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Dépénalisation des délits de presse en République Démocratique du Congo : analyse de l'action de journaliste en danger (JED). Approche sociologique du droit de l'information.

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par Innocent OLENGA LUMBAHEE
IFASIC - Licence 2010
  

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SECTION I : HISTORIQUE

Journaliste en Danger (JED) est une organisation non gouvernementale et apolitique, créée sous l'initiative d'un groupe de journalistes congolais (RDC). Elle a vu jour officiellement le 20 novembre 1999 à Kinshasa. La direction des Cultes et associations du Ministère de la Justice l'a enregistrée sous le numéro F. 92/5337 (lettre n° JUST.G.S.20/052/99) et son dossier pour l'obtention de la personnalité civile a été soumis à la signature du chef de l'Etat.

JED n'est pas à proprement parler une association de journalistes ; c'est plutôt une structure de défense et de promotion de la liberté de la presse. Ses fondateurs sont partis d'un certain nombre de constats pour se décider de sa création.

Le premier constat est qu'il ne se passait plus aucun jour sans que, quelque part dans la société congolaise, la liberté de la presse ne soit impunément violée, sans qu'une plume ne soit brisée.

Le deuxième constat est que les journalistes et autres agents de la communication étaient, souvent, des victimes d'une justice sommaire ; les détenteurs du pouvoir politique, économique, social ou culturel se faisant de plus en plus justice chaque fois que le discours de la presse ne les agrée pas.

Le troisième constat est que les droits civils et politiques des professionnels de médias, étaient autant violés que leurs droits économiques et sociaux. La plus grande illustration étant que moins de 20% de journalistes oeuvrant en RDC on signé un contrat de travail en bonne et due forme. Les journalistes et autres agents de la communication prestent pour des maisons à gestion personnelle ou familiale au sein desquelles les propriétaires fixent unilatéralement des salaires s'ils sont prévus ! et ne garantissent rien en ce qui concerne la sécurité sociale. Les journalistes ainsi traités sont à la merci des puissances d'idéologie et d'argent. Ils sont en danger et ils constituent un danger pour la collectivité. Voilà ce qui a motivé ce groupe de journalistes congolais à mettre sur pied une structure devant s'investir à travailler, au quotidien, pour le développement des médias.

A sa création, JED était dirigée par un comité directeur de cinq membres, tous bénévoles. Il s'agit de Donat M'baya Tshimanga (président, journaliste, ancien du journal Le Soft) ; Tshivis Tshivuadi (vice-président, journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien Le Phare) ; Mauro Mwamba wa ba Mulamba (secrétaire général, journaliste, ancien chargé de la communication de la Ligue zaïroise des droits de l'homme, ancien directeur de la rédaction au quotidien Le Potentiel, directeur de l'hebdomadaire Bloc-Notes) ; de Mlle Rose Masala Ndarabu (secrétaire générale adjointe, journaliste à la chaîne privée Télé Kin Malebo) et Mme Francine Mokoko (conseillère, journaliste, correspondante de la station panafricaine Africa n° 1).

Depuis la mort du secrétaire général, Mauro Mwamba, survenue le 02 décembre 2001, JED est actuellement chapeautée par un duo : Donat M'baya (président) et Tshivis Tshivuadi (secrétaire général). C'est à eux deux seulement que revient la responsabilité d'engager l'association et de décider.

Actuellement, JED est devenue une association mondialement reconnue dans la défense et la promotion de la liberté de la presse en RDC. Elle est membre de International Freedom of Expression Exchange (IFEX, Toronto), membre affilié du Réseau international de Reporters sans frontières (RSF, Network, Paris) et partenaire du Committee to protect journalists (CPJ, New-York), de Human Rights Watch (HRW, New-York), d'Amnesty International (Londres), de Media Institute for Southern Africa (MISA, Windhoek), d'Article 19 (Londres), de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ, Bruxelles) ainsi que des agences spécialisées dans les droits de l'homme du système des Nations unies.

JED a comme devise « Une plume brisée est un coup contre la démocratie ». Il est très souvent représenté par les symboles suivants :

La flèche rouge brisée sur le mot JED symbolise un stylo brisé, tandis que l'autre croquis représente un carnet de notes ou un journal.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus