qu'elle serve les besoins de ceux qui la contrôlent ou qui ont sur elle du pouvoir (propriétaires, administrations...). Il exerce des fonctions de supervision directe : allocation des ressources, règlement des conflits, contrôle, diffusion de l'information, leadership. Il est également chargé de la gestion des conditions de frontière de l'organisation et de ses relations avec l'environnement (contacts à haut niveau, négociation...). Enfin, il doit développer la stratégie de l'organisation.

      · La ligne hiérarchique : c'est la ligne d'autorité, composée de cadres, contremaîtres, etc., qui joint le sommet stratégique au centre opérationnel. Chaque membre de la chaîne hiérarchique accomplit, à son niveau, le travail du sommet hiérarchique

      · La technostructure : elle est composée d'analystes, chargés de la conception et de l'adaptation de la structure, qui agissent sur le flux de travail par le biais de la standardisation.

      · Les unités fonctionnelles logistiques : il s'agit des unités qui ont une fonction particulière à remplir : recherche, contentieux, relations publiques, etc. elles interviennent indirectement dans le flux de travail

      Le contrôleur de gestion trouve sa place dans la technostructure : il aide la ligne hiérarchique et le centre opérationnel, et a une influence sur la façon dont les autres travaillent.

      2.2.2 Formes de Structure des Organisations

      A partir de son étude, Mintzberg déduit qu'il existe cinq formes de configurations structurelles parmi lesquelles on peut classer toutes les organisations.

      Chaque forme se distingue des autres par le type de contexte dans lequel elle est envisageable, mais aussi par des différences fondamentales dans le style de contrôle qui s'y exerce et dans la nature et la localisation des pouvoirs des cinq catégories d'acteurs.

      2.2.2.1 La structure simple

      La structure simple (PME en râteau) : elle concentre les pouvoirs au sommet, repose sur une faible formalisation des procédures, laisse peu de place au contrôle de gestion. En effet, le contrôle de gestion est ici un outil de gestion prévisionnel et le contrôleur, quand il existe, est polyvalent.

      2.2.2.2 La bureaucratie mécaniste

      La bureaucratie mécaniste (administration, entreprises publiques caricaturales) : elle s'adapte bien à un environnement simple et stable, elle comporte un poids important de règles de normalisation des tâches adaptées à la production de masse. Le contrôleur de gestion a un rôle de gestion prévisionnelle, notamment vers les fonctionnels, qui est marginalisé et technocratique.

      2.2.2.3 La bureaucratie professionnelle

      La bureaucratie professionnelle (hôpital, université) : elle laisse une place beaucoup plus faible au contrôle d'exécution au profit d'un contrôle de gestion orienté vers les résultats. On la rencontre dans les environnements stables mais complexes (expertise- comptable) où il faut déléguer les opérations à un personnel qualifié capable de prendre en charge de façon autonome tous les éléments d'une situation, guidé par des obligations de résultats que la stabilité de l'environnement permet de décrire de manière précise sur un horizon à court terme.

      Le contrôleur de gestion y rencontre un problème de légitimité, de compréhension mutuelle. Mais sa situation dépend de la répartition du pouvoir entre les opérationnels et les fonctionnels administratifs, et de son talent pour comprendre les processus transversaux.

      2.2.2.4 La structure divisionnelle

      La structure divisionnelle (grandes entreprises diversifiées) : elle s'adapte à un environnement relativement simple et stable. Le contrôleur de gestion y a un rôle fondamental : cette structure repose sur la délégation en objectifs- moyens que permet le processus de contrôle de gestion « inventé »dans sa forme actuelle en même temps que la structure par produits et marchés.

      2.2.2.5. L'adhocratie

      L'adhocratie (gestion par projets) : sa fluidité n'y circonscrit pas une structure de pouvoir stable. Le jeu interpersonnel du pouvoir s'y exerce pleinement alors que dans les autres configurations le pouvoir est plus ou moins concentré.

      Le contrôleur de gestion y a un rôle fondamental de délégation et suivi dans les projets. Mais il a des concurrents pour la coordination, surtout si le contrôle est très comptable et que le contrôleur s'isole.

      2.3 Contrôleur de Gestion

      Cette section passe en revue le rôle et l'importance des tâches,les missions, les compétences et qualités du contrôleur de gestion

      2.3.1 Rôle et importance des tâches du contrôle de gestion

      Le contrôle de gestion n'est pas une fonction de vérification mais d'assistance ; il aide les cadres à maîtriser leur propre gestion en vue d'une bonne marche de l'entreprise.

      Pour ce faire, le contrôleur de gestion apparaît sous quatre aspects au sein d'une entreprise. Il est un observateur, un conseiller, un coordinateur, un animateur.

      En tant qu'observateur, le contrôleur de gestion est appelé à analyser l'environnement, le climat psychologique et social de l'entreprise. Il doit observer également la manière dont les objectifs et la structure sont définis et perçus. La mesure des performances exige qu'il soit un observateur impartial, en vue d'enregistrer et d'analyser les écarts. Le contrôleur doit avoir l'oeil sur tout et partout.

      En tant que conseiller, il ne peut pas se permettre de prendre aucune décision ; il doit plutôt convaincre, aider, conseiller pour orienter l'action de l'entreprise vers ses objectifs, en vue de consolider la structure de l'entreprise.

      En tant que coordinateur tant au niveau de la planification que de la mesure des performances pendant la phase d'exécution du plan, le contrôleur doit coordonner les prévisions de tous les centres de responsabilité avec les moyens. Il a le rôle de coordonner le système de gestion et celui d'information.

      Le contrôleur est un animateur pour toute l'entreprise. Il doit motiver et inciter tous les responsables à être efficaces de manière permanente.

      Selon l'importance du contrôle de gestion, il lui est reconnu les tâches suivantes 

      - Concevoir un système d'information ;

      - Contribuer à la conception de la structure de l'entreprise sur base d'une décentralisation efficace de l'autorité ;

      - Faire fonctionner correctement le système d'information ;

      - Mener des études économiques ou y participer et les coordonner.

      2.3.1.1 Concevoir un système d'information

      Une entreprise ne peut exister sans information, car l'information constitue une clé de voûte dans la gestion et dans la maîtrise de l'entreprise. L'adaptation au changement, la prise de décision ne dépend que de l'information.

      Le système d'information a pour utilité de :

      - Fournir une description précise d'une évolution passée, aussi d'une tendance, d'une situation présente et permettre un diagnostic adéquat et sérieux ;

      - Faciliter les prévisions systématisées sur les plans à long terme et les budgets à court terme ;

      - Éclairer les décisions qui doivent être prises dans le cadre prévisionnel ;

      - Faire apparaître les écarts entre prévisions et réalisations et permettre d'en expliquer les causes.

      2.3.1.2 Contribuer à la conception de la structure de l'entreprise

      Le contrôleur de gestion joue un rôle important dans la décentralisation de l'entreprise.

      2.3.1.3 Faire fonctionner le système d'information

      Pour le fonctionnement du système d'information, il faut les aspects suivants :

      - préparation et coordination des plans à long terme avec le souci de réaliser la cohérence et la complémentarité des projets présentés ;

      - établissement des plans à court et moyen terme et le calcul de rentabilité de projets ;

      - explication au personnel du système de fonctionnement en vue d'obtenir sa participation ;

      - contrôle des réalisations par rapport aux objectifs

      2.3.1.4 Mener des études économiques

      Mener des études économiques à la demande des directions ou services ou y participer pour une bonne coordination. Ces études peuvent porter sur la politique des prix de vente, des investissements en immobilisation et fonds de roulement, la comparaison interentreprises.

      2.3.2 Missions et Tâches du Contrôleur de Gestion

      La mission du contrôleur de gestion vise à l'amélioration de l'entreprise et ceci durablement. De cet objectif découle certaines tâches non limitatives mais incontournables :

      - mettre en place et suivre le système d'information de gestion : mettre au point les procédures de collecte d'information comprises par tous et homogène afin que ces informations disponibles au moment voulu et que les méthodes soient cohérentes.

      - Dresser le reporting, c'est-à-dire transmettre à la société mère dans les normes imposées par elle les données à la fois comptables et financières ainsi que des volumes. Ce travail très technique, suppose la maîtrise d'éléments de trésorerie, de la comptabilité et des aspects commerciaux, sociaux et fiscaux du groupe et de la filiale.

      - Détecter les anomalies à court, moyen ou long terme : correspond à la mise en place et au suivi de toutes les procédures internes permettant de contrôler en permanence les résultats de l'entreprise, activité par activité, conformément aux prévisions budgétaires préétablies. La mise en place de tableaux de bord par activité et par société permet notamment d'offrir un observatoire régulier du fonctionnement de l'entreprise et de mesurer les écarts entre les objectifs prévus et les résultats constatés ;

      - Prévoir : par l'élaboration de budgets.((*)1)

      Auprès des responsables opérationnels, les tâches de prévision concernent :

      - l'aide à l'élaboration d'objectifs propres à chaque département et la traduction de ces objectifs en termes financiers ;

      - la définition des moyens à engager pour chaque objectif ;

      - la mise en évidence des changements d'hypothèse possibles et leurs implications financières

      Au sein de la cellule centrale de contrôle de gestion, il s'agit de :

      - s'assurer de la comptabilité des budgets entre eux ;

      - s'assurer de leur conformité avec l'ensemble des objectifs de l'entreprise,

      - proposer à la direction générale des éléments qui lui permettent d'arbitrer, en dernier ressort, entre les différentes solutions.

      - Conseiller les responsables opérationnels : c'est-à-dire assister les directeurs et interlocuteurs de terrain concernant la mise en place d'outils de gestion(exemple le calcul des coûts de revient) ,l'analyse des écarts observés, la mise en oeuvre d'actions correctives, des méthodes de prévision, les choix des indicateurs de performance.

      Le contrôleur de gestion est généraliste et polyvalent, son couverture lui permet de comprendre le fonctionnement de chaque sous-ensemble de l'entrprise et de dialoguer avec chacun des responsables opérationnels dans le langage de ce dernier. Il est au service de la direction générale et des directions opérationnelles.

      Il assure un rôle, comme dit haut, de :

      - conseil : mesure les conséquences des décisions ;

      - coordonnateur  : des procédures ;

      - animateur : du processus cyclique du contrôle de gestion ;

      - pédagogue : transmettre toutes ses connaissances jusqu'à se saboter lui-même

      D'une manière générale, le rôle et missions du contrôleur de gestion se résument :

      1° Mission technique :

      - Définition des structures d'organisation ;

      - Elaboration des techniques de prévisions et planification ;

      - Conception et gestion des systèmes d'information

      Effets Sur le Comportement

      - Amélioration de la communication ;

      - Augmentation de la motivation ;

      - Facilitation du changement des mentalités, des comportements

      Intérêt de la Fonction

      - Vue large et globale du fonctionnement de l'entreprise ;

      - Cheville ouvrière de la progression des hommes et de l'entreprise ;

      - Vie active à la fois orientée sur le devenir de l'entreprise et sur les réalités quotidiennes

      Difficultés de la Fonction

      - Ne pas perçu comme « l'inspecteur » de la direction générale,

      - Ne pas se laisser tenter par une prise de pouvoir quelconque ou des pistes de décisions compte tenu de l'information dont il dispose ;

      - Avoir le courage de ne pas dire à une direction générale ce qu'elle souhaiterait entendre mais dire ce que l'on pense de ne dire pour le bien de l'entreprise ;

      - Savoir rester neutre, impartial, objectif

      2.3.3 Formation, Compétences et Qualités

      2.3.3.1 Formation

      Pour devenir contrôleur de gestion, il n'y a pas un diplôme spécifique comme pour les médecins ou les professeurs, mais des formations diverses peuvent y amener  notamment :

      - Avoir fait les grandes écoles de commerce et de gestion,

      - Licence -Maîtrise Sciences Economique et Gestion de l'entreprise

      - Maîtrise de Sciences de Gestion (MSG)

      - Maîtrise Sciences et Techniques Comptables et Financières (MSTCF)

      - Diplôme d'Etudes Supérieur Spécialisées (DESS) en Finance et Gestion

      - Diplôme d'Etudes Supérieures Comptables et Financières (DESCF)

      - Diplôme Universitaire de technologie (DUT) Gestion des Entreprises et des Administrations

      - Diplôme Approfondie de Contrôle de Gestion

      - Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Comptabilité et Gestion

      - Diplôme d'Etudes Universitaire Générale (DEUG) Economie et Gestion

      2.3.3.1 Compétences et Qualité Techniques

      La mission du contrôleur de gestion, ainsi que la place qu'il occupe au sein de l'entreprise, conduisent à définir un profils idéal nécessitant les compétences diverses et variées pour occuper ce poste. Ses rôles de conseil, coordonnateur, animateur et pédagogue l'amènent à être en contact avec tous les services de l'entreprise.

      Les recruteurs définissent trois aspects d'un contrôleur de gestion :

      - ses compétences techniques,

      - ses qualités personnelles et relationnelles,

      - sa maîtrise des langues et de l'outil informatique

      a. Compétences techniques

      Le contrôleur de gestion doit être capable de :

      - suivre les activités en collectant les informations auprès des directions opérationnelles,

      - établir les prévisions d'activité en termes d'objectifs, de budget, d'organisation et des moyens,

      - élaborer et adapter en permanence les outils d'analyse les indicateurs et procédures du contrôle de gestion à l'aide de traitement informatique,

      - identifier les écarts significatifs entre les réalisations et prévisions

      - mesurer et analyser les écarts sous forme de statistiques, tableaux de bord commentés, de rapport d'activité,

      - assurer la retransmission commentée des informations auprès de la direction générale

      - détecter, synthétiser et pondérer les informations essentielles

      - anticiper les effets de l'activité à l'aide de simulations,

      - procéder à des arbitrages délicats.

      b. Qualités personnelles et relationnelles,

      Immergé dans la finance et la comptabilité, le contrôleur de gestion a obligatoirement de la rigueur, de la méthode et le sens de l'organisation. Mais, il n'est pas que l'homme des chiffres ; il se situe au carrefour de l'analyse et de la décision.

      Cette place nécessite qu'il développe un certain nombre de qualité telles que :

      - l'intelligence,

      - la diplomatie

      - le sens de critique

      - la capacité d'analyse et de synthèse

      - la capacité de travail

      - un interlocuteur neutre, impartial, objectif, convaincant

      - faire preuve d'autorité morale et avoir une personnalité affirmée

      c. Maîtrise des langues et de l'outil informatique

      L'étendue du métier du contrôleur de gestion l'oblige à maîtriser parfaitement les langues des affaires : l'anglais, le français et dans certains cas les langues locales pour les entreprises multinationales.

      Outre la langue, le contrôleur de gestion devra aussi maîtriser l'informatique car son travail est centré sur l'exploitation des données chiffrées.

      Ainsi, ce sont les tableurs (Excel), le traitement des textes (Word, PowerPoint), les logiciels de base des données (comme Access) qui sont les plus souvent recommandés.

      2.4 Positionnement hiérarchique du Contrôleur de Gestion

      Cette Section donne matière à la question de savoir la place qu'occupe le contrôleur de gestion au sein d'une structure organisationnelle

      2.4.1 Le Navigateur du Système

      Le contrôleur de gestion est le navigateur de l'entreprise. Il connaît le but (qu'il a aidé à définir) et les plans d'actions qui permettent de l'atteindre. Il suit en permanence la marche réelle de l'entreprise et avise les responsables des écarts avec la route prévue afin que ceux-ci puissent prendre à temps les mesures correctives nécessaires.

      Il est à la fois :

      - le conseiller économique de l'entreprise (c'est-à-dire de tous les responsables, et pas seulement du directeur général) ;

      - le « mécanicien » du système budgétaire (c'est-à-dire celui qui conçoit, anime et entretient le système) ;

      - l' »animateur » du système de contrôle de gestion.

      2.4.2 Place au sein de la structure 

      Le contrôleur de gestion se trouve placé le plus souvent en position «fonctionnelle », et est rattaché directement au directeur général, au directeur financier ou à un autre positionnement.

      2.4.2.1 Rattachement au directeur général

      Cette position est la meilleure solution :

      · la légitimité du contrôleur de gestion qui ne dispose pas de pouvoir hiérarchique est renforcé par ce bon positionnement. Ce dernier se justifie également par l'étendue du terrain d'action : stratégie, contractualisation, exploitation.

      · Les préoccupations du contrôleur de gestion sont également plus larges que celles du directeur administratif et financier.

      DG

      CDG

      Rattachement au Directeur général

      Source : A.SLIMANE SABRINA,D.LELIEVRE.ai. : La diversité des compétences et qualités du contrôleur de gestion,

      2.4.2.2 Rattachement au directeur financier

      Cette solution présente plusieurs inconvénients :

      - le directeur financier peut constituer un « écran » plus ou moins opaque entre le directeur général et le contrôleur de gestion ;

      - le contrôleur de gestion porte l'étiquette « direction financière » qui peut rendre plus difficile ses rapports avec les opérationnels eux-mêmes et leurs responsables, car il sera à la fois juge et partie ;

      - les sources d'information seront prioritaires de nature économique et financière au détriment de données opérationnelles (volume, qualité, délai).

      Outre les inconvénients, cette position présente l'avantage car elle permet de résoudre le problème de la communication d'une information, dans le sens où le contrôleur de gestion peut alors la puiser directement à la source.

      DG

      CDG

      DAF

      CDG

      Rattachement au Directeur Administratif et Financier

      Source : A.SLIMANE SABRINA,D.LELIEVRE.ai. : La diversité des compétences et qualités du contrôleur de gestion,

      2.4.2.3. Autre positionnement

      Certaines organisations ont placé la fonction au même niveau que les principaux responsables de l'entreprise, ce qui peut faciliter les communications.

      DG

      DC

      DP

      DAF

      CDG

      Rattachement en râteau

      Source : A.SLIMANE SABRINA,D.LELIEVRE.ai. : La diversité des compétences et qualités du contrôleur de gestion,

      Dans les PME, le contrôleur de gestion est souvent confondu avec le directeur administratif et financier ou avec le secrétaire général. Il occupe hiérarchiquement sans que cela présente les mêmes inconvénients que dans une grande entreprise.

      Enfin, dans une structure par division ou centres de profit, le contrôleur de gestion peut être décentralisé: le contôleur de gestion de la division est rattaché hiérarchiquement au responsable de la division et fonctionnellement au contrôleur de gestion central.

      Quoi qu'il en soit, il est impératif qu'il soit le plus «terrain»possible . passer plus de 20% de son temps dans un bureau est déjà beaucoup. N'oublions pas que son champ d'action s'étend de la direction générale aux opérationnels. Ce n'est qu'à l'écoute active du terrain qu'il pourra remplir efficacement sa mission.

      2.4.3 Problématique de positionnement

      La question du positionnement « idéal »revient régulièrement. Les échanges qui en découlent font apparaître que, quelque soit le type de rattachement (même celui au directeur général), les insatisfactions demeurent nombreuses.

      En fait, derrière cette question se pose celle du pouvoir et du rapport de force au sein de l'entreprise. Ce rapport se compose d'un certains nombre d'éléments :

      - autorité ;

      - image ;

      - influence ;

      - sanction ;

      - information ;

      - temps.

      C'est ce que l'on appelle également les curseurs du pouvoir. Au-delà de son attachement, les véritables questions sont au nombre de trois :

      - comment se positionne chacun des curseurs à l'égard de la direction générale ?

      - comment se positionne chacun des curseurs à l'égard des opérationnels ?

      - quels sont les leviers dont le contrôleur de gestion dispose pour rééquilibrer voire inverser le rapport de force en sa faveur ?

      En effet, aucun rattachement ne contribue jamais, pour des raisons tant liées à l'organisation qu'à lui-même, à positionner tous ces curseurs de son côté. Cela tient au fait qu'en matière de pouvoir, il existe trois composantes :

      - les curseurs qui représentent le pouvoir intrinsèque résultant de son positionnement ;

      - la volonté à utiliser ce pouvoir. Cela dépend des enjeux stratégiques et financiers des missions que le contrôleur de gestion conduit ;

      - la capacité personnelle à l'exercer. Celle-ci est fortement conditionnée par son expertise, sa capacité à persuader, à oser et à entreprendre.

      2.5. Nouvelles approches du contrôle de gestion

      2.5.1 Limites des outils classiques de contrôle de gestion((*)1)

      Les outils classiques ont été conçus pour la plupart dans les années 60 à 70 ; à l'époque où l'environnement global était caractérisé par une stabilité, ainsi à cette époque, l'objectif de chaque entreprise était celui de la maximisation du profit, sans tenir compte des autres événements de l'environnement ; lesquels étaient stables.

      En effet, toute production mise au point trouve toujours un acheteur et la concurrence n'était pas rude. De même, on n'assistait pas à de grandes mutations technologiques. Actuellement, le contexte environnemental est totalement différent, il est devenu turbulent à cause des faits suivants :

      - Besoin de plus en plus croissant des producteurs ;

      - Exigences de plus en plus fortes des clients et producteurs ;

      - Une forte innovation technologique ;

      - Une concurrence de plus en plus rude.

      La crise économique globale qui frappe les activités des entreprises. Pour le cas de la République Démocratique du Congo, en plus des points ci-dessus, nous pouvons ajouter :

      - L'instabilité politique ;

      - Étroitesse du marché ;

      - La guerre et ses conséquences

      - La faiblesse du pouvoir d'achat de la population ;

      - La destruction des infrastructures ;

      - Le vieillissement du tissu économique.

      Tous ces facteurs amènent d'autres exigences qui ne doivent plus avoir l'unique objectif de poursuivre le profit mais chercher à faire face à cet environnement devenu turbulent.

      Les objectifs deviennent plus impérieux que la recherche de la maximisation du profit. Ces objectifs sont :

      - la souplesse ;

      - l'adaptation ;

      - l'attitude à élaborer et à mettre en place des stratégies.

      Ainsi, l'analyse des écarts présentent des faiblesses du fait que les prévisions ou même les données relatives aux réalisations sont significatives, influencées par les perturbations.

      C'est pour faire face à cette situation que les nouvelles approches du contrôle de gestion ont été conçues.

      2.5.2 Nouvelles approches du contrôle de gestion

      Il y a plusieurs, mais les plus importants sont :

      - La méthode ABC ou CBA (Activity Based Costing) ;

      - La méthode CAPN (Contrat d'Activités Personnellement Négocié) ;

      - La méthode COPECA (Coût performance caché) ;

      - La méthode d'out sourcing ;

      - La méthode BBZ (Budget à base zéro).

      2.5.2.1. La méthode ABC ou BCA

      La méthode ABC qui veut dire, activity based costing en anglais et coût à base d'activités en français ; cette méthode a été conçue dans le but de rationaliser les coûts d'exploitation. Elle consiste à subdiviser l'ensemble des activités en acte ou en tâche auquel sont reliés les coûts correspondants ainsi pour rationaliser les coûts d'exploitation, il suffit d'identifier les activités qui ne sont pas indispensables, de les éliminer ou de les rationaliser, ce qui entraînera la diminution des coûts qu'il entraîne.

      2.5.2.2 La méthode CAPN

      Cette méthode consiste à fixer dans les objectifs globaux et opérationnels en faisant participer l'ensemble du personnel. Celui-ci signe alors un contrat avec l'entreprise sur ce qu'il doit réaliser. Cela a pour but de faire participer les personnelles à l'action de l'entreprise et de susciter leur adhésion, motivation.

      Il seront jugés en fonction de leur contrat de performance auxquels ils auront librement souscrits.

      2.5.2.3 La méthode COPECA

      Les notions de coût caché et de performance caché s'opposent à celles des coûts visibles et de performance visibles dont nous avons parlé dans l'analyse des écarts.

      - exemple de coûts visibles : coût qui est perçu, que l'on peut valoriser par des supports ;

      - coûts cachés : que l'entreprise supporte sans se rendre compte des coûts cachés ; ce sont des coûts comptabilisés que l'entreprise rapporte sans se rendre compte, et qui sont dus à dysfonctionnements (mauvaise organisation, mauvaise structure, mauvais climat, habitude, pratiques...).

      2.5.2.4 La méthode d'out sourcing

      C'est la méthode d'extérialité qui consiste pour l'entreprise à ne pas effectuer toute une série d'opérations qui sont alors réalisées sous forme de sous traitance.

      2.5.2.5 Méthode BBZ

      Elle consiste à prévoir les moyens et à les utiliser entièrement durant la période considérée.

      Ainsi, pour chaque période, les dirigeants partiront à zéro, en se fixant des nouveaux objectifs et en se donnant des nouveaux moyens.

      Deuxième partie : ASPECT PRATIQUE DU TRAVAIL

      Sur le Contrôle de Gestion

      Chap.3 : Présentation de la GAANA Sprl

      Chap.4 : Organisation du système de contrôle de gestion de la GAANA

      Chap.5 : Modèle du système de contrôle de gestion projeté.

      Chapitre III : PRESENTATION DE LA G.A.A.NA Sprl

      Le présent chapitre concerne la présentation de l'entreprise GAANA et se subdivise en sept section ci-après : l'Historique, la forme juridique, l'objet social, la durée de l'entreprise, le siège social,administratif et d'exploitation, la structure organique et fonctionnelle, l'organigramme.

      3.1 Historique ((*)1)

      L'entreprise G.A.A.N.A Sprl existait depuis 1991 sous forme

      Embryonnaire et sous le nom de G.A.A.Z.M.O ( la société Agroalimentaire MONSE ).

      Officiellement la G.A.A.N.A a vu le jour en date du 4 janvier 1993. La prospérité matérielle et financière amènera G.A.A.Z.MO en 1995 à changer de statut et à mettre en place une structure moderne de production de la charcuterie sous la dénomination de «  La Générale d'Agroalimentaire Zaïrois Adoptée. G.A.A.Z.A Sprl en sigle » avec une spécialité européenne.

      Pendant la révolution du 17 mai 1997, pour se conformer à des normes en vigueur, la G.A.AN.A deviendra «  la Générale d'Agroalimentaire Nationale Adoptée ».

      3.2. Forme juridique

      La G.A.A.N.A est une société congolaise de droit privée. C'est-à-dire constituée sans intervention de l'Etat. S'agissant de sa forme juridique, sur le cinq formes reconnues par la législation congolaise.

      La G.A.A.N.A a adoptée la forme SPRL (Société Privée à Responsabilité Limitée).

      3.3. Objet social

      L'entreprise s'est choisie comme objet, la production et la commercialisation des produits Agroalimentaires et elle s'est spécialisée en produits de la charcuterie à savoir :

      Ø Les cervelas Kinois ;

      Ø Les boudins blancs ;

      Ø Les saucisses fraîches ;

      Ø Les saucisses séchés ;

      Ø Les saucisses aux volailles ;

      Ø Les saucissons Kinois ;

      Ø Les saucissons de chasse

      Ø Les cocktails.

      En dehors des produits cités ci- haut, la G.A.A.N.A fabrique aussi d'autres recettes ( produits, par commande tel que le lard fumé, la boulette...)

      3.4. Durée de vie

      La G.A.A.N.A est une entreprise à durée de vie illimitée.

      3.5. Siège social, Administratif et d'exploitation

      Le siège social, administratif et d'exploitation se situe sur la 7ème Rue n°183, au Quartier Industriel dans la Commune de LIMETE à Kinshasa, République Démocratique du Congo.

      3.6. Structure organique et fonctionnelle

      Les dirigeants ont choisi l'appellation service que fonction dans cette entreprise.

      - Au sommet de l'entité nous avons l'Administrateur Directeur Général ; qui est aussi associé actif ;

      - Après lui, d'une façon hiérarchique, on retrouve le Cabinet de l'Auditeur Interne ;

      - En troisième position, nous retrouvons, 3 grands services qui sont :

      · le service technique

      · le service production

      · le service commercial, administratif et financier

      3.6.1. Analyse descriptive des services

      3.61.1 DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

      A. Missions :

      - Etablir la politique générale e l'entreprise

      - En contrôler la gestion

      B. Membres :

      - Tous les Associés

      - Le Directeur Générale

      - L'Auditeur Interne

      3.6.1.2 DU COMPTE DE GESTION

      A. Mission :

      - Gérer, Diriger et Surveiller collégialement les actes de gestion des services tels que définis par le Conseil d'Administration.

      B. Membres :

      - l'Administrateur Directeur Général

      - l'Auditeur Interne

      - Les chefs de service

      · Les réunions techniques du Comité de Gestion sont élargies aux chefs de section.

      1. Administrateur Directeur Général

      - donne la direction et oriente les actions de la société

      - détermine la politique salariale, le barème de rémunération et les avantages sociaux

      - accepte ou refuse les engagements définitifs ou occasionnels lorsque les vacances sont signalées par le chef du personnel

      - préside le comité de gestion

      - veuille à la politique extérieure de la société

      - statue en dernier ressort sur le budget élaboré au niveau de chaque service

      - détient le pouvoir disciplinaire sur tout le personnel. Il peut soit l rappeler à l'ordre, soit le réprimander, le mettre à pied pour une durée allant de 3 à 15 jours selon la gravité de la faute. Il peut le suspendre au delà de 15 jours et le révoquer après approbation du conseil d'administration.

      - statue sur l recours introduit par les agents contre les mesures disciplinaires prises par le chef du personnel ou le cas échéant par le chef du service administratif.

      2. Auditeur Interne

      - assiste l'Administrateur Directeur Général dans l'accomplissement de sa responsabilité

      - surveille et contrôle sans aucune restriction tous les actes de gestion de la société

      - veuille à la sauvegarde du patrimoine de la société

      - veuille à la qualité de l'information comptable et statistique produite dans l'entreprise. L'information doit être exacte, complète, constante et se transmettre avec rapidité.

      - Veuille à l'application des instructions, procédures mises en place par la Direction générale.

      - Joue un rôle de conseil auprès d'autres services

      - Procède à la vérification des comptes et à la certification des états financiers à la fin de chaque exercice

      - S'assure de la bonne marche des affaires et de l'honnêteté des comptes présentés

      - Veuille à la réduction du coût et à l'accroissement de la rentabilité.

      3. Chef de service administratif

      - est l'adjoint de l'Administrateur Directeur Général, l'assiste et le conseille dans la direction de la société. A ceci, il assume son intérim en cas d'absence ou d'empêchement

      - coordonne les activités de la société, centralise les rapports de différents services, les apprécie, les fait parvenir à l'Administrateur Directeur Général. Fort de ceci, il peut retrouver avec des observations précises tout rapport mal élaboré

      - est le garant de l'administration de la société

      - représente la société auprès de l'Etat et autres organismes publics ou privés. En cas d'empêchement, il peut déléguer soit le chef de service du Personnel soit un autre Chef de service.

      - fait exécuter les décisions de l'Assemblée Générale, du Conseil d'Administrateur, du Comité de Gestion après approbation de l'Administrateur Directeur Général et en assure l'exécution

      - assume la gestion des cadres et les côtes au premier degré étant réservé à l'Administrateur Directeur Général. A ce titre, il a pouvoir disciplinaire sur les cadres. Il peut soit les rappeler à l'ordre soit les réprimander, soit les mettre à pied pour une durée allant de trois à quinze jours selon la gravité de la faute. La suspension au-delà de quinze jours et la révocation étant réservée à l'ADG. De même, la mise à pied des cadres doit être contresignée par l'Administrateur Directeur Général.

      - Statue sur le recours introduit par les agents contre les mesures disciplinaires prises par le chef du personnel

      - est le conseiller du Directeur Général en ce qui concerne :

      · les engagements définitifs ou occasionnels lorsque les vacances sont signalées par le chef du personnel

      · la détermination de la politique salariale, du barème de rémunération et des avantages sociaux.

      4. Chef du personnel

      Dirige le service du personnel et les services sociaux, d'hygiène, salubrité et de sécurité. A ce titre, il assume :

      - la gestion du personnel occasionnel, classifié, maîtrise et cadres

      - la paie desdits agents

      - le recrutement, les soins médicaux, la formation, l'information et la promotion des agents ainsi que le service d'accueil

      - le paiement des factures d'eau et d'électricité

      - a le pouvoir disciplinaire sur le personnel occasionnel, classifié, maîtrise et cadres. En vertu de ce pouvoir, il peut infliger à l'agent sous sa gestion des sanctions allant du rappel à l'ordre, réprimande et à la mise à pied de 3 à 15 jours selon la gravité de la faute.

      5. Chef de service financier

      - dirige les services comptable, informatique et la trésorerie. A ce titre, il assume :

      - le gestion de la trésorerie de la société

      - le contrôle des recettes et des dépenses conformément aux lignes budgétaires

      préalablement établies par le Comité de Gestion

      - la coordination des recouvrements au niveau de toutes les caisses

      - l'exécution dans le meilleur délai des ordres de paiement votés par le Comité de Gestion

      - la paie des autres créanciers sociaux selon u échéancier fixé par le Comité de Gestion

      - la vérification du taux réel des devises avant chaque paiement et sa communication aux autres services de la société.

      6. Chef Comptable

      - tient la comptabilité générale et analytique de la société

      - calcule et effectue le paiement des impôts et taxes dus aux organismes étatiques en remplissant tous les types de déclaration et statistique y requises

      - traite tout problème relatif à la comptabilité, à la fiscalité et à la parafiscalité

      - effectue des travaux d'inventaire mensuel des matières premières et produits finis valorisés pour la réouverture de l'exercice en cours

      - vérifie et approuve tous les rapports adressés à la comptabilité avant leur enregistrement à l'ordinateur

      - établit les structures de prix à déposer au ministère de l'économie

      - encadre les stagiaires et autres chercheurs dans le domaine comptable et financier

      - planifie le budget élaboré au niveau de chaque service

      - supervise l'élaboration du bilan de la société

      - fait l'étude des marchés et l'évaluation des projets d'investissement

      - détermine le coût de production permettant au service commercial de fixer le prix de vente des produits finis. A ce niveau, ces deux doivent collaborer étroitement avec le chef des approvisionnements.

      7. Aides comptables

      a. s'occupe des opérations liées aux achats, consommation des matières premières, production, livraison.

      - tient les inventaires des matières premières et produits finis

      b. est chargé des opérations liées à la vente, caisse, recette, dépense, banque, paie et opérations diverses

      - tient les inventaires de caisse et immobilisations

      Les deux aide- comptables font aussi office d'assistants au service d'Audit

      Interne.

      8. Caissier

      - reçoit les clients pour paiement des factures

      - enregistre tout mouvement d'argent

      - établit le journal de paiement, des recettes et des dépenses

      - effectue le versement des fonds à la trésorerie

      - tient la fiche individuelle des clients pour la détermination des dettes à recouvrir.

      9.Chef de service technique

      - dirige le service technique, charroi automobile et maintenance

      - est l'intendant de tous les biens matériels de l'entreprise

      - élabore le projet des achats des véhicules et des équipements techniques

      - assure la police dans la production et l'entretien des équipements techniques

      - veuille au maintien en parfait état d'usage des bâtiments, des installations, des matériels et machines, des mobiliers...

      - détient les notices d'entretien des appareils et machines

      - s'assure de l'existence d'un stock minimum des pièces de rechange

      10. Chef du Charroi automobile

      - veuille au maintien en parfait usage les véhicules et autres engins de la société afin de leur assurer une utilisation optimale

      - assure la coordination des chauffeurs et le contrôle journalier de leur travail

      - dispatche les véhicules de façon à répondre favorablement au besoin de déplacement des agents dans leur course de service.

      11. Chef de production et planification

      - planifie et coordonne les travaux de production à savoir le laboratoire, la boucherie, la manipulation, le bourrage, la cuisson, le fumage, le refroidissement, le pesage et la livraison de la production réalisée au service commercial

      - veuille à la sauvegarde de la qualité des produits finis comparativement aux normes généralement admises et les quantités produites ainsi que les raisons des écarts qui pourront en résulter

      - dresse journalièrement les fiches de production et consommation des matières premières pour permettre le calcul de coût de production

      - formule les demandes des matières premières et oriente le chef des approvisionnements sur l'utilisation de celles de moindre coût et pouvant garantir une meilleure qualité

      - oriente l'entreprise sur l'utilisation des matières premières

      12. Chef d'équipe

      - formule les demandes de matières premières sur orientation du chef de service de production sur base d'un bon de demande des matières premières

      - veuille aux travaux de boucherie, manipulation, bourrage, cuisson, fumage, refroidissement, pesage et livraison des produits finis au service commercial

      - consigne les rapports journaliers de la production dans un cahier registre et le transmet à son chef hiérarchique pour lui permettre d'établir la fiche de production

      - contresigne le journal de consommation des matières premières avec le gestionnaire de stock des matières premières pour en certifier la conformité lors de la réception.

      13. Chef de service commercial

      - s'occupe de la politique commerciale de la société

      - supervise le service des approvisionnements, des ventes, de la livraison, de la facturation et du marketing

      - collabore avec le chef des approvisionnements et le chef comptable en ce qui concerne le calcul du coût de production en vue de la fixation du prix des produits finis

      - contresigne la demande journalière des quantités à produire à l'aide de bon de commande

      - collabore avec le chef de production et planification et celui des approvisionnements concernant la qualité et la quantité des produits à livrer à la consommation.

      14. Chef des ventes

      - assiste le Chef du service commercial dans l'accomplissement de sa responsabilité

      - prépare les stratégies des ventes, livraisons et marketing

      - reçoit et analyse les différentes réclamations des clients et les soumet au Chef commercial pour règlement

      - analyse les différents problèmes liés à la segmentation du marché et à la concurrence lui soumis par le préposé au marketing et les soumet à son chef hiérarchique pour règlement.

      - contrôle les rapports des ventes, livraison et marketing et les soumet au Chef commercial pour approbation

      15. Gestionnaire de stock produit finis

      - formule la demande journalière des quantités à produire à l'aide de bon de commande

      - réceptionne et conserve les produits livrés par le service de production

      - livre les produits finis aux clients sur présentation de la facture ou du bon de collation et dons contresignés par le chef de service commercial et l'auditeur interne

      - établit le journal des entrées et de livraison des produits

      - tient les fiches individuelles de stock des produits finis.

      16. Facturier

      - établit les factures et le journal de vente

      - fait la distinction entre la facture à payer et celle payée cash

      - travaille en collaboration avec le caissier sur les états de paiement.

      17. Chargé de marketing

      - procède à la prospection des marchés, des renseignements commerciaux et à la publicité de la société

      - gère les délégués commerciaux

      - procède à l'admission de nouveaux clients.

      18. Chef des approvisionnements

      - s'occupe des achats et de la gestion des matières premières et de fournitures de bureau

      - négocie avec les fournisseurs potentiels des matières premières

      - planifie la commande des matières premières afin d'éviter la rupture de stock

      - supervise le magasin

      - dresse le compte individuel des fournisseurs en vue de suivre régulièrement la situation de la dette de l'entreprise vis-à-vis des tiers

      - dresse le journal des achats des matières premières

      - collabore avec le chef de production et le chef de vente en ce qui concerne la qualité et la quantité des produits à mettre à la consommation

      - collabore avec le Directeur Général en ce qui concerne l'importation et le dédouanement des matières premières

      - collabore avec le chef de vente et le chef comptable en ce qui concerne le calcul du coût de production et la fixation de prix

      - paie les fournisseurs

      - procède à l'achat des tenues et équipements des travailleurs.

      19. Gestionnaire de stock matières premières

      - réceptionne pour emmagasinage les matières premières livrées par le chef des approvisionnements et en fait rapport de sortie journalière à ce dernier

      - remet les matières premières aux producteurs sur base de leur demande à l'aide de bon de sortie

      - dresse le journal de sortie des matières premières et le contresigne avec le chef d'équipe de production.

      - Tient journalièrement les fiches de stock individuelles des matières premières

      20. Secrétaire de Direction

      - reçoit pour transmission tous les rapports adressés à la Direction Générale

      - reçoit toutes les correspondances extérieures adressées à l'administration et les dispatche aux services concernés selon leur objet

      - s'occupe de la réception des visiteurs de la Direction Générale

      21. Chargé de salubrité

      - veuille aux conditions hygiéniques de la salle de production, des installations, bureaux, caniveaux et rigoles

      - formule la demande des produits et matériels d'entretien auprès du Chef du Personnel

      22. Réceptionniste

      - veuille aux entrée et sortie des agents, clients, visiteurs, véhicules

      - contrôle toute sortie des produits finis et les enregistre dans un cahier registre ou fiche de suivi de livraison de l'Audit Interne.

      3.6.2 ORGANIGRAMME DE LA GAANA SPRL

      Chapitre IV : ORGANISATION DU SYSTEME DE CONTROLE DE GESTION

      A LA GAANA SPRL

      La Gaana Sprl dispose en son sein d'un service d'Audit Interne à qui revient la charge de poser tous les actes ayant trait au contrôle de Gestion au sein de l'entreprise.

      Ce chapitre passe en revu la pratique et le déroulement des activités au sein de ce service.

      Six sections nous permettent de bien saisir la manière dont fonctionne le système de contrôle de gestion dans la société.

      La première section nous présente la structure organisationnelle du service de l'audit interne. Cinq questions sont abordées : l'aperçu historique, mission et les attributions, le personnel, les moyens logistiques et les documents de travail.

      La deuxième section donne la place qu'occupe ce service par rapport à la structure générale de l'entreprise.

      La troisième par contre aborde les questions liées à la formation, les qualités et les compétences de l'auditeur

      La quatrième section aborde la question liée au déroulement des activités de l'auditeur.

      La cinquième aborde la question liée aux instruments de contrôle de gestion.

      La sixième nous permet d'apprécier l'efficacité du système de contrôle de gestion existant et de projeter un nouveau système si celui trouver s'avère inefficace.

      Voila brièvement retracer ce qui fera l'économie générale de ce chapitre.

      4.1 Organisation du service de l'Audit Interne

      4.1.1 Aperçu Historique

      L'histoire nous renseigne que depuis sa création le 4 janvier 1993 la GAANA sprl ne disposait d'aucun service de contrôle de gestion.

      La crise qu'a connue la société depuis 1998 jusqu'en 2000 ayant entraîner la baisse sensible de son niveau d'activité et occasionnée sa faillite ; avait donné matière à réflexion au visionnaire de la GAANA qui pensait déjà à une nouvelle structure d'organisation animée par des personnes compétentes et disposant des qualités exceptionnelles pour sortir la GAANA de cette situation et lui éviter la fermeture pure et simple de ses activités.

      C'est ainsi que naîtront en février 2001, les prémisses du Contrôle de Gestion dans la société. En effet, à cette époque, les autorités de la GAANA ont pris un ferme engagement de mettre en place un instrument de contrôle de gestion. Cet instrument, c'est l'audit interne. Il s'appui sur la comptabilité et le budget pour exercer ses fonctions.

      4.1.2 Mission et Attributions de l'Audit Interne

      Le nouveau service ainsi crée fait parti intégrant de la structure de l'entreprise avec comme mission principale de « Veiller à la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise ».

      Pour y parvenir, les attributions suivantes lui seront confiées :

      - assiste l'Administrateur Directeur Général dans l'accomplissement de sa responsabilité

      - surveille et contrôle sans aucune restriction tous les actes de gestion de la société

      - veuille à la qualité de l'information comptable et statistique produite dans l'entreprise. L'information doit être exacte, complète, constante et se transmettre avec rapidité.

      - Veuille à l'application des instructions, procédures mises en place par la Direction générale.

      - Joue un rôle de conseil auprès d'autres services

      - Procède à la vérification des comptes et à la certification des états financiers à la fin de chaque exercice

      - S'assure de la bonne marche des affaires et de l'honnêteté des comptes présentés

      - Veuille à la réduction du coût et à l'accroissement de la rentabilité.

      4.1.3 Personnel

      Le service à la GAANA est dirigé par un Auditeur et assisté de temps en temps par deux aides comptables affectés à la comptabilité.

      4.1.4 Moyens logistiques

      Le service est équipé d'un ordinateur. Les travaux sont faits à l'aide des logiciels d'application : Word (pour le traitement des textes) et Excel (pour les Tableurs).

      Pour certains calculs moins compliqués, l'auditeur recours à la calculette.

      4.1.5 Documents de travail

      Il s'agit d'un ensemble de documents contenant une information susceptible de renseigner l'auditeur sur certaines questions ayant trait à sa mission.

      Nous distinguons :

      - Les documents juridiques et administratifs : les statuts de la société, le règlement d'ordre intérieur,le registre de commerce, le permis d'exploitation , les rapports des responsables des services, les contrats du personnel, les arrêtés ministériels, décret présidentiel, convention collective et outres document s officiels ;

      - Les documents comptables : divers journaux comptables, les extraits des comptes, le relevé de compte bancaire, la balance générale des comptes, le compte d'exploitation et le bilan ;

      - Les pièces justificatives : les factures, les reçus, bon de commande, livre de caisse, fiche de stock, fiche de livraison, rapport des achats, rapports de vente, rapport de production, fiche d'inventaire ...

      4.2 Place de l'Audit Interne et Autres Fonctions de l'auditeur

      Le service de l'audit est rattaché à la direction générale à qui il rend compte de la situation globale de l'entreprise.

      Nos investigations ont révélé que l'auditeur de la GAANA exerce d'autres fonctions opérationnelles en plus de celles lui dévolues ; Ainsi, il est aussi :

      - Chef de service Administratif

      - Chef du personnel.

      4.2.1 Entant que Chef de service Administratif

      Entant que chef de service administratif, il est l'adjoint de l'Administrateur Directeur Général, l'assiste et le conseille dans la direction de la société. A ceci, il assume son intérim en cas d'absence ou d'empêchement .Il coordonne les activités de la société, centralise les rapports de différents services, les apprécie, les fait parvenir à l'Administrateur Directeur Général. Il est le garant de l'administration de la société

      Il exerce d'autres tâches ayant trait à cette fonction tel énumérées au chapitre 3.

      4.2.2 Entant que Chef du Personnel

      Dirige le service du personnel et les services sociaux, d'hygiène, salubrité et de sécurité. A ce titre, il assume :

      La gestion du personnel occasionnel, classifié, maîtrise et cadres .Procède à leur paie, les soins médicaux, la formation, la promotion et au recrutement du Personnel.

      En outre, il exerce un pouvoir disciplinaire sur le personnel occasionnel, classifié, maîtrise et cadres. En vertu de ce pouvoir, il peut infliger à l'agent sous sa gestion des sanctions allant du rappel à l'ordre, réprimande et à la mise à pied de 3 à 15 jours selon la gravité de la faute.

      4.3. Formation et Qualités de l'auditeur

      Le service d'audit est dirigé par un Juriste de formation (Licencié en droit)

      Il dispose des qualités de bonne figure notamment : le sens de responsabilité, le sens d'écoute et de dialogue, le sens de critique, le sens d'engagement et possède des qualités intellectuelles irréprochables.

      4.4 Déroulement des activités de l'audit

      Le service d'audit, comme nous avons dit précédemment, est animé par un seul auditeur.

      Conformément aux missions reconnues traditionnellement à cet organe de contrôle interne, l'audit à la GAANA accomplit ses activités réparties suivant des tâches quotidiennes, et des contrôles ponctuels.

      4.4.1. Tâches quotidiennes

      Les tâches quotidiennes sont celles exécutées par l'auditeur dans la vie de tous les jours.

      Chaque jour, l'auditeur procède au contrôler :

      - des stocks matières premières ;

      - des stocks produits finis ;

      - des rapports de caisse ;

      - des rapports de vente et livraison

      - des rapports des achats et consommation matières premières

      - des rapports de production

      - des retours produits à l'usine et des invendus

      - des fiches de présence du personnel,

      - la présence physique de chaque personnel journalier, temporaire et engagé à son poste de travail.

      Pour s'assurer que les opérations de l'entreprise sont contrôlées au jour le jour, le service d'audit rempli des tâches spécifiques pour contrôler la gestion de la GAANA. Il s'agit des tâches ci-après :

      a. Contrôle des justificatifs

      Le contrôle des justificatifs consiste pour l'auditeur à vérifier si :

      - une dépense - caisse a été établi sur base de la programmation dépenses ;

      - tous les documents justificatifs internes (décision de paiement des fournisseurs ou des personnels, etc...) et externes (facture, bon de livraison, etc...) sont à ladite dépense caisse.

      b. Contrôle des prêts et avances sur salaires

      Ce contrôle consiste à vérifier si les retenues opérées sur les salaires des agents le sont conformément à la loi et ce dans le respect de l'engagement pris vis-à-vis de l'entreprise.

      c. Contrôle caisse

      Le traitement des cas litigieux fait également l'objet de décaissement des fonds dont il faut contrôler le paiement.

      L'audit interne contrôle aussi les bons de dépenses caisse pour s'assurer si le montant est conforme.

      En dehors de ce que nous venons de soulever ci-haut, l'audit contrôle la fiche journalière de la production qui est un document de synthèse qui comprend toutes les informations sur la production journalière ; elle vérifie les états financiers en comparant les recettes aux dépenses pour enfin dégager les écarts qui seront ensuite justifiés.

      A la fin de la journée, lorsqu'on a le rapport des activités de la journée, l'auditeur dépose cela à la Direction Générale, c'est-à-dire à l'Administrateur Directeur Général pour savoir sur le déroulement des activités de la journée.

      d. Le contrôle des fournisseurs

      Il consiste à suivre l'exécution des commandes placées auprès des fournisseurs ainsi que leurs paiements.

      4.4.2 Contrôles ponctuels

      Les contrôles ponctuels sont des investigations menées en dehors des tâches quotidiennes et du planning des travaux d'audit. Ces contrôles s'effectuent :

      - soit en réaction à un acte ou constat qualifié de suspect par l'audit ;

      - soit à la suite des anomalies constatées lors de l'exécution des tâches quotidiennes ;

      - soit à la demande de la Direction Générale.

      Pour le deuxième trimestre de l'exercice 2001, deux contrôles au moins ont été menés soit à la demande de la Direction Générale soit à l'initiative de la Direction d'audit.

      L'objectif primordial de toutes les tâches citées ci-haut est de s'assurer du respect des procédures mises en place par la Direction Générale et de la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise. L'aboutissement d'une mission d'audit est présenté sous forme de recommandations formulées à l'attention de cette dernière pour :

      - soit corriger les erreurs constatées ;

      - soit modifier les procédures en vigueur en les rendant plus fiables par la prévention des fraudes ;

      - soit renforcer le respect des procédures.

      4.4.3 Audit comptable

      L'audit comptable prend une place importante dans le contrôle de gestion de la GAANA. Il consiste à un examen systématique des états financiers pour déterminer leur concordance avec les principes comptables généralement reconnus.

      A travers l'audit comptable, on peut voir si la comptabilité analytique et la comptabilité générale fournissent les éléments qui facilitent la compréhension du système d'allocation des coûts ainsi que leur bien fondé d'une part, et suivre la passation des opérations comptables en vue de s'assurer du caractère sincère des informations qu'elles fournissent.

      Ces aspects du contrôle sont de nature à attirer l'attention de la haute direction, dans la mesure où ils peuvent déboucher soit sur certains facteurs de déblocage du déroulement normal des activités de l'entreprise soit sur des cas de fraude montée à partir des écritures comptables.

      4.5. Instruments de Contrôle de Gestion

      Outre l'audit, la GAANA dispose d'outres instruments pour exercer le contrôle. Il s'agit :

      - du budget

      - de la Comptabilité

      4.5.1 Budget

      La pratique budgétaire n'est pas développée à la GAANA .Ayant vue le jour en 2002 sur décision du comité de gestion approuvé par le conseil d'administration, cet outil de gestion est rattaché à la section comptabilité et est à sa phase expérimentale. Néanmoins, depuis son implantation, nous avons noté que les budgets ci-après sont trimestriellement élaborés :

      - le budget d'exploitation ;

      - le budget de trésorerie

      - le budget d'investissement (rarement)

      La période d'exécution est généralement de trois mois.

      Trois phases interviennent dans la pratique budgétaire :

      - l'élaboration des prévisions

      - l'exécution ou les réalisations

      - le contrôle des écarts et les mesures correctives

      Nos sources renseignent que si la première phase ne pose pas de problème dans son application, la deuxième et la troisième posent d'énormes problèmes et soulèvent des questions de fonds. Ainsi donc, si elles sont appliquées ; elles les sont partiellement car une certaine complaisance a élue domicile dans l'exécution de certaines dépenses n'ayant aucun lien avec l'exploitation courante et l'évaluation ne se contente qu'à constater les écarts mais n'envisage pas des mesures correctives.

      En ce qui concerne la procédure d'élaboration, nous avons constaté que chaque responsable de service dépose à la comptabilité ses prévisions budgétaires après que celles-ci soient débattues et approuvées par le comité de gestion.

      4.5.1.1 Le Budget d'exploitation

      Il comprend les budgets des ventes en quantité et en valeur ; le budget de production en quantité et en valeur puis le budget des charges des structures.

      4.5.1.2 Le Budget de trésorerie

      Le budget de trésorerie comprend deux parties :

      - les encaissements

      - les décaissements

      Les encaissements sont des prévisions en recettes provenant des ventes et les décaissements sont des prévisions en dépenses d'exploitation et d'investissement.

      4.5.2 Comptabilité

      Contrairement à l'audit et le budget qui ont vu le jour à la GAANA respectivement en 2001 et en 2002, la comptabilité par contre a existé depuis la création de l'entreprise.

      Elle a évolué, certes, difficilement mais la reforme de 2001 a donné un nouveau départ à la comptabilité à tel point qu'au aujourd'hui, elle fait la fierté de l'entreprise en dépit de certains éléments qu'il faut mettre au point pour le rendre de plus en plus performant.

      Elle se subdivise en :

      - Comptabilité générale ;

      - Comptabilité analytique

      - Comptabilité budgétaire brièvement exposé ci-dessus

      4.5.2.1 Comptabilité Générale

      L'espace réservé à notre étude ne nous permet pas de nous étendre en long et en large sur la pratique de la comptabilité à la GAANA.

      Toutefois, nous avons constaté que l'essentiel de la question de la comptabilité générale se résume à la collection d'information, le traitement, le contrôle et l'exploitation des données.

      a. Collecte de l'Information

      Les informations dans une société circulent sous forme des rapports ayant des pièces justificatives comme soubassement.

      Sur ce point, la comptabilité a pris les dispositions utiles pour rendre accessible et transparente l'information afin de mieux l'exploiter.

      Pour ce faire, une étude minutieuse a été menée permettant d'identifier les opérations à partir des quelles des modèles des rapports et pièces justificatives ont été conçues en fonction de chaque type d'opération.

      Le tableau ci-dessous illustre la manière dont circulent les informations comptables.

      a.1 Tableau N° 4 circuits d'informations de la GAANA

      Opération

      Journal

      Opération

      Doc

      Pièces

      Justificatifs

      Origine

      Service émetteur

      Destination

      1

      Achat

      Achat

      1

      Bon de commande

      Interne

      Approvisionnement

      Fournisseurs

      2

      Facture achat

      Externe

      Fournisseurs

      GAANA

      3

      Bon de livraison

      Externe

      Fournisseurs

      GAANA

      4

      Reçus

      Externe

      Fournisseurs

      GAANA

      5

      Rapport d'achat

      Interne

      Approvisionnement

      CSCOM

      Audit

      Comptabilité

      Chargé des approv.

      6

      Bordereau

      d'imputation

      Interne

      Comptabilité

      Comptabilité

      2

      Achat -Cons

      Stockage M.P

      Fiche de stocks MP

      Interne

      GSMP

      Comptabilité

      3

      Conso. Matières premières

      Consommation M.P

      Bon de demande MP.

      Interne

      GSP

      - GSMP

      - CSP

      -Comptabilité

       

      Bon d'afFectation MP

      Interne

      GSMP

      - CSP

      - CSMP

      -Comptabilité

       

      Fiche de consommation

      Interne

      Comptabilité

      Comptabilité

      GSMP

      4

      Production

      Produire

      Fiche de job

      Interne

      CSP

      CSP

      Comptabilité

       

      Bon d'affectation P.F

      Interne

      CSP

      CSP

      GSPF

      Comptabilité

       

      Fiche de production

      Interne

      CSP

      CSP

      Comptabilité

       

      Fiche de stock PF

      Interne

      GSPF

      Comptabilité

      GSPF

      5

      Vente

      Vente

      Facture de vente

      Interne

      Section vente

      (facturier)

      -Clients

      -facturier

      -Comptabilité

       

      Rapport de vente

      Interne

      Section vente

      (facturier)

      - CSCOM

      -Comptabilité

       

      Bon de vente

      Interne

      Section vente

      (facturier)

      - CSCOM

      -Comptabilité

       

      6

      Livraison

      Livraison

      Bon de livraison

      Interne

      GSPF

      -Clients

      -GSPF

      -Comptabilité

      Fiche synthétique de livraison

      Interne

      GSPF

      - Comptabilité

      - GSPF

      Fiche journalière de stocks

      Interne

      GSPF

      -Comptabilité

      -Audit

      - GSPF

      7

      Journal caisse (caisse dépense et caisse recette)

      Encaissement et décaissement

      Bon à payer

      Interne

      Chef de section au service demandeur

      -CSCAF

      -ADG

      -Comptabilité

      -Trésorerie générale

      Rapport de paiement

      Interne

      Caissier central

      -Comptabilité

      -Caissier central

      Bon de dépense caisse

      Interne

      TG

      -T.G

      -CSCAF

      -Audit

      -ADG, Cpté

      Bon de recette caisse

      Interne

      TG

      -TG

      CSCAF

      -Audit

      -ADG, Cpté

      Fiche du Budget

      Interne

      Cpté

      CSCAF, ADG,

      Cpté

      Reçu

      Interne

      TG

      Payeur

      8

      Paie

      Paiement

      Salaires

      Agents

      Liste de présence agents

      Interne

      Agent

      CP

      Bulletin de paie

      Interne

      CP

      -CSCAF, CP

      -ADG, Audit

      Comptabilité

      Feuille récapitulative de paie

      Interne

      CP

      -CSCAF, ADG

      9

      Banque

       

      Bordereau de versement

      Interne

      Banque

      GAANA

      Extrait des comptes

      Interne

      Banque

      GAANA

      Chèque

      Interne

      ADG

      Banque

      Ordre de paiement

      Interne

      ADG

      Banque

      10

      Opérations diverses

      Diverses opérations

      Diverses factures reçues ou envoyées

      Externe

      Ou

      Interne

      Débiteurs ou créditeurs divers

      Gaana/ Comptabilité

      Quittance

      Externe

      Reçus

      Externe

      Note de perception

      Externe

      Décharge...

      Externe

      Source : Section comptabilité GAANA

      Note : ADG : Administrateur Directeur Général ;CSCAF : Chef de service adm .Financier ; Cpté : Comptabilité ; TG :Trésorier Général ;CP :Chef du personnel ;CSP :Chef de service de Production ; GSMP : Gestionnaire des stocks MP ;GSPF :Gestionnaire des stocks PF ,

      a. 2 Le classement sur document

      Le classement consiste à loger chaque document dans un classeur. Le document classé doit d'abord subir un contrôle préliminaire à l'issue du quel un numéro comptable lui est attribué.

      Nous distinguons huit rayons ; 6 rayons pour les pré comptables, un rayon pour les journaux Comptables et les états de synthèse saisie et enfin un rayon informatique : mémoire de l'ordinateur et divers supports informatiques.

      * R1 : Caisse et banque

      * R2 : Achat

      *R3 : Consommation MP

      * R4 : Production

      * R5 : Vente et livraison

      *R6 : Opérations diverses et Administration Comptable :

      -Personnel- bailleur, Fiscalité -Parafiscalité, REGIDESO & SNEL

      - diverses pièces justificatives

      *R7 : Documents comptables saisies

      - Journaux des stocks

      - Journaux comptables

      - Extrait des comptes

      - Balance générale

      - T.F.R

      - Bilan

      *R8 : Supports informatiques

      - Disque dur, disquettes, Zip, CD ROM, fash disk etc...

      b. Traitement des informations.

      Cette étape comprend deux phases :

      - le contrôle préliminaire ;

      - les imputations comptables.

      b.1 Le contrôle préliminaire

      Cette étape consiste à la vérification des informations contenues dans tous les rapports qui convergent à la comptabilité. Il s'agit de vérifier l'exactitude des chiffres déclarés par les chefs de services en procédant par le calcul. La vérification se fait de manière horizontale et verticale. A ce stade, se dégagent les premiers écarts qui sont soumis à l'appréciation de l'autorité habilitée. Cette opération est assurée par les Aides Comptables sous la supervision du Chef Comptable.

      b.2 Les Imputations Comptables

      Cette étape est celle de la passation des écritures proprement dites après le contrôle préliminaire. Pour mieux saisir cette phase, s'est penché sur deux éléments importants :

      - le plan comptable de la Gaana

      - le système comptable

      Plan comptable spécifique de la GAANA

      Le plan spécifique de la GAANA est conçu conformément aux dispositions du Conseil permanent de la Comptabilité au Congo (CPCC).

      Il est taillé à la nature des opérations telles que énumérées précédemment.

      La structure comprend :

      · les Comptes du patrimoine : Comptes de classe 1 à 5

      · les Comptes des Charges et Produits : Comptes de classe 6 et 7

      · les Comptes de solde de gestion : Comptes de classe 8

      Sur ce point précis, nous avons constater que, au regard de son objet Social, la GAANA n'utilise pas les comptes Marchandise ( 30) , Stock Vendu (60), Vente Marchandise (70) et Marge Brute (80) car, elle ne dispose pas de stock marchandée à revendre dans son exploitation courante .

      Système comptable utilisé à la GAANA

      La GAANA utilise le système centralisateur à journaux multiples.

      Ce système est informatisé. Dans son fonctionnement, il comprend douze journaux Comptables conformément à la nature des opérations.

      Il s'agit de journal :

      - Achat ;

      - Consommation MP ;

      - Production ;

      - Livraison ;

      - Vente ;

      - Caisse recette ;

      - Caisse dépense ;

      - Banque dépense ;

      - Banque recette ;

      - Paie ;

      - Les opérations diverses ;

      - Journal d'ouverture /clôture de compte

      Les Journaux sont tenus par le Chef Comptable assisté par les Aides Comptables.

      Journal des achats

      Ce journal enregistre les opérations ayant occasionnée les achats et comprend les étapes suivantes :

      1. En cas de décaissement, 39 à 57

      2. Lors de dépôts de rapports des achats, trois opérations interviennent.

      La première consiste à solder le compte 39 tout en débitant les comptes

      Ayant occasionné les dépenses.

      Ticket comptable

      D

      C

      Désignation

      D

      C

      31

      40

      61

      62

      63

      64

      65

      ....

      3900

      Matières premières

      Fournisseurs (en cas du paiement dette antérieure)

      Matière fourn. consommé

      Transport consommé

      Autres services consommés

      Charges et pertes diverses

      Personnel

      Autres

      Achat

      Facture n°.........Bon N°...........Rue..........

       
       
       
       

      Dépenses journalières effectuées

       
       
       

      2. Deuxième étape : consiste à la journalisation de tous les achats à crédit du jour

      Ticket comptable

      D

      C

      Désignation

      D

      C

      3900

      40

      Achats

      à

      Fournisseurs

      Facture N°.......Bon de livraison N°......Achet à crédit

      x

      X

       
       
       
       
       
       

      3. La troisième étape consiste à passer les écritures d'affectation de tous

      les achats à crédit au compte de stock 31

      D

      C

      Désignation

      D

      C

      31

      39000

      Matière première

      à

      Achat

      Affectation des achats au compte 31

      x

      X

       
       
       
       
       
       

      Enfin les écarts peuvent être dégagés après le contrôle du rapport des achats. Dans ce cas les écritures se présentent de la manière suivante :

      - En cas d'écart passif

      42.400 personne acheteurs

      à

      39000 Achat

      En cas d'écart négatif

      39 à

      42.400

      En cas d'écart nul

      31, 40,61... 65

      à

      39.

      . Le journal de consommation

      L'entreprise n'achète pas la matière première pour en faire objet d'un stockage à longue durée mais pour qu'elle soit transformée en produits finis.

      Cette opération est dite consommation matières premières.

      b. Ticket comptable

      D

      C

      Désignation

      D

      C

      61

      31

      Matières premières et fournitures consommées

      A

      Matières premières

      Bon d'affichage n°.......

      x

      X

       
       
       
       
       
       

      . Journal de Production

      Ce Journal enregistre toutes les opérations ayant trait à la production

      b. Ticket Comptable

      On débite le compte 34 au crédit du compte 72

      34

      À

      72.

      4.3.1.4 Journal de Livraison

      La livraison est l'opération inverse à la production c'est-à-dire si la production permet de stocker le produit finis la livraison par contre permet de sortir les produits finis soit pour la vente, don, collation, publicité, ...

      Ticket Comptable

      D

      C

      Désignation

      D

      C

      72

      34

      Production stockée

      à

      Produits finis

      Bon d'affection n°......

      x

      X

       
       
       
       
       
       

      Journal de Vente

      Ce Journal enregistre toutes les opérations liées à la vente

      Comptabilisation

      41. client

      à

      71 Production Vendue

      La Gaana accorde une commission sur vente à tous les dépositaires.

      Ecriture comptable

      63 Commission sur vente

      à

      41 Client

      Journal de Caisse Recette

      Ce journal enregistre les encaissements de l'entreprise

      Ecriture Comptable

      57 Caisse

      à

      41 Client

      Journal de Caisse Dépense

      Le journal caisse dépense enregistre toutes les opérations liées aux décaissements de la Gaana

      39,42, 43, 44,46, 61,62, 63, 67...

      à

      57

      Journal Banque Dépense et Recette

      Ce journal enregistre les opérations liées aux entrées et sorties de fonds en banque.

      La Gaana a scindé ce journal en deux : journal banque dépense et journal banque recette.

      En cas de sortie fonds caisse pour la banque

      59 Virement caisse -banque

      à

      57 Caisse

      En cas de versement en Banque

      56. banque

      à

      59. Virement caisse banque

      En cas de sorti de fonds en banque

      43 Etat

      63 Frais bancaires

      67 intérêts

      à

      56 Banque

      Journal paie

      Ce journal enregistre les opérations liées à la paie du personnel

      65 Charge du personnel

      à

      42 Personnel

      43 Etat

      46 INSS

      Journal des opérations diverses

      Enregistre les opérations liées à la prise en charge de certaines dépenses avec les tiers : Eau, Electricité, loyer ....

      61 Eau, Electricité

      63 loyers.....

      à

      46 Créditeurs divers

      Journal d'ouverture

      Enregistre les opérations d'ouvertures des comptes et fonctionne d'une manière inverse des opérations de fermetures.

      Comptes d'Actif 49 Compte d'attende

      à à

      49 Compte d'attende Comptes de Passif

      Les écritures sont inversées encas de fermeture des comptes

      b. 3 Les procédés comptables utilisés

      La GAANA utilise deux procédés ou moyens de traiter les informations comptables :

      - procédé manuel

      - procédé informatique

      a. Procédé manuel

      Ce procédé permet de traiter et préparer manuellement les données avant leur saisie à l'ordinateur. Il est utilisé par les responsables de service ou des sections en charge de la transmission des documents à la comptabilité.

      b. Procédé informatique

      Il permet le il permet le traitement automatique des données comptables à l'aide de l'ordinateur. Les tâches spécifiques à exécuter sont les suivantes :

      1° La saisie de module stock (M P& P.F) journal stock

      2° Les imputations ou la saisie de module journal comptable

      3° Extrait des comptes généraux

      4° Balance générales

      5° Etats financiers : Bilan & TFR

      6° Calcul de coût de production et de revient

      7° Calcul de paie

      8° Autres tâches de l'administration.

      Il est utilisé par le chef de service administratif et financier et le chef comptable.

      Saisie automatique des données

      Cette étape est celle du traitement ou de l'informatisation proprement dite de la gestion comptable à la GAANA.

      Elle repose sur deux programmes disons deux logiciels d'applications pour les informations comptables à savoir :

      * ACCESS : Base de données ou programme d'application qui traite les données sous forme d'enregistrement. Les modules saisie sont : Stock, journaux comptables, Facturation et la paie.

      * EXCEL : Logiciel d'application qui traite les informations sous forme

      des tableaux.

      Les modules saisis sont : coût de production, les Budgets, les statistiques (ventes, production,...)

      D'autres programmes sont utilisés pour la gestion administrative.

      Ce système fonctionne en réseau des ordinateurs auxiliaires connectés au serveur qui est placé à la Comptabilité.

      c. Le Contrôle des Comptes

      Le contrôle à ce stade a pour but de vérifier la véracité et la conformité des écritures comptables par rapport aux principes y afférents.

      Tous les comptes sont soumis à ce contrôle à la fin de l'exercice comptable.

      Ensuite, le contrôle concerne la balance générale des comptes pour . Il s'agit de dégager les écarts entre les soldes des comptes comptables et les soldes physiques.

      Sous la supervision du Chef Comptable, ce contrôle s'effectue par une équipe constituée pour l'élaboration bu bilan dans la quelle prend part l'Auditeur Interne.

      d. l 'Exploitation des informations

      Le contrôle des comptes abouti à l'élaboration des Etats de synthèse :

      - le tableau de formation de résultat et

      - le bilan

      Ces états contiennent des informations utiles pour une meilleure exploitation par les associés, les bailleurs de fonds, l'état, et divers partenaires.

      4.5.2.2 Comptabilité Analytique

      Cette comptabilité a pour rôle de déterminer :

      - le coût de production

      - le coût de revient et

      - le prix de vente des produits finis

      Ces informations permettent aux décideurs d'orienter certaines politiques de l'entreprise en matière des approvisionnements, vente, crédit et endettement ...

      4.6 Evaluation des Outils de Contrôle se gestion

      Le quatrième chapitre nous a permis de faire la lecture complète de la pratique de contrôle de gestion au sein de la GAANA. Après analyse, nous constatons que beaucoup reste à faire dans ce domaine car le système, tel qu'il se présente actuellement, accuse des défaillances préjudiciables pour l'entreprise et on dénote une désorganisation quand à son fonctionnement.

      En dépit de ce constat malheureux, nous avons, néanmoins relevé quelques points forts à placer dans l'actif des instruments de contrôle de gestion

      4.6.1 Les points forts

      a. Dans le domaine de la comptabilité

      - la comptabilité fournit des tableaux contenant des informations permettant de calculer quelques ratios indispensables pour le contrôleur ;

      - la comptabilité présente une bonne organisation susceptible d'éclairer le contrôleur de gestion ;

      - la comptabilité dispose de l'outil informatique permettant de rendre plus transparente et automatique la gestion de la société,

      - le calcul de coût de production et de coût de revient s'effectue de temps en temps pour permettre la détermination des prix de vente des produits finis.

      Le contrôle à ce stade s'effectue déjà avant les imputations comptables et par la balance des comptes.

      b. Dans le domaine de l'audit

      L'audit participe à la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise. En mettant en exécution les contrôles de tout genre, il a le moyen de vérifier la régularité et la sincérité des actes posés dans la gestion de l'entreprise.

      Le contrôle à ce niveau concerne s'effectue sur les pièces justificatives.

      C. Dans le domaine du Budget

      Sur ce point, nous avons noté les faits ci-après :

      - l'élaboration des budgets d'exploitation et de trésorerie ;

      - le suivi du budget des ventes d'une manière isolé

      4.6.2 Points faibles

      a. Dans le domaine de la comptabilité

      - les informations comptables sont toujours traitées et saisies avec un retard et ce à cause de la lenteur dans la transmission des pièces justificatives en provenance des services émetteurs.

      - les écarts constatés lors de différents contrôles restent lettre morte sans aucune mesure de correction,

      - un nombre réduit de comptables face à une multitude d'opération,

      - absence de guide comptable

      b. Dans le domaine d'audit

      - absence de manuel des procédures ;

      - Le planning de travail d'audit n'est pas exécuté ;

      - Certains aspects de contrôle ne sont pas exécutés, par exemple l'audit comptable, l'audit opérationnel ;

      - cumul des tâches de fonctions par l'auditeur car il assume aussi les fonctions du chef de service administratif, du chef du personnel, de l'intérimaire en l'absence du patron ce qui l'empêche d'exécuter valablement ses attributions ;

      - les réactions de la hiérarchie face aux recommandations formulées par l'audit ne suivent pas régulièrement la rigueur souhaitée. Cette attitude peut affaiblir un auditeur doté d'une bonne conscience professionnelle vis-à-vis des agents audités ;

      - le personnel de l'audit n'est pas mis en formation aux techniques nouvelles d'investigation. Ce qui le contraint à une routine dans l'exécution de ses tâches alors que les nouvelles techniques d'investigation sont entrain de voir le jour.

      - Effectif très réduit du personnel dans le service d'audit.

      c. Dans le domaine du budget

      - pas de suivi de l'exécution des dépenses,

      - pas des mesures correctives envisagées en cas d'écart

      - exécution des dépenses souvent non prévues,

      4.6.3 Nécessité de Construire un nouveau Système de contrôle de gestion

      Les objectifs de l'entreprise ne peuvent être réalisés que lorsque les détournements, les fraudes, les erreurs et omissions sont évités. L'audit interne par ses multiples contrôles doit boucher les fuites d'argent et permettre ainsi à l'entreprise de disposer toujours des moyens de sa politique.

      Comme nous venons de remarquer, le service de l'audit interne est loin de réaliser cette noble mission et ce à couse des faiblesses relevées ci-dessus. D'où la nécessité de construire un nouveau système de contrôle de gestion c'est -dire, jeter les bases d'une nouvelle organisation du système de contrôle de gestion à la GAANA Sprl pour palier aux déficits constatés et orienter l'entreprise vers les voies de pilotage de la performance durable .

      Le dernier chapitre de la présente réflexion va se pencher sur cette question.

      Chapitre V : NOUVEAU SYSTEME DE CONTRÔLE DE GESTION

      PROJETE A LA GAANA SPRL

      Nous venons de faire la lecture complète de la pratique du contrôle de gestion à la GAANA Sprl dans le quatrième chapitre. Un constat s'est dégagé : le système de contrôle de gestion de la tel qu'il fonctionne présentement est inefficace car elle accuse des faiblesses susceptibles d'entraver la bonne marche de l'entreprise.

      Le présent chapitre se concentre sur la projection d'un nouveau système de contrôle de gestion à la GAANA.

      D'une manière sommaire, il traite les matières liées aux six questions ci-après :

      Ø les Raisons qui poussent de proposer la construction d'un nouveau système ;

      Ø les contraintes liées aux activités de l'entreprise ;

      Ø la structure du nouveau service de contrôle de gestion ;

      Ø le travail du contrôleur de gestion

      Ø les outils de contrôle de gestion ;

      5.1 RAISONS

      D'après nos investigations nous décelons deux raisons majeures qui nous permettent de proposer aux autorités de la GAANA de mettre sur pied un nous nouveau système de contrôle de gestion à savoir :

      Ø la défaillance du système actuel ;

      Ø la manifestation de certains signes

      5.1.1 Défaillance du Système actuel

      Les faiblesses soulevées au chapitre quatre constituent la cause majeure de la défaillance du système du contrôle actuel. Toute fois, nous insistons sur les trois causes suivantes :

      Ø l'absence du Manuel des Procédures : Les opérations financières de la société doivent se dérouler suivant des procédures préalablement définies et arrêtées de façon à pourvoir à leur bon déroulement, clarté, sécurité, fiabilité et contrôle. L'absence de ce document n'a pas permis à l'Audit interne et à la comptabilité de jouer pleinement leurs missions ;

      Ø Le Cumul des fonctions de l'Auditeur Interne : nous avons constaté que l'auditeur assume d'autres fonctions au sein de l'entreprise. Il est à la fois auditeur interne, chef de service administratif, le chef du personnel et joue l'intérim du patron en son absence. Cette situation est contraire au principe sacro-saint régissant la fonction d'auditeur : l'impartialité. Dans ce cas l'auditeur est à la fois juge et partie ;

      Ø L'indifférence quelque fois manifeste constatée dans le chef du Patron à certaines propositions et recommandations pertinences faites par l'auditeur interne ;

      Ø le nombre réduit d'outils de contrôle de gestion : la GAANA ne dispose que de l'audit, de la comptabilité et à peine du budget. Il sied de renforcer ces outils en insérant d'outres instruments classiques et évolués dans l'assiette du contrôle de gestion notamment l'analyse financière, le tableau de bord, la statistique,la programmation linéaire, l'informatique .

      5.1.1 Manifestations des signes

      Nos investigations révèlent que le Patron de la GAANA, après avoir observer les faits qui démontrent l'inefficacité du système du contrôle de gestion, tente, de sa manière de résoudre ce problème en posant certains actes de manière suivante :

      Ø En 2003 : Le patron fait appel à l' d'audit externe pour la certification des comptes annuels. Un incident survient pendant le travail et l'auditeur indépendant se heurte à un problème qui remet en cause son rapport.

      En effet, lors de travail, l'auditeur externe oublie de circonscrire dans son agenda (planning) bon nombre d'éléments notamment l'évaluation du système de contrôle interne ; étape qui lui aurait fourni les renseignements sur l'efficacité du système de contrôle de gestion mis en place. Ensuite, l'opinion émise dans son rapport le met en contradiction avec les faits observés car ce rapport sera orienté plus vers les collaborateurs que le gestionnaire lui-même. Faute d'une séance de briefing avant l'élaboration de ce rapport, les collaborateurs du patron saisie du problème et invités à assister à une séance de débat et de clarification après sur ce rapport, soulèvent toutes les irrégularités constatées et proposent le rejet sans équivoque de l'opinion du professionnel indépendant.

      Ainsi, échoue la première tentative du patron qui consistait à placer la comptabilité sous gestion et la confiée à une équipe externe.

      Ø En 2005 : Le patron projette de faire un voyage de formation en Europe au début de l'année 2006. Il fait appel à un expatrié Belge à qui il confie officiellement la mission de conseiller en gestion pendant son absence.

      Arrivé en République Démocratique du Congo, le nouveau conseiller fait une outre lecture de sa mission à la GAANA ; ainsi il se passe pour un intérimaire du patron. Visiblement, il se heurte lui aussi à un problème avec l'auditeur interne qui assume déjà ce rôle. Son rapport sera vite contredit par celui de l'équipe trouvée sur place

      Ainsi, échoue pour la seconde fois, la tentative du patron de confier le contrôle de gestion à un expatrié.

      En plus des actes soulevés ci-dessus, nous avons constaté que depuis 2002, la GAANA est choisie comme une entreprise de référence dans une recherche doctorale dans le domaine de comptabilité et contrôle de gestion.

      Après un diagnostic fait par le doctorant sur la manière dont la société est gérée et à l'évolution des travaux des recherches, il se dégage depuis 2005, une nécessité de gérer autrement l'entreprise en insistant sur la mise en place d'un système de contrôle de gestion efficace.

      En outre, sur le plan de l'exploitation courante, la comptabilité note la persistance des écarts insolubles dans certains comptes notamment les achats, les stocks produits finis et matières premières,fournisseurs, créditeurs divers, caisse, production,livraison,vente .

      De tout ce qui précède, nous constatons que tous les acteurs de la vie quotidienne de l'entreprise sont interpellés : le patron ; l'audit interne, la comptabilité et les responsables des outres services.

      L'absence d'un système de contrôle de gestion efficace, place la comptabilité et l'audit interne devant une situation difficile d'exercer valablement leurs missions. Entant qu'autorité suprême de la GAANA, le patron assume les faiblesses du système actuel.

      D'où la nécessité pour notre étude de proposer à la GAANA, la construction d'un nouveau système de contrôle de gestion efficace adapté aux réalités de l'entreprise c'est-à-dire qui tient compte des contraintes de la société.

      5.2 CONTRAINTES

      Cette section passe en revue les contraintes inhérentes à l'activité de la GAANA.

      Nous en distinguons trois catégories :

      Ø Le Contexte dans le quel évolue l'entreprise ;

      Ø Les objectifs de l'entreprise

      Ø Les facteurs socio culturels

      5.2.1 Contexte

      La GAANA exerce ses activités dans un contexte qui se caractérise par :

      Ø La mondialisation et l'évolution de la technologie de communication par l'Internet : le contrôleur de gestion pourra conseiller d'installer l'Internet dans tous les services de la société pour faciliter les contacts avec les partenaires locaux et étrangers comme les fournisseurs des matières premières et de matériels de production ; les bailleurs de, fonds, les clients, outres offreurs des services ;

      Ø La concurrence : le marché de la charcuterie kinois se caractérise par l'émergence des charcuteries pirates dont la plus part évoluent dans l'informel et échappent au contrôle des services de l'état. En plus, nous observons la pratique du dumping c'est-à-dire la vente des produits importés de l'Europe, de l'Amérique latine et de l'Asie à des prix bas que ceux pratiqués par les locaux.

      Parmi les concurrents locaux de la GAANA nous citons : SEBO (Groupe Orgaman), CONGO FUTUR, JVL, ACACIA ;

      Ø Sur le plan Social : le chômage déguisé très important, le taux d'alphabétisation ; de mortalité infantile et de la mal nutrition très élevé, faiblesse du revenu par habitant, inaccessibilité aux soins de santé primaire absence d'une politique d'agglomération ; présence de maladies endémique, émergence du phénomène enfants de rue `Shege', délabrement des infrastructures sociales (école, hôpital, dispensaire, foyer social, centre d'encadrement et d'hébergement ...)

      Ø Sur le Plan Economique : l'inexistence des infrastructures économiques de base (route, voie ferrée, voie fluviale et maritime, marché ...), prédominance du secteur agricole et la mévente des produits récoltés, l'instabilité des prix, l'inflation à plus de deux chiffres depuis de décennies, baisse du PIB, une économie extravertie, effondrement du tissus économique, la désindustrialisation, l'affaiblissement de la production locale, insuffisance des investissements, balance des paiements déficitaire ;

      Ø Sur le Plan Politique : l'instabilité politique, l'inefficacité de l'administration publique, la mauvaise gouvernance, l'absence de la démocratie comme mode de gestion de la chose publique, la convoitise de nos richesses par les puissances internationales à l'origine de la quelle se trouve les différentes guerres que connaît la RDC (guerre tribale, guerre dite de libération, guerre d'agression, guerre de la reconquête du pouvoir dite de la démocratie);

      Cette situation démontre notre état de sous-développement. La population est vraiment pauvre dépourvue des moyens de subsistance. Les gouvernements qui se succèdent demeurent incapables de trouver des solutions durables permettant de garantir le lendemain du congolais.

      Ainsi, nous estimons que les PME en constituent une voie de sauvetage de tout un peuple en détresse.

      5.2.2 Les Objectifs de l'entreprise

      Pour une entreprise de production comme la GAANA, l'objectif majeure demeure la réalisation d'un chiffre d'affaire important tout en réduisant les coûts. Les clients occupent une place stratégique dans la mise en oeuvre de cet objectif.

      Les activités principales se concentrent autour des services de production et commercial.

      Qu'il nous plaise de décrire d'une manière non exhaustive, le déroulement des activités de la GAANA des approvisionnements à la vente des produits finis

      5.2.2.1 Processus de Fabrication

      a. Matières Premières Utilisées

      D' après nos Investigations, nous avons constaté que d'une manière générale, la Gaana Sprl, pour besoin de fabrication, utilise les matières premières regroupées en cinq catégories ci-après :

      Ø Les matières premières de base (MP)

      Ø les Epices (EP)

      Ø les Additifs (AD)

      Ø les consommables (CO)

      Ø les emballages (EM)

      Tableau : 5 Quelques cas des matières premières

      Code article

      Désignation

      Unité

      C001

      Carmin

      Kg

      MP014

      Viande Capas 80 Vl

      Kg

      C002

      Glace

      Kg

      EP007

      Epices 4

      Kg

      MP017

      Croupillon de dinde

      Kg

      EP009

      Gingembre

      Kg

      EM010

      Nalo 90

      Pce

      MP004

      Farine

      Kg

      MP010

      Phosphate

      Kg

      EP001

      Ail frais

      Kg

      EM009

      Nalo 60

      Pce

      EM013

      Sachet mélange

      Pce

      AD002

      Glutamate

      Pce

      AD007

      Nitrite

      Kg

      AD010

      Sel

      Kg

       

      Source : Gaana /service des approvisionnements

      b. Schématisation de la Production

      Laboratoire

      Bou

      Boucherie

      cutter age

      Bourrage

      Tishing

      Cuisson

      Source : Gaana ; Service de production

      Pesage

      Livraison

      5.2.2.2 Gamme des produits GAANA

      La Gaana mets à la disposition de ses consommateurs une gamme variée des produits suivants :

      Ø Saucisson Kinois

      Ø Saucisson de Chasse

      Ø Saucisse Fumée

      Ø Cervelas Kinois

      Ø Saucisse Fraîche

      Ø Saucisse Sèche

      Ø Saucisse à l'ail

      Ø Saucisse aux légumes

      Ø Salama

      5.2.2.3 PROMOTION DES VENTES

      La promotion des vents est un stimulant à court terme destiné à encourager l'achat d'un produit ou service et constitue de ce fait une action de grande importance à la quelle recourt un producteur.

      Elle repose sur un ensemble de techniques notamment : la réduction de prix, l'échantillonnage, prime, jeux, concours, loterie etc.

      En ce qui concerne la GAANA Sprl, nous avons constaté qu'elle recourt à la réduction sur prix à caractère commercial :

      *la remise accordée à un client qui achète en grande quantité

      *le rabais accordé à un client ayant acheté une pièce de saucisson dont l'emballage ou la forme diffère de la forme habituelle

      *le ristourne accordé ayant atteint un chiffre d'affaire important pendant le mois.

      En outre, la société accorde une commission sur vente à tous les revendeurs de ses produits. Cette commission est de 200Fc pour le soucisson kinois et 100FC pour les outres produits.

      Enfin, la Gaana Sprl organise des concours, les jeux lors des grandes manifestation comme la Fikin, imprime les t shirt, les chapeaux etc de marque Gaana .

      5.2.2.4 La Publicité

      Nous avons constaté que le saucisson kinois atteint la phase maturité ainsi donc pas de gros effort publicitaire pour sa promotion car le produit se vent de lui-même c'est-à-dire par son nom. Toute quelles que actions sont menées dans ce domaine notamment :

      · la publicité ambulante sur le véhicule

      · la publicité murale sur inscription au mur de la société

      · la publicité à la télévision et journaux avec les messages de rappel et d'entretien du produit

      5.2.2.5 LES CANAUX DE DISTRIBUTION

      Les canaux ou circuits de distribution englobent l'ensemble d'action menée par un fabriquant de l'usine jusqu'au consommateur final en passant par les intermédiaires.

      Nous avons relevé quelles que unes ayant retenues notre attention à savoir :

      a. le Stockage des produits

      La Gaana dispose de deux magasins. Le premier permet de conserver les matières premières tan disque le second conserve les produits finis.

      Pour ce, elle dispose de trois chambres froides. Les produits étant de consommation médiate, leur durée de vie dans une chambre froide n'est peut excéder 48 heures.

      b la Livraison

      Cette étape parait la plus importante en matière de distribution à la Gaana.

      Elle suppose la connaissance des moyens de transports, la Catégorie d'intermédiaires commerciaux, le secteur de distribution, le circuit de distribution et le prix appliqué.

      b.1 Les Moyens de transports Utilisés

      Pour assurer une bonne livraison au moment opportun, la société a mis à la disposition du service commercial des véhicules pour acheminer les produits vers différents secteurs de distribution. La livraison commence à 5 h00' et se termine à 7 h00.

      b. 2 Les Secteurs de distribution

      Ce sont des zones géographiques qui permettent au service commercial de regrouper les dépositaires afin d'assurer une bonne livraison.

      Trois secteurs de distribution ont été retenus notamment :

      * le secteur Kinshasa Est regroupe tous les dépositaires habitant les communes de l'est de la capitale : N'sele,Maluku, N'djili, Masina ,Kimbanseke et Matete .

      * le secteur centre regroupe les dépositaires habitant les communes environnantes de limete lieu où est installé l'usine. Il s'agit de Kingabwa, lemba, mont ngafula, Mombele, Kalamu, Ngaba, Barumbu, Kasa Vubu.

      * le secteur Kinshasa Ouest comprend les commune de la Gombe, Lingwala, Bandalungwa, Kintambo ,Ngiri ngiri , Kinshasa .

      b.3 Les Catégories d'intermédiaires commerciaux

      Le circuit de distribution de la Gaana fait appel à deux intermédiaires :

      · Les dépositaires

      · Les détaillants

      Les premiers passent la commande en gros à l'usine et se chargent de revendre aux détaillants qui à leur tour atteignent les derniers consommateurs. De ce fait, il est à noter, d'après nos investigations, que la société ne dispose pas des points de vente car elle est présente sur le marché à travers ses dépositaires.

      b.4 Le circuit de distribution

      Au vue de ce qui précède, nous constatons que la Gaana utilise un circuit de distribution indirect long mais simplifié ou réduit à deux intermédiaires.

      DETAILLANT

      DEPOSITAIRE

      CONSOMMATEUR

      GAANA

      Source : Cellule de recherche de la Comptabilité Gaana Sprl

      b.5 Le Prix : La Gaana applique une politique de prix qui prend en compte le pouvoir d'achat de la population et le bénéfice éventuel attendu de la société.

      5.2.2.6 Le Sponsoring

      Cette politique n'est pas suffisamment développé à la Gaana .Toute fois elle intervient lors des manifestations culturelles ou religieuses notamment :

      Lors des campagnes religieuses de l'Assemblée Chrétienne de Righini, des concerts religieux du Frère LIFOKO DU CIEL, des Journées Culturelles des écoles , de la Journée Famille Chrétienne de l'Eglise Catholique au mois d'août et de la journée culturelle au mois de mai de chaque année. Elle participe aussi à des journées écoles ouvertes organisées par les écoles conventionnées Catholique, Protestante, Kimbanguiste en partenariat avec la RTGA

      5.2.2.7 Les Supports Publicitaires

      Les panneaux publicitaires, les affiches , les banderoles, les t-shirt, la Radio, la Télévision, l'Eglise, « bouche à l'oreille » sont là les moyens utilisés par la Gaana pour faire passer son message .

      5.2.3 Facteurs Socio Culturels

      Ce sont des pesanteurs ou des pressions exercées sur un individu (même un responsable de l'entreprise) et qui influent d'une manière positive ou négative sur ses décisions et l'activité de l'organisation.

      En ce qui concerne la GAANA, nous partageons l'avis du Doctorant Daniel NGOMA sur le choix des facteurs socio culturels.((*)1)

      Le Doctorant en distingue cinq, il s'agit de :

      Ø Communautarisme ;

      Ø Croyances ;

      Ø Temps ;

      Ø Pouvoir ou mythe du chef

      Ø Confidentialité

      Le communautarisme couvre les pressions exercées sur un individu ou un responsable « Nzete ya Famille » par les membres de la communauté à savoir :

      - la famille élargie (parent du responsable et son époux ou épouse, des tentes paternelles et maternelles du responsable et de son épouse ou époux, des oncles paternels et maternels, des frères et soeurs biologiques, des cousins et cousines, neveux et nièces),

      Ø Les membres de la tribu, du clan du responsable

      Ø Les frères et soeurs en Christ ou les membres d'une même confession religieuse ou communauté chrétienne ;

      Ø Les anciens et nouveaux amis,

      Ø Les habitants du quartier, du village, de la province, ....

      Ø Les membres des associations et clubs dont il est membre

      Les croyances comprennent l'ordre divin (croire à un Dieu ou aux dieux), la magie, le fétichisme,la sorcellerie, l'ancêtre .....

      En ce qui concerne la GAANA, l'élément de la croyance identifié est la croyance en un seul Dieu. La communauté est totalement chrétienne. On y trouve les frères Brahmaniste (majoritaire) et les catholiques.

      Le temps, le mythe du chef et la confidentialité sont intimement rattachés au caractère de l'entrepreneur.

      En générale, il nous revient à noter que les facteurs socioculturels identifiés jouent grandement un rôle important dans le processus décisionnel de la gestion de l'entreprise. Ces décisions influent sur la performance de celle-ci.

      Ces facteurs constituent des freins ou des atouts à la performance de l'entreprise. Autrement dit, Ils sont des obstacles à la performance ou des facteurs de performance de l'entreprise.

      Ils engendrent des coûts socio culturels (paiement de la dîme, des offrandes,, contribution aux activités de l'église ou des associations, honoraires d'un féticheur , magicien ou marabout et diverses sorties des fonds n'ayant aucun lien avec l'exploitation) qui viennent accroître les charges et pertes diverse ou frais généraux. 

      Ces facteurs peuvent aussi contribuer positivement à l'augmentation du chiffre d'affaire et du bénéfice de l'entreprise notamment par :

      - l'implication des membres de la famille élargie, des frères et soeurs à la vente ou la promotion des produits de l'entreprise ;

      - au sponsoring des produits lors des campagnes d'évangélisation ou lors de la réalisation des activités culturelles.

      5.3 STRUCTURE DU NOUVEAU SERVICE DU CONTROLE DE GESTION

      5.3.1 Position du contrôle de gestion dans la structure organique

      Le service du contrôle de gestion devra être rattaché à la Direction Générale. Cette position privilégiée lui garantit l'indépendance et l'autonomie au sein de l'entreprise. Ceci, pour lui permettre l'accès aux informations très utiles à sa mission et la liberté d'esprit dans les analyses.

      En son sein, nous estimons soit opportun de créer une section chargée de la Gestion des Risques de l'entreprise.

      De manière plus précise, il sera créé en plus de service de l'audit un autre qui sera chargé du contrôle de gestion. Chacun aura des attributions précises. Ce service sera placé en état - major, afin de bénéficier d'un regard particulier de la haute direction.

      5.3.1.1 Attribution du Contrôle de Gestion

      En ce qui concerne les attributions, il devra :

      - Vérifier que les décisions financières de l'ADG et notamment l'exécution du budget ont été respectées en se basant sur les documents, règlements et procès verbaux à sa disposition ;

      - S'assurer que l'interdiction de transferts budgétaires sans autorisation préalable du de l'ADG est respectée, prenne note des transferts et faire rapport en annexe du nouveau budget.

      - Vitrifier l'exactitude des documents financiers soumis à l'ADG et lui présenter toute proposition à caractère global tels que l'utilisation efficace des ressources ou le financement des biens d'équipement.

      5.3.1.2 Audit Interne

      a. Rôle

      Son rôle est l'évaluation du système de gestion établie y compris le système de contrôle de gestion ensuit dégager les points forts et les points faible puis faire rapport à l'ADG

      c. Attributions

      Ces attributions consistent à :

      - Vérifier que la comptabilité a été régulièrement tenue en se basant sur les documents régulièrement fournis et en effectuant régulièrement des opérations de contrôle sur place notamment des espèces, des pièces justificatives, des inventaires de matériel ou de matières.

      - Contrôler la véracité des informations contenues dans les tableaux de synthèse conformément aux procédures en vigueur ;

      - Établir à l'intention de l'ADG des rapports sur la portée de ses vérifications et sur la situation financière ou comptable qu'il a trouvé, recommandé les sanctions éventuelles, proposer toutes suggestions susceptibles d'augmenter l'efficacité et la précision des services ou toute autre mesure souhaitable.

      c. Position hiérarchique

      L'auditeur interne ne dépend que de l'ADG. Il a le droit et devoir de contrôle total sur tous les rouages à caractère comptable de l'entreprise.

      d. Profil

      Licencié en Sciences Commerciales et Financières ou en économie appliquée disposant d'une expérience de 5 ans dans le domaine de la comptabilité et audit ; ou Gradué en sciences financières ou commerciales avec 10 ans d'expérience dans les services de comptabilité .

      e. Responsabilité civile et pénale de l'auditeur

      L'auditeur s'expose non seulement aux procès pénaux pour des défauts dans la sincérité et la régularité des comptes ;

      Le délit de faux bilans, distribution des dividendes fictifs, etc...

      Pour les pertes réelles subies par des parties civiles. Le montant des dommages réclamés contre les auditeurs ne semble avoir aucune limite et croît nettement plus vite que les honoraires.

      f. Qualités personnelles recherchées chez l'auditeur

      L'auditeur est un «expert à la fois en comptabilité, finance, fiscalité, droit, organisation, informatique, planification, sciences humaines et évidemment en techniques quantitatives et qualitatives de vérification ».

      Mais il faut se rappeler surtout que la personne qui entreprend un audit a besoin d'un minimum de qualités personnelles pour effectuer son travail notamment : Honnêteté, intégrité, fiabilité, loyauté, objectivité, sensibilité, civisme, considération pour autrui.

      Evidemment, on pourrait prétendre vouloir trouver ces qualités auprès de n'importe quel professionnel qui doit respecter une certaine éthique dans ses relations avec les clients et les tiers (un notaire ou officier public établi pour recevoir tous les actes et contrats aux quels il faut donner le caractère authentique attaché actes de l'autorité publique par exemple). Cependant, la qualité essentielle sans quoi l'audit devient une comédie coûteuse est celle de l'indépendance. Il s'agit à la fois d'une qualité personnelle, basée sur les autres et surtout d'une qualité professionnelle.

      j. Recherche de preuves en matière d'audit

      La nature professionnelle du travail de l'auditeur lui impose de rechercher des éléments suffisants de preuves pour justifier, soutenir, voire même expliquer son opinion sur les états financiers qui lui seront présentés.

      5.3.1 .3 Gestion des Risques

      Son rôle consiste à l'Identification des Risques encourus par la GAANA Sprl et envisager les mécanismes de prévention.

      D'après nos analyses, nous avons constaté que la GAANA

      A chaque phase du processus, nous remarquons que les risques sont imminents classés de la manière suivante :

      Ø Risques dus à l'interruption de l'activité ;

      Ø Risques concernant les biens ;

      Ø Risques concernant les véhicules ;

      Ø Risques dus aux personnes clés ;

      Ø Risques dus à la responsabilité civile.

      a. Risques dus à l'interruption de l'activité

      1. Risques encourus

      L'Exploitation de la Gaana est exposée aux risques suivants :

      Ø L'Incendie, le feu et sinistre subis à l'usine ;

      Ø La Foudre qui s'abat à l'usine ;

      Ø L'incendie, le sinistre subis par les fournisseurs cibles ;

      Ø Les dommages subis par les biens des principaux clients;

      2. Conséquences Envisagées

      En subsistance, l'arrêt provisoire de l'exploitation de la Gaana entraîne les conséquences suivantes :

      Ø La baisse du chiffre d'affaire et des recettes ;

      Ø L'augmentation des certaines charges fixes et variables comme la location du matériel pour une éventuelle reprise d'activité ;

      Ø La perte de la clientèle car récupérer par les concurrents ;

      Ø La baisse du chiffre d'affaire et des recettes auprès des partenaires directs : les clients ; les fournisseurs ; ainsi que les effets d'entraînement aux budgets des ménages respectifs ;

      Ø La perte d'emploi et augmentation du chômage ;

      Ø Le non paiement des dettes ou emprunts contractés

      Ø Possibilité de perte de confiance auprès des bailleurs de fonds ;

      b. Risques Concernant les Biens

      1. Identifications des biens

      La Gaana utilise les biens ci après :

      Ø Les machines et équipements de production ; Cutter, Poussoirs, Hachoirs, marmites électriques et outres matériels de production ;

      Ø Les matériels de conservation : deux chambres froides, les congélateurs, les frigos,

      Ø Les matériels de transport : les véhicules pour la distribution, les achats et la publicité ; chariots ;

      Ø Les matériels informatiques : 17 ordinateurs, 3 imprimantes et outres accessoires ;

      Ø Les mobiliers de bureaux : tables ; chaises, climatiseurs, postes téléviseurs,

      Ø Biens de stocks : matières premières, les produits finis

      Ø Autres biens : livres comptables  et les documents administratifs

      2 Risques Encourus

      Les principaux risques aux quels s'exposent ces matériels sont :

      Ø Le feu, l'ouragan, les actes de sabotage et de vandalisme, ;

      Ø Perte d'usage de certains biens pendant un long temps dû à un empêchement en courant électrique causé par le fils conducteur au niveau de l'entreprise UCOPS (entreprise voisine à la Gaana par où passe le fils électrique alimentant la société) ;

      c. Risques Concernant les Véhicules

      Dans les lignes précédentes, nous avons présenté les véhicules parmi les matériels de transports. Au vue de l'importance du rôle que joue ces biens pour l'épanouissement et la croissance des activités de l'entreprise ; il y a nécessité de couvrir les risques suivants :

      Ø Les accidents ;

      Ø Les incendies et le feu ;

      Ø Le vol et les actes de vandalisme

      Ø L'immobilisation due une mesure d'interdiction de circulation par les services compétents.

      d. Risques dus personnes clés

      Il s'agit de couvrir les risques les personnes qui au sein de la Gaana disposent un pouvoir décisionnel important ou occupe une fonction stratégique pour la survie de l'entreprise. Ils détiennent une masse d'information indispensable pour l'entreprise.

      Parmi les risques identifiés nous citons :

      Ø Les accidents ;

      Ø Une maladie empêchant la poursuite du contrat ;

      Ø La mort soudaine,

      e. Risques dus à la responsabilité civile

      Nous pouvons identifier les risques dus :

      Ø Aux blessures corporelles subies par un client par effet de la vente du produit Gaana ;

      Ø A la négligence de la société ou par un ouvrier pouvant provoquer des faits entraînant des dédommagements énormes ;

      5.4 Travail et Tâches du contrôleur de gestion

      5.4.1 Recrutement et Profil du Contrôleur de Gestion

      Le recrutement du contrôleur de gestion peut se faire parmi le personnel de la GAANA ou d'ailleurs. Le profil d'un contrôleur de gestion doit être préalablement défini sur base des critères dont les plus importants sont les suivants :

      - Niveau d'études : le contrôleur de gestion devra être licencié dans une branche des sciences économiques, Sciences Commerciales et Financières ou gradué avec expérience professionnelle de 7 ans dans le domaine de Comptabilité et finances  ;

      - Connaissance des techniques : il est souhaitable qu'il ait des connaissances dans les marchés d'économie d'entreprises commerciales et comptables ;

      - Expérience professionnelle : le contrôleur de gestion doit avoir une large expérience. Aussi, avoir travailler dans un service clé de la GAANA serait un atout majeur ;il s'agit de la comptabilité et finance, Administration et personnel, Commercial et approvisionnement, production et technique.

      - Relations humaines : il doit être un homme disposé à écouter les autres, à comprendre et à convaincre.

      5.4.2 Formation de contrôleur de gestion

      Une fois le contrôleur de gestion sélectionné, sa formation se fera à temps partiel, de manière à leur permettre d'assimiler les techniques.

      Cette formation pourra s'étaler sur une période de plusieurs mois et devrait comprendre des matières telles que la structure de l'entreprise, le système d'information dans l'entreprise, la comptabilité générale, la comptabilité analytique ainsi que leurs rôles, la fixation des objectifs, l'établissement des budgets, les contrôles existants, l'utilisation de l'informatique, l'interprétation des écarts, l'attitude et les relations humaines du contrôleur de gestion.

      Les méthodes de formation doivent être actives et faire appel aux études des cas, exercice de gestion simulée, travaux personnels, discussion des problèmes ainsi que des exposés didactiques. Des tests de contrôle des connaissances seront effectués au début, pendant et à la fin de la formation, pour s'assurer que l'objectif fixé a été atteint.

      5.4.3 Compétences et qualités requises du Contrôleur de gestion

      Le contrôleur de gestion devra maîtriser les chiffres, les outils de la gestion et devra savoir analyser et synthétiser des données. L'utilisation de l'informatique, de la comptabilité, de la finance...exige de lui une grande rigueur et beaucoup de méthode. Sa position au sein de l'entreprise l'amènera à développer une aptitude à la communication. Il analyse, synthétise, conseille... ce qui fera de lui un acteur important dans le processus décisionnel. Il devra être capable de convaincre et par la même de faire accepter ses propositions, ses solutions...

      5.4.4 Mission et Rôle du contrôleur de gestion

      Le contrôle de gestion assure l'interphase entre la direction générale et les différentes structures. Au delà des missions générales, le contrôleur de gestion remplit les missions particulières ci-après :

      - Il veille à l'efficacité des systèmes de gestion aussi de l'application des principes généraux et procédures ;

      - Il participe aux différentes réunions du Comité de gestion et du conseil d'administration,

      - Il est l'interlocuteur privilégié de la direction générale dans tous les domaines de la gestion.

      En outre le contrôleur de gestion devra veiller à l'élaboration et à la définition des objectifs de l'entreprise au niveau opérationnel. Ainsi Il participera à l'élaboration des prévisions budgétaires, le but étant d'assurer une cohérence entre les objectifs et les possibilités financières. Une fois fait celui-ci va procéder au contrôle de toute l'opération, en effectuant un suivi permanent des résultats. Il analyse alors les différences qui peuvent exister entre les prévisions et les résultats obtenus. Si des écarts apparaissent, il procédera à des ajustements afin que ceux-ci soient minimisés au maximum. Il développe des actions correctives capables de réduire ces écarts.

      L'essentiel du rôle du contrôleur de gestion se résume à :

      - Ne pas faire (par exemple encaisser, décaisser, élaboration de l'organigramme, stocker...) ; dans ce cas il assiste la direction générale

      - Faire faire ; veuille à ce que ce qui devrait être fait, soit fait selon les instructions de l'autorité. Dans ce cas, il informe à la haute direction ;

      - Ne pas laisser faire (exemple, ne pas volé, travail à temps ....), Dans ce cas il conseille l'autorité hiérarchique.

      5.4.5 Tâches du Contrôleur de Gestion

      Le contrôleur de gestion devra recevoir des services opérationnels les informations qu'il juge utile pour suivre leurs activités. En plus, il établit et fait établir pour le compte de la Direction Générale les tableaux de bord stratégique et opérationnels.

      Parmi les tâches prioritaires sur les quelles devra s'atteler le contrôleur de gestion, nous citons ;

      - la mise en place de manuel des procédures comptables ;

      - la mise en place du guide comptable,

      - la définition du Job description du personnel car Le management des ressources humaines, autrefois appelé administration du personnel, voit ses responsabilités évoluées (formation, mobilité...) . Savoir et savoir-faire des salariés sont aujourd'hui deux valeurs prédominantes, que réclame cette fonction devenue essentielle pour l'entreprise. ;

      - la mise en place d'un organigramme adapter aux nouvelles circonstances

      Modèle de Job Description du Comptable

      Type de Contrat...........

      I. IDENTIFICATION DU POSTE

      Titre : Comptable

      Service Opérationnel : Financier Section : Comptabilité
      Grade du poste : ................
      II. CONTEXTE ORGANISATIONNEL

      Titre du Superviseur  : Chef de Service Financier Niveau : Licence

      Niveau

      Titre du Poste

      N°Contrat.

       

      ........

      Comptable

      .............

       
       

      TACHES PRINCIPALES

      FREQUENCE

      %

      1.

      Assure la gestion permanente de la comptabilité générale, analytique, budgétaire et donne un appui direct au chef Financier.

      Permanent

      25%

      2.

      Participe à la préparation et la tenue des documents comptable de l'entreprise ; effectue des imputations nécessaires

      Permanent

      20%

      3.

      Participe à la clôture des comptes mensuels et élaboration des Etats de synthèse

      Permanent

      15%

      4.

      Assure le suivi des lignes budgétaires des services, établit les rapports journaliers calcule les impôts, le coût de revient des produits et participe à la fixation des prix de vente

      Permanent

      15%

      5.

      Participe au contrôle, après certification, de l'exactitude et de la pertinence des dépenses de l'entreprise

      Permanent

      10%

      6.

      Assure les liaisons nécessaires avec la Banque et les services de l'état pour le suivi des différentes transactions (retrait/dépôt des documents)

      Permanent

      10%

      7.

      Assure le suivi du processus des dédouanements des biens et équipements destinés à l'entreprise,

      Ponctuelle

      5%

      Qualifications et expérience requises

      Diplôme en comptabilité. Expérience professionnelle d'au moins cinq (5) ans dans le domaine de la comptabilité. Bonnes connaissances des procédures comptables. Connaissance des logiciels courants (Word, Excel, Access, Power Point etc..). Maîtrise du Français et connaissances de l'Anglais. Capacité d'adaptation et sens du travail en équipe.

      5.5 Outils du contrôle de gestion

      Le contrôle de gestion de la GAANA devra s'appuyer sur les instruments suivants : l'Audit interne, le budget, la comptabilité générale, la comptabilité analytique, l'analyse financière et le tableau de bord.

      5.5.1 Audit Interne

      L'audit renforcera les contrôles dans les domaines de comptabilité et administratif

      5.5.2 Budget

      Le contrôle de gestion devra concevoir la politique budgétaire de la Direction Générale et transmet les directives aux différents services. Il constate les écarts entre les prévisions et réalisations des différentes entités et propose des mesures de redressement ou de consolidation.

      Trois types de budgets devront être élaborés :

      - le Budget d'exploitation (budget de Vente, de production, des charges de structures) ;

      - le budget de trésorerie (Encaissements et décaissements) ;

      - le Budget d'investissement

      Nous proposons une période de trois mois pour l'exécution des budgets et à la fin de l'année une évaluation générale en fonction des objectifs fixés

      Si les budgets d'exploitation et de trésorerie devront être établis trimestriellement, le budget d'investissement par contre devra être élaboré en cas de nécessité

      Ci-dessous, illustration du budget de vente, de production et de trésorerie reconstitué en fonction des données mises en notre disposition en 2003 et premier trimestre 2004

      Budget de vente de production 2003

      Budget de trésorerie 1 er trimestre 2004

      5.5.3 Comptabilité générale, analytique et Analyse Financière

      5.5.3.1 Comptabilité Générale

      La comptabilité générale fournit des informations sur le patrimoine et les dettes de l'entreprise à un moment donné. Les informations saisies sont traitées de façon à permettre la détermination de certains ratios exploitable par le contrôle de gestion pour le compte de la direction générale.

      Notre souhait est renforcer la stratégie en matière de recueil, traitement, contrôle et analyse des données comptables.

      Pour ce, nous proposons la ténue d'une comptabilité de proximité dont les opérations de l'entreprise sont regroupées en cinq catégories ;

      - Opérations Financières : comprennent les journaux Caisse recette, caisse dépense ; banque recette et banque dépense ;

      - Opérations de Vente : journaux vente et commission sur vente ;

      - Opérations des achats : journaux achat et consommation matières premières ;

      - Opérations de production : journaux production et livraison

      - Opérations diverses : journaux des opérations diverses, d'ouverture et de clôture des comptes.

      Cette technique permet à la comptabilité de disposer des hommes outillés en la matière à chaque niveau d'opération permettant de recueillir les données, les traiter puis transmettre les rapports à la comptabilité afin de pallier au retard constaté.

      Le contrôle peut déjà se faire au niveau de chaque opération et les comptes à problèmes sont facilement identifiés. Cela rend facile le contrôle au niveau de la balance générale des comptes.

      En outre, il faudra adapté le logiciel de comptabilité aux réalités actuelles et l'installé au niveau des points focaux de chaque opération puis travailler en réseau avec le serveur se trouvant à la section comptabilité.

      Le nouveau logiciel devra prendre en compte la parité de la monnaie afin de résoudre le problème des échanges qui se posent à la GAANA

      5.5.3.2 Comptabilité analytique

      La comptabilité analytique fournit des éléments nécessaires à la détermination du coût de revient ainsi qu'à la politique tarifaire.

      Pour la Gaana nous proposons l'analyse des coûts par activité suivant le modèle ABC.

      L'approche ABC (activity based costing) est une technique de comptabilité qui a fait son apparition à la fin des années 80. Elle permet de déterminer le niveau des charges indirectes à affecter à un produit ou à un service.

      Les systèmes de comptabilité analytique traditionnels utilisent des clés de répartition liées aux rendements (heures-machines, heures de main-d'oeuvre ou encore surfaces occupées) pour allouer les coûts indirects. Or ces clés de répartition sont souvent arbitraires et peuvent conduire à une mauvaise gestion des produits et à une fausse appréciation des marges. Dans l'approche ABC, les unités de mesure sont en effet de nature différente en fonction du type d'activité. Cette méthode ABC est fondée sur la notion d'activité. On peut définir une activité comme une combinaison de personnes, de technologies, de matières premières, de méthodes et d'environnement, qui permet d'obtenir un produit ou un service donné.

      Ainsi donc pour plus d'objectivité, il faudra mener une outre réflexion orientée spécialement vers le déploiement de cette méthode à la GAANA.

      5.5.3.3 Analyse financière

      a. Préambule

      Cet Instrument gestion échappe à la GAANA.

      Nous le proposons compte tenu de la spécificité des tâches qui lui sont dévolues notamment les déterminations des Ratios.

      Il sera tenu par le chef financier et permettra de dégager les ratios nécessaires pour les quels le contrôleur se servira pour ses analyses et porter un jugement sur les indicateurs clés de l'entreprise.

      L'illustration ci-dessous est faite suivant les informations mises en notre disposition par la comptabilité ; données de 2002 et 2003

      b. MODELE DE L'ANALYSE FINANCIERE

      (Etats Financiers de la GAANA 2002 et 2003)

      b.1 BILANS FINANCIERS

      b.1.1 Bilans Condensés Tableau  N° 8

      Indicateur

      VALEUR NETTE FC

       

      2002

      2003

      ACTIF

       
       

      Valeurs Immo. Nettes

      77 363 449,60

      21 429 387,50

      Valeurs d'Exploitation

      1 766 803,00

      13 900 971,58

      Valeurs Réalisables

      67 316 484,56

      171 110 404,32

      Valeurs Disponibles

      71 038,30

      159 633,38

      Total Actif

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      PASSIF

       
       

      Fonds Propres

      22 301 759,61

      120 176 799,86

      Dette à Long etMoy. Terme

      0

      0

      Dette à Court Terme

      124 216 015,85

      86 423 596,92

      Total Passif

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      Taux d'Accroissement

      -

      41,00 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Commentaire

      Au vu de ce tableau, nous constatons que la masse totale bilantaire de la Gaana sprl a connu un accroissement positif de 41,00 % de 2002 à 2003.

      Cette augmentation est résultante de la variation des certaines rubriques de passif notamment :

      · Une variation positive des Fonds Propres due essentiellement à la réalisation des résultats positifs pendant ces deux dernières années : 35 368 497,81 FC soit 89 540,50 U$ en 2002 et 82 449 286,68 FC soit 202 562,77 U$ en 2003

      · Une variation négative des dettes à court terme de 124 216 015,85 FC soit 314 470,92 U$ en 2002 à 86 423 596,92 FC soit 288 079,64 en 2003.

      b.1.2 Bilans Synthétiques Tableau n° 9

      Indicateur

      VALEUR NETTE FC

       

      2002

      2003

      ACTIF

       
       

      Valeurs Immo. Nettes

      77 363 449,60

      21 429 387,50

      Valeurs Circulantes

      69 154 325,86

      185 171 009,28

      Total Actif

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      Capitaux Permanents

      22 301 759,61

      120 176 799,86

      Dette à Court Terme

      124 216 015,85

      86 423 596,92

      Total Passif

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      Taux d'Accroissement

      -

      41,00 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      b.1.3 Tableau de Cristallisation Tableau n°10

      Indicateur

      2002

      2003

      ACTIF

      Valeur Nette

      %

      Valeur Nette

      %

      Val Immo Nette

      77 363 449,60

      52,80

      21 429 387,50

      10,37

      Val d'Exploitation

      1 766 803,00

      1,21

      13 900 971,58

      6,73

      Val Réalisables

      67 316 484,58

      45,94

      171 110 404,32

      82,82

      Val Disponibles

      71 038,30

      0,05

      159 633,38

      0.08

      Total ACTIF

      146 517 775,46

      100,00

      206 600 396,78

      100,00

      PASSIF

       
       
       
       

      Fonds Propres

      22 301 759,61

      15,22

      120 176 799,86

      58,17

      Dettes à Long Terme

      00,00

      0

      00,00

      00,00

      Dettes à Court Terme

      124 216 015,85

      84,78

      86 423 596,92

      41,83

      Total PASSIF

      146 517 775,46

      100,00

      206 600 396,78

      100,00

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Commentaires

      Au vu de ce tableau, nous constatons qu' au 31 décembre 2002 et 2003 les soldes des comptes des Bilans de la Gaana Sprl se présentent de la manière suivante :

      a. Actif :

      * Les Immobilisations représentent 52,8 % de l'Actif du bilan en 2002 et 10,37 % en 2003 soit une baisse de 72,30 % due à l'état vétuste de certains biens qui sont complètement amortis ;

      · Les valeurs d'Exploitation et Disponibles par contre demeurent très faible à raison de 1,2 % et de 0,05 % 2002  puis 6,73 % et 0,08 % en 2003

      · Enfin, les Valeurs Réalisables représentent 45,94 % de l'actif du bilan en 2002 et 82,82 % en 2003 soit une augmentation de 154,19 % .

      b. Passif :

      · Les Fonds Propres représentent 15,22 % de la masse bilan taire en 2002 et 58,17 % en 2003 soit un accroissement de 438,87 %

      · Les dettes à long et moyen terme demeurent nuls pendant ces deux dernières années

      · Les Dettes à Court Terme par contre représentent 84,72 % de la masse bilan taire en 2002 et 41,83 % en 2003 soit une baisse de 30,42 %.

      b.2 FONDS DE ROULEMENT NET (FRN)

      b.2.1 Présentation et Calcul

      Le fonds de roulement est l'excédent des capitaux permanents sur les Immobilisations c'est -à-dire, selon la règle d'équilibre financier minimum, les immobilisations doivent être couvertes ou financées totalement par les fonds propres et les dettes long et moyen terme.

      Le FR se calcule de deux manières :

      · par le haut du bilan ,

      · par le bas du bilan .

      En ce qui concerne la Gaana Sprl le Fonds de Roulement Net se présente de la manière ci-après :

      . Haut du Bilan Tableau N° 11

      Indicateur

      2002

      2003

      Capitaux Permanents (1)

      22 301 759,61

      120 176 799,86

      Valeurs Immo. Nettes (2)

      77 363 449,60

      21 429 387,50

      Fonds de Roulement Net (3)=(1)-(2)

      -55 061 689,99

      98 747 412,36

      Taux d'Accroissement

       

      279,34 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      B .Bas du Bilan Tableau n° 12

      Indicateur

      2002

      2003

      Actifs Circulant (1)

      69 154 325,86

      185 171 009,28

      Dettes à Court Terme (2)

      124 216 015,85

      86 423 596,92

      Fonds de Roulement Net (3)=(1)-(2)

      -55 061 689,99

      98 747 412,36

      Taux d'Accroissement

       

      279,34 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      b.2.2 Appréciation du Fonds de Roulement

      Au 31 décembre 2002 le Fonds de Roulement Net est largement Négatif(-55 061 689,99 soit 139 396,68 $) c'est à dire inférieur à zéro . Dans ce cas, les Capitaux permanents ont été inférieurs aux valeurs Immobilisées nettes. 22 301 759,61 «  77 363 449,60.

      Constat  1 : l'Equilibre Financier n'a pas été respecté car les capitaux permanents n'ont pas suffisamment couverts ou financés les Immobilisations. Cette situation est anormale.

      Au 31 décembre 2003 par contre ; le FRN est largement positif (98 747 412,36 soit 258 501,07 $) .

      Constat  2 : l'Equilibre Financier a pas été respecté car la Gaana peut financer une partie de ses Immobilisations sans recourir aux emprunts extérieurs. En autre, nous constatons que ce FRN est largement supérieur aux valeurs d'exploitation s (98 747 412,36 >13 900 971,58 soit 258 501,07 $ > 36 389,98 $). Le FRN est Pléthorique dans ce cas l'argent est immobilisé quelle que part et ne tourne pas pour l'exploitation. La lecture de l'actif du bilan 2003 démontre que l'argent est immobilisé dans les Réalisables (171 110 404,32 soit 510 444,66 $) spécialement dans les comptes débiteurs divers (23 556 032,20 soit 61 539,95$ ) et régularisation de l'actif (137 964 228,44 soit 424 403,93 $). Cette situation est anormale

      b.2.3 Remèdes :

      Pour remédier à cette situation, nous proposons à la Haute Directions de la Gaana Sprl d'explorer les pistes de solution ci-après :

      1.Financer une partie des immobilisations sur fonds propres ;

      2. Recouvrement des créances clients ;

      3. Recouvrement des créances auprès des débiteurs

      4. Financer l'exploitation (Matières premières) sur solde de trésorerie ;

      5. Renforcer la rotation des stocks MP et PF en évitant le rossignol ou le temps mort ; c'est à dire constituer un stock de sécurité pour réduire les risques permanents d'arrêt de production et d'insatisfaction de la Commande Commerciale.

      6. Réduire des erreurs et perte de gestion afin d'éliminer les montants d'actif dans le compte 47

      7. Renforcer les mécanismes de gestion prévisionnelle basée sur les budgets

      b.2.4 Accroissement FRN

      Le tableau ci dessus démontre que le FRN a connu un accroissement de 279,34 % entre 2002-2003 ; c'est à dire que le FRN s'est amélioré pendant la période sous examen. Cette situation témoigne la bonne santé de l'entreprise.

      b.3 BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT (BFR) Tableau n°13

      Indicateur

      2002

      2003

      Actif d'Exploitation A.E (1)

      69 083 287,56

      185 011 375,90

      Passif d'Exploitation P.E (2)

      124 216 015,85

      86 423 596,92

      BFR (3)=(1)-(2)

      -55 132 728,29

      98 587 778,98

      Taux d'Accroissement

       

      278,82 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Note : A.E = Valeurs d'exploitation +Valeurs Réalisables

      P.E = Dettes à court terme - Découverts Bancaires

      Appréciation de BFR

      Au terme de l' 2003, nous constatons que les BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT ont connu un accroissement de 278,82% par rapport à 2002 soit 98 587 778,98 (258 083,19$) supérieur à 55 132 728,29 (139 576,52 US$) . Cette situation est la conséquence logique de l'accroissement de l' l'actif d'Exploitation 185 011 375,90 ( 546 834,64 $) supérieur à 69 083 287,56 ( 174 894,39$) et de la Réduction des dettes à court terme 86 423 596,92 (288 079,64 $) inférieur à 124 216 015,85 (314 470,92 $).

      b.4 TRESORERIE NETTE(TN) Tableau n°14

      Indicateur

      2002

      2003

      Fonds de Roulement Net (1)

      -55 061 689,99

      98 747 412,36

      Besoins en fonds de Roulement (2)

      -55 132 728,29

      98 587 778,98

      TN (3)=(1)-(2)

      71 038,30

      159 633,38

      Taux d'Accroissement

       

      124,71%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      La Trésorerie nette représente la somme des soldes des compte caisse et banque tels qu'arrêtés au bilan le 31 décembre 2002 et 2003.

      Il ressort, après analyse, que la trésorerie nette a connu une évolution positive entre 2002 et 2003 soit 124,71%

      b.5 INDICATEURS DE RENTABILITE

      b.5.1 Autofinancement de Maintien  Tableau n°15

      Indicateur

      2002

      2003

      Autof Maintien

      9 555 402,97

      28 348 341,46

      Taux d'Accroissement

       

      196.67%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Représente la valeur de la dotation aux amortissements ou la valeur de la réévaluation des Immobilisations au 31 décembre 2002 et 2003.

      b.5.2 Autofinancement de Croissance ou d'Expansion (A.E) Tableau n° 16

      Indicateur

      2002

      2003

      Réserve légal (1)

      28 688

      28 688,00

      Report à Nouveau (2)

      -30 390 030

      35 368 497,81

      Résultat de l'exercice à Conservé (3)

      35 368 497,81

      82 449 286,68

      Plus-Value de Réévaluation (4)

      16 458 978,60

      1 494 701,77

      Provision Réglementée (5)

      0

      0

      A.E (6)= 1+2+3+4+5

      21 466 134,41

      119 343 177,30

      Taux d'Accroissement

       

      455,90%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      b.5.3 Cash-Flow Net (CFN) Tableau n°17

      Indicateur

      2002

      2003

      Bénéfice avant impôt (1)

      35 880 413,86

      137 415 477,80

      Dotation aux Amortissements (2)

      9 555 402,97

      28 348 341,46

      Contribution sur bénéfice (3)

      511 916,00

      54 966 191,12

      CFN (4) = 1+2- 3

      44 923 900,83

      110 797 621,10

      Taux d'Accroissement

       

      146,63%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Le cash flow net à connu une amélioration pendant la période sous analyse soit 146,63 %

      b.6 Analyse Financière par Les RATIOS

      b.6.1 Ratio de Liquidité Immédiate Tableau n° 18

      Indicateur

      2002

      2003

      Valeurs Disponibles (1)

      71 038,30

      159 633,38

      Dette à court terme (2)

      124 216 015,60

      86 423 596,92

      Ratio (3) = (1) * 100 / (2)

      0,1 %

      0,2 %

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Au vu de ce tableau , nous constatons que la liquidité de la Gaana demeure toujours très SERREE pendant les deux années c'est -à-dire que par rapport aux flux d'opérations journalières, la société vit une situation permanente de rareté de liquidité, qui rend parfois difficile l'exécution à la fois de certaines dépenses urgentes. Toutefois, nous constatons que cette situation connaît une légère amélioration en 2003.

      b.6.2 Ratio d'Autonomie Financière Tableau n°19

      Indicateur

      2002

      2003

      Fonds propres (1)

      22 301 759, 61

      120 176 799,86

      Total actif (2)

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      Ratio (3) = (1) * 100 / (2)

      15,20 %

      58%

      Taux d'Accroissement

       

      282,15%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Au regard de ce tableau , nous constatons que par rapport à 2003, les Fonds propres en 2003, ont suffisamment financer l'exploitation de la Gaana à concurrence de 58% En d'outres termes ,la Gaana sprl n'a pas fait recourt aux emprunts à court terme en dehors des crédits fournisseurs . Par contre, elle a fourni des efforts considérables en remboursant les dettes antérieurement contractées.

      Avec un taux d'accroissement de 282,15% en espace de deux ans, la Gaana jouisse petit à petit d'une autonomie financière qui la remet en confiance vis-à-vis de ses bailleurs de fonds, du personnel,des clients , de l'Etat...

      b.6.3 Ratio d'Endettement Tableau n° 20

      Indicateur

      2002

      2003

      Total dettes (1)

      124 216 015,85

      86 423 596,92

      Total actif (2)

      146 517 775,46

      206 600 396,78

      Ratio (3) = (1) * 100 / (2)

      85 %

      42%

      Taux d'Accroissement

       

      50,65%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Nous constatons qu'effectivement les dettes à court terme ont financé l'exploitation de la Gaana à 42 % pendant l'exercice en cours contrairement en 2002 où l'exploitation dépendait à 85 % de l'extérieur ce qui justifie d'avantage le remboursement à 50,65% des dettes observé en 2003.

      b.6.4 Ratio de couverture des Immobilisations Tableau n°21

      Indicateur

      2002

      2003

      Fonds propres (1)

      22 301 759, 61

      120 176 799,86

      Valeur Immo Nette (2)

      77 363 449,60

      21 429 387,50

      Ratio (3) = (1) * 100 / (2)

      28,8 %

      560,80%

      Taux d'Accroissement

       

      1845,39%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Nous remarquons que la capacité des fonds propres à financer les immobilisations est largement positive soit 560,80% c'est à dire que la Gaana peut actuellement constituer des réserves nécessaires pour l'acquisition ou le renouvellent des Immobilisations. Cette Capacité est la conséquence des résultats positifs réalisés pendants ces deux dernières années.

      b.6.5 Ratio de Rendement des Capitaux Propres Tableau n° 22

      Indicateur

      2002

      2003

      Résultat de la Période (1)

      35 368 497,81

      82 449 286,68

      Capital Investi (2)

      835 625,6

      835 625,6

      Ratio (3) = (1) / (2)*100

      4232,57

      9 866,77

      Taux d'Accroissement

       

      133,12%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Nous constatons que pour 100 FC investi, le bénéfice tiré 2003 est de 9 866,77Fc par rapport en 2002 où le bénéfice tiré était de 4 232,57FC soit un accroissement de 133,12% .

      C'est d'une situation confortable qui démontre que les Produits de la Gaana se vendent très bien et occupent un marché très large en dépit de la concurrence.

      b.6.6 Taux de Marge d'Autofinancement Tableau n° 23

      Indicateur

      2002

      2003

      Autofinancement Net (1)

      14 533 870,38

      75 429 130,33

      Chiffre d'Affaire (2)

      280 461 824,10

      815 888 825,75

      Ratio (3) = (1) / (2)*100

      5,2

      9,20

      Taux d'Accroissement

       

      78,40%

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Pour 100 Fc du chiffre d'affaire, le bénéfice net réalisé en 2003 est de 9,20 FC contrairement en 2002 où le bénéfice était de 5,2 FC soit 78,40% d'augmentation . Cette situation démontre d'avantage le coût élevé des matières premières sur le prit de revient d'un produit .

      b.6.7 Ratio de Crédit Fournisseur Tableau n° 24

      Indicateur

      2003

      Achat (1)

      1 16 9 80 1 153,10

      Fournisseur (2)

      561 867 306,19

      Ratio (3) = (1) / (2)

      2,08

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Ce ratio veut dire qu'en 2003 le crédit reçu des fournisseurs avait une durée de vie de deux jours seulement au bout du quel la Gaana était obligée de rembourser sous peine de ne plus en bénéficier.

      b.6.8 Délai de Recouvrement créance client Tableau n° 25

      Indicateur

      2003

      Vente Brute (1)

      926 638 630,75

      Vente quotidienne (2)=(1)/360

      2 573 996,197

      Client (3)

      2 2 196 225,75

      Ratio (4) = (3) / (2)*360

      8,62

      Tableau élaboré sur base des données tirées des Etats financiers de la Gaana

      Ce ratio veut dire que le recouvrement des créances auprès des clients s'effectuait après huit jours c'est à dire que les factures à crédit établi le 1er du mois étaient à partie recouvrées le huitième jour du mois et le reste au dé la du huitième jour . Par contre le fournisseur, lui attend son argent le deuxième jour. Cette situation est anormale car elle place la société devant un Risque d'il liquidité permanente comme nous renseigne le ratio de liquidité immédiate ci-dessus.

      5.5.4 Tableau de bord

      Le tableau de bord de gestion est composé d'indicateurs en nombre limités mais considérés comme fondamentaux portant sur l'ensemble de l'activité de l'entreprise.

      En ce qui concerne la GAANA nous proposons deux types de tableaux de bord : Stratégique tenu par la haute direction et opérationnel tenu les responsables des services

      Notre analyse porte sur le tableau de bord stratégique et ce compte tenu de son importance dans la conduite de l'entreprise.

      5.5.4.1. Types de Tableaux de bord

      Nous avons conçu trois types de tableau de bord en conformité avec la réalité de la GAANA.

      a. Tableau de Bord des Normes de Références

      Ce tableau comprend :

      - les indicateurs sélections en fonction des objectifs ;

      - les normes de références internes et externes

      La norme doit être quantifiable et contenue dans un support d'information

      Tableau n° 26 Normes /Références

      Indicateurs

      Normes internes

      Normes externes

      1.

      Baisse des prix de vente des produits finis

      Document

      Norme

      Quantification

      document

      norme

      Quantification

      structure de prix

      Prix fixé par les services de comptabilité et commercial

      Saucisson Kinois

      (5.09$)

      Saucisson de Chasse

      (2.82$)

      Saucisse Fumée

      (2.38$)

      Cervelas Kinois

      (1.9$)

      Saucisse Fraîche

      (3.09$)

      Saucisse Sèche

      (4.30$)

      Relevé de prix concurrent

      Prix concurrent

      Saucisse fumée

      (3$)

      Cervelas Kinois

      ( 2.4$)

      Saucisson Kinois

      (6.5$)

      2.

      Accroissement du nombre dépositaires

      -répertoires clients

      -registre tenu au service marketing

      Effectif dépositaire

      fixé

      2002 (199)

      2003 (306)

      2004 (579)

      2005 (650)

       
       
       

      3.

      baisse de coûts d'achat de

      matières premières

       
       
       

      -rapport des achats

      -structure de prix

      -facture achat

      Prix fournisseur

      Viande Vl 80

      ( 2.5$)

      Viande Vl 70

      ( 1.8$)

      Cuisse de Poule

      ( 1.80$)

      Winnie Pack Fumée

      (3$)

      Winnie Pack CK

      ( 2.5$)

      Nalo 90

      (0.75$)

      Nalo 60

      ( 0.55$)

      Carmel

      (37$)

      Phosphate

      ( 2.4$)

      Boyau

      ( 10$)

      4.

      Baisse des frais généraux

      -cahier de caisse

      -livre de caisse

      -relevé des comptes

      -Balance des comptes

      frais généraux

      2002 (392363$)

      2003

      (774784 $)

      2004 (123664$)

       
       
       

      5.

      Augmentation des ventes

      rapport des ventes

      CA réalisé

      2002

      ( 788190$ )

      2003

      ( 2270958$)

      2004

      ( 3317927$)

      2005

      (3 569 269$)

       
       
       

      6

      Baisse du nombre de

      fournisseurs

      impayés

      -fiche de remboursement

      -relevé des comptes fournisseurs

      Nombre de fournisseurs impayés avant l'échéance

      2002 ( 8 )

      2003 ( 6 )

      2004 ( 3 )

      2005 ( 2 )

       
       
       

      7.

      Réduction du nombre de retards dans le paiement de ses

      fournisseurs

      fiche de remboursement

      -relevé des comptes fournisseurs

      Nombre de retards de paiement avant le délai

      2002 (10jrs)

      2003 ( 6jrs )

      2004 (4jrs )

      2005 (3jrs)

       
       
       

      Tableau élaboré sur base des données tirées des rapports du service Commercial et des Etats financiers de la Gaana

      b. Tableau n° 27 de Bord de la Mesure de la Performance par rapport à la norme

      Indicateurs

      Valeurs de la norme

      Valeurs GAANA

      Ecarts relatifs (Ratios)

       

      Taux de performance

      Baisse des prix de vente des produits finis

      2003:

      Saucisson Kinois:6.5 $

      Saucisson de Chasse: 3.0 $

      Saucisse Fumée: 2.4 $

      Cervelas Kinois: 1.98 $

      Saucisse Fraîche: 3.15 $

      Saucisse Sèche: 4.35 $

      2004

      Saucisson Kinois: 5.09$

      Saucisson de Chasse: 2.82$

      Saucisse Fumée: 2.38$

      Cervelas Kinois: 1.9$

      Saucisse Fraîche: 3.09$

      Saucisse Sèche: 4.30$

      2003:

      Saucisson Kinois: 5.09$

      Saucisson de Chasse: 2.82$

      Saucisse Fumée: 2.38 $

      Cervelas Kinois: 1.9 $

      Saucisse Fraîche:3.09 $

      Saucisse Sèche: 4.30 $

      2004

      Saucisson Kinois: 4.48$

      Saucisson de Chasse: 2.41$

      Saucisse Fumée: 1.79$

      Cervelas Kinois: 1.42$

      Saucisse Fraîche: 2.41$

      Saucisse Sèche: 3.25$

       

      -12%

      -15%

      -25%

      -25%

      -23%

      -24%

      Accroissement du nombre dépositaires

      2003: 200

      2004: 306

      2005 :576

      2003: 306

      2004: 579

      2005 :650

       
       

      baisse de coûts d'achat de

      matières premières

      2003:

      Viande Vl 80: 2.5 $

      Viande Vl 70: 2.0 $

      Cuisse de Poule: 1.9 $

      Winnie Pack Fumée: 3 $

      Winnie Pack CK: 2.5 $

      Nalo 90: 0.75 $

      Nalo 60: 0.55 $

      Carmel: 38 $

      Phosphate: 6 $

      Boyau: 15 $

      2004:

      Viande Vl 80: 2.50$

      Viande Vl 70: 1.80$

      Cuisse de Poule: 1.80$

      Winnie Pack Fumée: 3.00$

      Winnie Pack CK: 2.5$

      Nalo 90: 0.75$

      Nalo 60: 0.55$

      Carmel: 37$

      Phosphate: 2.4$

      Boyau: 10$

      2003:

      Viande Vl 80: 2.5 $

      Viande Vl 70: 1.8 $

      Cuisse de Poule: 1.8 $

      Winnie Pack Fumée: 3 $

      Winnie Pack CK: 2..5 $

      Nalo 90: 0.75 $

      Nalo 60: 0.55 $

      Carmel: 37 $

      Phosphate: 2.4 $

      Boyau : 10 $

      2004:

      Viande Vl 80: 1.80$

      Viande Vl 70: 1.40$

      Cuisse de Poule: 1.40$

      Winnie Pack Fumée: 2.5$

      Winnie Pack CK: 2.5$

      Nalo 90: 0.75$

      Nalo 60: 0.55$

      Carmel: 37$

      Phosphate: 2.4$

      Boyau: 10$

       

      -28%

      -22%

      -22%

      -16%

      0%

      0%

      0%

      0%

      0%

      0%

      Baisse des frais généraux

      2003: 774784$

      2004: 1 087 235$

      2005 :1006346

      2003: 674062$

      2004: 987383$

      2005 : 996942$

       

      -13%

      - 9%

      Augmentation des ventes

      2003: 2202829$

      2004: 3212389$

      2005 : 3462190$

      2003: 2270958$

      2004: 3317927$

      2005 : 3 569 269

       

      +3%

      +3%

      Réduction du nombre de retards dans le paiement de ses fournisseurs

      2003:10

      2004: 6

      2005 :4

      2003:6

      2004: 4

      2005 :3

       
       

      Tableau élaboré sur base des données tirées des rapports du service Commercial et des Etats financiers de la Gaana

      c. Tableau n ° 28 : Réalisation des Résultats Par rapport aux Objectifs

      Ce tableau permet de mesurer le degré de réalisation des résultats par rapport aux objectifs fixés en 2003, 2004 et 2005

      Objectifs à atteindre

      Résultat réalisé

      Ratios

      Taux de réalisation de l'objectif annuel

      objectifs

      valeurs

      valeurs

      valeurs

      Maximiser le Chiffre d'Affaire

      2003: 2202829$

      2004: 3212389$

      2005 : 3462190$

      2003: 2 270 958$

      2004: 3 317 927$

      2005 :3 569 269$

      2003 : 1.03

      2004 : 1.03

      2005 : 1.03

      Minimiser les Charges d'exploitation

      2003: 1395000 $

      2004: 2371500$

      2005 : 3 261 138$

      2003: 2 068 396$

      2004: 3 261 138$

      2005 :3 295 905$

      2003 : 1.48

      2004 : 1.37

      2005 : 1.01

      Réaliser un bénéfice important

      2003 :186000$

      2004 :250000$

      2005 :170000$

      2003 : 202 562$

      2004 : 93 163$

      2005 : 178 467$

      2003 : 1.08

      2004 : 0.37

      2005 :1.04

      Accroître le nombre des dépositaires

      2003: 200

      2004: 306

      2005 :576

      2003: 306

      2004: 579

      2005 :650

      2003 : 1.03

      2004 : 1.88

      2005 :1.12

      Réduire le nombre de

      fournisseurs

      impayés

      2003  : 8

      2004 : 6

      2005 : 3

      2003 :6

      2004 :3

      2005 : 2

      2003 : 0.75

      2004 : 0.50

      2005 :0.66

      Tableau élaboré sur base des données tirées des rapports du service Commercial et des Etats financiers de la Gaana

      5.5.4.2. Commentaires sur les tableaux de bord

      Nous avons balancé tour à tour trois tableaux de bord successifs ayant chacun une spécificité mais orienté vers un seul idéal dont la synthèse contenue dans le troisième tableau.

      Le dernier tableau reprend les cinq objectifs clés fixés par la GAANA pendant les trois dernières années à savoir : la maximisation du chiffre d'affaire, la minimisation des charges, la réalisation du bénéfice important, l'accroissement du nombre des dépositaires et la réduction du nombre des fournisseurs impayés.

      Après analyse, nous avons constaté que d'une manière générale, ces objectifs ont été atteints et ce comme nous le remarquons au niveau des ratios dégagés.

      Toute fois, nous constatons qu'en ce qui concerne la réalisation du bénéfice important, ce objectif n'a pas été atteint comme prévu en 2004 en dépit d'une reprise observée en 2005 .

      Aussi, nous remarquons que la réalisation du chiffre d'affaire a été atteinte avec un taux constant soit 1.03 pendant toute la période sous examen. Les charges par contre ont suivie une courbe contraire au chiffre d'affaire et cela démontre que certaines charges demeurent rigide quelque soit le niveau d'exploitation.

      CONCLUSION

      1. Principaux résultats par rapport à la Problématique et l'Hypothèse de base

      La réalisation des objectifs d'une entreprise dépend de l'efficacité du système de contrôle mis sur pieds.

      Ainsi dans nos recherches, il a été question d'examiner la manière dont est organisé le système de contrôle de gestion à la GAANA sprl.

      Ainsi donc, au regard de la préoccupation soulevée dans notre étude, nous avons estimé que si la GAANA Sprl voudrait, à ce moment où les contraintes de l'environnement se multiplient et deviennent très complexes ; s'inscrire dans une logique de développement durable et du pilotage de la performance pour assurer la pérennité de ses activités ; elle devrait recourir nécessairement à une bonne organisation du système de contrôle de gestion adaptée à ses réalités.

      Notre démarche tout au long de cette étude a consisté à démontrer la véracité de cette hypothèse.

      Après une lutte sans relâche, nous avons abouti au résultat suivant :

      · la GAANA ne dispose pas d'un service de Contrôle de Gestion ;

      · Toutefois, le contrôle est exercé par l'audit interne qui, après notre analyse accuse des faiblesses dont les plus en vue sont ;

      - absence de manuel des procédures ;

      - absence du planning de travail,

      - absence d'exercer l'audit comptable et opérationnel

      - cumul des tâches par l'auditeur car il assume à la fois les fonctions du chef de service administratif, du chef du personnel, de l'intérimaire en l'absence du patron ce qui l'empêche d'exécuter valablement ses attributions ;

      - des réactions parfois tardives de la hiérarchie réservées aux recommandations de l'auditeur interne,

      Ces faiblesses constatées ne permettent pas à l'audit interne de remplir pleinement la noble mission lui confiée par le conseil d'administration

      · En outre, la comptabilité et le budget deux instruments supposés d'appui à l'audit interne, connaissent aussi des problèmes énorme notamment le retard dans la transmission des rapports, l'absence de certaines pièces justificatives importantes, l'absence de suivi des prévisions budgétaires.

      Au regard de ces résultats, notre étude exprime clairement une répugnance à l'hypothèse de base soulevée et ce à l'absence d'un service de contrôle de gestion.

      2. Suggestions

      Faisant suite aux résultats négatifs constatés, nous venons de proposer la mise en place d'un nouveau système de contrôle de gestion à la GAANA.

      Ce service dépendra directement de la haute direction afin de garantir son indépendance.

      Il disposera des instruments ci après : l'audit interne, la comptabilité générale, la comptabilité analytique, le budget, l'analyse financière, les tableaux de bord. Chaque outil ayant des tâches spécifiques. En outre, le nouveau système disposera en son sein une section chargée de la gestion des risques encourus par la GAANA.

      Aussi, ce nouveau système devra être informatisé c'est-à-dire disposé d'un logiciel capable de générer les états comptables, budgétaires, les tableaux de bord, les ratios et répondre aux questions ayant trait à la gestion.

      Le système proposé est conforme aux réalités propres de la GAANA et devra impliquer tout le personnel de l'entreprise dans son fonctionnement.

      3. Voies de recherche

      Nous ne pouvons pas prétendre épuiser tous les aspects liés à la question centrale soulevée dans nos recherches.

      Il appartient donc aux futurs chercheurs de nous compléter sur ce point. Ils pourront à titre indicatif :

      - Mener une étude sur l'implantation des outils de contrôle de gestion à la GAANA

      - Mener une étude sur la mise en oeuvre du nouveau système de contrôle de gestion proposé en définissant les étapes à suivre ;

      - Mener une étude sur le déploiement de la méthode ABC à la GAANA sprl  ;

      4. Epilogue

      Le travail de l'homme étant perfectible, nous demandons l'indulgence et la modestie de nos lecteurs pour des éventuelles erreurs et omissions qui pourraient volontairement ou involontairement se glisser dans ce travail.

      Nous assumons l'entière responsabilité et nous sommes ouvert aux différentes remarques pour une amélioration future.

      ANNEXES

      ETATS FINANCIERS DE 2002-2005

      Bibliographie

      1. OUVRAGES :

      AKRIER.J, Gestion de l'entreprise, structure et organique, Paris, PUF, éd. Thoms, 1998,

      Béatrice et Francis Grand Guillot, Comptabilité Générale, Paris, Collection les Zoom's, 4eme éd, 2000

      BREMOND.J et GEDELAN .A , Dictionnaire économique et social, Paris, 4ème Ed, Hatier, 1990,

      Chaventre .B, Fouret .E, Marchandier .A et Al., l'organisation du travail du contrôle de gestion, Université de Paris II, Paris, 2001,

      FAYOL H , Administration industrielle et générale, New-York, éd. Englwood, 1968,

      JOSEPH .A, Traité de comptabilité industrielle, Bruxelles, 3ème éd., De Beock , 1976, p. 22

      HOWARD.J . STATTLER, Audit : Principes et méthodes générales, Paris,éd. Publi-Union, 1974,

      KINZONZI V.P; Comptabilité générale élémentaire, Paris, éd. Fourcher, 1978,

      KINZONZI. V.P , Contrôle de gestion I, gestion et développement, Collection comptabilité, finance et développement, Tome III, Kinshasa, 2001

      KINZONZI V.P, Audit, Gestion et Développement, Kinshasa, Collection Comptabilité, Finance et développement, Tome III,  2000,

      KINZONZI V P entreprise, structure et organique, Paris, PUF, éd. Thoms, 1998

      KOOMTZ & Daniel, les principes du management, Paris, Ed. Marabout., 1973,

      LAUZEL, Contrôle de gestion et budget, , Paris ,3ème éd., Sirey, 1980,

      LEROY.M, Initiation au contrôle de gestion, Paris, éd. Pierre Dubois, 1988,

      LOCHARD .J, Comprendre le plan capable révisé shéma à codé, Paris, éd. Prendre Bois, P.1975,

      Mintzberg.H : structure et dynamique des organisations, tiré du site Web

      NGUYEN-CHANHTAN, Lexique de droit des affaires Zaïrois, Faculté de Droit, Kinshasa, 1972,

      PILLOT .G, Maîtrise de contrôle de gestion Paris,,Ed sédifor la ranche,1985

      RIEBOLD. G., Audit externe au service des dirigeants d'entreprises, éd. hommes et techniques, 1975,

      SLIMANE SABRINA .A, LELIEVRE .D.ai. :La diversité des compétences et qualités du contrôleur de gestion, Paris, faculté Jean Monnet,2000

      Wauthy. E. & Duchesne. P, dans principes d'économie politique, Bruxelles, éd. La procure, 1969,

      2. AUTRES DOCUMENTS

      Dictionnaire encyclopédique pour tous, Petit Larousse illustré, éd. Larousse, 1982,

      ILUNGA .E, Comptabilité analytique d'exploitation, 3ème graduat, Economie, U.L.K., 2000-2001

      KALU -MAMBWENE  J.C, Notes de cours d'organisation comptable, G2 ISC, Gombe ,2003-2004

      KAZADI NDUBA, Cours de contrôle de gestion et gestion budgétaire, L2, ULK, Kinshasa, 1998-1999

      KINZONZI V.P, Cours de comptabilité générale, 1er graduat, U.L.K, 1997,

      LELARGE,.G Economie d'entreprise, fiche express, paris, clef, 1998,

      LOLINGA- LONGANAGE .L : Cours de commerce international, 2ème Licence, ISC, Gombe 2005- 2006,

      LUKAU NKODI, Cours de politique d'entreprise, 2ème licence, ULK, Kinshasa, 2002-2003

      LUKAU NKODI, Cours d'évaluation et préparation des projets, 2ème licence, Economie, U.L.K., 2002-2003

      LUKAU NKODI, Cours de politique d'entreprise, 2ème licence, Economie, U.L.K, 2002-2003

      MAKELA KWENGWEY .T: Contribution de la mondialisation dans le développement d'un pays neuf cas de la RDC, T.P Commerce International, ISC,Gombe, 2006,

      MAKINDU MASSAMBA, Cours de sociologie industrielle,G1, ISC, Kinshasa, 1993 -1994

      MANIKUNDA MUSATA, Notes de Cours de contrôle de gestion d'entreprise, 2ème licence, Economie appliquée, U.L.K, 2002-2003

      MWANGA DOUMUHI, Gestion et financement d'une entité administrative décentralisée, cas de la commune de Lemba, TFC, U.L.K, 2000,

      MUNAYI MUNTU-MONJI . TH; Notes de cours de Méthodes de Recherches en science sociales ; 1 eme Licence, ISC, Kinshasa, Gombe, 2005-2006,

      NGOMA. D, test d'utilité du système de comptabilité et de contrôle de gestion de la PMI prenant en compte les facteurs socio culturels dans la GAANA sprl, notes de recherches, Kinshasa,2003,

      WISHI MANENGA .E, dans la polique de la gestion des stocks dans une PME cas de SOREKIN, TFE, ISC , KINSHASA, 1999,

      TSHIVUNDA MBAYA .B : Organisation et fonctionnement de la comptabilité de la Gaana sprl, Kinshasa, TFE,ISC, 2003-2004,

      TABLE DES MATIERS

      IN MEMORIAM.......................................................................................I

      DEDICACE.............................................................................II

      AVANT-PROPOS ....................................................................III

      LISTE DES ABREVIATIONS..........................................................IV

      LISTE DES TABLEAUX.................................................................V

      0. INTRODUCTION 1

      0.1 Problématique 1

      0.2. Hypothèse 2

      0.3. Objet de l'étude 2

      0.4. Choix et intérêt du sujet 3

      0.4.1. Choix du sujet et de l'entreprise 3

      0.4.2. Intérêt du Sujet 3

      0.5. Délimitation Spatio-temporelle 4

      0.6. Méthodes et techniques de recherche 4

      0.6.1. Méthodes 4

      0.6.2. Techniques 5

      0.7. Difficultés rencontrés 5

      0.8. Articulation du travail 5

      I eme Partie : Approche Théorique de l'Etude ..............................................................................................6

      CHAPITRE I : GENERALITES SUR L'ENTREPRISE ET LE CONTROLE DE GESTION 7

      1.1 Entreprise 7

      1.1.1 Définition de l'entreprise 7

      1.1.2. Rôle et Importance économique de l'entreprise 8

      1.1.3 Classification des entreprises 8

      1.1.4. Différentes fonctions 12

      1.1.5. Fonctions managériales au sein d'une entreprise 13

      1.1.6. Environnement de l'entreprise 14

      1.2. Contrôle de gestion 17

      1.2.1. Définition des concepts opératoires 17

      1.2.2. Aperçu historique du contrôle 19

      1.2.3 Rayon d'Action et Phase du Contrôle de gestion 20

      1.2.4 Instruments du Contrôle de Gestion 23

      1.2.6 Système 42

      CHAPITRE II : Considérations sur l'Organisation du Contrôle de Gestion .................................................43

      2.1 Organisation 43

      2.1.1 Définition du concept 43

      2 .1.2. Rôle de l'organisation 44

      2.1.3 Objectifs du service d'organisation 44

      2.2. Organisation du Service du contrôle de gestion 45

      2.2.1 Structure organisationnelle 45

      2.2.2 Formes de Structure des Organisations 46

      2.3 Contrôleur de Gestion 47

      2.3.1 Rôle et importance des tâches du contrôle de gestion 47

      2.3.2 Missions et Tâches du Contrôleur de Gestion 49

      2.3.3 Formation, Compétences et Qualités 50

      2.4 Positionnement hiérarchique du Contrôleur de Gestion 52

      2.4.1 Le Navigateur du Système 52

      2.4.2 Place au sein de la structure 53

      2.4.3 Problématique de positionnement 54

      2.5. Nouvelles approches du contrôle de gestion 55

      2.5.1 Limites des outils classiques de contrôle de gestion 55

      2.5.2 Nouvelles approches du contrôle de gestion 56

      II eme Partie : APPROCHE PRATIQUE SUR LE CONTROLE DE GESTION .............................................58

      Chapitre III : PRESENTATION DE LA G.A.A.NA Sprl 59

      3.1 Historique 59

      3.2. Forme juridique 59

      3.3. Objet social 59

      3.4. Durée de vie 60

      3.5. Siège social, Administratif et d'exploitation 60

      3.6. Structure organique et fonctionnelle 60

      3.6.1. Analyse descriptive des services 60

      3.6.2 ORGANIGRAMME DE LA GAANA SPRL 68

      Chapitre IV : ORGANISATION DU SYSTEME DE CONTROLE DE GESTION A LA GAANA SPRL 69

      4.1 Organisation du service de l'Audit Interne 70

      4.1.1 Aperçu Historique 70

      4.1.2 Mission et Attributions de l'Audit Interne 70

      4.1.3 Personnel 71

      4.1.4 Moyens logistiques 71

      4.1.5 Documents de travail 71

      4.2 Place de l'Audit Interne et Autres Fonctions de l'auditeur 71

      4.2.1 Entant que Chef de service Administratif 71

      4.2.2 Entant que Chef du Personnel 72

      4.3. Formation et Qualités de l'auditeur 72

      4.4 Déroulement des activités de l'audit 72

      4.4.1. Tâches quotidiennes 72

      4.4.2 Contrôles ponctuels 74

      4.4.3 Audit comptable 74

      4.5. Instruments de Contrôle de Gestion 75

      4.5.1 Budget 75

      4.5.2 Comptabilité 76

      4.6 Evaluation des Outils de Contrôle se gestion 87

      4.6.1 Les points forts 87

      4.6.2 Points faibles 88

      4.6.3 Nécessité de Construire un nouveau Système de contrôle de gestion 89

      Chapitre V : NOUVEAU SYSTEME DE CONTRÔLE DE GESTION PROJETE A LA GAANA SPRL 90

      5.1 RAISONS 90

      5.1.1 Défaillance du Système actuel 90

      5.1.1 Manifestations des signes 91

      5.2 CONTRAINTES 93

      5.2.1 Contexte 93

      5.2.2 Les Objectifs de l'entreprise 94

      5.2.3 Facteurs Socio Culturels 98

      5.3 STRUCTURE DU NOUVEAU SERVICE DU CONTROLE DE GESTION 100

      5.3.1 Position du contrôle de gestion dans la structure organique 100

      5.4 Travail et Tâches du contrôleur de gestion 104

      5.4.1 Recrutement et Profil du Contrôleur de Gestion 104

      5.4.2 Formation de contrôleur de gestion 104

      5.4.3 Compétences et qualités requises du Contrôleur de gestion 105

      5.4.4 Mission et Rôle du contrôleur de gestion 105

      5.4.5 Tâches du Contrôleur de Gestion 106

      5.5 Outils du contrôle de gestion 108

      5.5.1 Audit Interne 108

      5.5.2 Budget 108

      5.5.3 Comptabilité générale, analytique et Analyse Financière 111

      5.5.4 Tableau de bord 120

      CONCLUSION 126

      Annexes...............................................................................................128

      BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................129

      TABLE DES MATIERS ...........................................................................132

      * (1) TH. MUNAYI MUNTU-MONJI ; Notes de cours de Méthodes de Recherches en science sociales ; 1 eme Licence, ISC, Kinshasa, Gombe, 2005-2006, p24

      * (1) P.V KINZONZI ; Comptabilité générale élémentaire, Paris, éd. Fourcher, 1978, p p3-8

      * (2) NGUYEN-CHANHTAN, Lexique de droit des affaires Zaïrois, Faculté de Droit, Kinshasa, 1972, p.131

      * (1) Fr. PERROUX, Cité par E. Wanty & P. Ducheesne, dans pricipes d'économie politique, Bruxelles, éd. La procure, 1969, p.82

      * (1) P.Salles : cité par E.WISHI MANENGA, dans la polique de la gestion des stocks dans une PME cas de SOREKIN , TFE, ISC , KINSHASA, 1999, pp10-20

      * (1) T. MAKELA KWENGWEY : Contribution de la mondialisation dans le développement d'un pays neuf cas

      de la RDC, T.P Commerce International, ISC,Gombe, 2006, p.3

      * (2) L. LOLINGA- LONGANAGE : Cours de commerce international, 2ème Licence, ISC, Gombe 2005- 2006, P.23

      * (1) B. Chaventre, E. Fouret, A. Marchandier et Al., l'organisation du travail du contrôle de gestion, Université de Paris II, Paris, 2001, p.5

      * (1) KOOMTZ & Daniel, les principes du management, Paris, Ed. Marabout., 1973, p.17

      * (2)M. LEROY, Initiation au contrôle de gestion, Paris, éd. Pierre Dubois, 1988, p.15

      * (3) LAUZEL, Contrôle de gestion et budget, , Paris ,3ème éd., Sirey, 1980,p.21

      * (4) H.FAYOL ,Cité ar WISHI- MANENGA E., Op .cit ,p.6

      * (5)J. BREMOND et A. GEDELAN , Dictionnaire économique et social, Paris, 4ème Ed, Hatier, 1990, p.197

      * (6) MAKINDU MASSAMBA, Cours de sociologie industrielle,G1, ISC, Kinshasa, 1993 -1994

      * (1) LUKAU NKODI, Cours de politique d'entreprise, 2ème licence, ULK, Kinshasa, 2002-2003

      * (2) G. LELARGE, Economie d'entreprise, fiche express, paris, clef, 1998, p.57

      * (3) B. CHAVENTRE, E. FAURET, A. MARCHADIER et al. Op-cit, p.10

      * (4) V.P KINZONZI, Contrôle de gestion I, gestion et développement, Collection comptabilité, finance et développement, Tome III, Kinshasa, 2001, p.14

      * (5) G. PILLOT, Maîtrise de contrôle de gestion Paris,,Ed sédifor la ranche,,1985,p58

      * (6) V.P. KINZONZI, Op.Cit, P.1.

      * (1) B. CHAVENTRE, E. FAURET, A. MARCHADIER et al., Op-cit, pp9-10

      *

      * (1) KAZADI NDUBA, Cours de contrôle de gestion et gestion budgétaire, L2, ULK, Kinshasa, 1998-1999

      * V P KINZONZI, Audit, Gestion et Développement, Kinshasa, Collection Comptabilité, Finance et

      développement, Tome III,  2000, p78

      * (1) V.P KINZONZI, op.cit. pp 27-28

      * (2) B. CHAVENTRE, E. FAURET, A. MARCHADIER et al., Op-cit, pp6-7

      * (1) J.AKRIER, Gestion de l'entreprise, structure et organique, Paris, PUF, éd. Thoms, 1998, p.51

      * (2)V.P KINZONZI MV entreprise, structure et organique, Paris, PUF, éd. Thoms, p.51

      * (1) J.G.D.ABOVILLE, Cité par J. LOCHARD, Comprendre le plan capable révisé shéma à codé, Paris, éd. Prendre Bois, P.975, pp40-45.

      * (2) Béatrice et Francis Grand Guillot, Comptabilité Générale, Paris, Collection les Zoom's, 4eme éd, 2000, p17

      * (3) JOSEPH ANTOINE, Traité de comptabilité industrielle, Bruxelles,3ème éd., De Beock , 1976, p. 22.

      * (4) VP KINZONZI, Cours de comptabilité générale, 1er graduat, U.L.K, 1997, p. 21

      * (1) KAUMA OKONDJI DOKA, op. cit

      * (1) VP KINZONZI, op. cit.

      * (2)E. ILUNGA, Comptabilité analytique d'exploitation, 3ème graduat, Economie, U.L.K., 2000-2001.

      * (1) LUKAU NKODI, Cours d'évaluation et préparation des projets, 2ème licence, Economie, U.L.K., 2002-2003

      * (1) KAZADI NDUBA, op. cit.

      * (1) Dictionnaire encyclopédique pour tous, Petit Larousse illustré, éd. Larousse, 1982, p. 148.

      * (2) MWANGA DOUMUHI, Gestion et financement d'une entité administrative décentralisée, cas de la commune de Lemba, TFC, U.L.K, 2000, p. 19.

      * (3) KAZADI NDUBA, op. cit.

      * (4) Idem

      * (5) LUKAU NKODI, Cours de politique d'entreprise, 2ème licence, Economie, U.L.K, 2002-2003

      * (1) NSIMBA LUZOLO, Cours d'analyse financière, 3ème graduat Economie, U.L.K, 1996-1997

      * (1)F. HOWARD . STATTLER, Audit : Principes et méthodes générales, Paris,éd. Publi-Union, 1974, p. 55.

      * (1) H. FAYOL , Administration industrielle et générale, New-York, éd. Englwood, 1968, p. 48.

      * (1)G. RIEBOLD., Audit externe au service des dirigeants d'entreprises, éd. hommes et techniques, 1975, p. 20.

      * (2) V P KINZONZI : op cit , p13

      * (3) . NKUVU -A-MBINDA WENA : op cit,

      * (1) J ,C KALU -MAMBWENE ,Notes de cours d'organisation comptable, G2 ISC, Gombe ,2003-2004

      * (1) J .C-KALU MAMBWENE : Op.cit ,p7

      * (1) H. Mintzberg : structure et dynamique des organisations, tiré du site Web

      * (1) A.SLIMANE SABRINA,D.LELIEVRE.ai. :La diversité des compétences et qualités du contrôleur de gestion,

      Paris, faculté Jean Monnet,2000,p5

      * (1) MANIKUNDA MUSATA, Notes de Cours de contrôle de gestion d'entreprise, 2ème licence, Economie appliquée, U.L.K, 2002-2003

      * (1) B. TSHIVUNDA MBAYA : Organisation et fonctionnement de la comptabilité de la Gaana sprl, Kinshasa, TFE,ISC, 2003-2004, p44

      * (1) D.NGOMA , test d'utilité du système de comptabilité et de contrôle de gestion de la PMI prenant en compte les facteurs socio culturels dans la GAANA sprl, notes de recherches, Kinshasa,2003,pp1-14






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