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Les mefaits de l'alcool dans l'apprentissage chez les jeunes

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par Gaspard MUZAMA FUNZI
Université Paris V - D.U 2012
  

Disponible en mode multipage

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A ma famille, Mme MUZAMA FUNZI Chantal et Mes enfants RABBI MUZAMA et REBECCA MUZAMA pour les sacrifices consentis pour que je parachève mes études en ADDICTOLOGIE.

Ma profonde gratitude va à nos frères et soeurs, amis et collègues du CDAG de Rambouillet, avec lesquels nous avons partagé des moments inoubliables pendant ce cycle post-universitaire, ou de ceux qui, de loin ou de près, d'une manière ou d'une autre, ont concouru à ma formation continue en SANTE ; particulièrement à Mme M-C HUGONNET pour ses conseils et la saisie de ce travail,

Paris René Descartes

LES MEFAITS DE L'ALCOOL DANS L'APPRENTISSAGE DES JEUNES

Gaspard MUZAMA FUNZI

Travail présenté en vue de l'obtention du

«  DU en ADDICTOLOGIE - MORBITE ET COMORBITE PSYCHIATRIQUES ».

Année universitaire 2012-2013

DEDICACE

Je dédie ce travail à mon épouse Chantal MUZAMA pour le soutien moral, matériel, éducationnel, financier, dont nous gardons un souvenir merveilleux.

A nos Enfants RABBI MUZAMA et REBECCA MUZAMA.

A notre meilleur ami Yoshua Masiya, pour ses sacrifices tant spirituels, matériels que financiers et ses conseils qui nous ont été d'une contribution inestimable.

REMERCIEMENTS

A l'issue de ma formation continue à l'Université PARIS DESCARTES, j' exprime ma gratitude à toutes les personnes qui n'ont cessé de m' apporter leur précieux soutien pour l'aboutissement de ce travail.

Ainsi j'exprime ma profonde gratitude à tous les Professeurs de l'Université Paris V en général et particulièrement à ceux du Département de la Santé pour leur dévouement témoigné dans la formation de ce cycle d'études POST-UNIVERSITAIRE.

Je remercie le Dr JEAN-CLAUDE LEBEAU pour avoir accepté de lire et corriger ce travail. Ses remarques objectives m' ont été précieuses dans la réalisation de ce mémoire .

sommaireINTRODUCTION 4

CHAPITRE PREMIER: QUELQUES GENERALITES SUR L'ALCOOL 8

I.1. DÉFINITION Alcool (chimie) 8

I.2. ETUDE CHIMIQUE 8

I.2.1 Nomenclature 8

I.2.2. Classification 9

I.2.3. Production et synthèse 10

I.2.4. Utilisation 10

I.2.5. Propriétés physico-chimiques 11

I.2.6. Réactivité 12

I.2.7. Réactions 12

? À partir d'un hydracide 13

?À partir de dérivés d'acides inorganiques 14

I.2.8. Exemples 15

I.2.9. Toxicité 15

CHAPITRE DEUXIEME : METHODE ET MATERIELS 17

II.1. DESCRIPTION DU CADRE D'ETUDE 17

II.2. TYPE D'ETUDE 17

II.3. ECHANTILLONNAGE 17

II.3.1. Choix de la zone de santé 17

II.3.2. Taille de l'échantillon 17

II.3.3. Echantillonnage 18

CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DE RESULTATS 19

III.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE L'ECHANTILLON 19

Tableau N° 1 : Répartition des sujets selon l'âge 19

Tableau N° 2 : Répartition des sujets par sexe 20

Tableau N°3 : Répartition des sujets selon le niveau d'étude 20

III.2. Alcoolisation 20

Tableau N°4 : Âge de la première prise de l'alcool 21

Tableau N°5 : Habitude de boire de l'alcool 21

Tableau N°6 : Motivations à boire 22

Tableau N°7: Occasions qui poussent à boire 22

III.3. CONNAISSANCE DES MEFAITS DU TABAC 23

Tableau N°9: Nocivité de l'alcool 23

Tableau N°10: Pathologies de l'alcool 23

III.4. LES MESURES LEGISLATIVES CONTRE L'alcool 24

Tableau N°11 : Niveau d'étude et avis de nos enquêtés concernant les 24

différentes mesures législatives contre l'alcool. 24

III.5. CONNAISSANCE SUR LES MALADIES IMPUTABLES AUX BOISSONS ALCOOLISEES 25

CHAPITRE 4 26

IV.4. AGE DE LA PREMIERE PRISE DE L'ALCOOL 28

IV.5. NOCIVITE DE L'ALCOOL 28

IV.6. ROLE DE L' ALCOOL DANS LA GENESE DES MALADIES 28

IV.7. LA LEGISLATION EN MATIERE DE l'ALCOOLISME 29

CONCLUSION 1 31

CONCLUSION 2 32

BIBLIOGRAPHIE 32

RESUME 33

INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation continue en addictologie ( morbidité et comorbidité psychiatrique ), le désir de travailler sur les rapports des jeunes d'aujourd'hui avec l'alcool et /ou la drogue s'est imposé à moi.

A la suite de mes consultations dans le centre d'information et de dépistage des infections sexuellement transmissibles, VIH-sida et hépatites (CIDDIST), l'idée m'est donc venue de m'intéresser à ce sujet.

De plus, suite à de nombreux faits divers survenus ces derniers mois en France, la question de l'alcoolisation et de la drogue chez les jeunes est devenue un phénomène de premier plan qui interpelle les pouvoirs publics et les politiques sanitaires. Dans un reportage internet, on pouvait voir qu'une nouvelle forme d'alcoolisation avait augmenté chez les jeunes : le « binge drinking » : il a pour objectif d'absorber très rapidement et en grande quantité de l'alcool pour parvenir le plus rapidement possible à l'ivresse. Ce phénomène concerne essentiellement les adolescents de 14 à 18 ans.

L'histoire de la construction des « habitus » au sens bourdieusien du terme montre que la consommation d'alcool est associée à différentes situations sociales et sociétales.

L'alcool est un produit obtenu par la fermentation de végétaux riches en sucres dont la consommation est très réglementée en France, voire interdite dans certains pays. L'alcool est une substance psycho-active qui agit dans le système nerveux. Sa consommation à court terme provoque une sensation de bien-être, de plaisir, d'excitation, alors qu'en quantité importante, elle peut engendrer l'ivresse, des nausées et autres douleurs désagréables.

Aujourd'hui, l'alcoolisation des jeunes est devenue un problème de santé publique ; il s'avère que la consommation en forte quantité s'est démocratisée et est même devenue à la mode.

Comme le constate Pierre Coslin1(*) ( Les conduites a risques à l'adolescence), l'adolescence est une période de changements physiques, physiologiques ou encore sociaux. L'instabilité qu'ils engendrent s'est amplifiée ces dernières années avec la perte des repères, l'éclatement des familles ou encore la peur de l'avenir. De ce fait, certains jeunes vont tenter d'oublier ces problèmes à travers une consommation élevée d'alcool. Ce qui peut être épisodique au départ peut très vite conduire vers une alcoolisation chronique et régulière chez les plus faibles et vulnérables d'entre eux. C'est également pendant l'adolescence qu'a lieu la découverte des usages de produits dits psycho-actifs (alcool, drogues....), l'adolescence étant une période où les jeunes, fragilisés et vulnérables, sont à la recherche de l'interdit, de la transgression des normes et des codes.

Les premiers résultats de l'enquête ESCAPAD en 2008 mettent en évidence qu'un peu moins de 80 % des jeunes âgés de 17 ans déclarent avoir déjà consommé de l'alcool au cours du dernier mois. Encore pluimportant, l'enquête montre que 8,9% d'entre eux boivent de l'alcool régulièrement, et 0,8% déclarent en boire tous les jours de l'année. D'autres chiffres peuvent interpeller : un adolescent sur trois connaît sa première "cuite" avant 15 ans, et trois jeunes sur cinq ont déjà consommé de l'alcool à cet âge (65 % des garçons, 59 % des filles). Durant cette période difficile qui est l'adolescence, un certain mal-être peut apparaitre ; boire de l'alcool permet de s'évader. En effet, beaucoup de jeunes font un parallèle entre l'alcool et la fête, symboles par excellence de la rupture avec le quotidien. En conséquent, l'ivresse est plus fréquente, et concerne plus de jeunes qu'auparavant.

On peut se poser les questions suivantes ; pourquoi les jeunes aujourd'hui boivent-ils? Pourquoi est-ce le plus souvent à cet âge que l'on commence à consommer?

La question d'un possible alcoolisme de l'adolescent fait problème, et, encore aujourd'hui, il existe peu de travaux à ce sujet. S'il est possible de consulter des études de l'INSERM, notamment sur les modes d'alcoolisations des jeunes, de nos jours et dans les ouvrages sociologiques, adolescence et alcoolisme sont des termes peu souvent associés.

Comme le souligne Daniel Bailly 2(*), spécialiste de la relation parents-enfants et des comportements addictifs chez les jeunes ( Particularité cliniques de l'alcoolisme de l'enfant et de l'adolescent (p170)) : "Cette méconnaissance des conduites d'abus d'alcool chez l'enfant et l'adolescent apparaît d'autant plus préjudiciable que l'on sait que la plupart des sujets adultes traités pour alcoolisme a débuté sa consommation excessive d'alcool avant l'âge de 20 ans".

Comment expliquer ce phénomène si précoce?

Aujourd'hui dans nos sociétés, l'alcool est partout dans les publicités, revues, magasins, en passant par la télévision, ou encore dans nos frigidaires ! Certains vont jusqu'à dire que l'alcool est une drogue « licite », culturellement acceptée dans les moeurs de nos sociétés. On peut donc constater que la consommation d'alcool est intériorisée en France. On peut même affirmer qu'il existe une symbolique historique à propos de l'alcool, contre laquelle il est difficile de lutter.

Cependant, l'alcool consommé quotidiennement et en certaine quantité provoque chez la personne une dépendance physique et psychologique. Comme le démontre Raymond Gueibe 3(*) ( L'alcoolisme au quotidien (page 59)), l'alcool est intégré à notre culture et certaines personnes peuvent en consommer dans le but de ressentir les même effets que la drogue tels que les sensations d'évasion, d'euphorie, l'oubli des soucis. Pour Gueibe, chaque culture a sa drogue.

Alors que la mobilité sociale, la précarité, les inégalités homme/femme ou encore le chômage sont des phénomènes sociaux dont l'étude est devenue classique en sociologie, l'alcoolisation des jeunes reste encore un objet de recherche peu étudié. Il existe peu de recherche du côté des sciences sociales dans ce domaine, qui pourtant aujourd'hui est un phénomène qui mérite d'être analysé dans nos sociétés occidentales, et plus particulièrement en Europe. En effet, la sociologie s'est très partiellement intéressée aux trajectoires de consommation et aux significations que les individus attribuent à ces pratiques, comme le remarque Sophie Le Garrec 4(*) ( Ces ados qui `en prennent'). Elle constate que les sociologues ont le plus souvent analysé ce problème sous l'angle de la déviance ou de la marginalité. Ainsi que le remarquent les sociologues Castel ou Clément, ce sujet a longtemps été délaissé et abandonné aux sciences biomédicales : il y a eu une "problématisation médicalisée" de ce phénomène.

C'est pour cela que je m'efforcerai, dans le cadre de mon mémoire, de comprendre les significations attribuées à ces pratiques d'alcoolisation chez les jeunes, d'en analyser les configurations et les évolutions et de m'intéresser aux manières de consommer ce produit.

Cependant ,il ne faut pas confondre deux phénomènes qui sont bien distincts : l'alcoolisation, c'est-à-dire la consommation plus ou moins modérée d'alcool ou de boissons alcoolisées de façon relativement régulière, et l'alcoolisme qui est l'addiction à l'alcool contenu dans les boissons alcoolisées et qui rend une personne totalement dépendante à cette substance.

Boire de l'alcool n'est pas une activité sans conséquence : cela suggère une organisation, qui répond à des codes, des valeurs, des normes de sociabilité et de convivialité établis. Les dernières enquêtes sur le sujet montrent que la consommation d'alcool est généralement en diminution en France et dans le reste de l'Europe. Cependant, on peut constater un phénomène de banalisation de l'alcoolisation chez les jeunes. La première "défonce" arrive dès 16 ans. La surconsommation chez les jeunes est aujourd'hui banalisée. En effet, boire devient un élément indispensable au bon fonctionnement de la fête afin de s'amuser. C'est cette banalisation de la "cuite massive" qui pose un réel problème dans nos pays occidentaux. De plus, cette alcoolisation rapide , majoritaire chez les garçons, devient de plus en plus un phénomène de "mode" chez les filles.

Malgré une consommation de boissons alcooliques en constante diminution en France et en Europe depuis plusieurs décennies, une nouvelle forme plus alarmante d'alcoolisation abusive a vu le jour chez les jeunes et occupe aujourd'hui une place importante dans nos sociétés et dans notre culture. L'alcool est intégré socialement et culturellement en France, par une tradition bien française de l'alcool avec pour acteur principal le vin, qui participe au rayonnement de notre pays à travers le monde. Cependant, aujourd'hui, les jeunes français boivent comme dans les pays anglo-saxons et ainsi pratiquent l'alcool « défonce », c'est-à-dire qu'ils sont abstinents la semaine et boivent énormément d'alcools forts le week-end.

La consommation d'alcool est souvent vue comme un passage obligatoire, un rituel de la jeunesse, puisqu'il est profondément intégré à de nombreux aspects de la vie quotidienne ou festive et est inséré dans de nombreuses normes sociales. Qu'est-ce qui pousse les jeunes à se « saoule »r et à boire autant d'alcool pour «faire la fête» ? L'alcool est-il un facteur d'intégration important ? Existe-t-il un malaise chez les jeunes ? Consommer de l'alcool, est-ce une déviance dans le sens propre de la sociologie de Becker ? L'alcool est-il un rite de passage d'adolescent à adulte ?

La consommation d'alcool est-elle dûe à une recherche de sensations fortes chez les jeunes ? Pourquoi l'alcool est-il devenu nécessaire pour profiter pleinement d'une soirée ? Quelles raisons poussent les jeunes de 13 à 24 ans à consommer des boissons alcoolisées en soirée ?

Il ne faut surtout pas oublier que « jeunesse » est un terme très vague, surtout en sociologie ; il n'existe pas une « jeunesse standard », mais bien plusieurs dont les frontières et la définition ont évolué au cours de l'histoire. Oliver Galland5(*) (Sociologie de la jeunesse) explique que la jeunesse est une période de changements, de bouleversements chez un individu : « L'adolescence est donc un âge de transition particulièrement propice à une remise en question des règles et à une contestation des figures d'autorité. C'est un âge de grande fragilité ».

Dans un premier temps, nous retracerons l'historique de la consommation de l'alcool dans la société française. Ce produit qui était autrefois considéré comme sain est devenu au fil des décennies un symbole de déviance. La consommation à outrance est maintenant perçue comme une maladie, même s'il existe en France une certaine culture de l'alcool. Puis nous observerons dans une seconde sous-partie pourquoi l'alcool a longtemps été un thème renié par la sociologie et laissé au domaine du médical. Pour cela, nous allons aborder les sociologies de la jeunesse et de la déviance afin d'approfondir notre réflexion .

Dans une deuxième partie, nous ferons un état des lieux de la situation actuelle en France et en Europe, en nous intéressant au passage de " l'alcool convivial " à un "alcool défonce".

Pour finir, nous étudierons le nouveau phénomène à la mode chez les jeunes, le « binge Drunking », en essayant de trouver quelles sont les raisons qui poussent les jeunes d'aujourd'hui à boire autant en si peu de temps.

De ce fait, nous allons commencer par une lecture historique de la relation des français à l'alcool telle qu'elle a été vécue et véhiculée en France au cours de ces derniers siècles. Pour commencer, on peut affirmer que la consommation d'alcool a deux fonctions essentielles ; une fonction sociale et une fonction sacrée (divine). En effet, avec Frédérique Gardien 6(*) (L'alcoolisme adolescent, en finir avec le déni (page 24)), nous pouvons affirmer que l'alcool a toujours eu pour fonction première de favoriser et de créer des liens, de l'hospitalité et du plaisir. En effet, l'alcool a pour propriété première de favoriser la communication et l'interaction.

Cependant, l'alcool a également une fonction sacrée ; en effet, comme le souligne Coslin7(*) ( Les conduites à risque à l'adolescence) en 2003 :" le vin, ou encore le cidre seront utilisés, à différentes époques, dans des contrées plus ou moins lointaines, pour approcher le Divin". Pour cela, Coslin prend l'exemple de la culture celtique où la cervoise était servie durant les cultes pour célébrer les forces de la nature.

CHAPITRE PREMIER: QUELQUES GENERALITES SUR L'ALCOOL

I.1. DÉFINITION Alcool (chimie)

En chimie organique, un alcool est un composé organique dont l'un des carbones (celui-ci étant tétraédrique) est lié à un groupement hydroxyle (-OH). L'éthanol (ou alcool éthylique) entrant dans la composition des boissons alcoolisées est un cas particulier d'alcool, mais tous les alcools ne sont pas propres à la consommation. En particulier, le méthanol est toxique et mortel à haute dose.

I.2. ETUDE CHIMIQUE

sommaireCHAPITRE UN : QUELQUES GENERALITES SUR L'ALCOOL 7

I.1. DÉFINITION Alcool (chimie) 7

I.2. ETUDE CHIMIQUE 7

I.2.1 Nomenclature 8

I.2.2. Classification 8

I.2.3. Production et synthèse 9

I.2.4. Utilisation 9

I.2.5. Propriétés physico-chimiques 9

I.2.6. Réactivité 11

I.2.7. Réactions 11

I.2.8. Exemples 13

I.2.9. Toxicité 14

I.2.1 Nomenclature

Lorsque l'alcool est la fonction principale, il suffit de remplacer la voyelle terminale « e » de l'alcane correspondant par le suffixe -ol et d'indiquer le numéro de l'atome de carbone où le groupe hydroxyle est fixé, bien que, parfois, lorsqu'elle n'est pas nécessaire à la description, cette dernière information soit omise.

Si elle n'est pas la fonction principale, il faut ajouter le préfixe hydroxy- précédé du numéro de l'atome de carbone où le groupe est fixé.

Pour la base conjuguée de l'alcool, l'ion alcoolate (voir paragraphe acidité), il suffit de remplacer la voyelle terminale « e » par le suffixe -olate. (Ne pas confondre avec le suffixe -oate caractéristique du carboxylate, base conjuguée de l'acide carboxylique.)

Exemples :

· éthanol :

· butan-2-ol :

· acide 3-hydroxy-propanoïque :

I.2.2. Classification

De manière générique, un alcool contient donc la séquence : R - OH

où R est un radical organique variable, souvent un alkyle.

Selon la nature du carbone portant le groupement alcool, on distingue :

· les alcools primaires, dont le carbone comportant le groupement hydroxyle est lié à au moins deux atomes d' hydrogène et un  radical organique R :

· les alcools secondaires, dont le carbone comportant le groupement hydroxyle est lié à un atome d' hydrogène et deux radicaux organiques R et R' :

· les alcools tertiaires, dont le carbone comportant le groupement hydroxyle est lié à trois radicaux organiques R, R' et R'' :

· les  phénols, sont parfois considérés comme des alcools particuliers dont le groupement hydroxyle est lié à un carbone d'un  cycle benzénique. Leur réactivité étant tellement différente de celle des autres alcools (ici le carbone portant le groupement -OH n'est pas tétraédrique), les phénols sont généralement classés en dehors de la famille des alcools.

I

· Il existe aussi un groupe considéré parfois comme un cas particulier d'alcools appelés  énols. Il s'agit d'une molécule dans laquelle la fonction hydroxyle est attachée sur un carbone d'une double liaison C=C (ici encore le carbone portant le groupement -OH n'est pas tétraédrique). Il s'agit en fait d'une forme  tautomère d'un  aldéhyde ou d'une  cétone. La forme majoritaire est généralement l'aldéhyde ou la cétone, et non l'énol, sauf cas particuliers où la forme énol est stabilisé par mésomérie comme par exemple les phénols.

I.2.3. Production et synthèse

Les alcools peuvent être produits par fermentation alcoolique, notamment le méthanol à partir du bois et l'éthanol à partir des fruits et des céréales. L'industrie n'y a recours que dans le cas de l'éthanol pour produire du combustible et des boissons. Dans les autres cas, les alcools sont synthétisés à partir des composés organiques tirés du gaz naturel ou du pétrole notamment par hydratation des alcènes.

I.2.4. Utilisation

Les alcools sont utilisés dans l'industrie chimique comme :

· solvants : l'éthanol, peu toxique, est utilisé dans les  parfums et les  médicaments ;

· combustibles : le méthanol et l'éthanol peuvent remplacer l' essence et le  fioul car leur combustion ne produit pas de fumées toxiques ;

· réactifs : les  polyuréthanes, les  esters ou les  alcènes peuvent être synthétisés à partir des alcools ;

· antigels : la basse température de solidification de certains alcools comme le  méthanol et l' éthylène glycol en font de bons antigels.

I.2.5. Propriétés physico-chimiques

I.2.5.1. Aspect

Les alcools de faible masse moléculaire se présentent à température ambiante comme des liquides incolores ; les alcools plus lourds comme des solides blanchâtres.

I.2.5.2. Polarité et présence de liaisons hydrogène

Le groupe hydroxyle rend généralement la molécule d'alcool  polaire. Cela est dû à sa géométrie (coudée, de type  AX2E2), et aux  électronégativités respectives du carbone, de l'oxygène et de l'hydrogène (÷(O) > ÷(C) > ÷(H)). Ces groupes peuvent former des  liaisons hydrogène entre eux ou avec d'autres composés (ce qui explique leur solubilité dans l'eau et dans les autres alcools).

I.2.5.3. Point d'ébullition

Le point d'ébullition est élevé chez les alcools :

· en raison du groupement hydroxyle qui permet les liaisons hydrogène ;

· en raison de la chaîne carbonée qui subit des  forces de van der Waals.

Aussi, le point d'ébullition des alcools est-il d'autant plus élevé que :

· le nombre de fonctions alcools est grand : un diol a une température d'ébullition supérieure à celle de l'alcool simple équivalent, qui lui-même a une température d'ébullition supérieure à l'hydrocarbure correspondant. Par exemple, parmi les alcools dérivés de l'isopropane, le  glycérol (propan-1,2,3-triol) bout à 290 °C, le  propylène glycol (propan-1,2-diol) à 187 °C et le propan-1-ol à 97 °C ;

· la chaîne carbonée est longue : parmi les alcools linéaires, le  méthanol bout à 65 °C, l' éthanol à78 °C, le  propan-1-ol à 97 °C, le  butan-1-ol à 118 °C, le  pentan-1-ol à 138 °C et l' hexan-1-ol à157 °C ;

· la chaîne carbonée est linéaire, par maximisation de la surface de la molécule susceptible de subir les forces de van der Waals. Par exemple, parmi les pentanols, le 2,2-diméthyl-propan-1-ol à 102 °C, le 2-méthyl-butan-1-ol à 131 °C et le pentan-1-ol bout à 138 °C.

I.2.5.4. Solubilité

La  solubilité dans l'eau des alcools dépend des deux mêmes facteurs que précédemment, mais qui sont ici antagonistes :

· la chaîne carbonée, hydrophobe, tend à rendre la molécule non soluble ;

· le groupement hydroxyle, hydrophile (grâce à ses liaisons hydrogène) tend à rendre la molécule soluble.

Ainsi, les alcools sont d'autant plus solubles dans l'eau que :

· la chaîne carbonée est courte : le méthanol, l'éthanol et le propan-1-ol sont solubles en toutes proportions dans l'eau, le  butan-1-ol a une solubilité de 77 g·L-1 à 20 °C, le  pentan-1-ol de 22 g·L-1, l' hexan-1-ol de 5,9 g·L-1, l' heptan-1-ol de 2 g·L-1 et les alcools plus lourds sont pratiquement insolubles ;

· le nombre de fonctions alcools est élevé. Par exemple, les butanediols sont solubles en toutes proportions tandis que le  butan-1-ol a une solubilité de 77 g·L-1 ;

· la chaîne carbonée est ramifiée : parmi les pentanols, le 2,2-diméthyl-propan-1-ol a une solubilité de102 g·L-1, le 2-méthyl-butan-1-ol de 100 g·L-1 et le pentan-1-ol de 22 g·L-1.

Les alcools de faible masse moléculaire sont généralement solubles dans les solvants organiques comme l' acétone, ou l' éther.

I.2.6. Réactivité

I.2.6.1. Acidité

Due à la liaison O-H

La polarisation forte de la liaison O-H donne la possibilité d'une rupture ionique : les alcools constituent donc des acides faibles, et mêmes très faibles (pKa compris en général entre 16 et 18, 10 pour les phénols, dans l'eau) par libération d'un proton H+ du groupe hydroxyle. Ils sont donc bien plus faibles que l'eau (à l'exception du méthanol) et ne manifestent leur caractère acide que dans des solutions non aqueuses, en réagissant par exemple avec la base NaNH2 dans une solution d'ammoniaque. On appelle la base conjuguée d'un alcool un ion alcoolate (ou alkoxyde).

Due aux doublets libres de l'oxygène

L'un des doublets libres de l'oxygène est capable de capturer un proton : l'alcool est donc une base de Brönsted, indifférente (pKA(ROH2+/ROH) d'environ -2), son acide conjugué, l'ion alkyloxonium, étant un acide fort, ne pouvant être présent qu'en très petite quantité (sauf en présence d'une concentration importante en acide fort).

Grâce à la réactivité de ces doublets, l'alcool est aussi une base de Lewis.

I.2.6.2. Nucléophilie

Les alcools sont de très bons nucléophiles, propriété toujours due à la réactivité des doublets libres de l'oxygène, réaction de surcroît rapide.

I.2.6.3. Nucléofugacité

La liaison C-O étant polarisée, il y a possibilité de rupture ionique : R-OH ? R+ + HO-. Cette rupture reste pourtant très difficile, faisant du groupe hydroxyle un mauvais nucléofuge (groupe partant).

Cependant, sous sa forme protonée, l'ion alkyloxonium, la rupture est beaucoup plus facile.

Cette propriété lui permet notamment, comme nous allons le voir par la suite, de participer à des réactions de substitutions nucléophiles et des réactions d'éliminations.

I.2.7. Réactions

I.2.7.1. Réaction de substitution nucléophile

Les alcools peuvent subir une substitution nucléophile dans laquelle le groupe hydroxyle est remplacé par un autre radical nucléophile.

Transformation en éther-oxyde

Synthèse de Williamson

Passage de l'alcool aux halogénoalcanes

? À partir d'un hydracide

· Réaction :

la réaction avec un hydracide, chlorure, bromure ou iodure d'hydrogène pour former un halogénoalcane ( halogénure d'alkyle ou encore dérivé halogéné) :

R-OH + HX ? R-X + H2O, X représentant l'halogène Cl, Br ou I (F n'est pas utilisé, la réaction est beaucoup trop lente).

Il s'agit de la réaction inverse de la réaction d'hydrolyse des dérivés halogénés.

· Propriétés :

· réaction lente ;

· réaction réversible ;

· elle est favorisée dans le sens direct si l'hydracide est concentré et en excès, dans l'autre sens en cas d'excès d'eau, et en milieu basique ;

· stéréochimie : dépend de la classe de l'alcool (voir mécanismes) ;

· en fonction de la classe de l'alcool, et de la nature de l'hydracide, la réaction est plus ou moins lente et plus ou moins limitée (cela est aussi dû aux mécanismes).

On peut donc effectuer un classement :

· RIOH < RIIOH < RIIIOH (« < » signifie « réagit moins vite et de façon plus limitée que ») ;

· HF << HCl < HBr < HI.

· Mécanismes : selon la classe de l'alcool, des mécanismes limites sont envisageables :

· un alcool primaire (donc peu  encombré stériquement) réagira selon le un mécanisme de type SN2. Toutes les propriétés sont donc celles d'une SN2 (inversion de configuration relative, énantièrospécificité, ...) ;

· un alcool tertiaire suit un mécanisme de type  SN1 : en effet, le  carbocation tertiaire formé est relativement stable. Les propriétés sont donc celles d'une SN1 (non stéréosélectivité, racémisation si le carbone porteur du groupe hydroxyle est asymétrique, ...) ;

· un alcool secondaire peut suivre un mécanisme de type SN1, voire un mécanisme intermédiaire entre SN1 et SN2.

· Remarques :

· ces réactions passant par un intermédiaire carbocationique peuvent provoquer des réarrangements ;

· ces réactions peuvent être catalysées par un acide de Lewis comme le chlorure de zinc. Il se forme alors un adduit, qui débouche sur la formation d'un carbocation (HOZnCl2 est meilleur groupe partant que OH2), facilitant ainsi l'addition de l'halogène ;

· cette réaction peut être étendue à d'autres acides, tels l'acide phosphorique et l'acide sulfurique ;

· cette réaction est très peu utilisée en synthèse car elle est trop lente. On utilise donc du  chlorure de tosyle pour former un  tosylate qui est un très bon groupe partant.

?À partir de dérivés d'acides inorganiques

Différents composés peuvent être employés pour permettre une halogénation des alcools.

· Pour la chloration, les réactifs les plus courants sont le phosgène (COCl2), le  chlorure de thionyle(SOCl2), l'oxychlorure de phosphore (POCl3), et les chlorures de phosphore (PCl3) et (PCl5).

· Pour une bromation, (PBr3) et le couple CBr4 / triphénylephosphine.

· Les iodures sont généralement synthétisés par déplacement d'un chlorure par NaI dans l'acétone (NaI y est soluble, au contraire de NaCl, dont la précipitation est la force motrice de la réaction).

I.2.7.2. Réaction d'élimination (déshydratation)

Les alcools peuvent subir une réaction d'élimination à haute température en milieu acide et produire des alcènes :

CH3-CH2-OH ? CH2=CH2 + H2O.

Cette réaction peut être inversée pour synthétiser des alcools à partir d'alcènes et d'eau, mais reste peu fiable car elle produit des mélanges d'alcools.

I.2.7.3. Estérification

En réagissant avec un acide carboxylique, l'alcool forme un ester.

I.2.7.1.Oxydation

Les alcools peuvent être oxydés en aldéhydes, cétones ou acides carboxyliques.

I.2.7.1.Réduction

Les alcools peuvent être réduits en alcanes à l'aide de tributylétain par une substitution radicalaire appelée réaction de Barton-McCombie.

I.2.8. Exemples

Les mono-alcools : le méthanol, CH3(OH), dérivé du méthane ;

l'éthanol, CH3-CH2(OH), dérivé de l'éthane ;

les 2 isomères du propanol, C3H8O, dérivé du propane ;

les 4 isomères du butanol, C4H10O, dérivé du butane ;

les 8 isomères du pentanol, C5H12O, dérivé du pentane ;

les 17 isomères de l'hexanol, C6H14O, dérivé de l'hexane ;

les isomères de l'heptanol comme l'heptan-1-ol, C7H16O, dérivé de l'heptane ;

les alcools gras ;

les diols : l'éthylène glycol (ou éthan-1,2-diol), CH2(OH)-CH2(OH) ;

les polyalcools : le glycérol (ou propan-1,2,3-triol), CH2(OH)-CH(OH)-CH2(OH) ;

les aminoalcools : composés organiques qui contiennent à la fois un groupe fonctionnel amine et un groupe fonctionnel alcool ;

les aldols : composés organiques qui contiennent un groupe aldéhyde et un groupe alcool ;

les cétols et les acyloïnes : composés organiques qui contiennent un groupe cétone et un groupe alcool.

I.2.9. Toxicité

L'éthanol est une substance psychotrope toxique voire mortelle en grande quantité, même en quantité modérée en cas de consommation régulière (voir Alcoolisme).

Les autres alcools sont généralement beaucoup plus toxiques car :

leur élimination est plus longue ;

leur élimination conduit à des dégâts rénaux ;

leur élimination produit des substances toxiques (par exemple, le foie dégrade le méthanol en formaldéhyde qui provoque la cécité ou la mort).

Leur ingestion doit être considérée comme une urgence médicale.

CHAPITRE DEUXIEME : METHODE ET MATERIELS

II.1. DESCRIPTION DU CADRE D'ETUDE

La présente étude est menée dans la ville de RAMBOUILLET située dans Le DEPARTEMENT DES YVELINES Sud à 50 km de Paris .Commune du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, notre cité constitue une clairière dans la forêt d'Yvelines, forêt de près de 30000 hectares, riche de ses étangs, de sa faune et de sa flore, de ses chemins de randonnées et de ses pistes cyclables.

RAMBOUILLET, sous préfecture du département des Yvelines, se situe au sud du département au sein du bassin de santé 78-1, à mi-chemin entre Paris et Chartres.

L'hôpital couvre un bassin de population important d'environ 200.000 habitants.

Sur le plan scolaire, Rambouillet se caractérise par un grand nombre d'établissements d'enseignement : lycées, CES, écoles privées...attirant des élèves d'une zone encore plus importante. Cette population jeune est toujours un des objectifs prioritaires de la prévention..

II.2. TYPE D'ETUDE

Pour atteindre nos objectifs, nous avons eu recours à une étude transversale à visée descriptive, réalisée à l'aide d'un auto-questionnaire écrit, remis en main propre,après consentement oral des enquêtés.

II.3. ECHANTILLONNAGE

II.3.1. Choix de la zone de santé

L'enquête s'est déroulée dans la Maison des Jeunes de Rambouillet (M.J.C.-Usine à Chapeaux -Centre Social).

II.3.2. Taille de l'échantillon

La taille initiale de l'échantillon a été calculée en utilisant la

formule suivante : n = ~~×~(~~~)

()~ n = ~~ ~ ~~ (d)2

- n= taille de l'échantillon ;

- p=proportion supposée de la population cible ayant la caractéristique étudiée ;

- q=proportion supposée de la population n'ayant pas la caractéristique étudiée ;

- d= degré de précision absolue voulu, écart d'imprécision accepté de 0,05 ;

- z = écart réduit.

Selon le dernier rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2010), la proportion des jeunes consommateurs d'alcools dans le monde est passée de 48% à 28% selon l'estimation sur le logiciel EPP Spectrum.

p= 0,0280 et q= 1- 0,028 = 0,982

z= 1,96 au seuil de confiance de 95% (á=5%)

z2 x pq (1 96)2 x (0,028 x 0,982) 3,8416 x 0,085975

n = > ' = ' = 192 sujets

(d)2 - (0,05)2 0,0025

On peut y ajouter les 10% de cas de non-réponses, soit 11 sujets. Ce qui amène la taille globale de l'échantillon de 203 enquêtés dans la commune.

II.3.3. Echantillonnage

Il est difficile de mener une enquête auprès de l'ensemble de la population juvénile , ; pour cela le chercheur doit tirer de celle-ci un échantillon qui soit représentatif des caractéristiques d'ensemble.

Notre échantillon est constitué de 203 adolescents.

CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DE RESULTATS

Nous présentons dans ce chapitre les résultats issus de notre recherche menée sur l'évaluation du niveau de connaissance sur les dangers liés à l'alcoolisme chez les jeunes de 12 à 25 ans de la ville de RAMBOUILLET.

Rappelons que les objectifs poursuivis dans cette étude consistent à évaluer le niveau de connaissance sur les dangers liés à l'usage de l'alcool, sur le plan de la scolarité et de l'apprentissage chez les jeunes.( et à proposer une stratégie de lutte et de prévention).

Parmi les variables descriptives, nous avons retenu : l'âge, le sexe, le niveau d'étude de nos sujets. Chacune de ces variables est présentée dans un tableau exprimé en fréquence et en pourcentage, et/ou sous forme de graphiques.

III.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE L'ECHANTILLON

Tableau N° 1 : Répartition des sujets selon l'âge

Tranche d'âge

Fréquence

Pourcentage

11 à 15 ans

169

22,06%

16 à 20 ans

563

73,49%

21 à 25 ans

34

04,43%

Total

766

100%

Selon l'âge de nos répondants, nous avons observé une moyenne de 16 à 20 ans. Dans le tableau N°1 nous présentons la répartition de nos sujets dans les tranches d'âge.

Il en ressort presque une même proportion de répartition des sujets dans les trois tranches d'âge de notre échantillon. Cependant, on y trouve un peu plus des personnes âgées de 16 à 20 ans soit 563 sujets qui représentent 73,5% de l'échantillon. Largement inférieure à cette tranche, on rencontre les individus âgés de 21 à 25 ans avec 34 sujets soit 4,4%. La troisième tranche d'âge regroupe les sujets allant de 11 à 15 ans ; elle compte 169 individus, soit 22,1%.

Tableau N° 2 : Répartition des sujets par sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Féminin

401

52,35%

Masculin

365

47,65%

Total

766

100%

Dans notre échantillon, il est à noter que nous avons touché plus de filles que des garçons (52, 35% de filles pour 47,65% de garçons) .

Tableau N°3 : Répartition des sujets selon le niveau d'étude

Niveau d'étude

Fréquence Pourcentage

NON RENSEIGNE

99

12,9%

ELEMENTAIRE

137

17,9%

COLLEGE& LYCEE

281

36,7%

APPRENTISSAGE PROFESSIONNEL

196

25,60%

Supérieur ou universitaire

53

6,90%

Total

766

100,00%

L'observation du tableau n° 3 révèle que la majorité de nos enquêtés sont du niveau secondaire (collège et lycée) avec 281 sujets soit 36,7%. Viennent ensuite Apprentissage professionnelle (25,6%), ECOLE ELEMENTAIRE (17,9%), de niveau supérieur et universitaire (6,9%.) En avant dernier lieu, nous avons 99 sujets NON renseignés (12,9%).

III.2. Alcoolisation

Nous nous intéressons à certains traits relatifs à l'alcoolisation de nos sujets. En fait nous passons en revue un ensemble de comportements manifestés par nos répondants en matière de consommation d'alcool.

Dans un premier temps, nous nous sommes intéressé à l'âge de la première prise d'alcool de nos interlocuteurs. Les données observées sont consignées dans le tableau N°4.

Tableau N°4 : Âge de la première prise de l'alcool

Âge de première prise
d'alcool

Nombre

Pourcentage

13

1

0,8%

14

2

1,6%

15

8

6,3%

16

7

5,5%

17

14

11,0%

18

20

15,7%

19

19

15,0%

 

19

15,0%

20

13

10,2%

21

5

3,9%

22

6

4,7%

23

4

3,1%

24

2

1,6%

 

2

1,6%

25

5

3,9%

TOTAL

766

100%

Il ressort de ces données que l'âge le plus petit est 13 ans et l'âge le plus élevé est 25 ans. L'âge le plus fréquent est de 17 ans tandis que la moyenne est de 18,5 ans avec un écart-type de 3,17 ans. Cette distribution est homogène avec un coefficient de variation de 17%.

Le second aspect qui nous a préoccupés est relatif à l'habitude de BOIRE l'alcool. Le tableau N°5 reprend les données observées à ce sujet selon les déclarations de nos répondants.

Tableau N°5 : Habitude de boire de l'alcool

Habitude de boire

Fréquence

Pourcentage

buveurs quotidiens

126

16,50%

buveurs occasionnels

640

83,50%

TOTAL

766

100%

Nous lisons sur ce tableau que 640 soit 83,5% sont des buveurs occasionnels, tandis que 126 soit 16,5% de sujets sont des buveurs quotidiens.

Le troisième point de notre curiosité concerne les motivations qui poussent nos enquêtés buveurs quotidiens à continuer de boire. Les points de vue de nos sujets sont exposés dans le tableau N°6.

Tableau N°6 : Motivations à boire

Motivation à boire

Fréquence

Pourcentage

Aucune

15

1,90%

Besoin absolu

94

12,30%

Habitude acquise

296

38,7%

Plaisir

94

12,30%

Relaxation

86

11,30%

Soutien dans l'anxiété

130

17,00%

Stimulation

51

6,60%

TOTAL

766

100%

En observant ce tableau, nous remarquons que nos sujets insistent sur l'habitude acquise (38,7%). En deuxième lieu, nous avons le soutien à l'anxiété (17%). En troisième lieu, nos sujets ont évoqué le besoin absolu et le plaisir (12,3%).

Certains de nos répondants voient dans l'acte de boire une occasion de relaxation (11,3%) et une recherche de la stimulation (plaisir) (6,6%). D'autres n'ont pas de motivation.

Un autre aspect se rapporte aux occasions qui poussent nos enquêtés buveurs occasionnels à boire. Le tableau N° 7 donne les observations faites.

Tableau N°7: Occasions qui poussent à boire

Occasions de boire

Fréquence

Pourcentage

Accompagné par un buveur (festif)

383

50,00%

Déception

279

36,40%

Manque d'argent

52

6,80%

Publicité

52

6,80%

TOTAL

766

100%

L'examen du tableau ci-dessus montre que la compagnie d'un buveur est la principale occasion qui pousse nos enquêtés (buveurs occasionnels) à s'alcooliser (383 soit 50%).

La déception constitue aussi une autre opportunité qui amènent nos enquêtés à boire (279 sujets soit 36,4%). Relevons que 52 boivent occasionnellement lorsqu'ils manquent d'argent et dans le cadre de la publicité.

III.3. CONNAISSANCE DES MEFAITS DU TABAC

a) LA NOCIVITE DE L'ALCOOL

Le tableau N°9 qui suit révèle les différentes opinions de nos enquêtés sur la nocivité de l'alcool.

Tableau N°9: Nocivité de l'alcool

Avis

Fréquence

Pourcentage

Ne sait pas

31

3,90%

Pas du tout d'accord

253

33,10%

Tout à fait d'accord

482

63,00%

TOTAL

766

100%

En lisant sur ce tableau, il est remarquable de constater que 482 ( 63%) étaient tout à fait d'accord sur le fait que l'alcool est nocif à la santé, contre 253 (33,1%) qui n'étaient pas du tout d'accord et 31 (3,9%) n'ont pas d'avis sur la nocivité de l'alcool.

b) PATHOLOGIES INDUITES OU FAVORISEES PAR L'ALCOOL

Nous reprenons dans le tableau N°10, les connaissances de nos enquêtés sur les pathologies induites ou favorisées par l ALCOOL

Tableau N°10: Pathologies de l'alcool

Pathologie

Fréquence

Pourcentage

Cancer

316

41,30%

Diabète-obésité

12

1,60%

Maladies hépatiques

340

44,4%

Troubles du comportement

37

4,80%

Toutes les maladies citées

61

7,90%

TOTAL

766

100,00%

Se référant au tableau ci-dessus, les connaissances de nos enquêtés sur les pathologies induites ou favorisées par l'alcool sont diversifiées :

Elles sont meilleures en ce qui concerne : Les maladies hépatiques (44,4%)

Elles sont moyennes pour ce qui est du : -Cancer (41,3%)

Elles sont médiocres pour les pathologies comme : Les troubles du comportement (4,8%) ;

- Le diabète-obésité (1,6%).

Notons cependant que les sujets ont une meilleure connaissance du rôle de l'alcool dans l'induction de maladies hépatiques (respectivement 340 soit 44,4%) tandis que d'autres connaissent mieux le rôle de l'alcool dans la genèse de maladie comme le cancer avec (316 soit 41,3%).

III.4. LES MESURES LEGISLATIVES CONTRE L'alcool

Le tableau suivant donne un aperçu sur les avis et le niveau d'étude de nos enquêtés concernant les différentes mesures législatives contre l'alcool.

Tableau N°11 : Niveau d'étude et avis de nos enquêtés concernant les

différentes mesures législatives contre l'alcool.

LES MESURES LEGISLATIVES

Niveau d'étude

Oui

Non

TOTAL

Aucun

1

9

10

élémentaire

4

5

9

Collège et lycée

8

70

78

Supérieur ou universitaires

5

25

30

TOTAL

18

109

127

 

Chi-carré =8,1969

Il se dégage de ce tableau que :

· 70/281 du niveau secondaire (collège et lycée) étaient d'accord de la restriction de l'alcool dans les lieux publics serait la mesure législative la plus efficace pour lutter contre l'alcoolisme ; contre 17/53 des Universitaires qui partagent le même avis que ceux du niveau secondaire ;

· Pour les sujets qui ne partagent pas le même avis que ceux cités ci haut, il y a eu 80/281 du niveau secondaire sur 131du niveau secondaire sans avis, contre 47/137 du primaire qui

évoquaient que l'interdiction de prise des boissons alcoolisées en lieu public n'était pas évidente d'après leur consentement.

131 du niveau d'apprentissage professionnel ne sont d'accord de la restriction de l'alcool dans les lieux publics,65 sont sans position.

Le non renseigné scolaire partagent à moitie de la restriction et de la non restriction de l'alcool dans les lieux publics.

III.5. CONNAISSANCE SUR LES MALADIES IMPUTABLES AUX BOISSONS ALCOOLISEES

La connaissance des maladies liées à l'alcool suivant :

> Cancer ;

> Diabète ;

> Maladies hépatiques ;

>Troubles du comportement

> Toutes les réponses citées.

La majorité des nos enquêtés pensent que la maladie hépatique est la pathologie la plus imputable aux boissons alcooliques soit 44,4% suivi de ceux qui pensent que le cancer (de la gorge) est imputable à l'alcool soit 41,3%. 7,9% pensent quant en eux que toute les réponses énumérés ci-haut sont imputables à l'alcool 4,8% ont évoqués

CHAPITRE 4

IV.3. EFFET DU NIVEAU D'ETUDE

Une enquête menée par l'Institut Scientifique de Santé Publique vient confirmer le constant posé, en janvier 2010, par une étude du Tacking Health Inequalities in Belgium (TAHIB). Le niveau d'éducation est un facteur important de la santé : plus le niveau d'éducation est élevé, plus le niveau de santé est bon. Selon le TAHIB, une femme de 25 ans, en bonne santé, disposant d'un diplôme de l'enseignement supérieur, peut espérer vivre 18 ans de plus qu'une femme du même âge, aussi en bonne santé, sans qualification(22).

Plus des 2/4 de nos enquêtés (44,4% ont déclarées que la maladie hepatique est imputable à l'alcool, contre 44,1% estimaient pour le cancer.

Notre étude pointe principalement trois différentes maladies (le cancer, la maladie hépatique, et les troubles du comportement).

Mais il appert aussi qu'une meilleure instruction engendre une meilleure position sociale, donc un meilleur salaire et par corollaire plus de moyens à consacré à la Santé. Un meilleur Salaire permet aussi d'évaluer dans un meilleur cadre de vie qui est meilleur pour la Santé.

Mais il y a encore une fois, la consommation qui entre en ligne de compte. Les personnes instruites auraient tendance à consommer plus intelligemment et sans se ruer sur les produits toxiques.

Historiquement, lorsque les revenus de la population augmentaient, le nombre de consommateurs augmentait également. Depuis 30-40 ans, cette distribution s'être inversée, du moins chez les hommes (5).

Ce qui explique ce fait est que, les contraintes que rencontrent les gens dans la vie peuvent modifier leur comportement. Nous avons observé ce fait dans notre étude que 50% des sujets s'alcoolisaient à cause de l'accompagnement par les consommateurs veterans, contre 36,4% des sujets consommateurs à cause de la déception ; 4,5% par la publicité ; et le même pourcentage due par manque d'argent .Le constant faite chez les consommateurss occasionnels.

Nos résultats sont loin de ceux de Kan et Call (9) où 28,4% n'avaient reçu aucune instruction. Pour nous, cette proportion est 7 ,9% et 24,3% d'entre nos sujets avaient atteint le cycle primaire. Ce dernier résultat est corroboré par Gajalaksmi(26) en Inde.

IV.4. AGE DE LA PREMIERE PRISE DE L'ALCOOL

L'alcool est la première substance psycho active consommée par les jeunes Français : 29,4% des jeunes de 13-20 ans(filles et garçons confondus) sont des consommateurs réguliers (enquete IREB 2001)

Les jeunes sont de plus en plus conscients des conséquences sur la santé avec toute une série de maladies liées à l'alcoolisme 36,5% et l'augmentation de décès liés à ces maladies dont les principales sont le cancer avec 26,2% et la maladie hepatique 26,2%..

Il existe aussi une autre conséquence moins citée mais toute aussi meurtrière puisque elle tue plus de 5000 Français par an, c'est celle de l'accident vasculaire cérébrale chronique. Mais avant de tuer, elle fait vivre dans l'inconfort cardiorespiratoire un nombre encore bien plus nombreux de malades dans ce qu'il faut bien appeler une véritable descente aux enfers (10).

IV.5. NOCIVITE DE L'ALCOOL

En comparant les opinions de nos enquêtés sur la nocivité de l'alcool sur la scolarité et l'apprentissage, nous remarquons que la plupart des sujets manifeste une certaine incrédulité ou des doutes sur les preuves scientifiques de la nocivité de alcool sur le plan éducationnel, de l'aptitude et la compétence du suivi normal des études ou de l'apprentissage des métiers. Seulement 63% d'entre eux sont tout à fait d'accord à ce sujet contre 33,1% pas du tout d'accord.

Ces doutes seraient à la base du taux élevé de consommateurs occasionnels. Cela s'expliquerait par le fait qu'un certain nombre de personnes moins informées et moins expérimentées en ce qui concerne l'alcoolisme, continuent à croire aux conceptions anachroniques qui n'attribuent aux boissons alcoolisées que divers effets telles la relaxation, soutien dans l'anxiété, plaisir, tant d'autres cités ci-haut !

IV.6. ROLE DE L' ALCOOL DANS LA GENESE DES MALADIES

La connaissance de nos enquêtés sur le rôle de l'alcool dans la genèse de différentes pathologies est relativement bonne en ce qui concerne certaines maladies tels que le cancer, l'hépatite alcoolique, et les troubles du comportement. Cela est, à notre avis, dû à la dépendance de l'alcool (produit chimique) et le fait que les organes touchés sont en relation directe avec l'alcool consommé.

Comparés aux résultats obtenus par les autres chercheurs (13), nos résultats diffèrent dans le fait qu'il a trouvé (80,8% contre 44,4%). Ces graves insuffisances sont dues au fait que nos enquêtés ne consultent pas les différentes publications et d'autres sources d'informations afin d'améliorer leurs connaissances. Peut-être se contentent-ils de leurs cours pour ceux qui étudient ou ne s'intéressent pas simplement à d'autres renseignements sur les pathologies.

IV.7. LA LEGISLATION EN MATIERE DE l'ALCOOLISME

Par rapport aux mesures législatives contre l'alcoolisme, nos enquêtés de niveaux à plus de 85% soutiennent la restriction de l'alcool dans les lieux publics comme la mesure la plus efficace pour lutter contre l'alcoolisme.

Les autres enquêtés (moins de 15%) ne partagent pas cet avis. Ces derniers pensent cette mesure est certes efficace, mais insuffisante pour réduire sensiblement le fléau de l'alcoolisme. Nous estimons ce point de vue défendable. On peut évoquer ce qui s'est passé à propos du tabac en France 2011. Ces situations montrent qu'il faut ajouter à la mesure précitée, l'apposition de mises en garde plus percutantes sur les paquets de boissons, le système d'amendes, l'augmentation progressive des taxes sur les produits alcooliques, les campagnes de prévention chez les jeunes, ainsi qu'une mise en application rigoureuse de toutes ces mesures (14).

Par ailleurs, il sied de signaler que la plupart de nos enquêtés ne connaissent pas parfaitement la législation en matière de l'alcoolisme exceptée la conduite des automobolies. Nous avons pensé que cela est dû au fait qu'il n'existe pas clairement des politiques de sa vulgarisation.

En éloignant l'idée « économiquement suspecte » selon laquelle l'individu serait incapable de peser par lui-même les avantages et les risques éventuels du plaisir de fumer, on arrive à un avantage social net de l'utilisation du tabac équivalent à quelques 547500fc (595$) par an.

Les coûts économiques de l'alcool ont été estimés dans de nombreux pays, mais principalement dans les pays industriels. La haute prédominance de l'alcool dans les pays développés pourrait entrainer des coûts économiques plus élevés à l'avenir, car la plupart des maladies liées à la consommation de l'alcools se déclareraient beaucoup d'années plus tard (6).

Deux approches générales ont été adoptées pour estimer les coûts économiques de l'alcools. L'approche fondée sur la prédominance évalue les coûts actuels associés à des cas existants de maladies liées à l'alcool.

En revanche, l'approche basée sur l'incidence évalue tous les coûts futurs découlant de nouveaux cas de maladies attribuables à l'alcool au cours de l'année de référence.

La première approche fournit une estimation du poids économique actuel de l'alcoolisme, alors que la deuxième sert davantage à évaluer les interventions qui pourraient arrêter l'apparition de maladies liées à la consommation del'alcool. Un cas spécial de l'approche basée sur l'incidence est l'estimation du coût Social Net qu'un alcoolique impose aux non-alcooliques pendant la durée de sa vie. Cette estimation sert à évaluer le niveau d'externalité négative afin d'identifier le niveau optimal des accises à imposer sur les boissons alcooliques (8).

Les coûts nets imposés aux non-alcooliques par les alcooliques ont été étudiés par un certain nombre de chercheurs aux Etats-Unis et en Europe (18). Ces études sont parvenues à diverses conclusions. Certains indices confortent la conclusion selon laquelle un alcoolique dépense davantage normalement en coût médicaux, imposant ainsi un coût net aux non-alcooliques.

Si l'on inclut les coûts associés aux conséquencesde l'alcoolisme, comme l'absence du lieu de travail résultant des maladies liéesà l'alcoolisme , le coût supplémentaire pesant sur la Sécurité Sociale du fait de la maladie ou de la mort prématurées, on se rend compte que les alcooliques imposent des coûts positifs aux non-alcooliques, mais ces coûts sont inférieurs au niveau des taxes sur les boissons alcoolisées(12). Cependant, une étude a estimé que le coût qu'un alcoolique imposé aux non-alcooliques peut atteindre 4,80 dollars le paquet de boissons(19).

CONCLUSION 1

Ce travail de recherche a permis un enrichissement personnel dans le domaine des addictions.

Des échanges fructueux avec les professionnels et une prise de conscience plus grande de la souffrance des familles et des jeunes consommateurs face à l'ampleur des conduites additives dans notre département.

Les réflexions menées sur la place du père dans la société, les observations de leur mode de fonctionnement, ont suscité une remise en question de notre mode de pensée concernant l'implication des pères dans l'éducation de leurs enfants.

Peut-être devons-nous changer notre approche en écartant tous les a priori sur les pères (absents, irresponsables) qui renvoient à une vision négative de la fonction paternelle.

Il serait peut-être plus judicieux de mettre tout en oeuvre pour l'intégrer au processus de soins et de mener un travail d'approche auprès des mères pour arriver à un objectif commun qui est l'épanouissement du jeune.

Limites du travail

Nous avons rencontré des difficultés dans le traitement des données en terme quantitatif et qualitatif qui ne nous permettaient pas d'avoir une visibilité du rendu des réponses. La grande question sur la scolarité et l'apprentissage des jeunes n'a pas pu donner de cibles pour une exploitation valable.

.A mon avis ,aucun parent et aucun jeune ne déclarent une diminution de performance ou de compétence après la prise d'alcool. Mais certains reconnaissent la fatigue et baisse de concentration souvent passagères.

De ce fait, nous avons insisté sur le contenu des réponses et mis en évidence les ressentis des personnes interrogées.

CONCLUSION 2

A la fin de cette étude transversale à visée descriptive sur l'évaluation du niveau de connaissance sur les dangers liés ALCOOL DANS L APPRENTISSAGE chez les jeunes, notre enquête s'est intéressée au niveau de connaissance de jeunes de 11 à 25 ans de la commune Rambouillet.

A l'issue de nos analyses, nous sommes arrivé aux conclusions ci-

après :

- La connaissance de nos enquêtés sur le rôle de l'alcool dans la genèse de différentes pathologies est particulièrement bonne en ce qui concerne les maladies métaboliques et le cancer;

- L'âge moyen du début de la consommation de l'alcool est de 14ans+, avec des extrêmes allant de 14 à 20 ans. L'âge moyen du sexe masculin est de 13 ans et celui du sexe féminin est de 15 ans ;

- Les JEUNES consommateurs quotidiens se caractérisent par une habitude acquise. Les jeunes consommateurs occasionnels déclarent que la compagnie d'un veterants est la principale occasion qui pousse à alcooliser ;

- Plus de 85% de nos sujets, quel que soit leur niveau d'étude, sont d'avis que la mesure législative qui contribuerait à la lutte contre l'alcoolisme serait la restriction de s'alcooliser dans les lieux publics.

De tout ce qui précède, nous avons émis les recommandations ci-après.

Aux autorités :

- L'interdiction de la publicité et du parrainage en faveur de l'alcool ;

- L'obligation d'affichage d'un message sanitaire sur les paquets de boissons alcoolisées ;

- L'interdiction de s'alcooliser dans les lieux à usage collectif ou public.

A la population :

- L'observation des pratiques proposées par les personnels médical et paramédical au regard de l'alcool ;

- La participation massive des associations au développement des réseaux et à l'amélioration de la capacité d'agir contre l'alcool ;

Aux futurs chercheurs

- L'approfondissement des recherches sur le même thème pour déterminer les meilleures pratiques.

BIBLIOGRAPHIE
RESUME

Notre travail de recherche mené

A la maison des jeunes de Rambouillet a porté

Sur l'interrogation suivante :

« Les méfaits de l'alcool dans l'apprentissage des jeunes »

Nous avons tenu compte des paramètres suivants pour mener à bien nos réflexions :

- les modes d'usage des jeunes consommateurs d'alcool

- l'organisation familiale à l'île de France cas des familles de la ville de Rambouillet dans laquelle les parents occupent une place prépondérante

- la présence des parents lors de la concertation.

- la nature du lien entre le jeune et leur parent dans la dynamique familiale

Enfin le rendement des jeunes sur le plan scolaire et de l'apprentissage.

historiques

problematiques

les mefaits de l'alcool pendant la grossesse

Le manque de prévention autour de l'alcool et de la grossesse

Extrait d'un communiqué de l'association SAF France Toutes les heures en France, naît un enfant avec un cerveau lésé par l'alcoolisation prénatale. Le SAF (Syndrome d'Alcoolisation Foetale) est la première cause de handicap mental non génétique. La non prévention et le non dépistage des TCAF (Troubles Causés par l'Alcoolisation Foetale) coûtent à l'Etat Français 9,1 Milliards d'euros par an. Dans cette optique, nous organisons depuis 3 ans un colloque international SAF France. En partenariat avec l'INPES, l'Agence Française de l'Adoption, le CNSA et l'Université Paris Descartes, la 3e édition aura lieu le jeudi 30 et le vendredi 31 mai 2013 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. La thématique cette année portera sur : « Les...

Chaque heure : l'alcool pendant la grossesse endommage le cerveau d'un enfant

«En France, l'alcool pendant la grossesse endommage toutes les heures le cerveau d'un enfant : le saviez-vous ?». Vous trouverez ci-dessous un extrait de la tribune de l'association SAF France. Le 3ème colloque international SAF France aura lieu le jeudi 30 et le vendredi 31 mai 2013 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. La thématique cette année portera sur : « Les troubles causés par l'alcoolisation prénatale : Prévention, Diagnostic et Accompagnement », l'objectif étant de mobiliser les acteurs de la santé, du social, de l'adoption, de l'éducation et de la justice. La consommation d'alcool pendant la grossesse peut entraîner, pour l'enfant à naître, des tableaux cliniques très divers le plus souvent peu visibles car...

des jeunes à l'adolescence«En France, l'alcool pendant la grossesse endommage toutes les heures le cerveau d'un enfant : le saviez-vous ?». un extrait de la tribune de l'association SAF France. Le 3ème colloque international SAF France aura lieu le jeudi 30 et le vendredi 31 mai 2013 à la Cité Internationale Universitaire de Paris. La thématique cette année portera sur : « Les troubles causés par l'alcoolisation prénatale : Prévention, Diagnostic et Accompagnement », l'objectif étant de mobiliser les acteurs de la santé, du social, de l'adoption, de l'éducation et de la justice. La consommation d'alcool pendant la grossesse peut entraîner, pour l'enfant à naître, des tableaux cliniques très divers le plus souvent peu visibles car...

Voici un article pour présenter les effets de l'alcool sur la santé. L'alcool est à consommer avec modération. Il y a quelques temps en France, dans les médias classiques, il était conseillé de boire un verre de vin par jour, ce qui ne serait plus du tout le cas à l'heure actuelle. Les risques de cancers de la gorge sont augmentés de façon impressionnante en cas de consommation journalière. Par le sang, l'alcool se diffuse rapidement dans le corps et se répartit dans tous les organes. La concentration maximale d'alcool dans le sang est généralement atteinte au bout de 60 minutes. Voici les différents effets de l'alcool à court, moyen et long terme : Effet sur les réactions d'une personne, plus on boit, plus le temps de réaction augmente. Le rythme...

chapitre 2:

l'apprentissage des jeunes

niveau scolaire

niveau superieur et universitaire

niveau d'apprentissage (formation professionnelle)

* 1 Pierre G. Coslin : Les conduites à risque à l'adolescence, Arman Colin, 2003

* 2 Daniel Bailly : Particularité cliniques de l'alcoolisme de l'enfant et de l'adolescent,  in Adès J., Lejoyeux M. (éds), Alcoolisme et Psychiatrie. Données actuelles et perspectives, Paris, Masson, 1997

* 3 Raymond Gueibe : L'alcoolisme au quotidien, De Boeck Supérieur, 2008

* 4 Sophie Le Garrec : Ces ados qui `en prennent', Presses Universitaires, 2002

* 5 Oliver Galland : Sociologie de la jeunesse, Armand Colin, Paris, 2011 pour la 5ème édition

* 6 Frédérique Gardien : L'alcoolisme adolescent, en finir avec le déni, l'Harmattan,Paris, 2007

* 7 Pierre G. Coslin : Les conduites à risque à l'adolescence, Armand Colin, 2003






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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"