WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evolution de l'économie centrafricaine apres la crise financiere

( Télécharger le fichier original )
par Gildas Walter GNANGA
ISSEA -  2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.1.2 Situation de l'économie centrafricaine entre 2007 et 2009

Le secteur réel

En 2009, l'économie centrafricaine continuait à ralentir, en rapport avec le recul d'activité dans les branches sylvicole, minière, industrielle, commerciale et des trafics aérien et routier. Néanmoins, la production agricole s'est affermie, la branche énergétique et le transport fluvial se sont redressés, et l'activité s'est consolidée dans les secteurs de la téléphonie mobile et des Bâtiments et Travaux Publics BTP.

Dans les finances publiques, l'exécution budgétaire a été pleinement satisfaisante, grâce à la mise en place des mesures de réformes : Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC) qui a permis d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE en juin 2009.

Pour les échanges extérieurs, le solde commercial s'est énormément dégradé, en rapport avec la chute des exportations de bois et de diamants.

En 2008 ,la contribution du secteur primaire représentait 52,2%, le secteur tertiaire (30,5%) et enfin le secteur secondaire qui représentait (12,1%) du PIB.

L'agriculture d'autoconsommation représentait (28,5%) du PIB et la part de l'élevage dans le PIB était de (12,5%).

Dans la période allant de 2007 à 2009, L'activité économique de la RCA a été marquée, par la création de richesses estimées respectivement à 798,878 milliards CFA en 2007, 829,856 milliards CFA en 2008 et 903,146 Milliards FCFA en 2009. La contribution du secteur primaire dans le PIB est toujours prédominant -supérieur à 50%- pendant ces trois années. Cette prépondérance du secteur primaire est attribuable au secteur « agricole » : 54,1% de la production du secteur primaire en 2007, 54,6% en 2008 et 57,5% en 2009.Dans le secteur tertiaire, le poids dans le PIB s'explique par les résultats obtenus au niveau du commerce ; on note une stabilité dans l'évolution de la part dans les PIB des sous-secteurs transport et télécommunication, et Autres services. Pendant cette période La contribution à la croissance du PIB du secteur tertiaire a été de (1,5% en 2007, 0,9% en 2008 et 1,1% en 2009).

La chute du niveau des activités extractives observée entre 2008 et 2009 procéderait premièrement des effets directs de la crise financière mondiale de 2008 qui a provoqué une baisse du cours de diamant qui est le principal produit d'extraction exporté par la RCA. Nous pouvons aussi mettre en avant la fermeture de certains bureaux d'achat de diamant pour non respect des dispositions administratives et le caractère rudimentaire des instruments utilisés dans cette industrie.

Le Secteur tertiaire:

Les services marchands ont contribué à hauteur de 1,8% à la croissance du PIB en 2007, soit la contribution la plus élevée en comparaison à celle des autres sous secteurs. On remarque cependant que le taux de croissance de ces services connaît une détérioration depuis 2007.Nous avons assisté en 2008 à une forte croissance des services fournis gratuitement ou à des prix forfaitaires par les administrations publiques.

Graphique 1 : Contribution des secteurs à la croissance du PIB

Source : ICASEES

III.1.3 La demande globale

Dans la période allant de 2007 à 2009, la consommation finale occupait une part importante de la demande globale: 97,5% en 2007, 98,6% en 2008 et plus de la valeur totale du PIB en 2009 (l'écart est comblé par la valeur des produits importés), cette forte proportion a une explication dans le niveau élevé de la consommation des ménages, ce qui ne favorise pas la constitution de l'épargne nécessaire au financement des investissements des entreprises. Les dépenses de consommation finale des administrations publiques sont restées faibles durant ces années, elles fluctuent environ de 8% du PIB.

Les exportations nettes qui montrent le rapport entre la valeur des produits exportés et des produits importés ont connu une détérioration passant de -61.401 milliards en 2007 à -90.375 milliards en 2008 et -112.223 milliards en 2009 .Ces soldes déficitaires sont dus par une augmentation des importations et une baisse des exportations pendant ces trois années.

Les dépenses d'investissement de la RCA au cours de la période 2007 à 2009 sont estimées respectivement à 81,450 milliards de FCFA, 103 ,163 milliards et 105.605 milliards. La part dans le PIB de ces dépenses(publiques et privées) en biens d'équipement (FBCF),qui représente le taux d'investissement, s'est stabilisé dans cette période de passant de 10% en 2007 à 11,6% en 2008 et 11,3% en 2009.Cependant nous constatons une détérioration du taux de croissance de ces dépenses d'investissement entre 2008 (26,7%) en 2009 (2,4%)  consécutive à une réduction des dépenses publiques en biens durables. Ces dernières représentent environ 38% de l'investissement total en 2007,39% en 2008 et 37,1% en 2009.Le tableau 1 représente la répartition des dépenses en bien d'équipement sur les trois ans.

Tableau 1:Répartition des dépenses d'investissement entre secteur public et privé

Libellés

Répartition en %

Années

2007

2008

2009

Secteur public

38,1

38,9

37,1

Secteur privé (y compris ménages)

61,9

61,1

62,9

Total

100

100

100

Source: ICASEES

a) principaux indicateurs et ratios caractérisant l'activité économique

Ces deux tableaux suivants montrent les principaux indicateurs et ratios caractérisant l'activité économique entre 2007 et 2009.

Tableau 2:Indicateurs1(*)

Libellés

2007

2008

2009

Taux de croissance en volume (prix n-1)

3,7

2

1,7

Pib/Tête au prix courant (F.CFA)

192917

206421

213063

Pib/Tête à prix constant n-1 (F.CFA)

189457

192884

205728

Source: ICASEES

Le taux de croissance évalué au prix de l'année n-1 se situe à 3.7% en 2007,2% en 2008 et 1.7% en 2009.Le PIB par tête d'habitant a connu une expansion à la hausse .il est passé de 189 437 FCFA en 2007 à 192 884 FCFA en 2008 et 205 728 FCFA en 2009.

Tableau 3:Quelques ratios (en %)

Libellés

2007

2008

2009

Taux d'investissement privé

6,2

7,1

7,1

Taux d'investissement public

3,8

4,5

4,2

Taux d'investissement

10,0

11,6

11,3

Exportations/PIB

15,1

11,7

10,2

Importations/PIB

22,7

21,9

22,2

Source: ICASEES

III.1.4 Evolution des prix à la consommation

Le taux d'inflation s'est établi à 9,3% en 2008 contre 1% en 2007 et 3,5 % en 2009.La baisse importante des tensions inflationnistes entre 2008 et 2009 procéderait en grande partie de la baisse prix des produits pétroliers sur le marché. Cette évolution à une explication aussi par la persistance des effets tragiques de la crise financière mondiale de 2008.

Tableau 4 :Taux d'inflation

Année

2007

2008

2009

Inflation (%)

1

9,3

3,5

Source : ICASEES

* 1 Les données sur la population proviennent des estimations du RGPH 2003.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote