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Analyse empirique de l'impact de la politique monétaire sur l'inflation en RDC de 1998 à  2012

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par Aimé TSHIBUYI LUPAKA
Université de Kisangani (UNIKIS) - licence (bac+5) en Economie monétaire 2013
  

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I.I.6.1. Asymétries dans le temps

Les réponses des économies à la politique monétaire sont variables dans le temps et ces transformations peuvent être définitives, lorsqu'elles sont liées à des changements durables de contexte, ou temporaires, lorsqu'elles sont liées aux circonstances de l'action et en particulier à la conjoncture.

Un contexte nouveau de politique ou d'environnement institutionnel traduit des comportements différents de la part des agents privés. Ainsi des réformes de structure, des renversements de politique ou des évolutions sensibles dans la mentalité des responsables des banques centrales ou des gouvernements entrainent inéluctablement des modifications du fonctionnement de l'économie, des mécanismes de transmission, voire sans doute de la force finale des politiques entreprises.

Le sens et l'intensité de la politique entreprise varient en relation avec les besoins du moment, en rapport avec l'état de la conjoncture notamment. Il s'agit là d'une transformation temporaire.

I.I.6.2.Asymétries selon l'orientation de la politique monétaire

La politique monétaire n'a pas la même efficacité selon qu'il s'agit d'une politique de relance (qui vise le plein emploi et la croissance) ou d'une politique de stabilisation (qui vise la stabilité de prix et l'équilibre externe).

Si la capacité d'une politique monétaire à ralentir une économie en surchauffe n'est pas contestée, son efficacité pour relancer une économie en récession fait l'objet de débats.

La demande globale a donc toutes les chances de se modifier plus en cas de politique restrictive qu'en cas d'aisance monétaire et la politique monétaire est largement impuissante à faire repartir une économie après un retournement. De ce fait, faire une politique d'aisance monétaire, c'est comme « pousser sur une ficelle ».

I.I.6.3.Asymétries selon les phases du cycle conjoncturel

Plusieurs études empiriques réalisées aussi bien dans la zone Euro que dans les USA ont démontré que les effets de la politique monétaire sur la production sont plus forts en récession que dans une période de boom économique.

L'explication de ce phénomène fait appel au « canal des bilans ». En effet, les bilans des emprunteurs sont fragilisés en période de récession. Dans cette circonstance, une plus grande proportion de firmes compte sur les financements extérieurs et la prime de financement externe est plus élevée. Dès lors, les actions des banques centrales sur les taux d'intérêt sont amplifiées et les banques y sont plus sensibles, faisant varier leurs conditions de crédit, c'est-à-dire à la fois leur quantité et leur coût.

Ainsi, la puissance de la politique monétaire est jugée en rapport direct avec la puissance du « canal de crédit ».

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway