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Identification des espèces fourragères pouvant être utilisées dans l'aménagement de pàąturages à  la ferme ESSEL à  Mont Ngafula (Kinshasa )en RDC

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par Yannick LUYA WANTUADI
Université de Kinshasa faculté des sciences agronomiques - Graduat 2008
  

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I.1.2 La gestion des pâturages

Les gestionnaires de parcours visent donc à remettre les parcours en bon état. Les avantages d'une gestion améliorée des parcours sont la conservation de la biodiversité, la réduction de la dégradation des sols et la possibilité d'une séquestration accrue du carbone. Les recherches ont démontré que le fait d'améliorer l'état d'un parcours naturel peut accroître sa capacité de charge de bétail dans une grande proportion (WWW.4AGRO.GC.CA).

I.1.3 Facteurs limitant la productivité des parcours naturels

La principale contrainte limitant la productivité des parcours naturels est celle de la pluviosité, dont les occurrences peuvent être faibles et irrégulières, et la saison pluvieuse peut être trop brève.

Parmi les autres facteurs importants qui limitent la productivité des parcours naturels, on peut citer les variations de température sur une base quotidienne, saisonnière ou interannuelle, le taux élevé d'évapotranspiration, la percolation rapide de l'humidité des sols, la présence d'humidité à des profondeurs que les racines ne peuvent pas atteindre. Ces contraintes encouragent une forte compétition entre les espèces végétales pour l'humidité résiduelle du sol.

A cela s'ajoute la compétition entre les animaux pour les ressources fourragères. Ceux-ci d'ailleurs ne se concurrencent pas seulement entre eux mais ils doivent aussi entrer en compétition avec les termites, les rongeurs et la faune herbivore sauvage.

En plus les ressources pastorales ne sont, le plus souvent, disponibles, que sur des périodes courtes ; cela contraint le cheptel à se déplacer sur de grandes distances pour trouver d'autres pâturages, en attendant les nouvelles pluies. Trop souvent, un pâturage ne peut être utilisé qu'une seule fois dans l'année, bien que, par besoin, les animaux soient amenés à revenir sur les aires déjà pâturées et raser les plantes résiduelles de moindre qualité après avoir consommé toutes les meilleures espèces.

On observe aussi que de nombreuses espèces végétales ne sont appétibles ni pour le cheptel ni pour la faune sauvage herbivore. On pense que ce rejet est dû à des concentrations d'acides élevées, à de fortes contenances de silicates, à un excès de lignification, à des goûts peu appréciés, comme dans le cas de la présence des composants aromatiques terpènes.

Il est intéressant de noter que les espèces animales monogastriques (comme les équidés et les ânes) sont les mieux adaptées à cet environnement, pour autant qu'ils aient accès à l'eau, alors que les ruminants sont moins favorisés.

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