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Les facteurs étiologiques de la dépression à  Lubumbashi. Cas de l'hôpital Sendwe et du centre neuropsychiatrique Joseph- Guislain de 2009 à  2012

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par Elie TSHILOMBO NTALAJA
Université de Lubumbashi - Docteur en médecine 2013
  

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I.2.3 FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

A) LES FACTEURS SOCIAUX

Une maltraitance ( physique, émotionnelle, sexuelle etc.) sur mineur par quelqu'un de son entourage développe sa personnalité et crée un très grand risque de dépression ainsi que d'autres troubles mentaux associés. Des dérangements dans la vie familiale, tels qu'une dépression parentale (particulièrement maternelle), des conflits familiaux ou des cas de divorce, la mort d'un parent, ou autre perturbation dans le domaine parental engendre un grand risque de dépression.


Des événements extérieurs à l'individu peuvent contribuer au développement d'une dépression, comme le décès d'un être cher, une séparation, la perte d'un emploi, des problèmes financiers, une blessure ou une maladie invalidante, la situation de famille, la naissance d'un enfant, scolarité, le revenu, bref les événements stressants.

La pauvreté et l' isolement social sont généralement associés à de hauts risques de problèmes mentaux : l'isolement social représente un risque pour la santé comparable au tabagisme.

B) LES FACTEURS RELIGIEUX

La littérature n'est pas beaucoup documentée sur cet aspect mais il est dit seulement que sous l'angle de la spiritualité, la dépression arrive probablement moins parmi les religieux. Les personnes religieuses pourraient être plus aptes à donner un sens à leurs épreuves, être mieux soutenues par leur communauté de foi ou être mieux outillées pour vaincre leurs propres difficultés en aidant les autres (KASEN et al., 2012)

I.2.4 FACTEURS TOXIQUES

L'alcool est dépressogène; alors que son usage ponctuel peut produire un effet de bien-être, son usage répété finit par favoriser l'émergence de symptômes dépressifs. Lors d'un sevrage de quelque toxique (alcool mais aussi tabac, cannabis, héroïne) des symptômes dépressifs sont fréquents, éventuels facilitateurs d'une reprise de l'intoxication.

La dépression peut être une réaction secondaire à la prise d'un médicament. Certains médicaments antihypertenseurs, les corticothérapies, certains traitements immunitaires (interféron), les thérapeutiques hormonales ne sont pas recommandées chez les sujets présentant des antécédents de dépression, en raison de leurs possibles effets dépressogènes.

D'après le DSM-IV, un diagnostic clinique peut être effectué si la cause est perçue comme étant due aux effets psychologiques directs d'une substance ( drogue, alcoolisme, médicaments) ; lorsqu'un syndrome est perçu comme ressemblant à une dépression majeure, et est immédiatement causé par un abus de substance ou par une réaction adverse à la drogue, il est classifié en tant que « troubles induits par une substance ». L' alcoolisme et une très forte consommation d'alcool augmentent significativement le risque de développer une dépression majeure. De façon similaire à l'alcool, les benzodiazépines augmentent le risque de développer une dépression majeure ou empirer une dépression existante. Ce risque peut en partie être dû aux effets de la drogue sur la neurochimie, tels comme des niveaux bas de sérotonine et de noradrénaline.

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