WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Administration Linux et mise en place d'un serveur de messagerie

( Télécharger le fichier original )
par Trinité Héros KOUE FODE
Institut supérieur de technologie - Ingénieur des travaux en informatique 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III. FIN DE L'INSTALLATION

Lorsque l'installation de Linux est terminée, le système se réinitialise. Par la suite, chaque fois que l'on démarre Linux, le système demandera un nom d'utilisateur et le mot de passe correspondant. Cette requête peut s'effectuer soit en mode texte, soit en mode graphique; cela dépend de la configuration de la distribution. Par défaut, sous Linux Red Hat 9.0, c'est un écran de login en mode graphique qui est proposé. Quoi qu'il en soit, le principe est le même : on doit se connecter au système avant de pouvoir l'utiliser.

1) Le démarrage de Linux

Durant le démarrage de Linux, nous verrons bon nombre d'informations s'afficher à l'écran. Nous ne devrons nous inquiéter ni du fait que nous n'y comprenons rien, ni que

certains services ne se chargent pas correctement (le mot « fail » peut, rarement, apparaître en rouge, alors que généralement il est indiqué « OK »).

Exemple:

Init version 2.84

bootin

Mounting proc filesystem

Init: Entering runlevel: 5

Montage du système de fichier proc (OK)

Configuration des paramètres du noyau (OK)

Chargement de la configuration clavier (OK)

Remontage du système de fichiers en mode lecture-écriture (OK)

Activation des partitions swap (OK)

2) L'écran de connexion en mode graphique

Figure : L'écran de login en mode graphique.

Nous voici à présent devant l'écran de connexion (également appelé « écran de login») en mode graphique. Nous avons la possibilité d'y changer la langue à utiliser par défaut ou le type de session (par exemple, si nous avons les environnements graphiques Gnome et KDE, tous deux installés, nous pouvons décider avec lequel nous allons travailler). Le plus simple, pour commencer, est d'entrer notre nom d'utilisateur (pierre dans notre exemple) et le mot de passe (nous avons changé le nom d'utilisateur pour raison de sécurité).

3) Le chargement de la session

Après avoir entré notre nom d'utilisateur et notre mot de passe commence le chargement de la session. Nous devrons patienter un peu, le temps que le système effectue

quelques préparatifs (gestionnaire de périphériques, gestionnaire de fenêtres, tableau de bord, etc.). Que nous choisissions Gnome ou KDE comme environnement graphique ne change rien : le système procède aux mêmes initialisations. A présent, du moment que nous utilisons un compte normal, nous pouvons essayer absolument tout ce que nous voulons : nous ne risquons pas d'endommager quoi que ce soit (voir L'utilisation d'un compte normal).

Le chargement d'une session KDE. Ça y est, nous pouvons enfin travailler sous Linux !

Figure : L'écran de connexion en mode texte

Lorsque nous nous connecterons à Linux en mode texte (par exemple parce que notre système est configuré de la sorte ou parce que nous avons fait appel à un terminal virtuel), nous obtiendrons les informations suivantes :

Linux Red Hat release 9 (Shrike)

Kernel 2.4.20-8 on an i686

localhost login: root <ENTRÉE> Password

Last login: Wed Sep 17 19:24:42 on tty1 ( root@enerca.cf)$

Après avoir entré notre nom d'utilisateur, également appelé nom de login, le système nous demande le mot de passe correspondant. Comme nous pourrons le constater, le système ne reflète pas le mot de passe à l'écran (même pas par des astérisques). Pour ce qui est du reste, ce premier écran donne déjà un certain nombre de renseignements :

· la version du noyau (2.4 - les deux premiers chiffres sont les plus importants) ;

· le type de processeur (i686, soit un processeur compatible Intel et équivalent, au minimum, à un Pentium II) ;

· la date et l'heure de notre dernière connexion (ou, plus précisément, de la dernière fois que nous nous étions connectés sur ce compte - pierre dans notre exemple) ;

· le nom d'utilisateur (pierre) ainsi que le nom de la machine (localhost, ce nom ayant été choisi par défaut lors de l'installation et qui, pour bien faire, devrait être changé plus tard) et, sur la même ligne, le nom du répertoire dans lequel nous nous trouvons (pierre, comme le nom d'utilisateur dans ce cas-ci).

Lorsque nous nous retrouvons devant l'invite du Shell, après avoir entré notre mot de passe, nous pouvons lancer l'interface graphique en entrant la commande startx : (pierre@localhost pierre)$ startx <ENTRÉE>

Donc, en résumé, démarrer en mode texte et entrer ensuite startx revient au même que démarrer directement en mode graphique. L'auteur configure ses différents systèmes de façon à ce que le login s'effectue toujours en mode texte et il démarre ensuite manuellement le mode graphique (à l'aide de la commande startx). Cela peut éviter d'être bloqué si un mode graphique non supporté par le moniteur est malencontreusement sélectionné.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault