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Sous quelles conditions l'individu (18/25 ans) est- il prêt à  ouvrir la porte de sa vie privée au marketing social ?

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par Ridgy LEMARIER
ESC Toulouse - Master spécialisé marketing management communication 2013
  

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c) Les limites de cette publicité de soi

De nombreux utilisateurs ressentent la volonté de laisser une trace de leur existence, de leur histoire, de leur passage sur terre à travers l'immortalité de l'information. Les réseaux sociaux représentent un lieu où l'objectif est d'être visible. Pour l'être, les individus possèdent sur ces réseaux de nombreux amis mais ces amis ne reflètent pas forcément leur cercle d'amis réel. En effet, selon les chiffres officiels donnés par Facebook en 2012, le nombre d'amis moyen par utilisateur s'élève à 177 amis. Cependant, selon une étude de Robin Dunbar on peut entretenir une relation stable avec seulement 150 personnes. Donc, il est impossible de croire qu'on peut rester amis avec autant de personnes (177 personnes), sachant que de nombreuses personnes dépassent les 500 amis sur Facebook. Ce phénomène s'explique soit par le fait que dans notre société, il suffit juste d'avoir parlé une fois à une personne pour la rajouter comme amis Facebook, soit par le simple fait d'inviter des amis d'amis à être amis, soit en acceptant les invitations d'internautes qu'on est même pas sûr de connaître. Mais de nombreuses études nous montrent qu'on éprouve beaucoup plus de satisfaction en petit groupe et que les relations proches ne se font que en «face à face».

Par ailleurs, Il ne faut pas oublier que Facebook est sur internet et que toutes les données des utilisateurs sont stockées sur des serveurs. Les individus exposent leurs données personnelles comme s'ils étaient dans leur journal intime et pensent être à l'abri des regards et sans tenir compte des conséquences. Mais rappelons que les dangers présents dans la vraie vie le sont aussi sur le web. Malgré le fait que l'utilisateur reste le seul maître de ses publications sur les réseaux sociaux, cela ne suffit pas car c'est une maitrise illusoire. En effet, il suffit juste d'un logiciel pirate ou d'un de vos contacts qui exploitent vos données de façon malveillantes.

Désormais avec toutes les informations sur le profil des internautes, on peut créer des fiches détaillées sur eux. Cette transparence de leur vie amène donc à avoir une meilleure surveillance, et un contrôle fiable de chacun, ainsi chaque individu devient complètement traçable. Cependant sur les réseaux les infractions civiles (violation des droits d'auteur,....) et pénales (atteintes aux personnes, et aux biens,....) y sont présentes. Parmi les atteintes aux biens, les plus fréquentes sont l'usurpation d'identité ou violation d'identité, de données, et les fraudes monétaires. D'autre part, la traçabilité peut engendrer des vols avec ou sans violence, par exemple faire savoir sur les réseaux que vous êtes en déplacement peut informer les voleurs que votre maison est libre. Tous ces dangers propulsent le droit vers de nouvelles réalités parfois difficiles à prendre en compte. De plus selon la politique Facebook, le droit appliqué est celui de la Californie. Ce qui n'est pas rassurant quand on sait qu'aux États-Unis s'est l'autorégulation qui prime, et ce modèle n'est pas rassurant quand on voit les pratiques des entreprises.

Néanmoins les utilisateurs se livrent autant car ils pensent qu'il s'agit d'espace complètement privée. Mais ils ne savent pas que les moyens de recueil sont très pointus et de telle sorte à ce que les individus ne puissent pas les détecter. Par exemple: le RSN transforme toutes les conversations privées en ensemble de données numériques faciles à collecter et à réutiliser. Le bug informatique de Facebook en France (septembre 2012) à sûrement augmenté la méfiance de certains utilisateurs envers ces réseaux, puisque des conversations privées datant de 2007/2009 ont réapparu sur le mur de certains utilisateurs.

Et pour ne pas arranger les choses, tout ce qui est publié ne peut disparaître. Cette immortalité des informations devrait faire réfléchir les internautes sur ce qui est publiable ou non. De plus les données publiées peuvent être utilisées par des tiers pour un autre usage que celui prévu et donc peut porter préjudice à la personne émettrice. Un autre problème important se soulève, celui de l'âge car de nombreux contenus circulent, et beaucoup ne sont pas appropriés aux mineurs. Sachant que selon la politique de Facebook, on peut s'inscrire à partir de 13 ans mais jusqu'à 18 ans l'autorisation des parents est requise.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld