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L'assurance qualité des soins de santé: un défi à  relever en république islamique de mauritanie

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par Moussa Diouldé MBOW
Institut international de l'Education IRERIE de Paris - Doctorat 2006
  

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6.3.1.2 Le secteur est en cours de solution explicite

Toute nouvelle politique de santé induit souvent des changements dans le courant des solutions à adopter.Ainsi l'analyse faite Kindong sur la question démontre les solutions peuvent aussi favoriser la survenue d'une opportunité. Or, force est de constater que tant dans l'arène de notre recherche qu'au plan international, les solutions proposées ne sont pas nombreuses pour rehausser la qualité des services de santé dans un contexte de mise en oeuvre du système de recouvrement des coûts.

Il faut d'abord reconnaître que les acteurs et singulièrement les professionnels de santé n'ont pas oeuvé pour trouver des solutions en faveur de la qualité des soins. Malgré les nombreux discours politiques ou planificateurs sur la question, il n'a pas été fait de cas de l'utilisation des informations fragmentaires disponibles pour rechercher des solutions visant l'amélioration de la qualité des services en Mauritanie. Ce qui explique le manque de rigueur et l'absence de travaux sur la recherche de solutions bien que cet aspect soit formulé dans les documents de politique de santé et de planification opérationnelle (252(*)). Depuis le lancement de ce système de recouvrement des coûts, certains acteurs avaient cherché à connaître le niveau de satisfaction des usagers par rapport à l'accès aux soins de qualité. Ainsi pour vérifier si le système de recouvrement est apparu à leurs yeux comme élément devant améliorer leur prise en charge dans les formations sanitaires. L'étude transversale menée en juin 1994, par le projet santé population, devait être le point de départ pour la recherche des solutions.Même les études entreprises à cette devraient permettre de créer un système de monitorage au niveau des formations sanitaire des moughataas (253(*)). Cette dernière innovation est intéressante et réduira éventuellement les situations d'exclusion temporaire pour l'accès aux soins de qualité. Toutefois on sait également que ce procédé ne réduit pas l'exclusion permanente (254(*)). Dans les moughataas soumises à la présente recherche, des études ont aussi été menées. Or, celles-ci se sont centrées sur les prescriptions médicamenteuses ou la viabilité financière des centres de santé (Caritas-Ong Naître et Grandir). On a donc mis à l'écart les demandes d'études sur les mutuelles de santé, ce qu'un médecin chef d'une moughataa de la n'a pas apprécié. Aussi, il convient de préciser que les intervenants dans la définition de la mise en oeuvre des projets de santé publique n'ont pas accordé d'importance à de la recherche de solutions permettant d'améliorer l'accès aux soins .Cela n'est pas de l'unique responsabilité des autorités locales.

On remarquera d'abord que toutes les études, précédemment citées, et bien d'autres, sont effectuées en collaboration et/ou avec le financement d'ONG internationales, d'organismes internationaux et de coopérations bilatérales. En regardant le processus dans les autres pays de la sous région , on se rend compte ,qu'il y a eu peu de travaux dont l'expérimentation permet de proposer des solutions capables de résoudre les inégalités face aux services de santé de qualité. En 1999 Stierle et Kaddar ont réussi à décrire les difficultés de mise en oeuvre de la qualité des services, mais les résutats dont ils font allusions sont très mitigés (255(*)). Le système de recouvrement dans certains pays, n'apporte pas de solutions capable de promouvoir la qualité des des services, car certains principes décrits par l'initiative de Bamako ont été contournés au niveau national (256(*)). Effectivement en Mauritanie, tel est est le cas, car jusqu'à présent il n'a été touvé de solutions pour les quelques problèmes qui affectent la qualité du système de santé. Nous tenons à signaler que l'absence de recherche des solutions concrètes à proposer aux acteurs de terrain est un fait réel que le système de recouvrement des coûts n'a pa pu résoudre. Nous avons constaté que ces acteurs ne se sont pas empressés pour produire de telles connaissances. Une telle situation ne dénote pas un manque de volontarisme, mais plutôt l'absence de connaissances des acteurs vis-à-vis de toute la problèmatique. Cependant il faut reconnaître les communautés scientifiques nationales et internationales, n'ont pas apporté leurs concours pour éclairer ces acteurs. L'absence d'un terrain propice à l'émergence d'alternatives devant servir aux choix de solutions désarme les leaders locaux et le personnel de santé du niveau opérationnel.

* 252 Barro, S : « Opportunités de développement » 2003 pp 39 123

* 253 MSAS /PEV : Manager du projet et monitorage des activités

* 254 Ministère de affaires économique et du développement /ONS « Enquête permanente sur les conditions

de vie des ménages »2002

* 255 Stierle, A et Kaddar, R « Rapport d'audit sur l'initiative de Bamako au Burkina Faso »2004

* 256 Russel et Gilson; Bitran et Giedion : «I'initiative de Bamako et ses facettes » 2002 p 84

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