EPIGRAPHE
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour
est de Dieu,
Et quiconque aime est né de Dieu, et connaît
Dieu.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu
Car Dieu est amour.
1 jean 4-7,8
DEDICACE
A toi la cadette de ma famille KONGOLO NGOIE Rachel,
Età tous les étudiants(e) de l'université
de Lubumbashi, en particulier ceux vivant sur les cités universitaires
(campus), mais aussi ceux de la faculté de psychologie et des sciences
de l'éducation.
Que je dédie ce travail
KONGOLO NGOIE Rachel
REMERCIEMENTS
Ce travail est le fruit de nos efforts, il est un
modèle à suivre ceux-là qui veulent percer qu'un mur
sacré. Il est oeuvre du premier cycle de nos études en
psychologie à l'université de Lubumbashi.
De tout coeur, nous exprimons notre gratitude à
l'éternel Dieu, le maitre de temps et de circonstance pour sa protection
le 1er cycle qui vient de se puiser.
Nombreux sont ceux qui ont contribué à la
réalisation du dit travail en nous procurant des informations et en
nous prodiguant des conseils. A cet effet, nous resterons à jamais
reconnaissant pour ton amour, ton encadrement multidimensionnel pour avoir
accepté certaines privations afin de réaliser cette oeuvre, notre
gratitude va tout droit au Professeur TSHIMANGA MUKADI Jean-Claude et à
tous les personnels de la faculté qui nous ont aidés à
rédiger ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à vous
mes très chers parents MITONGA MASHINGO joseph et KONGOLO NGOIE Suzanne
pour votre sacrifice tout au long de notre parcours du premier cycle.
Nos remerciements s'adressent à vous frères et
soeurs : FABRICE MASHINGO, BALLACK MWAMBA, MONGA FLORANCE, ESTHER
MUHANDA, HELENNE SHID, AFIA LIONGOLA, RACHELLE SUZANNE, BEVERLY, GLACIERA,
TINA, STANIS MUYEKETA, SADDAM, EVALVINE KALUMBU, ISDRA et ENNIS, IDRISS
MUNUISA, etc...
Nos remerciements s'adressent également à
vous : PAPA EVARISTE et MAMAN DORCAS, Couple RICHARD, Couple NICOLAS,
MAMAN PASSY, Maman DEKA, Maman DORCAS KALUMBA, Belle-soeur Gloria, Couple
BELONNE.
Aux collègues et Amis TSHIBWABWA Marius, KABUYA
Hervé, MALOBA Christian, BANZE Seydou, MONGA Astrid, MONGA
Charlène, KABWE Violette, MUKADUSI Douce, KAYIPU Maurice, LOUIS,
PATIENT, JOHN, HERVE, MARIE, STEVEN.
A toi mon pasteur Bishop ALBERT TSHOMBA
TSHOALE pour ton soutien morale et spirituelle.
Que tous ceux qui ne sont pas cités dans ce travail
trouvent l'expression de notre profonde gratitude.
MUTEBA LWANDANDA Célestin
INTRODUCTION
1. PROBLEME
Il existe dans la vie humaine, des états psychiques
comme : l'émotion, la colère, la frustration, la peur, la
tristesse, la rancune et parfois l'agressivité et la violence qui sont
caractérisées par la connotation négative des conflits.
Toutefois, nous ne pouvons pas nous écarter des
conflits, car c'est le coeurmême de la vie sociale. De ceci l'homme
étant un être social, il est condamné à vivre avec
les autres, à tisser des relations avec autrui, à collaborer avec
ses semblables pour la réalisation des objectifs communs.
Avant de dégager notre problème, il sied de
préciser l'acceptation de ce terme (problème) notons que son
acceptation est tributaire de la conception de chaque auteur.
Selon le petit Larousse, le problème c'est une question
à résoudre par des méthodes logiques, rationnelles, dans
le domaine scientifique
Ainsi défini, nous rappelons que le travail qui fait
l'objet de notre étude s'intitule : « causes des
conflits interpersonnels chez les étudiants internés sur les
cités universitaires de L'UNILU »
En effet, D .Picard et E.Marc (2006, pp255-261),
disent que les conflits interpersonnels désignent des situations
d'antagonisme plus ou moins violent entre deux ou plusieurs individus.
Richard Sada(2001, p.1), les conflits interpersonnels se
définissent par une situation dans laquelle plusieurs personnes
s'affrontent.
En ce qui nous concerne, les conflits interpersonnels, c'est
l'opposition d'idée, d'opinion, d'intérêt entre deux ou
plusieurs individus dont leurs objectifs ne sont pas atteints.
C'est pourquoi suite à ces conflits interpersonnels
définis par les auteurs ci-dessus, nous avons voulu formuler notre
problème autour de la question suivante :
v Quelles sont les causes des conflits qui opposent souvent
les étudiants internés sur les cités
universitaires ?
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Dans chaque étude scientifique le chercheur est
exigé, avant d'aller sur terrain, de proposer une réponse
provisoire à la question d'une recherche. C'est pour cela qu'ici nous
allons d'abord définir le mot hypothèse et en suite nous
aboutirons par répondre à la question posée dans notre
recherche
Selon Madeleine Grawitz (2001, pp.398), l'hypothèse est
une proposition des réponses à la question posée par le
chercheur.
Pour Marcous BindungwaIbanda (2006, pp.36-39),
l'hypothèse est la pensée ou l'idée que l'on veut
défendre ou démontrer comme thèse tout ou long du
travail.
Quant à P.Rongers(1971,pp.20), l'hypothèse est
une supposition des réponses aux questions que l'on se pose à
propos de l'objet de la recherche formulée en de termes tel que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.
Quant à nous, l'hypothèse est une supposition de
la réponse faite pour parvenir plus facilement à l'explication de
certaines questions posées par le chercheur.
Pour ce travail notre hypothèse est formulée de
la manière suivante :
v Les causes des conflits entre les étudiants
internés aux cités universitaires seraient liées au manque
de clef pour la chambre, au déplacement des objets d'autrui sans
permission, au maintien de la propreté de la chambre et à
l'étrangeté du milieu universitaire pour les uns.
3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Les objectifs d'une étude déterminent même
ce que veut le chercheur.
Ainsi notre travail de fin de premier cycle poursuit un seul
objectif majeur à savoir :
Déterminer les causes des conflits interpersonnels qui
opposent souvent les étudiants internés aux cités
universitaires de l'université de Lubumbashi.
4. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
Chaque métier a ses exigences, il en est de même
pour un travail scientifique. En effet, avant d'aborder une étude
scientifique il sied de déterminer ou préalable les
méthodes et techniques.
En d'autre terme tout travail digne d'être scientifique
doit remplir certaines conditions et se soumettre à certain exigences
(recherche, collecte des données, etc...)
Quant à la présente étude, nous allons
utiliser la méthode historique et la méthode d'enquête
psychosociale qui seront accompagnée par les techniques
suivantes :
- Technique de questionnaire ; et
- Technique d'entretien
5.CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les choix de ce sujet n'est pas un fait de hasard, il est
poussé par l'observation des conflits récurrents entre les
étudiants internes, c'est ce qui nous apoussé à porter une
attention particulière sur cette question. Notre travail présente
un intérêt dans la mesure où il nous permettra d'attirer
l'attention des personnes qui doivent mettre fin à ces conflits qui
continuent à naître sur les cités universitaires.
Ainsi l'intérêt de notre sujet est motivé
pour trois éléments ci-après :
- L'intérêt personnel
- L'intérêt scientifique
- L'intérêt social
1. L'intérêt personnel
Ce travail sous exement nous aidera entant que chercheur
d'approfondir les connaissances que nous sommes en train d'acquérir, il
va de notre intérêt de proposer un apport psychologique efficace
et des mécanismes rationnels pour réduire ce
phénomène sur les cités universitaires.
2. L'intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, ce sujet va constituer une
référencepour les recherches postérieures ayant traits au
phénomène que nous étudions.
3. L'intérêt social
Sur le plan social, cette étude est d'une importance
capitale, car nous voulons aider les étudiants internes à
développer la sympathie et non l'antipathie et l'indifférence.
6. DELIMITATION DU SUJET
Toute recherche scientifique doit être située
dans le temps et dans l'espace.
C'est ainsi que sur le plan temporel, notre étude ira
du mois de janvier au mois de juillet 2016. Cette période qui
coïncide avec le temps que nous étudions à
l'université de Lubumbashi.
Sur le plan spécial, notre étude se limite aux
cités universitaires (quartier Kassapa).
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail comporte
trois chapitres sur lesquels nous annexerons des sections et des
sous-sections.
Le premier chapitre portera sur le cadre théorique,
dans ce chapitre nous définissions des concepts clés pour
éviter les malentendus quepourraient engendrer des
incompréhensions chez nos lecteurs sans oublier le résumé
des études antérieures en passant par l'exposé du cadre
théorique
Quant au deuxième chapitre, il concernera le cadre
méthodologique. Dans ce chapitre, nous y décrivons le champ
d'investigation, la population, l'échantillon d'étude, les
méthodes et techniques de recherche, les procédures, les
techniques de dépouillement et de traitement des données,
ensuite, nous y annexerons les difficultés rencontrées.
Le troisième chapitre portera sur la
présentation des résultats ; leur analyse et leur
interprétation.
Et enfin, nous terminerons par une conclusion et quelques
suggestions.
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS THEORIQUES
Dans cette partie du travail, nous allons d'abord
définir les concepts de base, il s'agit des concepts: causes, conflits
et étudiants
Ensuite, nous allons présenter quelques théories
et enfin nous présenterons les travaux antérieurseffectués
par nos prédécesseurs.
1.1DEFINITION DES CONCEPTS
1.1.1CAUSES
Ce mot revêt plusieurs définitions, nous
proposons quelques-unes
L.Dumas (1991),définit la cause comme un but que
recherche une personne qui s'oblige envers une autre
L.Riboulet (1990),définit la cause en recourant
à deux concepts, il s'agit de : cause primaire et cause
légale
a) la cause primaire : c'est la cause qui serait à
l'origine de tout enchainement des causes et des effets c'est-à-dire de
tout l'univers
b) la cause légale : c'est Le fondement
légal de droit qu'une personne fait valoir en justice. De ce
quiprécède la cause peut êtredéfinie comme une chose
qu'existe.
Selon le dictionnaire psychologique de Norbert Sillamy(1984),
la cause est aussi un ensemble d'opinions ou d'intérêts de
défendre les remarques d'usage plus souvent ou singulier.
Mérimée (1825, p.138),définit la cause
comme l'affaire pour laquelle une action est intentée en justice et qui
fait l'objet d'un procès
Quant à nous, nous disons que la cause c'est un motif
par lequel les personnes recherche le fait qui se produit.
1.1.2.CONFLITS
Une analyse approfondie de la notion de conflit fait voir
que celui-ci n'est pas univoque. Il prend plusieurs sens selon les points de
vue adoptés.
Selon le dictionnaire Larousse(2006, p.86) un conflit est une
opposition d'opinions, de sentiments, d'intérêts entre deux
personnes, deux pays et même deux Etats.
Julien Freud (1983, P.63), définit le conflit comme
étant : « un affrontement ou heurt intentionnel
entre deux être ou groupes de même espèce qui manifestent,
les uns envers les autres, une intention hostile ;
En général à propos d'un droit, et que
pour maintenir, affirmer ou rétablir le droit, essaient de briser la
résistance de l'autre éventuellement par le recours à la
violence, laquelle peut, le cas échéant à
l'anéantissent physique de l'autre ».
Pour Zartman (1990, P.P16-17), un conflit est considère
comme, une ligne que sous-tend les heurts entre les intéressés.
Il s'agit en clair, d'une opposition d'intérêt entre les
acteurs, laquelle opposition s'exprime sous forme de guerre.
K.Boulding (1980), définit le conflit comme une
situation de concurrence dans laquelle les parties sont conscientes de
l'incompatibilité depositions futures potentielles et dans laquelle
chaque partie désire occuper une position qui est incompatible avec les
désirs de l'autre.
Quant à nous, le conflit est l'opposition
d'idées,d'opinions, des valeurs entre deux ou plusieurs personnes se
trouvant dans la rivalité.
1.1.3.ETUDIANT
L'étudiant c'est une personne qui suit les cours d'une
université ou d'un autre établissement d'enseignement
supérieur.
1.2THEORIE SUR LES CONFLITS
1.2.1DEFINITION DU CONFLIT
Le mot conflit vient du latin
« conflitus » qui signifie : heurts, choc, lutte,
attaque. Il s'applique à l'origine, à une situation de lutte
armée, de combat entre deux ou plusieurs personnes.
Le terme conflit s'applique aujourd'hui à toute
opposition survenant entre de parties en désaccord, l'une souhaitant
imposer ses positions, à l'encontre des attentes ou des
intérêts de l'autre partie.
Au sens légal, un conflit est un contentieux sur un ou
des points de droits on entend par conflit, au sens profond ou authentique du
terme, l'affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou
collectives que manifestent les unes à l'égard des autres une
intention hostile et une volonté d'agression, à cause d'un droit
à recouvrer ou à maintenir sa volonté essaient de briser
la résistance de l'autre, éventuellement par le recours à
la violence.
On pense souvent que le conflit entre des personnes est une
mauvaise relation pourtant, de nombreux sociologues comme Georg Simmel,
philosophes comme Hegel ou Nietzche, ou psychologues, développent une
vision plus positive du conflit comme mode de relation entre individus. Les
psychologues D.Picard et E.Marc considèrent que les conflits ne sont pas
des erreurs de la communication, mais qu'il est aussi normal et banal de se
disputer que de bien.
« Les problèmes relationnels sont
inhérent ou inséparable à la nature et à la
dynamique d'une relation parce que vivre ensemble et communiquer, c'est
compliqué et difficile » C'est pendant, le conflit est souvent
vécu dans la souffrance et, contrairement à la bonne entente, il
empêche la relation de progresser et d'être productif et les
partenaires de s'épanouir. C'est pourquoi il est souvent
nécessaire de le réguler et de le résoudre
(Wikipédia, consulter le 12/03/2016 à 19h20').
Du point de vue psychologique, les personnes impliquées
dans un conflit ou vivant un conflit à l'intérieur de leur propre
psychisme, connaissent des états émotionnels forts : la
colère, la frustration, la peur, la tristesse, la violence, la rancune
et parfois l'agressivité. C'est cette réalité qui est
à l'origine de la connotation négative du mot conflit.
Pourtant, le conflit n'est pas forcement destructeur, il est
normal de rencontrer des conflits ou des problèmes relationnels, est
immense à la diversité des êtreshumains, de l'histoire des
peuples, de leur culture, du parcours individuel de chacun. Sada Richard
(2011).
Selon le psychiatre Dr Austruy (2001), « toute
situation relationnelle entraîne nécessairement des
conflits » tout dépend du degré de liberté
d'expression et d'égalité entre les individus.
A l'origine d'un conflit, on trouve toujours des
intérêts divergents, des sentiments heurtés ou des
désirs différents. En fait, le conflit pose la question de
l'autre, qui a parfois la mauvaise idée de ne pas vouloir ce que l'on
veut ! « Nous sommes tous amenés à vivre des
conflits » !
1.2.2TYPE DES CONFLITS
Le conflit peut avoir lieu ou niveau d'une personne, d'un
groupe, opposer deux personnes ou deux groupes voire plusieurs ou plusieurs
groupes.
Nous avons 5 types des conflits à savoir : conflit
intra personnel, conflit interpersonnel, conflit intra groupe et conflit
intergroupe.
a) Le conflit intra personnel
Le conflit intra personnel survient chez un individu et
concerne souvent une forme quelconque de conflit d'objectif ou de conflit
cognitif.
Le conflit d'objectif apparaît quand le comportement
d'une personne aboutit à des résultats qui s'excluent
mutuellement ou qui comportent des éléments incompatibles.
Trois sortes des conflits d'objectifs intra personnels
existent à savoir :
- Le conflit entre une acceptation et une autre :
situation dans laquelle un individu doit choisir entre deux ou plusieurs
options qui conduisent à des résultats positifs
- Le conflit entre une chose à éviter et une
autre : situation dans laquelle un individu doit choisir deux ou plusieurs
options qui auront des résultats négatifs.
- Le conflit entre une acceptation et une chose à
éviter : situation dans laquelle un individu doit décider de
faire ou de ne pas faire une chose qui aura des conséquences
simultanément négatives ou positives.
b) Le conflit interpersonnel
Le conflit interpersonnel, implique plusieurs individus qui se
perçoivent eux-mêmes opposés entre eux au sujet de leur
préférence respective en matière d'objectifs et
d'attitudes, de valeurs, de comportements.
c) Le conflit intragroupe
Le conflit intragroupe implique davantage une somme de conflit
intra personnels et interpersonnels. Le conflit intra groupe désigne les
heurts qui se produisent entre tous les membres d'un groupe ou certains d'entre
eux, et il affecte souvent le fonctionnement du groupe et les résultats
obtenus par celui-ci.
La nature de la tâche assignée ainsi que les
processus relationnels et émotionnels qui se déroulent au sein du
groupe déterminent les causes du conflit intra groupe ou la
manière dont celui-ci se résout.
d) Le conflit intergroupe
Il comprend les désaccords et les heurts qui
surviennent entre deux ou plusieurs groupes. Le plus connu est celui qui se
produit entre les syndicats et la direction. Ils sont souvent extrêmement
intenses, interminables et coûteux pour les intéressés.
e) Le conflit intra organisationnel
Il provient de l'opposition et des heurts suscitent
principalement par la manière dont les postes de travail sont
définis, dont l'organisation est structurée et dont
l'autorité officielle est répartie.
Il y a trois types principaux de conflits internes à
l'organisation à savoir :
- Le conflit vertical : découle des heurts qui
surviennent entre différents niveaux d'une organisation.
Ils peuventêtre liés à un défaut de
communication, de conflit d'objectifs ou d'une absence de consensus.
- Le conflit horizontal : surgit lorsque chaque
département s'acharne à poursuivre ses seuls objectifs sans se
préoccuper des conséquences que cela entraine pour les autres
départements
- Le conflit relatif aux rôles : se produit quand
une personne donnée reçoit (de la part de l'émetteur qui
lui attribue un rôle), des messages et de pression qu'elle reçoit
comme incompatible entre eux
f) Autres types des conflits
Il y a les conflits internes et les conflits
interindividuels
- Les conflits internes se manifestent chez un individu
lorsqu'il y a ambivalence et incompatibilité entre les motivations et
les objectifs
Les conflits peuvent aussi être :
- D'ordre matériel(intérêts
antagonistes)
- D'ordre relationnel (selon la qualité des
rapports)
- D'ordre social (conflit de générations)
- D'ordre moral (jugement juste)
- D'ordre idéologique et politique
- Injuste en se référant à une norme
1.2.3DIMENSIONS DU CONFLIT
De tout temps, les conflits sontapparus comme une
donnée inévitable et inéluctable des relations humaines
pouvant revêtir des formes différentes et jouant un rôle
dans la dynamique et l'évolution des individus et des
collectivités
Universalité du conflit, Au VIème siècle
avant Jésus-Christ, le philosophe grec Héraclite voyait
déjà dans la guerre une loi universelle des rapports humains. De
fait, l'histoire et l'anthropologie ont montré qu'à toutes les
époques et dans toutes les sociétés, les désaccords
et la vie collective et l'un des fondements des interactions sociales. Auduc
(2007)
L'existence des autres est en elle-même une lutte
à l'influence, au pouvoir et à l'espace de chacun. Alors, on se
bat pour agrandir son territoire. Pour Hobbes (1651, p.26),Léviathan
c'est l'égalité même des hommes qui nourrit le
conflit : ayant les mêmes ambitions, ils sont amenés à
se détruire pour jouir seuls de ce qu'ils désirent pour d'autres,
au contraire, c'est l'inégalité des hommes qui fonde les
combats : c'est le cas, par exemple du concept marxiste de lutte des
classes.
Quand deux individus, deux groupes ou deux civilisations se
rencontrent, ils se présentent l'un à l'autre dans une
« étrangeté », qui peut devenir assez vite
une menace pour l'intégrité de chacun d'eux. Constater que
d'autres vivent selon des valeurs différentes(connaissances, croyances,
morale, mode de vie...) peut conduire à remettre les siennes en
cause ; d'où le désir de se battre pour les imposer :
croisades, génocides, guerre froide entre l'est et l'ouest, combat
contre l'axe du mal..., les exemples abondent. C'est ce qui a fait dire
à Hegel en 1807, la phénomelogie de l'esprit, que le conflit et
la lutte pour la reconnaissance constituent une sorte de loi universelle :
« l'homme qui désire humainement une chose agit non pas
simplement pour s'emparer de la chose, mais pour faire reconnaitre par un autre
son droit sur cette chose, comme un droit de propriété, bref pour
faire reconnaître par l'autre sa supérioté sur
l'autre ».
Au niveau de l'individu, on retrouve une perspective
similaire. En effet, la psychanalyse fait du conflit psychique
l'élément constitutif de l'être humain à travers
diverses perspectives : conflits entre le désir et la
défense, entre les instances, entre les pulsions, voire même entre
des désirs contraires et entre ces désirs et les interdits (comme
dans le conflit oedipien) notent Fisher,Gi telson(1983, P.103)
On voit donc que les individus, comme les groupes humains,
sont mus par des forces contraires qui se combattent. Les autres s'accordent
donc pour dire que le conflit est universel. Mais à quoi
mène-t-il ?
Fonction du conflit, le conflit est-il destructeur ou
utile ? Cette question a fait débat, notamment en sociologie comme
soulignent Ford et Walker. Certains comme Augusteconte et Emile Durkheim, l'ont
considéré comme un élément perturbant du
système social et un obstacle à la nécessaire harmonie des
rapports humains. D'autres, au contraire, le voient comme un
élément moteur et dynamisant du lien social, seul voie possible
vers le changement : d'abord parce qu'entre en conflit avec un
autre(personne, groupe, nation,...), c'est reconnaître son existence et
intégrer la réalité d'un système de vie et de
pensée diffèrent du sien ; ensuite parce que la sortie du
conflit suppose des actes de négociation qui permettent aux structures,
aux normes et aux relations d'évoluer. C'est
Ce courant de pensée dans lequel on trouve notamment
(Karl Marx, Georg Simmel ou serge Moscovici) qui nourrissent la
réflexion actuelle sur ce sujet en sciences humaines.
Au niveau interne, il apparait également que le conflit
joue un rôle fondamental dans le processus de maturation. La psychanalyse
fait ainsi du conflit qui se noue autour du complexe d'oedipe
l'élément central dans la construction de la personnalité
comme le font Foucher et Bouchard.
De même, la psychologie cognitive a montré
à partir de dispositifs expérimentaux que les situations de
conflits (internes et interindividuels) ont un effet favorable dans la
constitution et la structuration de nouvelles connaissances.
Cependant, si le conflit peut être facteur de
changement, il peut aussi provoquer la rupture du lien et engendrede la
souffrance. Il revêt donc une signification ambivalente : il est
à la fois impossible de le fuir et dangereux de s'y ancre. Cela se
remarque à tous les niveaux : en Palestine ou dans les Balkans, les
luttes armées qui s'éternisent entraînent des populations
entiers dans la misère et la destruction mutuelle ; les familles
qui se déchirent pendant des années ou des
générations à travers des procès interminables en
ressortent rarement indemnes ; trop de conflits intrapsychiques submergent
le moi et suscitent d'intenses souffrances et une désorganisation
durable de la personnalité, etc.
Le rapport au conflit soulève donc une
problématique existentielle : fuir le conflit revient à
éviter tout un pan de la réalité ; s'y complaire
amène à vivre dans la tension, l'agressivité et
l'autodestruction. On peut considérer qu'un conflit est normal quand il
reste circonscrit aux enjeux qui l'ont déclenché (défendre
ou conquérirun bien, promouvoir ou combattre un projet, confronter des
points de vue différents...). Mais lorsqu'il déborde sur le reste
de la vie, devient une obsession de tous les instants et contamine d'autres
activités, on peut alors le qualifier de pathologique.
Les formes du conflit disputent d'une heure ou acharnement
d'une vie, insultes ou coups, harcèlement, guerre,... les formes que
peut revêtir un conflit sont infinies. On peut néanmoins les
ordonner en quelques catégories.
1.2.4LES INFLUENCES DU CONFLIT
Un conflit peut avoir de graves conséquences
négatives et détourner certains efforts de leur but. Au moment
où il faudrait s'efforcer de faire converger les ressources de
l'organisation vers les buts fixés, un conflit peut entraîner en
gaspillage de ces mêmes ressources, notamment en temps et en argents.
Un conflit peut aussi affecter négativement le
bien-être psychologique des employés. S'il est grave, les
pensées, les idées et des croyances en conflit peuvent engendrer
du ressentiment, des tensions et anxiété. Ses sentiments semblent
naître de la menace qu'un conflit présent pour des objectifs et
des convictions considérées comme importants sur le plan
personnel
1.2.5MANIFESTATION DU CONFLIT
D'une façon générale, le conflit part de
l'agressivité à l'encontre de celui ou ceux qui s'opposent
à la solution préconisée.
Elle peut revêtir plusieurs formes soit: par un
refus de communiquer, par des remarques, des humiliations, des moqueries, des
critiques, par des arrogances, des accusations, des plaintes, des
réclamations, des recours, des menaces, des insultes, de la
médisance, des manoeuvres cachées, du harcèlement de toute
sorte provoquant à l'occasion des réactions très vives de
la part de ceux qui en sont affectés.
Tout conflit peut provoquer une perte d'énergie
importante pour l'individu. Quand l'esprit est préoccupé à
résoudre un conflit individuel, le travail en souffre. En plus, la
recherche d'appuis, parmi les collègues, auxquels on demande de prendre
part en la faveur d'un des 2 clans, peut provoquer la naissance de
" clans " opposés. Ce qui représente une entrave
supplémentaire à la collaboration.
1.2.6 LES STYLES DE COMPORTEMENT DANS LE REGLEMENT D'UN
CONFLIT
A cet effet, nous pouvons distinguer cinq styles pour la
résolution des conflits :
a) Le style abstentionniste : implique un comportement
fondé sur une absence d'autorité et de coopération. Les
personnes qui utilisent ce style cherchent à demeurer en dehors des
conflits, à éviter les désaccords à rester
neutre.
b) Le style oppressif : suppose un comportement
autoritaire sans esprit de coopération. Au cours d'un conflit
interpersonnel, il se traduit par une méthode dans laquelle l'un gagne
ce que l'autre perd.
c) Le style conciliant : correspond à un
comportement marqué par la coopération, mais
dépourvued'autorité.
d) Le style coopératif : est un comportement
marqué par une volonté de confiance et de collaboration.
e) Le style fondé sur la recherche d'un
compromis : révèle un comportement mi- coopératif,
mi- autoritaire.
1.3. ETUDES ANTERIEURES
Nous ne sommes pas le premier à réaliser une
étude dans le domaine des conflits, plusieurs études ont
déjà été réalisées dans ce sens et
chaque chercheur a abordé un aspect diffèrent des autres.
Kaya kalunga (2010) a fait son étude sur la gestion des
conflits professionnels et son impact sur la prestation des agents de la SNCC
en 2010
Son objectif était double, en premier lieu
démontrer l'impact de la gestion des conflits sur la prestation des
agents de la SNCC, en second lieu, épingler les effets de la gestion des
conflits.
Il a utilisé la méthode descriptive, et pour la
récolte de données, il a fait appel aux techniques d'entretien et
le questionnaire. Il est arrivé à conclure que, les conflits
à la SNCC sont mal gérés et cette mauvaise gestion des
conflits a un impact négatif sur la prestation des agents.
Assogba (2008) a étudié les conflits
conjugaux : causes, conséquences, gestion des familles de la
province yatenga au Burkina-Faso.
Son objectif était de mettre en évidence les
causes des conflits conjugaux afin de ressortir les conséquences qu'ils
ont au sein des familles qui permettront de proposer les modes des gestions des
conflits conjugaux.
Pour atteindre les objectifs, qu'il s'est assigné, il a
utilisé la méthode d'enquête et il a abouti à une
conclusion qui se résume en ces termes : les causes de ces conflits
sont multiples et multiformes.
Toutes ces études citées ci-dessus
présentent un point de jonction entre elles et notre recherche ;
tous nous étudions les conflits, mais la différence se situe sur
les catégories des conflits et les champs d'investigation.
Quant à nous, nous étudions les causes des
conflits interpersonnels des étudiants internés sur les
cités universitaires de l'UNILU, et l'objectif poursuivi et de
déterminer les causes des conflits interpersonnels qui opposent souvent
les étudiants internés aux cités universitaires de
l'université de Lubumbashi.
DEUXIEME CHAPITRE
CADRE METHODOLOGIQUE
Toutes les recherches ne deviennent scientifiques que quand
nous respectons la méthodologie y relative. C'est ainsi que dans ce
chapitre nous allons décrire le champ d'investigation, l'historique, la
localisation, la population de la recherche, l'échantillon de la
recherche, la méthode et les techniques utilisées pour la
collecte des données, pour le dépouillement et le traitement de
ces données, la procédure de collecte des données et les
difficultés rencontrées.
Description du champ d'investigation, notre recherche s'est
effectuée dans la ville de Lubumbashi en général, en
particulier à l'université de Lubumbashi sur les cités
universitaires (campus universitaire). Ainsi, il s'avère important de
faire une présentation de l'université de Lubumbashi sur quelque
point de vue.
2.1 HISTORIQUE DE L'UNILU
2.1.1 CREATION DE L'UNILU
L'université de Lubumbashi a été
créée par l'ordonnance n°81/143 du 03 octobre 1981 du
président fondateur du mouvement populaire de la révolution,
président de la république MOBUTU.
Néanmoins, elle est fille de plusieurs transformations
intervenues au cours de l'histoire. Historiquement, elle présente le
cheminement suivant :
- De 1955 à 1960 : université officielle du
Congo-Belge et du Rwanda-Urundi
Recteur : -M.walter Bourgeois (1956-1957)
M.J. Hiernaux (1957-1960)
- De 1960 à 1963 : université de
l'état à Elisabethville
Recteur : M.FRENKIEL
- De 1963 à 1971 : université officielle du
Congo (U.O.C)
Recteur : M.DHONDT ; vice-recteur : M.F
NGOMA
Recteur : M.R. DECKERS
- De 1971 à 1931 : université nationale du
Zaïre (UNAZA) campus de Lubumbashi
Recteur : Monseigneur TSHIBANGU TSHISHIKU
- A partir de 1981, l'université et devenue
université de Lubumbashi(UNILU)
Recteur :
v 1981-1983 : Prof. MPEYE NYANGO
v 1983-1985 : Prof. NDOLELA SIKI-KONDE
v 1985-1986 : Prof. BINGOTO MANDOKO NA MPEYA
v 1986-1988 : Prof. LOMBEYA BOSONGO LIKUND'ELIO
v 1988-1989 : Prof. ALONI KAMANDA, Recteur a.i
v 1990-1997 : Prof. KILANGA MISINDE
v 1997-2002 : Prof. KAKOMA SAKATOLO ZAMBEZE
v 2002-2008 : KAUMBA LUFUNDA
v 2008-2016 : Prof. CHABU MUMBA
v 2016 à nos jours : prof. KISHIBA FITULA
GILBERT
2.1.2 MISSION DE L'UNILU
L'article 2 de l'ordonnance précité
définit ainsi la mission dévolue à l'université de
Lubumbashi.
L'université de Lubumbashi a pour
mission :
a) D'assurer la formation des cadres de conception dans les
domaines les plus divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des
enseignements inscrits à ses programmes de manière à
favoriser l'éclosion des idées neuves et le développement
des aptitudes professionnelles.
b) D'organiser la recherche scientifique fondamentale et
appliquée orientée vers la solution des
problèmesspécifiques de la républiquedémocratique
du Congo, compte tenu néanmoins de l'évolution de la science, des
techniques et de la technologie dans le monde.
c) De cette double mission, se dégage un
corollaire : la prise de conscience ce de notre université de la
nécessité de s'ouvrir au milieu qui la génère pour
s'y rendre utile. Elle contribue ainsi, non seulement à l'effort de
développement de sa microsociété, mais aussi et, par-
là ; à l'édification de la notion toute
entière.
2.1.3 L'EMBLEME DE L'UNILU
En senestre :
- Le fer de lance représente l'UNILU à la pointe
du combat pour le développement, il s'exprime sur un pays chargé
d'espérance et traversé par le fleuve Congo, témoin et
présence permanente des valeurs ancestrales.
- Les trois étoiles d'or sur fond vert et le livre
ouvert rappellent des objectifs fondamentaux de l'université
congolaise.
Ø La formation de la conscience et de l'homme
intégral
Ø La transformation des connaissances et
Ø La recherche scientifique en rapport étroite
avec le développement national
En dextre :
- La lettre L sur fond blanc est le symbole de la ville de
Lubumbashi
- La croisette rouge indique la province du
Katanga « scandale géologique »
- Les lignes ondulées bleues indiquent le fleuve Congo
qui prend sa source au Katanga et baigne le pays de l'est à l'ouest et
du sud au nord.
2.1.4. FACULTES ET ECOLES
L'université de Lubumbashi compte au moins 11
facultés et 4 écoles à savoir :
- Faculté de psychologie et des sciences de
l'éducation
- Faculté de droit
- Faculté d'agronomie
- Faculté des sciences pharmaceutique
- Faculté des lettres et sciences humaines
- Faculté de médicine
- Faculté de médicine
vétérinaire
- Faculté polytechnique
- Faculté des sciences économiques et de
gestion
- Faculté des sciences sociales, politiques et
administratives
- Faculté des sciences
Comme écoles :
- Ecole de criminologie
- Ecole supérieure des ingénieurs industriels
- Ecole de santé publique
- Ecole supérieure de tourisme et hôtellerie
2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Les cités universitaires sont localisées sur
la route Kassapa à l'ouest du pays, dans son enceinte elles sont
bâties de 10 HOME et 10 BLOCS appelée « tailles
bases ». Jadis elle était entourée de camp Mutombo,
camp Kassapa et kimbembe pour la sécurité des étudiants et
leurs sauvegarde, mais aujourd'hui il est entouré par beaucoup des
maisons habité par les civiles.
2.3 SITUATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE
La génère pour s'y rendre utile. Elle contribue
ainsi non seulement à l'effort de développement de sa
microsociété, mais aussi et par là à
l'édification tant national qu'international. La gestion de l'unilu
s'exerce entre les mains du Recteur, du secrétairegénérale
administratif, du secrétaire générale académique et
autres membres des conseils et de l'ASUL. Dans les facultés et aux
départements par les chefs de départements.
Quant aux oeuvres estudiantines, elles sont chapotées
par un directeur des oeuvres, l'attaché juridique, comptable,
secrétaire....
Dans des Homes il y a le maire général, maire
chargé de sécurité, maire chargé de
salubrité, maire chargé d'administration, maire chargé des
affaires sociale, maire de blocs ainsi que les échevins et les
agents de la sécurité mobile travaillant au Q.G (Quartier
générale)
La direction des oeuvres estudiantines comprend les services
suivants :
- Le bureau d'internat et d'externat;
- Le bureau des affaires sociales ;
- La division des sports et loisirs
A travers ces services, la direction s'assigne la mission
d'organiser la vie sociale des étudiants et de promouvoir leurs
activités culturelles et sportives.
A cet effet, il a été constitué un organe
de cogestion appelé « conseil des oeuvres
estudiantines ». Ce dernier s'occupe :
- Des problèmes d'accueil et de logement ;
- De santé et d'assainissement ;
- D'animation culturelle et sportive
NB : l'université n'organise plus la restauration
des étudiants. Ceux-ci doivent disposer de leurs propres moyens.
2.4 SITUATION SOCIO-CULTURELLE
Les activités socio-culturelles sont organisées
à deux niveaux : Au niveau de la base qui concerne les
activités culturelles des étudiants et au niveau du sommet qui se
rapporte aux activités culturelles de toute la famille universitaire. La
culture à la base s'organise au sein des cercles culturels facultaires
et inter facultaires. Ce dernier est placé sous la tutelle du directeur
des oeuvres estudiantines et les cercles facultaires sous la hiérarchie
des doyens des facultés.
2.5 POPULATION D'ETUDE
a) définitions
Jacqueline G. (1987), déclare que la population est
considérée comme une croissance des masses humaines, leur
réparation et leur efficacité ou potentialité :
potentiel d'action constituant les éléments clés de la
géographie humaine, économique et social.
Norbert sillamy (2005), nous apprend que la population est la
latitude des éléments ou des unités constitués de
l'ensemble. Elle est un terme pouvant désigner aussi bien un ensemble de
personnes d'une organisation ou des objets de quelque nature que ce soit.
Quant à notre population, il nous serait difficile de
pouvoir travailler avec tous les étudiants internés sur les
cités universitaires, car il nous est pratiquement difficile de les
atteindre tous leur nombre s'élève à 1536 d'où nous
avons jugé bon de tirer un échantillon pour palier à
cette difficulté tout en garantissant la fiabilité des
résultats.
Tableau n°1 : Population d'étude
HOMES
|
POPULATION
|
HOME 1
|
384
|
HOME 2
|
192
|
HOME 3
|
384
|
HOME 4
|
384
|
HOME 6
|
192
|
TOTAL
|
1536
|
Ce tableau indique les nombreux de home ou nous avons
tiré notre population, le home I héberge 384 étudiants, le
home II : 192 étudiantes, le home III : 384 étudiants,
le home IV : 384 et le home VI : 192 étudiantes.
2.6 DESCRIPTION DE L'ECHANTILLON
Delandsheere. G. (1969), dit que l'échantillon c'est un
nombre d'individus, d'objets ou des phénomènes ou encore
d'évènements dont l'observation permet de tirer des conclusions
applicables à la population entière à l'intérieure
de laquelle le choix est fait.
H. Pierron (1990), l'échantillon est un ensemble fini
d'éléments considérés comme extrait d'une
population selon la loi de possibilité déterminée.
Dans le cadre de notre étude, l'échantillon est
un petit nombre d'individus, des groupes ou des catégories sociales
appartenant à la population d'enquête est choisie de telle
manière que l'on puisse valablement affirmer les caractères
observés sur cet échantillon sont égaux.
Pour mener à bien notre recherche et aboutir à
des résultats fiables, nous avons choisis le type d'échantillon
stratifié. Un échantillon est dit stratifié lorsqu'il
consiste d'abord de diviser la population en sous-groupes ou strates et choisir
en suite l'échantillon au sein de chacun deux.
Signalons que nous avons préféré
travailler avec 100 sujets sur l'ensemble de la population constitué des
étudiants des cités universitaires.
Voici comment nous avons obtenu notre échantillon
d'enquête :
Tableau n°2 : Echantillon de recherche
HOME
|
FREQUENCE
|
STRATIFICATION
|
ECHANTILLON
|
HOME 1
|
384
|
0,065104166
|
20
|
HOME 2
|
192
|
0,065104166
|
20
|
HOME 3
|
384
|
0,065104166
|
20
|
HOME 4
|
384
|
0,065104166
|
20
|
HOME 6
|
192
|
0,065104166
|
20
|
TOTAL
|
1536
|
|
100
|
Nous avons appliqué l'expression statistique ni=Ni/N
qui nous a donné le tableau ci-dessous :
HOME
|
EFFECTIF
|
HOME 1
|
20
|
HOME 2
|
20
|
HOME 3
|
20
|
HOME 4
|
20
|
HOME 6
|
20
|
TOTAL
|
100
|
Commentaire :
Le tableau ci-dessus montre clairement que notre
échantillon sera constitué de 100 personnes dont 20 par chaque
home ciblé.(Source : direction des oeuvres
estudiantine)
2.7 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
2.7.1 METHODE
R.Doron et Porrot (1986), définissent la méthode
comme l'ensemble de règles adoptées durant le déroulement
d'une recherche scientifique.
P.Guillon cité par J.Kambulu (2015, p 8), a
écrit que la méthode désigne :
- une marche de l'esprit pour parvenir à la
connaissance ou au résultat ;
- Un ensemble de procédés, de moyens, de
techniques pour aboutir à un résultat.
Lalande cité par J.Kambulu (2015,P.8), définit
la méthode comme un programme réglant d'avance une suite
d'opération à accomplir et signalant certains
événements à éviter en vue d'atteindre un
résultat déterminé, l'idée de méthode est
donc d'une direction définissable et régulièrement suivie
dans une opération de l'esprit
Quant à nous, la méthode est une démarche
à suivre pour arriver à connaitre et à démontrer la
vérité que l'on recherche.
Pour ce travail, nous avons fait recours à deux
méthodes, il s'agit de :
- La méthode d'enquête psycho sociale et
- La méthode historique
1) Méthode d'enquête psycho sociale
A l'heure actuelle, la psychologie met un accent particulier
soit sur la compréhension du cas individuel, soit sur la recherche des
lois générales qui régissent le comportement humain.
La méthode d'enquête psychosociale consiste
à produire des données verbales auprès d'un ou de
plusieurs échantillons de sujet qui sont choisis en fonction des
objectifs visés pour bien saisir un comportement bizarre dans une
situation quelconque cette méthode nous a permis découvrir ce
qu'un individu évoque comme justification de sa conduite actuelle.
2) Méthode historique
En effectuant une étude proprement dite des
problèmes historiques, il est conseillé de considérer
certains événements connus. A partir de ces
événements, formuler des hypothèses et tenter de les
vérifier en se procurant des données supplémentaires.
La recherche historique aide à résoudre des
problèmes actuels par l'examen de ce qui s'est produit dans le
passé. Cette méthode nous a aidés à étudier
un problème actuel en examinant ses antécédents historique
ou soit obtenir des données concernant des évènements du
passé.
2.7.2 TECHNIQUES
Par technique, nous devons entendre un instrument, un moyenou
un outil permettant de récolter ou produire les données dont le
chercheur a besoin.
Pour collecter les données, nous allons recourir aux
techniques suivantes : le questionnaire et l'entretien.
1) Le questionnaire
Le questionnaire est une liste standardisée des items
que l'on applique à un groupe de sujets pour connaitre un domaine bien
déterminé. Le questionnaire nous a permis de collecter les
données à partir des questions.
Notre questionnaire renferme un seul type de question :
« questions ouvertes » les questions ouvertes sont celles
où le répondant est libre d'exprimer ses avis, ses opinions,
etc...
Cette technique nous a permis d'administrer à nos
sujets les questions identiques et recueillir leurs opinions. En effet, nous
disons l'obtention des données nécessaires à une
recherche, qui nous conduit à la technique de questionnaire à
l'aide de celle-ci, nous sommes arrivés à trouver les
éléments nécessaires pour notre recherche.
Etapes d'élaboration du questionnaire
Le questionnaire comporte ses propres phases à
savoir :
a. La prés-enquête ;
b. La détermination des thèmes ;
c. L'élaboration des items ;
d. Le pré-test ;
e. La rédaction finale ;
f. L'administration du questionnaire
a. La pré-enquête
Dans cette phase, nous sommes entrés en contact avec
les candidats qui ont participé à notre recherche pour
découvrir s'ils pouvaient accepter de répondre à nos
items. Nous nous sommes rendu compte qu'ils ont été courtois et
ils ont exprimé leur disponibilité à notre
égard.
b. La détermination des items
Les thèmes constituent le contenu des questions
c'est-à-dire les axes sur lesquels ont porté les questions
posées aux candidats.
c. Elaboration des items
Nous avons élaboré 5 items qui portent sur les
questions d'éventails.
d. Le pré-test
C'est une phase qui a consisté à essayer le
questionnaire initial sur un petit groupe des sujets pour savoir s'il
était valide, il s'agissait de la première administration du
questionnaire qui a permis de reformuler et éliminer les questions qui
produisaient des réponses identiques.
Notre que questionnaire définit avait cinq (5)
questions au total.
e. La rédaction finale
Les questions retenues ont constitué la version finale
que nous avons administrée aux candidats.
f. Administration du questionnaire
Une fois la première forme de questionnaire
arrêté, nous sommes passés au pré-test pour
déterminer la validité des items et leur degré
d'adaptation auprès de certains sujets tirés au hasard dans notre
population d'étude. Le pré-test consiste à essayer le
questionnaire sur un petit groupe de sujets pour voir s'il est applicable.
Cette phase nous a permis de reformuler les items qui étaient vaques
complexes et d'éliminer les items non pertinents. Notre questionnaire
avait 5 items.
2) L'entretien
C'est une conversation où deux participants visent un
objectif déterminé que celui d'un simple plaisir de parler. C'est
une technique de causerie orale entres individus en vue d'obtenir ou d'entendre
quelque chose dont on veut connaître.
Cet entretien nous a permis d'entrer en contact avec nos
sujets enfin de s'imprégner de la réalité des conflits sur
les cités universitaires.
2.8 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES
Le dépouillement des données, c'est
réalisé par la technique de l'analyse de contenu. Elle a
consisté d'analyser le contenu et à déterminer les
catégoriesde réponses à les classer et déterminer
leur fréquences, celle-ci ont été convertir et
vérifiées par les tests statistique de chi-carré.
Ainsi le traitement de données s'est effectué
par la méthode quantitative qui consistait à faire recours au
test statistique d'où nous avons choisi le test chi-carré pour
la comparaison de fréquence.
2.9 DIFFICULTES RENCONTREES
Il n'y a jamais eu de recherche sans difficulté. La
plus grande difficulté que nous avons connue consistant dans la phase de
la collecte des données, cette recherche n'était pas chose
aisée dans le sens où nos enquêtés affichaient une
attitude de réticence.
S'agissant de l'entretien, d'autres étudiants refuser
d'être en contact avec nous par manque du temps, d'autres se le
non-respect du temps et parfois il y avait perturbation de rendez-vous avec
d'autres étudiants.
Pour les questions d'enquête, d'autres étudiants
refuser de donnée leur justification, d'autres n'ont pas répondue
aux questionnaires et d'autres étudiants n'ont pas remis leurs
questionnaires.
TROISIEME CHAPITRE
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
La finalité d'un travail scientifique est d'apporter
une solution à un problème par la vérification des
hypothèses en employant les méthodes appropriées.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter les
résultats obtenus dans les diffèrent tableaux puis les analyser
et enfin les interpréter. Ainsi chaque tableau sera
précédé d'une question, les réactions des
étudiants face à cette question y seront notées. Pour
analyser nos données, nous avons apté pour le test
chi-carré dont la formule est la suivante :
X²= 
Ø Fo= fréquence observé
Ø Ft= fréquence théorique
Avec dl=k-l et ft= 
Ø N= taille de l'échantillon
Ø K= nombre de catégorie ou classe
Questions n°1 : A votre avis, le
déplacement d'objets d'autrui sans permission peut-il constituer une
cause des conflits entre étudiants internes ?
Tableau n°3 : déplacement d'objet sans
permission entre étudiants comme cause de conflits
Reponses foft (fo-ft) (fo-ft)²
( 
|
OUI 79 50 29
841 16,82
NON 21 50 -29
841 16,82
|
TOTAL 100 100
X²cal= 33,64
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observe est de 33,64 qui est supérieure) la valeur de la table qui est
de 3,84 avec comme degré de liberté (dl)=1, au seuil de
signification sévère de .05. Donc nous rejetons
l'hypothèse c'est-à-dire que le déplacement d'objets
d'autrui sans permission constitue bel et bien une cause des conflits entre
étudiants internés sur les cités universitaires.
Question n°2 : D'après vous,
l'étrangeté du milieu peut-il être une cause des conflits
entre étudiants internés sur les cités universitaires sur
lesquelles vous vivez ?
Tableau n°4 : Etrangeté du milieu comme cause
de conflits.
Reponses foft (fo-ft) (fo-ft)²
( 
|
OUI 42 50 -8
64 1,28
NON 58 50 8
64 1,28
|
TOTAL 100 100
X²cal= 2,56
|
En examinant les données contenues dans ce tableau au
moyen de la formule du chi-carré, ayant comme degré de
liberté (dl)=1, vu que X²cal=2,56 est inférieur à la
valeur de la table donc nous acceptons l'hypothèse(H1)
c'est-à-dire que l'étrangeté du milieu ne constitue pas
une cause de conflits sur les cités universitaires.
Question n°3 : Selon vous, le
maintien de la propreté de la chambre peut-il être cause de
conflit dans votre vie quotidienne sur le campus universitaires ?
Tableau n°5 : Maintien de la propreté dans la
chambre comme cause de conflit.
Reponses foft (fo-ft) (fo-ft)²
( 
|
OUI 65 50 15
225 4,5
NON 35 50 -15 225
4,5
|
TOTAL 100 100
X²cal= 9
|
En appliquant la formule du chi-carré, la valeur
observée du test est de 9, qui est supérieur à la valeur
critique qui est de 3,84 avec comme degré de liberté (dl)=1, au
seuil de signification sévère de .05. Donc nous rejetons
l'hypothèse(Ho) c'est-à-dire que le maintien de la
propreté dans la chambre constitue une cause de conflit chez les
étudiants internés au campus universitaire.
Question n°4 : pouvez-vous dire que
le manque de clef pour la chambre peut être une cause des conflits entre
étudiants internes ?
Tableau n°6 : le manque de clef pour la chambre
comme cause de conflit.
Reponses foft (fo-ft) (fo-ft)²
( 
|
OUI 59 50 9
81 1,62
NON 41 50 -9
81 1,62
|
TOTAL 100 100
X²cal= 3,24
|
En observant la valeur obtenu dans le tableau qui est
X²cal=3,24 qui est inférieur à la valeur de la table qui est
de 3,24, nous disons que l'hypothèse et accepté
c'est-à-dire il n'y a pas une différence significative entre les
étudiants qui ont dit qui ou non au manque de clef. C'est-à-dire
que le manque de clef est une cause de conflit.
Question n°5 : Le tribalisme
peut-il aussi être la cause des conflits pour les étudiants
internes ?
Tableau n°7 : le tribalisme comme cause de
conflits.
Reponses foft (fo-ft) (fo-ft)²
( 
|
OUI 67 50 17
289 5,78
NON 33 50 -17
289 5,78
|
TOTAL 100 100
X²cal= 11,56
|
En observant la valeur du test chi-carré qui est de
11,56 supérieurs à la valeur dela table qui est de 3,84 ;
donc nous rejetons l'hypothèse selon laquelle le tribalisme n'est pas
considéré comme cause des conflits pour les étudiants
internés.
3.1INTERPRETATION DES RESULTATS
A ce state de notre travail, nous voulons donner la
signification aux réponses que nous avons recueillies sur terrain.
Nous avons constaté que 79 sujets (étudiants)
disent que le déplacement d'objet sans permission est une cause des
conflits et 21 disent non. En appliquant le test chi-carré nous trouvons
que l'hypothèse est rejetée, c'est-à-dire que le
déplacement d'objets d'autrui sans permission constitue une cause des
conflits entre étudiants internes. Ceci est d'autant vrai parce que
prendre quelque chose qui ne t'appartient pas n'est bon.
D'autre part nous remarquons que 42 étudiants disent
que l'étrangeté du milieu est l'une des causes des conflits et 58
disent non. En appliquant le test chi-carré l'hypothèse est
acceptée. Ceci veut signifier que les cités universitaires est un
lieu où les gens viennent de différent milieux. Mais
d'après les résultats, le fait qu'ils sont tous étrangers
ne constituent pas une cause de conflits.
Nous remarquons aussi que 65 étudiants disent que le
maintien de la propreté dans la chambre est une cause des conflits et 35
disent non. En appliquant le test chi-carré nous trouvons que
l'hypothèse est rejetée. Cette réalité veut dire
que le maintien de la propreté dans la chambre est collectif car la
santé de tous en dépend. Celui qui dérage à cette
règle est un déviant et mérite d'être
reproché par ses voisins, d'où les conflits.
Et 59 étudiants disent que le manque de clef pour la
chambre est une cause des conflits et 41 étudiants disent non. En
appliquant le test chi-carré nous trouvons que l'hypothèse est
acceptée. Cette situation s'explique par le fait que tous celui qui
reste dans la chambre doit au moins avoir une clef. Toutefois d'après
les résultats du test, ceci n'est pas en soi une cause de conflit,
l'hypothèse nulle étant accepté.
Nous avons constaté aussi que 67 étudiants
disent que le tribalisme sur les cités universitaires est une cause des
conflits et 33 disent non. En appliquant le test chi-carré, nous
trouvons que l'hypothèse est rejetée. Ceci veut dire que les
cités universitaires est un lieu où le tribalisme joue parfois
dans les relations entre étudiants, ceci est un drame car, le tribalisme
est destructeur, il faut le combattre, on ne devrait pas assister à cela
dans un milieu universitaire, c'est un mauvais signe pour la citoyenneté
de chacun.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail
intitulé « causes des conflits interpersonnels chez les
étudiants internés sur les cités universitaires de
l'UNILU »
L'objectif poursuivi était de déterminer les
causes des conflits interpersonnels qui opposent souvent les étudiants
internes.
Notre hypothèse est formulée de la
manière suivante :
Les causes des conflits entre les étudiants
internés aux cités universitaires seraient liées au manque
de clef pour la chambre, au déplacement des objets d'autrui sans
permission, au maintien de la propreté de la chambre et à
l'étrangeté du milieu.
Pour vérifier cette hypothèse et atteindre notre
objectif, nous avons fait recours à la méthode d'enquête
psychosociale et la méthode historique ; la collecte des
données s'est réalisée. Grâce aux techniques
suivantes : le questionnaire et l'entretien.
Le traitement des résultats était fait par le
chi-carré. Pour ce faire, nous avons remarqué que la
majorité d'étudiants sont en conflit sur les cités
universitaires de l'UNILU. Les causes de ces conflits citées par eux
sont souvent le manque de clef pour la chambre ; le déplacement
d'objet sans permission et le maintien de la propreté dans la
chambre.
Ainsi nous suggérons que les étudiants doivent
vivre en interaction les uns avec les autres pour éviter les conflits et
aussi qu'ils développent une vie de sympathie et non d'antipathie pour
vivre en bonne intelligence comme des frères et soeurs.
Nous n'avons nullement pas la prétention d'avoir tout
épuisé dans ce domaine. Nous demandons aux autres chercheurs de
nous compléter en étudiants à leur tour des questions
comme :
Ø Les conséquences des conflits permanentes
entre étudiants.
Ø Conseil à donner aux étudiants vivant
en antipathie perpétuelle.
BIBLIOGRAPHIE
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London.
DELANDSHEERE, G. (1969) Introduction à la recherche
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GRAWITZ, M. (1990) Méthode de recherche en science
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JACQUELINE, G. (1987) La pratique sociologique et
anthropologique sur les démographies ; éd.PUF,
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MERIMEE. (1825) Théâtre de Clara gazul.
PICARD, D et MARC, E. (2006) Petit traité des conflits
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ZARTEMAN, W. (1990) La dimension des conflits en
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Petit Larousse (2010) Dictionnaire française
III. WEBOGRAPHIE
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IV. COURS CONSULTER
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LUBAMBA, A. (2015) Statistique inductive, cours
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PUA, A. (2015) Psychologie social, cours inédit, G2
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TSHIMANGA, M. (2015) Psychologie des groupes, cours
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V. TFC ET MEMOIRE
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Lubumbashi, TFC, FPSE, UNILU
NSENGA MANGA, (2011) Gestion des conflits collectifs du
travail face au climat social à l'hôpital Gécamines sud de
Lubumbashi, TFC, ISES
SAFIKE KABENGELE, (2014) Analyse de l'orientation des
étudiants à l'université de Lubumbashi, TFC, FPSE,
UNILU
ANNEXES
Questionnaire de recherche destiné aux étudiantes
(e)s interné sur les cités universitaires
1. A votre avis, le déplacement d'objets d'autrui sans
permission peut-il constitué une cause des conflits entre
étudiants internés ? OUI ou NON justifier la
réponse
2. D'après vous, l'étrangeté du milieu
peut-il être une cause des conflits entre étudiants
internés sur les cités universitaires sur lesquelles vous
vivez ? OUI ou NON justifier la réponse
3. Selon vous, le maintien de la propreté de la chambre
peut-il être cause de conflit dans votre vie quotidienne sur le campus
universitaire ? OUI ou NON justifier la réponse
4. Pouvez-vous dire que le manque de clef pour la chambre peut
être une cause des conflits entre étudiants internés ?
OUI ou NON justifier la réponse
5. Le tribalisme peut-il aussi être la cause des
conflits pour étudiants internés ? OUI ou NON justifier la
réponse
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
1.
PROBLEME
1
2.
HYPOTHESE DU TRAVAIL
2
3.
OBJECTIF DU TRAVAIL
3
4.
METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
3
5.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
6.
DELIMITATION DU SUJET
4
7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
CHAPITRE PREMIER:
CONSIDERATIONS THEORIQUES
Erreur ! Signet non
défini.
1.1
DEFINITION DES CONCEPTS
6
1.1.1
CAUSES
6
1.1.2
CONFLITS
7
1.1.3
ETUDIANT
8
1.2
THEORIE SUR LES CONFLITS
8
1.2.1
DEFINITION DU CONFLIT
8
1.2.2
TYPE DES CONFLITS
9
a)
Le conflit intra personnel
10
b)
Le conflit interpersonnel
10
c)
Le conflit intragroupe
10
d)
Le conflit intergroupe
11
e)
Le conflit intra organisationnel
11
f)
Autres types des conflits
11
1.2.3
DIMENSIONS DU CONFLIT
12
1.2.4
LES INFLUENCES DU CONFLIT
15
1.2.5
MANIFESTATION DU CONFLIT
15
1.2.6 LES STYLES DE COMPORTEMENT DANS LE REGLEMENT
D'UN CONFLIT
16
1.3
ETUDES ANTERIEURES
16
DEUXIEME CHAPITRE:
CADRE METHODOLOGIQUE
Erreur ! Signet non
défini.
2.1 HISTORIQUE DE L'UNILU
19
2.1.1 CREATION DE L'UNILU
19
2.1.2 MISSION DE L'UNILU
20
2.1.3 L'EMBLEME DE L'UNILU
20
2.1.4. FACULTES ET ECOLES
21
2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
22
2.3 SITUATION POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE
22
2.4 SITUATION SOCIO-CULTURELLE
23
2.5 POPULATION D'ETUDE
23
a) définitions
23
2.6 DESCRIPTION DE L'ECHANTILLON
24
2.7 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
26
2.7.1 METHODE
26
a)
Méthode d'enquête psycho sociale
27
b)
Méthode historique
27
2.7.2 TECHNIQUES
28
1)
Le questionnaire
28
2)
L'entretien 29
2.8 TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNEES 29
2.9 DIFFICULTES RENCONTREES
Erreur ! Signet non
défini.
TROISIEME CHAPITRE:
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Erreur ! Signet non
défini.
3.1
INTERPRETATION DES RESULTATS
35
CONCLUSION GENERALE
37
BIBLIOGRAPHIE
39
ANNEXES
40
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