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Monitorage des activités de vaccination systématique dans la ville de Kisangani

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par Guilaine Vihamba Kombi
Institut Supérieur de Techniques Médicales de Kisangani - Licence 2009
  

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INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Alors que l'assemblée mondiale de la santé annonçait en 1980 l'éradication de la variole, les scientifiques avaient d'ores et déjà mis au point des vaccins pour lutter contre plusieurs autres maladies. De ce fait ; la vaccination devenait l'une des mesures préventives les plus importantes en matière de soins de santé. Car un concept fondamental de la santé publique affirme que toute personne protégée contre une maladie à la suite d'une immunisation devienne de ce fait moins susceptible de transmettre la maladie concernée à autrui. Les personnes immunisées, à condition bien sur que le nombre de ces personnes immunisées ait atteint un certain niveau. Donc une couverture adéquate peut aider à protéger les personnes non immunisées. (USAID et all, 2006, p. 16 et 18).

Lorsque la couverture vaccinale diminue, les maladies évitables par la vaccination reviennent en force. Au japon, la couverture vaccinale contre la coqueluche est passée de 90 % à moins de 40 % à cause des craintes suscitées dans la population par le décès de deux nourrissons après qu'ils eurent reçu le vaccin DTC. Avant cette baisse de la couverture, on dénombrait de 200 à 400 cas de coqueluche chaque année au Japon. Entre 1976 et 1979, à la suite de chute marquée de la couverture vaccinale, on a recensé 13 000 cas de coqueluche, dont plus de 100 se sont soldé par un décès (UNICEF, 2006, p. 32).

En Irlande, la couverture vaccinale contre la rougeole est tombée à 76 % après allégations concernant un lien avec l'autisme. Le nombre de cas de rougeole est passé de 148 en 1999 à 1200 en 2000, et plusieurs enfants sont morts des suites de complications de la maladie. (UNICEF, 2006, p. 32).

Dans les formations sanitaires, plusieurs activités sont menées chaque jour de la semaine (commande de vaccin, planification des sessions de vaccination, sensibilisation de la communauté pour les activités). Pendant ce temps, des difficultés de tout ordre peuvent survenir et entraver la bonne marche des activités empêchant ainsi l'atteinte des objectifs fixés.

Ainsi, pour identifier des problèmes au fur et à mesure qu'ils se posent et choisir les stratégies correctrices à mettre en oeuvre au niveau local, et il serait indiqué d'assurer un suivi continu de ces activités. (Ministère de la santé de la République Démocratique du Congo, 2001, p. 1 et 2).

A l'époque de l'éradication de la variole, la couverture vaccinale de base n'était que de 5 % dans les pays en développement alors que l'objectif poursuivi était de protéger chaque enfant contre des maladies de l'enfance telles que la tuberculose, la polio, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la rougeole, dès l'âge d'un an et chaque femme et ses nouveau-nés du tétanos. (USAID et all, 2006, p. 20).

Les pays en développement ont déployés des efforts remarquables au cours de ces dernières années, dans le cadre de programmes nationaux de vaccination, pour atteindre l'objectif du PEV grâce notamment au soutient des organismes internationaux donc l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les Fonds de Nations Unies pour le Développement International (USAID). Dès 1990, la couverture moyenne rapprochée pour les six antigènes dépassait 70%. Cette augmentation de la couverture vaccinale allait ensuite entrainer le déclin marqué de l'incidence des maladies évitables par la vaccination. (USAID et all, 2006, p. 20).

Avec la couverture optimale des années 1990, nombreux organismes internationaux ont cru que la mission avait été accomplie et certains donateurs se sont simplement lassés des programmes d'immunisation. Après avoir constaté le déclin de l'incidence des maladies évitables par la vaccination, ils ont choisi de réaffecter leurs ressources à d'autres priorités en matière de santé. Le fait que les enfants non encore immunisés aient été pour la plupart difficiles à atteindre en raison de leur peu de contacts avec les services de santé courants fut un autre facteur contributif.

L'aggravation de la situation en fin des années 1990 a semé l'émoi au sein de la communauté de santé publique. A l'aube du nouveau millénaire, gouvernements et partenaires ont réitéré leur engagement envers les services de vaccination de routine. (USAID et all, 2006, p. 22).

Bien que l'immunisation ait eu un impact considérable sur la morbidité et la mortalité infantile, elle n'a pas atteint son plein potentiel. Les millions d'enfants meurent encore à chaque année de suite des maladies évitables par la vaccination.

Les facteurs à la base de cette situation sont : la non utilisation de service, rupture des stocks, mauvaise sensibilisation, mauvais pointage, manque d'accueil pour les mamans qui venaient avec leurs enfants à consultation préscolaire.

C'est ainsi que nous nous sommes posé la question de déterminer les déterminants de la couverture vaccinale dans la ville de Kisangani par une étude sur le monitoring des activités vaccinales.

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