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Impact des TIC dans l'accélération de la croissance économique

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par Bechir DOUMA & Marwen MARRAKCHI
ESSEC Tunis - Maitrise en sciences économiques 2010
  

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Conclusion :

Les incidences macro-économiques des nouvelles technologies (TIC) notamment sur la cadence de croissance et la productivité, ont suscité un large débat en sciences économiques durant la dernière décennie, comme en témoignent les prises de position sur le paradoxe de la productivité (SOLOW).

Du point de vue de l'analyse économique on peut citer deux circonstances; La première consiste à certifier, sur la base des expérimentations établies aux États-Unis et dans certains PI, que les TIC jouent un rôle primordial dans l'accélération du potentiel de croissance économique des pays (Boudchon, 2002 ; Jorgensen et Stiroh, 2001). La seconde position, attribue davantage l'explication d'un supplément de croissance constaté dans certains pays développés à la combinaison de plusieurs facteurs qui prennent leur origine au début des années 80 (déréglementation des marchés, politique de stabilisation macro-économique efficace, maîtrise de l'inflation par les interventions des banques centrales, existence d'un marché du travail et de marchés de capitaux dynamiques, internationalisation des stratégies des firmes et mondialisation de l'économie~etc.) Les TIC seraient surestimés du point de vue de leur apport à la croissance (Bailey, 2002 ; Boyer, 2002 ; Gilles et L'horty, 2003 ; Gordon, 2003). Certains pays du tiers monde considèrent qu'une adoption massive des TIC peut permettre un rattrapage "accéléré" des pays avancés. Les TIC pourraient être à l'origine d'une variation de leur rythme de croissance et d'une meilleure intégration dans la division internationale du travail (DIT). L'expédition des TIC peut en effet permettre l'ouverture de "fenêtres" de respécialisation pour les pays ayant un niveau de développement faible. Des opportunités nouvelles peuvent être saisies comme en témoigne le passage de la Chine dans l'industrie des ordinateurs et de l'Inde en matière des logiciels. Ainsi, quelques nations ont entrepris des réformes importantes afin de faciliter la propagation des nouvelles technologies dans leur économie.

Chapitre II : L'économie numérique : État de diffusion...

Introduction :

Comme le note Cisler, " il n?existe pas seulement deux pôles, les « démunis » et les « nantis » de l?information, mais des degrés à l?accès à l?information » tel que l?usage détermine

l?accès".

«~ Bien que les TIC représentent "une troisième révolution industrielle", elles entrainent déjà de profonds bouleversements dans les différentes économies, les sociétés, les cultures, en rendant le processus de globalisation plus rapide. Ces nouvelles technologies visent à réorienter le rôle et la place occupée par l'information ainsi que son domaine d'exploitation autour des diverses structures, organisations de l'économie et des différents sociétés (nations) en affectant tous les domaines et les aspects de la vie.

C?est pour cette raison que « Les Tics peuvent aider à créer et soutenir de nouvelles opportunités de développement économique. Le transfert accéléré de la connaissance et la diffusion technologique amplifient les avantages compétitifs des économies qui apprennent vite. A mesure que les besoins en information pour l?innovation dans les activités économiques et sociales augmentent, l?importance des Tics au sein de l?agenda de développement continuera de croître. » Mohamed Khider Biskra, Revue des Sciences Humaines- Université.

On cherche à relever le défi d'une croissance fondée essentiellement sur la connaissance et le savoir c'est pour cette raison que ces groupes de pays essayent d'éviter l'augmentation de fossé numérique dans lequel ils sont plus aux moins bloqué.

Section 1 : Rapport DAVOS sur les TIC : classement et score :

TIC : Un pari gagnant pour la Tunisie :Davos - Le Forum économique mondial (World Economic Forum) vient de publier, son classement annuel de la compétitivité des pays (2009) pour un total de 133 pays listés, la Tunisie a gagné une place très importante et c'est grlce à sa politique efficace et à son modèle de développement et de croissance qui ne cesse d'élever (faire agir) la grande considération des différents institutions internationales à savoir :Le Forum économique de Davos, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) les quelles ne ratent pas une occasion sans saluer la correction et l'exactitude (justesse) des choix stratégiques pris et adopté par la Tunisie, au cours de ces dernières décennies comme étant un bon pays émergeant.

Etre le 3817 mondial c'est gr~ce à une grande capacité d'adoption et de manipulation des critères internationaux et des indicateurs à savoir :

· Un environnement institutionnel,

· Stabilité macro-économique

· Infrastructure (climat économique propice)

· Santé et enseignement primaire

· Innovation (technologique), efficience des marchés (financier, de travail, et des biens)

· Aptitude technologique

· Taille du marché

· Sophistication des affaires

· Enseignement supérieur et formation en évolution

En tant que petit pays la Tunisie a réussie d'avoir une place cruciale parmi les pays émergents les plus dynamiques, comme le garantir les indicateurs et rapports des institutions et experts internationaux.

D'autre part il est à noter que ce t

communication (NTIC). Il établit son classement sur la base d'autres trois éléments majeurs :

>

Environnement politique et écon

>

Le niveau de développement tec > Le degré d'utilisation des NTIC

?L es indicateurs de comparaison sont très positifs pour la Tunisie.

Le plus récent rapport du Forum de Davos sur les indicateurs des TIC "Thé network Readiness Index

2008-2009 rankings" classe la Tunisie 38 sur 138 pays croisés en matière de préparation aux TIC capacité à participer au monde en réseau avec un potentiel de participation futur et le 1er rang sur le plan continental en matière des indices TIC ainsi que la maitrise des NTIC tel que la Tunisie est le pays Africain et Maghrébin le mieux doté des réseaux de TIC les plus développées en ayant un gigantesque potentiel pour les exploiter.

La Tunisie maintient son leaderships A

Africains ; Afrique du sud(52), Sénégal(80), Nigeria(90), Kenya(97)4

D

tels que la Arabie Saoudite(40), Jordanie(44),), Oman(50), Kuwait(57), Egypte(76)~

Au niveau Maghrébin et c'est aussi la 3éme fois consécutive qu'elle se situe loin devant le Maroc(86), Algérie(108), Libye(101), Mauritanie(109).

E 4 l hine(46), Inde(54), Brésil(59),

Turquie(61), Russe(74)4

La Tunisie, dont les performances et l'efficacité économique sont internationalement reconnues domine une vingtaine de pays de la zone Euro comme ; Italie(45), Grèce(55),
Romanie(58), Ukraine(62)R et de mrme des pays d?Amérique Latine comme ; Chile(39), Jamaïque(53), Colombie(64), Argentine(87), Ecuador(116)R ainsi qu?elle était, 6émé dans la région M.E.N.A avec un score de 4.34.

Par sou-rubriques achève des grands scores à l'échelle mondiale. Elle est ainsi placé 3éme en termes de réussite du gouvernement dans la promotion des TIC et 8éme concernant le

positionnement des TIC dans la stratégie gouvernementale, 12émequant à la vitesse de la

création des firmes spécialisées dans les TIC et leur utilisation, et 14éme en fonction de la qualité des institutions d'enseignement public (secondaire et supérieur).

En autre, la Tunisie captive (occupe) la 30éme place en matière de protection de la propriété intellectuelle et la 32éme place en termes d'accès à l'internet dans les écoles.

Selon le rapport, la Tunisie est en mesure d'enrichir sa positionnement dans la sous rubrique e-administration vu son rôle déterminant dans l'administration électronique dans la fourniture de services fiables et efficaces et de qualité consacrée aux différents usagers : citoyens et entreprises.

Le nouveau classement de la Tunisie dans le domaine des TIC constitue une reconnaissance et une réévaluation internationale renouvelée pendant chaque occasion en fonction des réalisations faites par le pays en matière de maîtrise et d'utilisation des NTIC visant au final la constitution et la fondation de l'économie du savoir et de connaissance.

--Ce classement peut enfin traduit des décisions stratégiques plus profondes pivotées sur une représentation des nouvelles valeurs de l'économie du savoir de l'information et du savoir ~

Il est à noter que le secteur des TIC, commercialement à haute valeur ajoutée, a réalisé en 2008 au fort taux de 17,8% portant sa part au PIB à 10% contre actuellement 9% en 2007 et 5,9% en 2004.

2006

2001

2000

1999

Valeur Ajouté en TIC/PIB Investissement en TIC/Investissement total

2.90%

3%

3.90%

6.15%

5.30%

5.30%

8%

11.47%

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

La Tunisie mise sur le secteur des TIC en vue d'impulser la croissance socio-économique. Dans cette mrme vision, s'inscrit le projet d'extension du Technopôle d'El Ghazela qui sera projeté sur plusieurs tranches dans les gouvernorats de l'Arianna et de la Manouba.

Ce projet prévoit d'aménager, dans une première étape, plusieurs espaces technologiques sur une superficie de 100 000m2 devant défendre des entreprises innovantes et être une source de

plus de 5000 emplois. Un programme de 10 technopoles est projet « pour faire de la Tunisie une icône d?excellence et de compétitivité pour les Technologies dans le monde »WORLD ECONOMIC FORUM?.

Certains éléments contribuent d'une façon explicative à expliquer cette progression et cette évolution, dont l'augmentation des ventes de matériel informatique, l'entrée massive(en force) des fournisseurs d'accès à internet sur le marché, ainsi que les innovations constatées dans le secteur de la téléphonie mobile et dans les moyens de communication de nos opérateurs téléphonique.

La Tunisie a joué sur le secteur des nouvelles technologies, de la communication et de l'information, l'enjeu semble gagné puisque des perspectives intéressantes sont tracées au niveau du Maghreb du haut débit. `Le futur projet entre Tunisie Telecom et Interoute France consistera à relier la Tunisie au reste de l'Europe, gr1ce à un cIble sous marin d'une capacité de 3,2 térabits par secondes. Ce projet nous permettra certainement de grimper dans le classement et de susciter l'intér~t des investisseurs High Tech. `Ministère de technologies de communication de Tunis'.

Selon les auteurs du rapport, avec ce saut qualitatif, "Tunis récolte le fruit d'avancée technologique significative". « World Economic Forum » Elle constitue, en outre, un message et un signe fort pour y absorber de nouveaux flux d'investissements étrangers dans les TIC.

?Tous les réussites et les performances de la Tunisie dans le secteur des Technologies Nouvelles et surtout de l'Informatique et de l'Internet est le fruit de la réforme du CBMI, (Centre de Bourguiba de la Bureautique et de l'Informatique créé en 1984) qui incorpore l'outillage informatique dans les ministères, les offices, les compagnies, les écoles et les facultés. Et ce choix pour l'adoption de la culture numérique en Tunisie a débuté par la diffusion des notions de la numérisation et ses dérivées, il est enregistré donc les résultats suivants : «'Foyers équipés de PC : 4,5% en 2002, 8% en 2005, et 10% en 2006, Foyers connectés à l'internet : 2,4% en 2002, 8% en 2005, et 10% en 2006, Nombre de compte E-mails 190 mille, répartis potentiellement entre les entreprises privés et l'éducation, Programme « ordinateur familial », Internautes : 500 mille en 2002, 1 million en 2005, 1,700 en 2006, 300 centres d'accès publics à internet ( Publinets ) sont répartis sur toute la Tunisie,

et en perspective 100 autres qui sont programmés chaque année jusqu'à 2009, 100% des institutions d'enseignements universitaires et de recherches et de lycées sont connectés à Internet, voire les écoles primaires sont en cours de finalisation ; La numérisation progressive des services de l'administration publique tunisienne est en cours de parachèvement d'ici 2009. Voici en récapitulatif, les chiffres d'accès public à Internet en Tunisie d'après les dernières publications du Ministère tunisien des statistiques a».' Ministère de technologies de communication'.

Section 2 : L'évolution des TIC : 2.1. Sur le niveau National :

«L?économie du savoir en Afrique est tributaire de la diffusion des futurs réseaux MOHAMMED GHANNOUCHI (Le Premier ministre Tunisien).

Les NTIC c'est ce qu'on appelle la combinaison entre 3 domaines techniques : la télécommunication, l'informatique et l'électronique (ordinateur, téléphonie fixe et mobile, internet, large bande (réseau à haut débit), réseau par satellite, logiciels, ~).

Contribution de TIC dans la croissance du PIB Tunisien

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des Technologies de Communications.

Le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) a connu, pendant cette dernière décennie une accélération potentielle qui a permis de garder un niveau de croissance exponentiel et `soutenue' à un taux de 17,8% et d'améliorer la participation du secteur TIC au PIB qui s'élève au cours de cette année à 11% contre 10% en 2008 et 9% en 2007 . La mise en service du câble sous-marin de haute capacité entre la Tunisie et les pays européens pour le développement et la modernisation du flux de communications téléphoniques, Internet et tous les services se rapportant à la télécommunication, sans oublier la réduction des coCts des communications qui oeuvreraient pour un développement plus

important des NTIC dans notre pays représentent un facteur stimulant de la croissance économique dans le pays.

Diffusion d'Internet en Tunisie

1996 1997 19998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

111 2407 9592 22290 36657 59551 76711 91787 121000 150220 179440

Nombre d'abonné au réseau Internet

253140 281257

336006

Source : Calcul des auteurs à partir des statistiques du ministère des technologies de la communication.

Le nombre des abonnés au réseau internet s'établit à fin juillet 2009, à 336.006 soit un ratio de 3.21 usagers pour 100 habitants contre 2.68 usagers au cours de la même période de 2008, soit un taux de croissance de 16.29%.De même, le nombre d'abonnés à l'ADSL est de 292.216 fin juillet 2009 dont 46% disposant d'un débit supérieur à 512 kilooctets et 18.5% d'un débit supérieur à 1 Megaoctets.

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Juillet

2009

ADSL - 26 259 2.839 16.491 45.543 114.166 212.489 292.216

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des technologies de la communication.

Concernant les prix du panier de service internet, depuis décembre 2008; les baisses tarifaires ont été généralisés au groupe des abonnés à l'ADSL, " des réductions consenties au niveau de TUNISIE TELECOM à hauteur de 5 et 10 dinars par mois selon le débit"

.

Evolution d'Internet en TUNISIE: le fossé numérique régional

D'une manière globale, en termes de nombre d'utilisateurs d'Internet, la Tunisie occupe une place moyenne telle qu'elle reste au dessous de la norme mondiale et débarque au niveau de la moyenne asiatique. Cette situation est fondamentalement due à deux familles de raisons :

· D'une part, la dépendance technologique de la propagation de l'Internet. En effet, la connexion au réseau Internet s'établie gr1ce à l'intermédiation de lignes téléphoniques fixes et par le remède aux ordinateurs, le retard donc dans celui-ci justifie en partie le `gap' dans l'Internet. Il faut alors espérer la commercialisation de nouvelles solutions technologiques, au fondement du téléphone mobile, pour que le taux d'ajustement (de connexion) jà l'Internet démarre.

· D'autre part, les cots liés à la connexion de L'Internet sont relativement haussés, singulièrement le haut débit, ce qui freine la diffusion stratège de cette technologie (BELLON, BEN YOUSSEF et M'HENNI, 2005). En effet, la densité de la population est proportionnellement faible, ce qui rend tout investissement privé dans le territoire peu profitable et légèrement avantageux. Ces facteurs se divulguent d'autant plus importants dans les régions rurales qu'urbaines. Néanmoins, l'utilisation de l'Internet par les ménages dans les régions tunisiennes révèle aussi une fracture numérique d'ampleur (BELLON, BEN YOUSSEF et M'HENNI, 2005).

Equipement des trois régions en termes d'ordinateur et de l'Internet

 

% ménages ayant un ordinateur

% ménages ayant un usagé de l'Internet

% des usagers de l'Internet

Grand Tunis

13.05%

13.06%

5.24%

Littoral

6.84%

8.18%

2.95%

Région rurale

3.35%

4.48%

1.38%

Calcul des auteurs à partir des statistiques de `Munich personnal RePEC Archive 2009'

L'indicateur `pourcentage des ménages disposant un ordinateur' présente un grand décalage entre le Grand Tunis et les autres parties du pays puisqu'il symbolise le double par rapport à la région du littoral et débarque au niveau du quadruple par rapport à la région rurale.

Le deuxième indicateur relatif au pourcentage des ménages ayant un usagé de l'Internet, visualise une fracture relativement moins grande entre le Grand Tunis et le littoral. Alors que nous identifions le même écart avec la région rurale.

Nous remarquons aussi que le pourcentage des `ménages ayant un usagé de l'Internet' est supérieur ou égal à celui ayant un ordinateur. Ceci s'interprète par l'importance,

en Tunisie, de la solution multiutilisateurs ; l'accessibilité à l'Internet (la facilité et la possibilité) par d'autres canaux de transmission que celui familial, des lieux publics tels que : les Publinets, les cybercafés, les maisons de jeunes, le programme présidentiel pour les TIC en Tunisie (10éme et 11éme plan national) mais également sur le lieu du travail. Ainsi, l'équipement informatique est tributaire (dépendant) de la concentration des administrations publiques, des lieux de formation et d'éducation (universités, écoles, ) qui sont fortement armés en infrastructure informatique.

Diffusion du nombre d'Abonnées au réseau téléphonique en Tunis

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques du Ministère des Technologies de la Communication.

La téléphonie mobile a, pour sa part, enregistré des niveaux records avec 88 d'abonnés pour 100 habitants. A fin de juillet 2009 le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile atteint 8.814 million, soit un accroissement de 2.78% en comparaison avec la période de 2008 et, soit une évolution de 57.61% par rapport à la même période de 2004, soit un ratio de 85.02 abonnés pour 100 habitants.

Cette expansion est due d'une amélioration justifiée par la qualité des prestations de téléphonie mobile tracée par le programme mis en place en 2008, ainsi que le 10émé et le 11éme plan présidentiel. A fin de juillet 2009 le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile atteint 8.814 million, soit un accroissement de 2.78% en comparaison avec la période de 2008 et, soit une évolution de 57.61% par rapport à la même période de 2004, soit un ratio de 85.02 abonnés pour 100 habitants.

L'évolution du cellulaire mobile : un fossé régional relatif

Les études sur les fractures numériques, appris à la Tunisie se sont intéressées au départ principalement à la répartition de la téléphonie fixe. Elles prouvent, « qu?après un siècle de diffusion de la téléphonie, de nombreuses régions et franges de la population demeurent non équipées ! » (LONG-SCOTT, 1995).

Cependant, les nouvelles recherches sur ce thème montrent en mrme temps que l'intervalle de temps de l'émission des nouvelles TIC est beaucoup plus court.

`La Tunisie, avec des écarts de développement à considérer, ne s'évade pas à ce constat en dépit des efforts réalisés pour supporter une plus large expansion du réseau téléphonique (fixe). Ainsi, de nombreuses zones urbaines, et certaines zones rurales ont été équipées d'un service téléphonique depuis longtemps. Toutefois, le téléphone fixe, tout comme les nouvelles TIC, ont été implantés sur une base multiutilisateurs et non pas en tant que lignes personnelles. Il faut prévoir la fin des années 90 et le début du 20éme siècle, ainsi que l'apparition de la téléphonie mobile pour voir une popularisation de l'usage du téléphone et surtout la personnalisation des lignes.

Illustration de la fracture numérique en Tunisie : Fracture interrégionale

 

Téléphone fixe

Téléphone Mobile

Accès au téléphone

 

1994

2004

1994

2004

1994

2004

Grand Tunis

20%

47%

-

58%

20%

52.5%

Centre-Est

16%

37%

-

48%

16%

42.5%

Ouest et Sud

12%

27%

-

38%

12%

32.5%

Source : Calcul des auteurs à partir des statistiques de `Munich personnal RePEC Archive 2009.

Pleinement on constate un mouvement significatif concernant l'accès à ces technologies en une décennie ; cependant, le tableau montre un écart dans l'accessibilité au téléphone (quelque soit le type) entre les 3 régions et surtout entre le grand Tunis et la zone du Sudouest. Cet écart est de 50% plus élevé dans le GT en termes de téléphonie en 2004.

Il faut souligner aussi qu'en termes de possibilité d'accès au téléphone l'écart en faveur du Grand Tunis en 1994 (+4%) s'est accentué et atteint (+10%) en 2004. De nombreuses origines peuvent être combinées ici pour l'explication de ces mutations technologiques comme l'effet réseau.

L'écart entre les régions en terme de téléphonie (fixe et mobile) est stable du fait de la non influence du déploiement du cellulaire mobile qui n'a pas été très révélateur puisque incapable à lui seul de résorber l'écart.

Il faut noter pareillement les politiques poursuivies par les entreprises privées tunisiennes ou étrangères, qui favorisent s'implanter autour des zones urbaines et/ou touristiques (MARTIAL, 2003).

> "Les TIC exigent des personnes très habiles qui ne sont seulement disponibles que dans les régions où il y a accumulation suffisante de science et d?activité technologique : BONACCORSI, 2004)". D'autre part, dans le grand Tunis, la fréquentation (le voisinage) des lieux publics relatifs à l'Internet et à l'informatique est mixte, elle est exclusivement réservée par tradition au genre masculin dans la majorité des autres régions, ce qui mène à une défaillance et faiblesse d'usage entre les régions a sein du même pays.

> L'accroissement rapide et notable de l'usage de l'internet et de la téléphonie mobile est `une manne' complexe et délicate à discuter, à identifier et même à saisir actuellement

en un petit pays émergent : la Tunisie. Ces deux technologies qu'on a convenu d'appeler les nouvelles technologies d'information et de technologie (NTIC) ont une évolution et amélioration dynamique et massive dont elle était supérieure à 200% lors des 4 dernières années.

2.2. Sur le niveau Mondial :

De nos jours, les activités basées sur la connaissance, l'information et le savoir occupent une place très importante, ils sont devenus omniprésentes dans le monde dont jouit la société de l'information. Les TIC sont le `né `de ce monde qui se basé sur la connaissance et elles autorisent les économies d'obtenir et d'échanger : les idées, les services, les technologies que ce soit au niveau national, régional ou mondial c'est pour ces raisons que les TIC ont eu l'avantage de réduire le monde à un village planétaire :"rendre l'économie mondiale plus intégrée que jamais".

les TIC représentent une opportunité pour le développement économique surtout dans les PVD.

Evolution globale des TIC dans le monde

80

40

Téléphonie Mobile 70 Utilisation d'Internet

Téléphonie Fixes 60 Large bande fixe

Large bande mobile

50

30

20

10

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

9.5 7

67

26

18

Source : Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

D'après les dernières statistiques de l'UIT, publiées dans le rapport «Le monde en 2009: faits et chiffres relatifs aux TIC», le domaine des TIC connaît une forte croissance dans la majorité des régions du monde, nourrit fondamentalement par la technologie mobile qui est l'indicateur clé le plus dynamique des TIC en comptant 67 usagers par 100 habitants en 2009 contre 32 usagers par 100 habitants en 2005, soit un taux de croissance de 52.23%. Aujourd'hui, c'est la technologie la plus populaire dans le monde avec une estimation de 4.6 milliards abonnées vers la fin de l'an 2009 contre 4.1 milliards abonnées en 2008 et qui touche aussi bien le nombre d'abonnements mobiles cellulaires et les réseaux large bande fixes et mobiles que les taux de pénétration de la télévision et de l'ordinateur.

4 En 2009, plus que le quart de la population totale utilisaient l'internet.

Comptait 26 usagers par 100 habitants en 2009, contre 23 usagers en comparaison avec la même période en 2008.

4 Le nombre des abonnées au large bande mobile est en excès par rapport au nombre des abonnées au large bande fixe : ce qui explique que Le potentiel de la plateforme sans fil en termes d'impact sur le développement est énorme. Les communications mobiles ont subit une évolution depuis les simples services de voix et de texte vers « des services intelligents » sur la large bande qui permettent l'introduction d'une gamme variée d'applications en ligne dans des zones qualifiées par des pays en développement qui souffrent d'un manque des services

conventionnels qui sont des services de base.

Cette opportunité est primordiale étant donné qu'à l'heure de la nouvelle économie (l'économie basée sur le savoir l'information et la communication) le tiers monde a raté une grande partie de `la révolution initiale de l'Internet' vue l'absence de l'infrastructure fixe adequate.

D'où la Large Bande contribue à l'augmentation de la productivité et à l'amélioration de la Croissance Economique, et merite donc un rôle Central dans les differents Strategies de Developpement.

Utilisation d'Internet

40

60

50

30

20

10

0

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

PD

PVD MONDE

55

13

21

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

Sur la base des données de l'UIT, actuellement plus de 25% du peuplement mondial est sitôt relie au réseau international et emploi l'internet tel que les TIC sont devenus très utiles pour le bon fonctionnement du monde entier. En effet, au cours des dernières decennies du 20eme siècle et au debut du 21eme, on observe une forte croissance continue en termes de developpement de l'infrastructure des NTIC et de reseau internet, la telephonie fixe et mobile

: l'utilisation de tous genres et tous types de service TIC.

Si on anticipe que le nombre d'internautes dans le monde continue d'augmenter rapidement on remarque que le fosse numerique entre les pays developpes et les pays en developpement devient plus important par exemple 40% des Europeens ont accès à l'internet contre seulement 5% des Africains et c'est ce qui explique que les pays en développement restent à la marge de la nouvelle economie et de la revolution des TIC.

23 habitants sur 100 dans le monde utilisaient l'Internet fin 2008. Pourtant, les taux de
penetration dans les pays en developpement restent faibles. L'Afrique, avec un taux de

pénétration de 5% est à la traine. Pour les taux de pénétration de la large bande, les chiffres sont encore plus bas. Compte tenu de l'essor rapide des réseaux cellulaires mobiles IMT2000/3G dans de nombreux pays, y compris dans les pays en développement, la large bande mobile offre manifestement des possibilités pour connecter de plus en plus de personnes, en offrant des débits élevés. Avec les phases de récessions économiques actuelle la situation globale des TIC ne devrait pas modifier radicalement car les services et les technologies sont omniprésentes "les taux de croissance risquent de baisser mais il est peu probable que le nombre d'abonnés diminue "selon L'UIT.

Evolution et anticipation des nombres d'Internautes dans le monde

2002

2000

1996

1992

1988

380.7

Europe Amérique du nord Asie / Pacifique Amérique latine l'Afrique / Moyen

orient

482.1

8

20

39

246.1

287.3

Nombre de pays connéctés à Internet

75

560.2

2008 2013

937.7

157.1

111.1

158

238.8 224.6

191

208

208

208

209

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

Aujourd'hui Internet englobe près d'1,5 milliard d'utilisateurs, et 800 millions additionnels pourraient bien arriver d'ici les quatre ans à venir selon `Forrester'.

Soit une croissance proche de 50 %, avec 2,2 milliards d'internautes en 2013, le monde serait cette fois complètement commandé par l'Asie, avec environ 950 millions d'utilisateurs en 2013 soit un taux de pénétration de 43 %.

Un chiffre particulièrement surhaussé, alors que l'Europe ne symbolise plus que 22 % des internautes de la planète (soit un peu moins de 500 millions), l'Amérique du Nord seulement

120

100

80

40

60

20

0

1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

PD PVD

105

42

52

13% (286 millions) et l'Amérique latine 11% (242 millions).

'S'il y a encore une dizaine d'années, Internet était principalement anglophone grâce aux Etats-Unis (dont L?initiative américaine va ~tre renvoyée et déployée au niveau international tel que l?infrastructure est considérée comme « autoroutes » de l?information) d'autres pays ont rapidement suivi, notamment en Asie' selon l'UIT... Le Japon en premier part qui compte présentement près de 100 millions d'internautes (dont une grande part sur téléphone mobile), puis la Chine, qui avec plus de 250 millions d'internautes en 2008, est déjà le premier fournisseur d'internautes dans le monde. Pourtant il ne faut pas oublier l'Inde, qui avec plus d'1 milliard d'habitants figure une capacité marquante. Si actuellement, le pays de `Bouddha' compte un peu plus de 60 millions d'internautes, cela menait rapidement à escalader au niveau mondiale avec 377 millions d'internautes selon l'UIT. Un chiffre supérieur à celui des États-Unis, qui pourrait stationner au niveau 260 millions d'internautes.

Enfin, touchant l'Europe, qui devrait voir son accroissement être tirée par l'Italie, l'Espagne, certains pays de l'Est, et la Russie, Forrester mentionne que 81 % des Britanniques (soit plus de 50 millions), 76 % des Allemands (soit près de 60 millions), 73 % des Français seront connectés, soit près de 46 millions.

Croissance et distribution de la cellulaire mobile

64%

2007

PD PVD

36%

2002

44%

56%

PD PVD

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

La fin 2008, un repère important dans le développement du TIC a été réalisé : plus de 4 milliard d'abonnement pour la téléphonie mobile dans le monde entiers (taux de pénétration 61%).

> On dénombre que les abonnées de la cellulaire mobile sont 3 fois plus que ceux de la téléphonie fixe dans le monde. En plus, deux tiers de ce groupe d'abonnées sont logés dans les pays en développement, en revanche un peu de 50% en 2002.Selon le rapport mondial de l'UIT.

Large bande fixe

25

20

15

10

0

5

1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

PD

PVD MONDE

21

3

6

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

De plus en plus d'utilisateurs adoptent d'un autre côté pour l'accès Internet à haut débit et le nombre d'abonnés à la large bande fixe `a plus que triplé, passant de 150 millions en 2004 à environ 500 millions fin 2009' d'après les estimations actuelles de l'UIT.

Le différentié (antithèse) entre le progrès rapide de l'Internet à haut débit dans les pays développés et l'orientation des pays en développement est captivant (intéressant).En Afrique

par exemple, on affiche 1 seul abonné sur 1000 habitants pour l'usage de la large bande fixe, à l'opposé de 200 souscripteurs pour 1 000 habitants en Europe. C'est en Afrique, région oil on comptait aujourd'hui 1 milliards d'habitants mais avec des niveaux de revenu qui sont les plus faibles dans le monde, et la que les prix relatifs des services TIC (notamment de la large

bande) sont les plus haussés. Il résulte du rapport que le dominant actuel du marché de la large bande fixe est le géant démographique la Chine qui devance les Etats-Unis son proche candidat à la fin de 2008.

Large bande mobile

16

14

12

10

8

4

0

6

2

1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

PD

PVD MONDE

3.5

15

1

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

Cependant, les statistiques de l'UIT font également enchaîner des divergences notables (importantes) d'un terroir (région) à l'autre, les taux de pénétration de la large bande mobile résident peu élevés dans la majorité des pays africains et dans d'autres pays avancés.

Et d'après le Secrétaire général de l'UIT, Hamadoun Touré: « Les TIC sont essentielles dans les pays en développement, pour permettre à tout un chacun de participer pleinement à l'économie du savoir du XXIe siècle. Nous avons constaté des incidences concrètes sur des services tels que la santé et l'éducation sur des marchés oil les TIC enregistrent une forte croissance. »

2.3. Sur le niveau Régional : 2.3.1: Régian d'Asie :

15 pays sont concernes par cette analyse; il s'agit des pays à faible revenu du continent. On inclut aussi dans cette etude l'Inde et la Chine. La region concernee a fait preuve d'un grand dynamisme pendant cette dernière decennie dans le domaine des telecommunications.

?Lignes téléphoniques fixes en Asie (par 100 habitants)

40

70

60

50

30

20

10

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

Les pays de l'Asie ont connu un taux de croissance eleve en matière d'infrastructure et de telecommunications de la telephonie fixe remarquable en 2000 par exemple en Coree presque 60 utilisateurs pour 100 habitants, 50 pour le Japon et pour le Singapour etc. Mais

la region a connu une brève phase de recession caracterise par une diminution du nombre d'abonne qui sont reorientes vers les nouvelles technologies de l'information et de communication (telephonie mobile et l'internet).

Selon l'UIT la téléphonie fixe n'a pas d'avenir sauf si sont mis en place des systèmes (faisceau) hertziens10 comme au Japon, Singapore, Coree où ils representent une part majoritaire de l'ensemble des lignes fixes.

.

10 Un faisceau hertzien est un système de transmission de signaux (aujourd'hui principalement numériques) bi-

latérale et permanente entre deux points fixes. Il utilise comme support les ondes radioélectriques, avec des fréquences porteuses de 1 GHz à 40 GHz (domaine des micro-ondes), très fortement concentrées à l'aide d'antennes directives.

?Lignes téléphoniques mobiles en Asie (par 100 habitants)

160

140

120

100

40

80

60

20

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

Le plus grand marché de téléphones mobiles dans le monde est installé en ASIE (la Chine avec 265 millions d'usagers, la majeure proportion des populations du Japon, de la Malaisie, de la Corée du Sud et de la Thaïlande a au moins un téléphone portable. Le nombre d'abonné à la téléphonie mobile en Inde, au Pakistan, au Bangladesh, au Cambodge sont en forte

accroissement avec un énorme potentiel d'expansion.

Les réseaux de téléphonie mobile se sont aussi déployés à un rythme accéléré avec presque un milliards d'utilisateurs en 2008 dans la région contre 100 millions utilisateurs en 2000.Il y a malgré cette forte dynamisme une disparité entre les pays (par exemple : en 2000 la Malaisie à une télé densité de 20% tandis que la télé densité du Bangladesh, de l'Afghanistan, et du Cambodge inférieur à 1%).Ces pays sont cependant entrain de rejoindre leur retard sur

la révolution de la télécommunication et de l'information par exemple il y a des pays qui avaient atteints des pics historiques ( le Japon a comptait 85 utilisateurs avec 96 usagers en Korè et le Singapour 145 utilisateurs).

?Utilisation d'Internet en Asie (par 100 habitants)

90

80

40

70

60

50

30

20

10

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

L'Asie a le plus grand nombre d'utilisateurs de l'Internet dans le monde (soit une proportion de 34% des internautes dans le monde), avec plus de 300 millions des personnes connectées. Mais cela représente seulement 8.4 % de la population totale du continent asiatique. Il y a donc une énorme réserve pour l'expansion de l'Internet, en dépit les immenses populations de la Chine et du sous-continent Indien "cet ensemble de pays ainsi constitué représente environ 3 milliards d'habitants" Extrait de l'ouvrage : La fracture numérique nord sud, Paris, Economica, 2005.

Le graphe nous montre que certains pays (Japon, Singapour, Malaisie..) réalisent néanmoins

des progrès substantiels en matière de l'utilisation (71 d'internautes par 100 habitants au Japon, 80% pour la Corée et 71 usagers au Singapore etc.) et la pénétration du réseau de l'internet. En particulier la Chine et l'Inde qui ont subi une phase de ralentissement grâce au développement démographique

Parmi les principaux utilisateurs des NTIC (d'Internet et de la téléphonie mobile) à travers le monde ce sont les jeunes moins de 18 ans qui représentent presque la moitié de la

population d'Asie et du Moyen-Orient et les enfants. Ils contribueront probablement à l'expansion massive de l'utilisation de l'Internet dans les années à venir. Et ils utiliseront sûrement des téléphones portables plutôt que des téléphones fixes pour leur accès à l'Internet et pour leurs autres communications interactives.

2.3.2: Région d'Afrique :

L'Afrique connaît actuellement une révolution des technologies de l'information et de la communication (TIC) qui a mis les services des télécommunications à la portée de centaines

de millions de personnes.

?Ligne téléphoniques fixes (par 100 habitants)

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

Au début du 20éme siècle l'Afrique a connu une phase d'expansion au niveau du réseau téléphonie fixe (tel que presque tous les pays de la région sont devenus équipés par les lignes téléphonies fixes) grâce à l'amélioration de l'infrastructure de télécommunications.

Avec la veille de 21éme siècle, il existe une aptitude (orientation) globale au niveau de l'Afrique vers une utilisation des NTIC (technologies sans fil: mobile et internet) qui explique la croissance relativement très faible du nombre d'abonnés des lignes téléphonies fixes (c'est le cas de la majorité du continent à l'exception de l'Afrique du Sud) qui reste pratiquement en stagnation avec environ 28.5 millions de lignes en 2006 avec une légère baisse (côte d'ivoire, Soudan, Afrique de sud ) cette récession est causée par l'apparition d'une nouvelle gamme du réseau téléphonique (mobile).

?Lignes téléphoniques mobiles (par 100 habitants)

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

On remarque qu'un `boom' s'établit au niveau de nombre des abonnés au réseau téléphonie mobile par exemple, le cas de la Côte d'Ivoire le nombre d'abonné s'établit à fin 2008 à 39 abonnés contre 4 abonnés en 2000 soit un taux d'accroissement de 89.74% et cet expansion éclatante s'établit pour les 53 pays du continent.

Les infrastructures TIC en Afrique ont accroît lors de cette dernière décennie, malgré les provocations que représentent les niveaux du revenu très faible ~

`Il est convenable de signaler le remarquable progrès de la téléphonie mobile dans une majorité des pays Africains : le nombre des abonnées a traversé le seuil de 200 millions début 2007 et continue à surhausser à des taux plus élevés que les autres régions du monde. Ceci a été spécifiquement pour les zones rurales qui sont bien équipées de l'infrastructure TIC. On estime 400 000 localités d'Afrique subsaharienne, parmi les quelles 99% sont des villages dont moins de 3% bénéficiaient de connexions pour la téléphonie fixe en 2006, tandis que 7% des foyers ruraux disposaient d'un abonnement à un service mobile

:Annie CHÉNEAU-LOQUA, directrice de recherche au CNRS Responsable du programme AFRICANTI (pour comprendre les fractures numériques).

De mrme, on trouve de grandes divergences dans l'accès aux télécommunications au sein du même pays, entre les personnes riches et les personnes pauvres et entre les zones

rurales et les zones urbaines. On enregistre, moins de 3 % des ménages ruraux de

l'Afrique ont accès à une ligne de téléphone fixe, alors que 20 % des ménages urbaines en ont un. Les distances entre zones rurales et zones urbaines sont moins

inscrites pour l'accès aux services de téléphonie mobile car les réseaux ont été étendus à des zones plus éloignées : 42 % des habitants ruraux vivent dans une zone couverte par la téléphonie mobile contre 91 % dans les villes.

?Utilisation du l'internet dans l'Afrique (par 100 habitants)

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale.

En 1992, seuls 3 pays (Afrique du sud, Egypte, Tunisie) possédaient une connexion au réseau internet.

Vers le début du 21éme siècle la quasi-totalité des 53 pays africains est connecté au réseau

internet avec 23.649 millions internautes en 2006, soit un taux de pénétration de 2.6%. Une expansion éclatante de l'Internet (36% par an, le double de la moyenne mondiale) grâce à des accès partagés tels que des cafés Internet et des télé centres et malgré cette dynamique
on remarque qu'il s'établit un écart important entre les pays de la même région :la majorité des pays souffrent d'un très faible nombre d'internautes avec un maximum de 10 usagers par 100 habitants (cas du Togo, Nigeria, Soudan, Kiné en 2008) avec l'existence d'autres pays

qui ont une marge d'utilisation presque négligeable durant cette décennie ( cas de Mali, Mauritanie, Malawi, Ethiopie, Cameroun ...) qui est due à un manque et une faiblesse des infrastructures de télécommunications qui sont les principales lacunes en matière d'infrastructures TIC sur l'ensemble du continent Africain..

Seul le Sud d'Afrique fait partie du groupe des utilisateurs dynamiques (atteint le pic avec 16 usagers par 100 habitants pour le continent).

Ainsi, à la fin de l'année 2006, on comptait seulement 44 millions d'utilisateurs Internet et 1 million d'utilisateurs de large bande (3,8 % et 0,4 % du total mondial, respectivement).

2.3.3: Région d'Amérique Latine :

?Lignes téléphoniques fixes (par 100 habitants)

35

30

25

20

15

10

0

5

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

La téléphonie fixe reste le second secteur du marché avec 366 milliards de dollars amassés

en 2008. Mais le téléphone fixe est en perte de vitesse depuis 4 ans par exemple : en

Argentine le nombre d'abonné à passer de 30 à 26 entre 2002 et 2008, aussi c'est le de

Venezuela, et ce, à la fois en raison de la popularité du téléphone mobile, mais aussi de la

multiplication des accès Internet haut débit et de la téléphonie sur IP. Actuellement les pays

d'Amérique Latine ont connu une révolution des TIC qui est basée sur la technologie sans fil

qui entrain de détrôner les réseaux de lignes fixes sur lesquels le marché des

télécommunications s'est construit dans les pays développés. En 2009, le marché du fixe
devrait culminer (plafonner, surmonter) à 349 milliards de dollars.

?Lignes téléphoniques mobiles en Amérique Latine (par 100 habitants)

120

100

80

40

60

20

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

Les réseaux mobiles constituent désormais la plus large plateforme de distribution du monde, et constituent une opportunité majeure de développement. Les deux dernières décennies ont connu un accroissement sans précédent de l'accès aux services téléphoniques. Cette croissance a été générée principalement par les technologies mobiles et la libéralisation des marchés de télécommunications, qui ont permis le déploiement plus rapide et moins cher des réseaux de la téléphonie mobile qui est l'un des marchés de télécommunications les plus dynamiques dans le monde. Comme nous montre notre illustration graphique une expansion dynamique au niveau de cette région comme le cas de l'Argentine (117 utilisateurs), Jamaïque (104 utilisateurs), Uruguay (100 utilisateurs), Venezuela (95 utilisateurs) etc. Vue à cette évolution on observe une amélioration au niveau du tissu technologique, donc une rectification de l'infrastructure des TIC.

?Utilisation d'Internet en Amérique Latine (par 100 habitants)

40

70

60

50

30

20

10

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

La diffusion d'internet en Amérique de sud a connu une évolution au cours de cette

décennie. En 2008, cette région a comptait un essor remarquable au niveau du nombre d'internautes au sein des pays membres par exemple au Jamaïque le nombre d'internautes a doublé entre 2002 et 2008, 35 utilisateurs d'internet en Uruguay et 40 internautes pour 100 habitants en Brésil. L'extension de la discipline de l'économie numérique, aux pauvres pays s'est traduite globalement par une amélioration de l'équipement, de l'infrastructure. Mais aussi par un ralentissement de sa croissance (pour les réseaux de haut débit) au début de 21 siècles et par un renforcement des inégalités à toutes les échelles. Les infrastructures de la

communication immatérielle (économie digitale) reproduisent la fracture socio territoriale.

2.3.4: Région MENA :

Cette observation comprend les pays en développement du Maroc à l'Iran (22 pays).Cet ensemble rassemble environ 300 millions d'habitants.

?Lignes téléphoniques fixes (par 100 habitants)

40

60

50

30

20

10

0

Maroc

Algerie

Tunis

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Libye

Mauritanie

Egypt

Bahrain

Moyen Orient et Afrique du Nord (M.E.N.A)

U EA

Oman

Jordan

kuweit

Cyprus

Djibouti

Iran

Iraq

Israel

Liban

Syria

Yemen

KSA

Qatar

Turquie

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

le simple téléphone est encore un outil hors d'accès pour la majorité de la population de la région MENA Les pays de cette région ont connu au cours de ces 2 dernières décennies un taux de croissance important supérieur à 10% par an pour les infrastructures de la téléphonie fixe. Par exemple le cas d'Iran le nombre d'abonné aux lignes téléphonies fixes a presque triplé entre 2000 et 2008. L'évolution est importante avec les systèmes fixes qui peuvent offrir des potentialités de communication à travers le territoire, non plus sur un mode linéaire mais surfacique autour de l'antenne. Malgré cette évolution on constate que la couverture est de moins de 10 lignes pour 100 habitants et c'est le cas de la plupart des pays de la région (Maroc, Algérie, Djibouti, etc.)

?Lignes téléphoniques mobiles dans la région M.E.N.A (par 100 habitants)

250

200

150

100

50

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

Les réseaux mobiles sont de nos jours pratiquement aussi bons que les réseaux fixes en

termes de qualité et pour ce qui est de la région peuvent être même souvent meilleurs. Le marché de la téléphonie mobile est particulièrement important pour les pays en

développement, oil il croît plus vite et oil il apparaît comme un outil qui permet de sauter les étapes d'adoption technologique. Le nombre des nouvelles connexions téléphoniques dans les pays à faibles et moyens revenus a dépassé celui des pays à revenus intermédiaires la branche de la téléphonie mobile connaît une expansion soutenue notamment en Moyen orient avec des pics d'une manière exponentielle : Émirats avec 200 utilisateurs pour 100, Bahreïn avec 170 usager pour 100) au début de 21éme siècle on remarque que la progression de cette

nouvelle branche des NTIC (téléphonie mobile) est encore spectaculaire par exemple en l'Emirats on compte presque 200 utilisateurs pour 100 habitants(2 téléphone par personne) en 2008 contre 50 utilisateurs dans la même période en 2000, soit un taux de croissance de 75%.

?Utilisation d'Internet (par 100 habitants)

40

50

30

60

20

10

0

Maroc

algerie

Tunis

MIDDLE EAST AND NORTH AFRICA ( M.E.N.A )

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

libye

Egypt

Bahrain

U EA

Oman

Jordan

kuweit

Qatar

Cyprus

Djibouti

Iran

Iraq

Israel

Li ban

Syria

Yemen

KSA

Mauritanie

Turquie

Source: Calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

On observe que l'accès internet y était relativement limité en 2000 grâce à la mauvaise répartition mondiale de l'infrastructure téléphonique par exemple la majorité des pays de la région MENA ont des faibles taux d'internautes qui ne dépasse pas 10 utilisateurs pour 100 habitants. Mais on observe qu'il y a une expansion éclatante au cours de cette décennie qui due au développement de l'infrastructure fixe et mobile dans les pays membres c'est le cas par exemple : en l'Émirats on compte 53 utilisateurs en 2008 contre 23 dans la même période en 2000, soit un taux de croissance de 56.60% aussi de même Qatar il enregistre un taux de croissance de 92.15% pour la même période.

2.3.5: Région d'Europe :

?Lignes téléphoniques fixes en Europe (par 100 habitants)

100

40

80

60

20

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

"Malgré la crise économique l'Europe est devenu le continent de communication" a déclaréViviane Reding, commissaire européen responsable des télécommunications. La majorité

d'habitants dispose d'une ligne téléphonique fixe à la maison et c'est ce que enregistre notre graphique par exemple au Norvège 90 utilisateurs pour 100 habitants qui se situe devant le Pays-Bas avec 85 utilisateurs et avant le Den mark qui a comptait en 2008, 82 utilisateurs.

?Lignes téléphoniques mobiles (par 100 habitants)

160

140

120

100

40

80

60

20

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

Ces toutes dernières données (du graphe), anticipations et analyses sur le marché Européen des TIC, montrent que le marché de la téléphonie mobile poursuit son essor

L'Europe est le leader (figure au premier rang) mondial pour les services de téléphonie mobile: avec un taux de pénétration des abonnés de 119 % de la population en 2008 (soit 7 points de plus qu'en 2007), l'UE se situe loin devant les États-Unis (87 %) et le Japon (84 %).

Comme nous montre l'illustration graphique, presque la totalité des pays membres ont un nombre d'utilisateurs qui dépasse les 100 utilisateurs pour 100 habitants (Espagne, Allemagne, Angleterre, etc.), et l'Italie est la championne des `gros utilisateurs' dans la région avec presque 160 utilisateurs pour 100 habitants.

?Utilisation d'internet en Europe (par 100 habitants)

100

80

40

60

20

0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Source : calcul des auteurs sur la base des statistiques de la banque mondiale

En moyenne, l'usage d'Internet s'est largement divulgué dans l'Union européenne. Un européen sur deux emploi fréquemment cette nouvelle technologie, et cette proportion est encore plus importante chez les jeunes qui dominent le domaine d'utilisation : elle remonte à trois personnes sur quatre chez les adolescents (16-24 ans). Il reste cependant de fortes divergences dans l'accès à Internet, principalement selon un raisonnement et une méthodologie est-ouest.

Des disparités importantes existent entre les Etats membres quand à l'accès à Internet. 65% des ménages ont accès au réseau Internet en 2009, mais ce chiffre peut glisser à 38% en Roumanie ou 30% en Bulgarie et escalader jusqu'à 90% aux Pays-Bas ou en Suède.

Et cet accroissement est dû comme il est prévu, par l'apparition de la génération Internet qui

effectuent leur achats en ligne est c'est une pratique qui devient courante, mais pas encore majoritaire dans la plupart des pays de l'UE. En moyenne, 37% des européens ont passé une commande sur Internet au cours des 12 derniers mois. Là encore, il existe des écarts importants : cette pratique ne concerne que 2% des Roumains contre 66% des Anglais, et 45% des Français.

La Commission européenne a publié les résultats d'une enquête sur "l'utilisation de l'Internet en 2007 (ménages et particulier)" dans les différents pays européens.

Les nouveaux chiffres publiés par Eurostat exposent une augmentation marquante de l'utilisation de technologies à large bande pour la connexion à Internet en Europe.

`42% des ménages de l'UE avaient une connexion à haut débit au premier trimestre de 2007, comparativement à 30% en 2006' Selon les statistiques d'Eurostat.

Parmi les États membres, l'Europe du Nord et scandinaves continuent de garder la part la plus importante concernant le nombre de ménages équipés d'une connexion à haut débit, avec plus de 2/3 des ménages reliés aux Pays-Bas (74%), le Danemark (70%) et en Suède (67%). La Belgique, l'Allemagne, l'Estonie, la France, le Luxembourg, l'Autriche, la Slovénie, la Finlande et le Royaume-Uni ont tous une moyenne supérieure à la moyenne européenne de 54%.

L'étude insiste également sur le fossé entre les générations chez les citoyens européens dans l'utilisation d'Internet : alors que 79% des jeunes hommes entre 16 et 24 ans adoptent l'utilisation du net au moins une fois par semaine. Pour les femmes, les pourcentages sont encore plus faibles, avec 77% des jeunes concernés et seulement 19% des personnes âgées.

Section 3 : Evolution des indicateurs TIC selon le nouvel indice de l'UIT "IDI" : L'Union Internationale des Télécommunications (UIT) a édité (publié), un nouvel

indice UIT de développement des TIC (IDI). Cet indice permet de dresser la comparaison entre 154 pays du monde. On installe cet indice à partir de 11 indicateurs (qui concernent d'une part l'accès aux TIC, d'autre part, leur utilisation et les compétences y relatives). Entrent aussi en considération dans ces critères, la téléphonie fixe et mobile, la largeur de bande Internet, le nombre de ménages pourvu d'un ordinateur, le nombre d'internautes, les taux d'alphabétisation dans le pays).

*Accès aux Tic

1. Ligne téléphonique fixe par habitants.

2. Nombre d'utilisateurs de la téléphonie mobile par 100 habitants.

3. Largeur de bande internet internationale (en bits) par 100 habitants.

4. Proportion de ménages ayant un ordinateur.

5. Proportion de ménages ayant accès à Internet à la maison. *Usages des TIC :

utilisateurs de l'Internet pour 100 habitants

Nombre d'abonnés à Internet haut débit par 100 (Large bande fixe). Nombre d'utilisateurs de la large bande mobile par 100 habitants.

* Compétences des TIC:

Taux d'alphabétisation des adultes.

Proportion d'inscription brute secondaire. Proportion d'inscription brute tertiaire.

? Ces indicateurs constituent une référence au niveau mondial, régional, et national.

Selon le RANKING (classement des pays et score) 2002-2007 ; annexe 2) et le graphe cidessus, la région d'Europe du Nord est considérée comme étant la région la plus avancée dans le domaine des TIC. La République de Corée fait l'exception d'occuper la 2éme place. Le

nouvel indice UIT de développement des TIC (IDI) établi la Suède au premier rang. Viennent ensuite la République de Corée, le Danemark,

les Pays-Bas, l'Islande et la Norvège, puis d'autres pays, principalement à un niveau élevé de revenue d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord.

Ces pays à l'exception des pays d'Asie sont les pays les mieux ordonnées en fonctions d'IDI et la plupart des pays de ces régions sont classés dans les vingt premiers rangs en ce qui concerne l'usage des TIC. Selon le nouvel indice IDI les pays dont le degré de développement des technologies d'informations et de communications (TIC) est négligeable reste en bas de l'arrangement et sont essentiellement les pays du tiers monde (en spécifier les pays les moins avancés) avec un accès borné aux infrastructures TIC (la téléphonie mobile et fixe, le réseau internet et large bande compris). Compte tenu de la relation étroite qui existe entre le niveau d'usage des TIC et le PIB, la majorité des pays pauvres se retrouvent encore plus bas dans le classement (à l'exception des pays d'Afrique) qui évolue peu depuis 2002.

Généralement, les évolutions les plus notables ont été effectuées dans le domaine de l'accès aux TIC, ce qui recouvre les cinq premiers indicateurs (la téléphonie fixe et mobile, ainsi que la largeur de bande Internet, les ménages ayant un ordinateur et l'accès à l'Internet. En ce qui concerne l'utilisation des TIC, ce qui couvre le nombre d'internautes, et la large bande fixe et mobile, les progrès ont été énormément plus lents. En particulier la large bande, qui est la technologie la plus moderne, n'a pas encore diffusé dans de nombreuses nations.

Dispersion géographique de l'IDI

Afrique sub-saharienne

Sud d'Asie

Centre d'Asie

Afrique du nord

Centre d'Amerique

Carraibes

Amerique du sud

West d'Asie

Oceanie

Europe de l'Est

Sud d'Europe

Est d'Asie

Amerique du nord

Nord d'Europe

West d'Europe

0 2 4 6 8

6.7

2007

2002

1.52

1.94

1.55

2.65

2.72

2.76

4.25

4.39

4.94

5.6

6.4

3.3

3.61

6.5

Calcul des auteurs à partir des statistiques du rapport mondial 2009 de l'UIT.

Il est annoncé par le Rapport que le niveau de développement des TIC s'est amélioré dans la plupart des pays pendant la période 2002-2007, dans certains pays plus que dans d'autres. L'Europe de l'Est enregistre non seulement une évolution importante en termes relatifs, mais aussi l'une des progressions les plus fortes de la valeur du nouvel indice de l'UIT et, à ce titre, peut être considérée comme la région la plus audacieuse en terme du développement des TIC pendant ces cinq dernières années.

Le niveau d'usage des TIC a été évolué de plus d'un tiers (plus que 30%) dans les pays développés comme dans les pays en développement pendant cette période de cinq ans mais les pays en développement affichent encore un retard pour ce qui concerne l'accès et l'utilisation de ces technologies. Il résulte d'une balance qui étudie la relation entre les niveaux d'utilisation des TIC et le revenu national brut par habitant (à parité de pouvoir d'achat) qu'il existe une correspondance dure entre le revenu et le degré d'adoption des TIC, avec quelques exceptions intéressantes. Compte tenu du critère 'niveau du revenu' on constate bien que le groupe des pays qui sont à la tête du classement ont des degrés d'usage des TIC plus élevés que ceux auxquels on aurait pu. Par exemple le cas de La République de Corée, se solde avec un niveau d'utilisation des TIC beaucoup plus élevé que celui attendu. Cela montre comment une politique dynamique et ciblée dans le domaine des TIC peut avoir un effet

d'entraînement sur le développement de la société de l'information dans des pays oil le niveau de revenu est relativement faible.

En commençant du principe que la fracture numérique est "relative" c'est-à-dire que l'amélioration des TIC est comparée entre les différents pays le Rapport montre que globalement l'importance du fossé numérique planétaire n'a pas changé pendant la période 2002-2007. Malgré des évolutions considérables dans les pays en développement, les disparités restent entre ceux qui utilisent les TIC et les autres.

Si on considère que le monde est formé de 4 comités de pays, en fonction des différents degrés d'utilisation des TIC, on constate que la fracture numérique est en train d'tre atténuer entre les pays rattachés au groupe de ceux dont l'utilisation des TIC est "forte" et même les pays des autres groupes. Cela est dû à divers raisons dont on peut citer ; le renforcement des taux de pénétration des lignes téléphoniques mobile dans de nombreux pays qui appartient aux groupes des pays oil l'usage des TIC est fatigué. D'un autre côté, les résultats prouvent bien que la fracture numérique s'aggrave à la légère entre les nations où le stade (niveau) d'application des TIC est "élevé" et ceux dont ce niveau est "moyen" ou "faible". Cela porte à juger (penser) que plus les sociétés de l'information deviennent mûres et raisonnables, plus les niveaux d'usages des TIC s'équilibrent (stabilisent).

« Des sociétés de l'information moins matures, mais raisonnablement évoluées, affichent une forte croissance, laissant derrière elles celles qui se trouvent au bas de l'échelle. aa 75111n lPU 7

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway