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Etude de faisabilité d'implantation d'une fabrique des tomates concentrées à  Goma/nord-Kivu.

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par Degaulle NTAMBUKA MEMA
Université Libre des Pays des Grands Lacs/ULPGL - Licencié en sciences économiques et de Gestion: option Gestion des Entreprises. 2008
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Pendant que les uns passent leur vie à perdre le temps, les autres passent leur temps à risquer leur vie ; initier un projet et surtout entreprendre un projet de création d'entreprise est un risque évident.

NTAMBUKA MEMA D.

DEDICACE

A

- Mes parents PHILIPPE NTAMBUKA et BETTY BARHOLERE,

- Mes oncles, tantes, cousins, cousines,

- Mes frères et soeurs,

et particulièrement à la future mère de mes enfants LISA KAHAMBIRA.

NTAMBUKA MEMA D.

REMERCIEMENTS

La recherche et l'aboutissement du présent travail ne sont pas l'oeuvre d'une seule personne, mais fruit d'un effort collectif.

Nos remerciements s'adressent, de prime à bord, à Dieu Tout-Puissant, pourvoyeur de la connaissance par excellence, pour son génie toute notre vie.

Plus particulièrement, nous remercions les autorités de l'Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL/Goma, au travers du professeur Séblon MPERE BOYE et du Chef des travaux Alain KIKANDI KIUMA, respectivement Directeur et encadreur du présent travail. Leurs remarques, critiques et conseils pertinents nous ont taillé l'image d'un homme dévoué et consciencieux.

Nous demeurons redevable à l'endroit de nos géniteurs PHILIPPE NTAMBUKA et BETTY BARHOLERE.

Que les oncles, tantes, cousins et cousines, frères et soeurs trouvent ici l'expression de nos sentiments familiaux les plus intimes.

Notre gratitude éloquente s'adresse à la future mère de mes enfants LISA KAHAMBIRA.

Nous remercions sincèrement tous les camarades étudiants de notre promotion notamment : AMANI NTAMBUKA, JEAN DE DIEU TULINABO, KATARAKA NYARUKEMBA, DEO IBENGE, PATRICK MUNDEKE, SULULU PASCALE, TOUBIX LEONARD, Thierry NZANZU, Patricia CONGERA, Pascale MUISA, Stella NYENYEZI, Nathalie, Marie Michelle NTUMBA, MARIANA, Guillain KETU, Dominique MASONGA, Jeef BASHIMBE et patient PAPYRUS. Que tous trouvent, par cette expression, notre profonde gratitude.

INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Tout investissement nécessite un temps pour porter ses fruits et requiert du sacrifice et de la patience pour l'investisseur. La décision d'investir constitue la stratégie la plus importante, dans le processus de création des valeurs.

L'orientation des investissements vers les entreprises productrices des biens et des services, demeure l'un des atouts majeurs qui concourent au développement d'un pays ou d'une région.

Toute décision économique ou financière suppose une évaluation profonde et préalable des conséquences, c'est-à-dire, une estimation des résultats attendus et des risques à encourir. De plus, aucun entrepreneur aussi doué soit il, ne peut espérer réussir s'il ne propose pas un produit ou un service capable de répondre à un besoin non satisfait et ne pourra le vendre à un prix acceptable par les consommateurs et rentable pour son entreprise.

Dès lors, le principal moyen permettant de résoudre ce problème consiste notamment à étudier, au préalable ce produit ou service en analysant le marché, le prix et les moyens techniques nécessaires pour sa fabrication ou sa réalisation. Ce qui justifie l'importance même d'une étude de rentabilité et d'utilité de tout projet économique en général et d'un projet industriel en particulier.

« En effet, la République Démocratique du Congo a maintenu, jusqu'à ces jours, une structure économique héritée de la colonisation caractérisée essentiellement par une forte extraversion. Une désarticulation prononcée de son tissu et un dualisme de son mode de production.

Il sied de noter que la quasi-totalité de la production des matières premières est destinée à l'exportation, alors que l'industrie manufacturière demeure largement dépendante de l'extérieur quant aux approvisionnements en intrants ; l'agriculture recourt en grande partie aux méthodes traditionnelles, au moment où l'industrie utilise des moyens modernes.

Le pays détient d'immenses potentialités très variées ainsi que des capacités pour promouvoir une économie introvertie ; intégrée et entièrement modernisée ».1(*)

Cependant, la Province du Nord Kivu reste une province très fragile, car elle traverse une période de grande turbulence. Au stade du développement économique, l'agriculture est le seul secteur qui puisse fournir du travailleur à des milieu de personnes, leur procurer un revenu et créer des plus - values substantielles en touchant les couches les plus pauvres de la population. Le Nord Kivu a un potentiel agricole et peut devenir un grenier pour le reste du pays.

Le rôle de l'agriculture pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et de la dépendance alimentaire est donc essentiel. Compte tenu de ce potentiel et de l'importance de la valeur ajoutée que l'on peut créer sur base de la production, l'agriculture sera certainement le moteur de l'économie de demain.

Dans ce cadre, nous nous sommes posés la question de savoir s'il est possible d'implanter une unité de fabrication des concentrées de tomate dans la ville de Goma où les matières premières offrent une opportunité.

Le secteur des concentrées de tomate n'est pas nouveau dans la ville de Goma. Il est exploité dans le commerce du gros et de détail, mais ceux qui s'adonnent à l'agriculture semblent dans une certaine mesure, néglige la culture de tomate. Ceci pourrait s'expliquer par le manque d'initiative de développement de cette culture, mais aussi par des possibilités réduites d'écouler les quantités énormes sur le marché compte tenu de son caractère périssable.

En outre, nous remarquons que les produits qui peuvent être concurrents (étrangers) trouvent déjà une place sur le marché test (potentiel) et ces vendent à bon marché malgré les coûts supplémentaires (transport, droit de douane, etc.).

Ce faisant, le principal moyen qui permettrait de résoudre ces problèmes consisterait à mettre sur pied une unité de production, dans une politique de substitution de la production locale aux importations.

L'objet de cette étude est alors d'analyser la faisabilité de l'implantation d'une fabrique des concentrées de tomate dans la ville de Goma.

Ainsi, tout au long de ce travail, nous tenterons de répondre à la question suivante : ce projet est il utile, réalisable et faisable, du point de vue économique et financier ?

0.2. Hypothèses

L'activité de transformation des tomates en concentrées à Goma serait réalisable et faisable.

En effet, étant donné l'importance de la demande et les quantités des concentrées de tomate importées et vendues, nous pensons que l'exploitation de ce secteur d'activités à Goma dégagerait une rentabilité importante, tant au point de vue financier qu'économique.

Cependant, il faudrait que ce produit requière, non seulement une qualité au moins égale à celle des produits importés ; mais aussi, que ce projet parvienne à en proposer un prix qui permettrait de faire face à la concurrence.

De plus, on pourrait aussi affirmer a priori que ce projet serait utile pour la population dans la mesure où il contribuerait à la consommation, à l'emploi, et au développement socio économique du pays, en général, et de la vile de Goma en particulier.

0.3. Choix et intérêts du sujet

Le choix de notre travail porte sur l'étude économique et financière d'un projet. La branche industrielle visée par cet investissement est celle de la production des concentrées de tomate.

L'intérêt pour ce travail s'inscrit dans le cadre notre prise de conscience, nous qui sommes appelés être des créateurs d'entreprises.

Du point de vue de consommateurs de ce produit, le présent projet revêt un intérêt particulier d'autant qu'il vise à fabriquer un produit, rencontrant leurs aspirations.

Ce projet permettra également au pays de réduire la dépendance vis-à-vis de l'extérieur et d'économiser les devises étrangères en vue d'un usage plus bénéfique. Ce projet présente aussi un intérêt au niveau macro économique dans la mesure où il pourra notamment assuré l'accroissement de la production nationale, mettre en valeur les facteurs de production qui entreront dans le processus de transformation.

0.4. Délimitation du sujet

Notre étude se limite à l'étendue de Goma, comme zone d'implantation du projet. Pour ce qui est de la délimitation temporaire de notre étude, nos analyses se sont faites en 2008. Toute fois, cette période que nous venons de limiter peut être dépassée car les prévisions vont au delà de cette année d'étude.

0.5. Approches méthodologiques

La réalisation de cette étude a nécessité une démarche méthodologique axée sur les méthodes analytique, statistique ainsi que de la technique documentaire.

La méthode analytique a permis d'analyser les résultats atteints facilitant la conclusion.

Quant à la méthode statistique, celle-ci a permis de recourir aux statistiques nécessaires à l'élaboration de ce travail et les présenter sous forme des tableaux et des graphiques.

La technique d'interview a consisté à recueillir certaines informations sur le commerce de la tomate ainsi que la culture de ce produit, auprès de l'inspection provinciale de l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu.

La technique documentaire enfin, a consisté à la consultation des matières, l'accès à l'Internet, la lecture des différents documents (ouvrages, travaux d'études, articles, etc.) capables de nous fournir des informations nécessaires.

0.6. Plan sommaire du travail

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comporte trois chapitres.

Le premier présente les considérations sur le projet, l'investissement et la culture de tomate. Le second chapitre porte sur l'étude de faisabilité du projet. Enfin, le troisième chapitre est consacré à l'analyse financière et économique du projet.

Chapitre premier

CONSIDERATION SUR LE PROJET, L'INVESTIMENT ET LA CULTURE DE TOMATES

En vue d'étudier et d'analyser la faisabilité du projet d'investissement, faisant l'objet de notre travail, il s'avère impérieux de donner un aperçu général sur un certain nombre de concepts généralement employés dans l'étude des projets ; mais également de faire une présentation générale sur la culture de tomate.

Le but de ce chapitre est donc, de faciliter la compréhension de certains concepts clés que nous avons utilisé tout au long de notre travail.

Pour ce faire, la première section de ce chapitre parle successivement du projet d'investissement et de la rentabilité. La seconde section pour sa part, fait une présentation plus ou moins détaillée de la culture de tomates et enfin, la troisième section portera sur la notion du marché.

I.1. Définition des concepts clés

I.1.1. Le projet

A. Définition et attributs d'un projet

Bon nombre d'auteurs se sont employés à définir le mot projet en s'accordant sur le fait que ce terme peut avoir plusieurs sens.

Pour DAYAN, le projet est un processus unique de transformation des ressources ayant pour but de réaliser d'une façon ponctuelle un extrait spécifique répondant à un ou plusieurs objectifs précis, à l'intérieur des contraintes budgétaires, naturelles, humaines et temporelles2(*).

Pour KERZNER, le projet se définit comme étant toute série d'activité ou tâches qui3(*) :

§ ont un objet spécifique à réaliser sous certaines conditions spécifiées ;

§ ont défini leur début et leur fin en terme de temps ;

§ ont des fonds en quantité limitée.

Le projet est aussi défini comme l'ensemble des interventions visant à atteindre un objectif spécifique grâce à : des moyens mis en oeuvre (coûts) pour entreprendre des activités débouchant sur des résultats4(*).

De ces définitions, nous pouvons de notre part, définir le projet comme étant un ensemble d'opérations orientées vers la réalisation d'un objectif fixé à l'avance au moyen des ressources matérielles, financières et humaines, ressources limitées dans un temps fixé à l'avance.

B. Classification des projets5(*)

Partant des caractéristiques énoncées ci-haut, nous pouvons classifier les projets d'après les critères ci-après :

§ classement par finalité : c'est le classement le plus courant. Il peut être présenté de diverses manières. Cependant, suivant la nature des biens ou services produits, nous pouvons citer :

- les projets de production des biens matériels (projets agricoles, projets miniers, projets énergétiques, projets industriels, etc.

- les projets de production de services (projets de transport, projets de télécommunication, projets de construction, etc.)

§ classement par rapport au temps : qui sépare la mise en oeuvre des moyens pour l'obtention des résultats. Dans ce type de projets ou retrouve :

- les projets de production immédiate (projets industriels) et les projets de production différée (reboisement, barrage) ;

- les projets supposant un important investissement (forte intensité capitalistique, longue durée de vie et d'amortissement) les projets n'impliquant qu'un investissement moderne (amortissement rapide).s

§ classement par rapport à la complexité : soit au niveau de la mise en oeuvre de résultat. Dans cette catégorie, nous retrouvons :

- les projets ponctuels (exemple : les projets individuels) et les projets de mise en valeur régionale.

Nous pouvons, compte tenu des éléments énoncés ci- haut, préciser que ce projet passé sous études s'inscrit dans le cadre d'un projet industriel visant la production immédiate concentrées de tomate et dont le processus de mise en oeuvre requiert des moyens importants en vue de la réalisation de ses objectifs qui s'avèrent complexes (la recherche de la rentabilité, la réduction du chômage, etc.)

C. Cycle de vie d'un projet

Le cycle de vie d'un projet est tout simplement la collection des diverses phases d'un projet qui prend naissance dans l'émergence d'un besoin chez les demandeurs et, si tout va bien, il se termine après livraison à ses demandeurs d'un produit ou service satisfaisant ce besoin.

Il induit de ce fait les phases ci-après6(*) :

- la phase d'identification ou de conceptualisation,

- la phase de développement ou de définition,

- la phase d'implantation ou de réalisation,

- la phase de finalisation.

o Phase d'identification ou de conceptualisation

Durant cette phase, le promoteur du projet et son équipe décrivent brièvement le projet. Ils développent un plan résumé du projet qui décrit et clarifie les concepts de base de celui-ci, la demande (le besoin) pour le projet, les objectifs précités, l'évaluation des moyens à mettre en oeuvre, le manière de lancer une première recherche de financement possible, les contraintes à respecter et les stratégies de réalisations.

A cette phase, une estimation préliminaire est réalisée et une vue générale du travail à exécuter est faite. L'identification du projet étudier également l'environnement interne et externe auquel sera soumis le projet.

Disons d'une manière globale que c'est au cours de cette phase qu'est réalisée l'étude de faisabilité du projet, une étude qui permet de préciser si les conditions de viabilité du projet existent tant du point de vue technique, économique que financier.

o Phase de développement ou de définition

Cette étapes permet de préciser les données fournies à l'étape précédente notamment celles concernant la conception générale du projet et l'évaluation des moyens à mettre en oeuvre. C'est en effet, au cours de cette phase que l'équipe du projet, dirigée toujours par son concepteur, développe les idées conçues à la phase précédente avec un plan plus détaillé. Une analyse solide de faisabilité est définie de façon précise à cette étape.

Le planning détaillé du projet est établi en termes de durée, échéances, ressources et coûts. Les politiques et procédures de gestion sont également définie à ce stade.

Les deux phases évoquées ci-dessous (et essentiellement la deuxième) constituent la problématique même de notre travail pour la simple raison que nous nous sommes fixés pour tâche de procéder à une analyse plus ou moins détaillée de la faisabilité du projet d'implantation d'une unité de production de tomates concentrées à Goma car, c'est à ces deux stades qu'une étude permettant de préciser si les conditions de viabilité du projet existant tant du point de vue financier qu'économique.

o Phase d'implantation ou de réalisation

Au cours de cette phase, l'équipe du projet est entrain de réaliser le travail requis sur base d'une estimation des coûts définitifs et un établissement des rapports d'activités à tous les échelons et au promoteur.

o Phase de finalisation

Durant cette phase, tout le travail est complet, le promoteur ou le consommateur reçoit l'ouvrage, le en main.

Il ressort de ce qui précède que les deux premières phases, à savoir : la phase d'identification et la phase de définition se basent sur la planification technique et sont qualifiées de faisabilité du projet tandis que les deux dernières phases (la phase de réalisation et la phase de clôture) s'orientent vers la réalisation du travail et sont appelées : acquisition du projet.

L'analyse de ce paragraphe montre à suffisance que le projet passé sous étude se trouve encore au niveau de l'étude de faisabilité (c'est-à-dire aux niveaux de phases de conceptualisation et de définition) car le but même de ce travail est de rechercher les conditions de viabilité requises avant de pouvoir passer à sa réalisation.

De ce fait, l'étude tiendra compte non seulement du produit et du marché ; mais aussi, des aspects juridiques, du procédé industriel, des équipements à utiliser, du personnel, de la fiscalité, du financement et de l'analyse financière et économique de l'investissement.

I.1.2. L'investissement

A. Définition

L'investissement consiste, pour une entreprise, à engager durablement des capitaux sous formes diverses (matérielles ou immatérielles) dans l'espoir d'en obtenir un retour satisfaisant étant donné les risques assurés7(*).

o Du point de vue économique

L'investissement consiste, avec le facteur travail notamment, un de facteurs principaux de la fonction de production.

Il est essentiellement un flux de capital destiné à modifier le stock de capital existant.

o Du point de vue comptable

La notion d'investissement est également appréhendée à travers le double critère de la durée et la propriété du bien. Si un bien ou un service a une durée supérieure à une année et si l'entreprise en est propriétaire, il s'agit alors d'un investissement qui est inscrit dans les immobilisations au bilan.

o Du point de vue financier

L'investissement est un coût pour l'entreprise et génère les nouvelles recettes d'exploitation. La comparaison coût sur recettes permet de déterminer si l'investissement est rentable ou pas.

Il ressort de ces définitions que la division d'investir se traduit concrètement et généralement par l'échange des biens ou services futures et aléatoires.

A. Classification des investissements8(*)

Il existe plusieurs critères conduisant à de nombreuses classifications des investissements. Nous retenons dans ce travail, les trois classifications suivantes :

Selon leur objet, on distingue :

- les investissements incorporels : qui comprennent d'une part les acquisitions d'actifs incorporels immobilisés ou non (brevet, licences, marques de fabrication, etc.) et, d'autres part, les changes au sens comptable du mot telles que les programmes de formation et de perfectionnement du personnel, les compagnes publicitaires, les études de recherche appliquée (recherche et développement), etc.

- les investissements corporels, industriels ou commerciaux : ils permettent la forme d'actifs physiques : soit en actifs immobilisé (maison commerciale, etc.) soit en actif circulant principalement en stock (matières premières, etc.) ;

- les investissements financières : qui relève la forme soit de titres de participations ou des prêts à long terme (actions, obligations, ...) soit encore des prêts à court terme (lorsqu'ils sont attachés à des participations appelées à être renouvelées).

Selon leur objectif, on distingue :

Selon ce critère, les investissements peuvent être classés en trois catégories à savoir :

- les investissements directement productifs qui comprennent :

· les investissements de renouvellement ou de remplacement dont l'objet est le maintien de potentiel de l'entreprise ;

· les investissements de capacité ou d'expansion dont l'objet est l'accroissement du potentiel de production ou de commercialisation (création d'une unité de production, construction d'un immeuble, etc.) ;

· les investissements de productivité ou de modernisation dont l'objet est l'amélioration de la productivité ;

· les investissements de prestige dont l'objet est l'image de marque de l'entreprise et dont les effets non mesurables ne peuvent qu'être indirects ;

· les investissements d'innovations ou de diversification.

- les investissements obligatoires : qui sont imposés par une réglementation d'ordre public ou par des engagements antérieurs à l'échelon de la profession ou de l'entreprise.

- les investissements stratégiques : destinés à améliorer le climat stratégique, à développer la recherche et, généralement, à créer les conditions, les plus favorables pour construire le devenir de l'entreprise tel qu'il a été voulu.

Notons cependant que, la rentabilité des investissements stratégiques est indirecte dans la mesure où leurs effets consistent à améliorer les chances de réussite des investissements directs productifs et rentables.

Classement selon le critère du risque

La notion du risque étant sous jante au concept même de l'investissement, on peut classer les investissements productifs dans l'ordre de risque croissant en deux catégories :

· les investissements comportant peu de risque : il s'agit ici des investissements de renouvellement et des investissements de production. En effet, les caractéristiques de ces investissements sont connues ainsi que leurs effets ;

· les investissements les plus risqués : ce sont des investissements destinés à modifier l'état actuel de l'entreprise. Ces investissements font passer l'entreprise du présent sécurisant au futur insécurisant.

Compte tenu des classifications énoncées ci-haut, il apparaît que le projet passé sous étude se trouve dans les différentes catégories prévues dans ces classifications.

En effet, en se référant à la classification selon l'objet, ce projet d'investissement se trouve globalement dans la catégorie des projets industriels pour des raisons déjà évoquées ci-haut.

Toutefois, ce projet apparaît quelque part comme un projet d'investissement incorporel, d'autant plus qu'à côté de coûts supportés pour l'acquisition des biens de production, il devra également supporter d'autres frais d'investissement tels que les brevets, licences, les frais de formation de personnel et de frais de publicité pour son implantation.

Dans la classification selon les objectifs, le projet se retrouve dans la catégorie des projets d'investissements directement productifs et plus particulièrement, dans la catégorie d'investissement de capacité et d'expansion à cause de son caractère industriel visant la production de tomates.

Le classement selon le critère du risque, le situe dans les investissements comportant les de risque pour la simple raison qu'il devra supporter un montant très important pour sa création alors que les recettes à réaliser sont ultérieures aux coûts d'investissement et portant incertaine.

B. Les caractéristiques d'un projet d'investissement9(*)

Tout projet d'investissement est caractérisé par : les dépenses à l'investissement, la durée de vie de l'investissement, le cash flows et la valeur résiduelle.

1. Le capital investi

C'est la dépense que doit supporter d'entreprise pour réaliser le projet. Il comprend :

· le prix d'achat hors taxe (ou le coût de fabrication) ;

· les frais accessoires (frais de transport, d'installation,...) ;

· la TVA non récupérable ;

· l'augmentation du besoin en fond de roulement (en général tout le projet d'investissement accroît l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter la différence : Stock + Créances d'exploitation - Dettes d'exploitation).

Cette différence n'est autre que le besoin en fond de roulement d'exploitation. Dès lors que cette différence est positive son augmentation représente un besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.

2. Durée de vie

Afin d'évaluer les gains attendus, il est nécessaire de connaitre la durée d'exploitation du projet. En principe, il s'agit de la vie économique, mais si celle-ci est difficile à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement.

3. Flux de trésorerie généré par le projet

L'entreprise attend d'un projet d'investissement :

· soit qu'il apporte des rentrées nettes d'argent (recettes - dépenses) ;

· soit qu'il permette de réaliser des économies au niveau de certains coûts d'exploitation. Ces rentrées d'argent ou ces économies sont, traditionnellement, désignées par le terme de cash flow.

Cash flow = recettes imputables au projet - dépenses imputables au projet

Cash flow = économies réalisées imputables au projet.

En principe, les cash flows sont générés de manière continue mais, pour simplifier les calculs de rentabilité, on admet qu'ils soient obtenus globalement à la fin de chaque exercice.

La notion de cash flow est différente de celle de bénéfice. Le cash flow, en effet est la différence entre recettes d'exploitation et les dépenses d'exploitation, il concerne donc la trésorerie. Alors que le bénéfice est la différence entre les charges et les produits, il est une notion comptable.

4. La valeur résiduelle

A la fin de sa durée, le bien, objet de l'investissement peut être cédé. Comme il est alors totalement amorti, le produit de la cession constitue une plus-value. Cette plus-value étant, dans le cas général, inférieure au total des amortissements pratiqués, il s'agit, sauf exception, d'une plus-value à court terme, imposé au taux normal. Le produit de cession, net d'impôt, doit être ajouté au dernier cash flow.

I.1.3. La rentabilité

L'analyse du projet est effectué par rapport à un agent bien déterminé qui est le promoteur du projet en vue de réaliser un objectif bien précis qui est généralement la maximisation de bénéfice de son capital investi sous contrainte de la disponibilité et du coût du capital.

De ce fait, quel que soit le projet, le taux de rentabilité espéré doit être suffisamment élevé pour rémunérer l'actionnaire du risque qu'il encourt en dirigeant ses fonds propres et/ou pour couvrir les intérêts des emprunts contractés.

De ce que précède, nous pouvons d'une manière générale, définir la rentabilité connue étant l'aptitude d'une entreprise à dégager, efficacement, un résultat compte tenu d'un investissement ou des moyens mis en oeuvre pour les obtenir.

Un investissement est considéré comme rentable si la somme des profits futurs actualisés est considérée comme supérieure à la dépense présente.

Evaluer donc la rentabilité d'un investissement revient à apprécier sa capacité de générer un surplus ; par rapport à la somme investie.

On distingue deux types de rentabilité :

· la rentabilité financière : c'est un indicateur qui permet la comparaison du résultat de l'entreprise aux rapports des actionnaires. Elle intègre le mode de financement de l'entreprise ;

· la rentabilité économique : elle mesure l'efficience des moyens économiques de l'entreprise à travers les résultats qu'ils génèrent et exprime l'avantage ou le gain pour la collection.

I.2. La culture de tomates

I.2.1. Généralités

I.2.1.1. Origine et variétés10(*)

La tomate (lycopersicum esculentum) originaire du Pérou (en Amérique du Sud) et a été introduite en Europe par les Espagnoles au 16ème siècle. La tomate se multiplie par graines et sa culture peut être rendue difficile par le parasitisme interne de raison humide en zone équatoriale.

Il existe deux types de tomates, selon le mode de culture. Il s'agit de tomates déterminées et des tomates indéterminées.

Les tomates déterminées sont celles dont les plants buissonnants produits les fruits qui mûrissent à peu près tous en même temps. Ce type de tomate n'a pas besoin de tuteurs ni de taille, elles sont surtout cultivées pour les productions commerciales. Les tomates Italiennes sont de ce type.

Les tomates indéterminées sont grimpantes et produisent continuellement dans toute leur vie. Elles ont besoin des tuteurs et de taille régulière pour améliorer la production.

Pour la course, sont habituellement cultivées les variétés à croissance déterminée, type Roma : Roma VF - Red Top, VR9 - Ronita (celle-ci est habituellement remplacée par Rossol, résistant aux verticillum, Fusarium, etc.) venus, saturne, caraïbo, vanguard, King Kong, calypso, données connue résistantes à pseudomonas.

I.2.1.2. Ecologie

La tomate appartient à la famille des solanancées (comprenant la pomme de terre, l'aubergine, le tabac,...). La tomate préfère les sols profonds et meubles, riches en matière organique. Elle craint l'excès de chaleur et l'humidité. La tomate est exposée à plusieurs maladies (vers du fruit, attaques de nématodes, Mildiou, ...), ce qui exige une utilisation régulière des produits phytosanitaires par des agriculteurs et cela pour parer des éventualités ; la prévention des maladies n'étant pas en reste11(*).

La culture de la tomate peut se faire sous des circonstances climatiques variées. Les températures optimales sont de 13 à 20° C la nuit, 20 à 27° C la journée12(*). La tomate ne pousse pas en dessous de 10° C.

L e sol qui reçoit la culture de tomates doit être bien perméable. Le sol ne doit pas être trop riche en calcaire. Néanmoins, on peut cultiver la tomate sur un sol trop acide à, condition d'y ajouter de la chaux.

Il est toujours possible d'améliorer le sol avec du fumier ou du compact. On préfère toutefois le limon, car c'est sur le limon que s'obtiennent les meilleures récoltes13(*).

1.2.2. Culture des plantes14(*)

A. Culture en semis

Les semis peuvent être faits dans toutes les dimensions, généralement 1,2m sur 8m, un espace de 15m à 18m de large devant être respecté entre eux pour servir de passage. La densité de plantation dépend de la vigueur végétative des variétés utilisées et varie généralement entre 24, 28 et 36 mille plantes par hectare (dans les conditions françaises).

Une terre sèche nécessite un ou deux arrosages par jour, de préférence dans la matinée.

Le repiquage de la tomate en semis dans les champs a lieu 3 à 6 semaines après l'ensemencement, la tomate pouvant avoir environ 20 cm de hauteur à ce moment là. Le repiquage se fait de préférence dans la soirée ou par temps humide pour éviter le dessèchement des racines, le sol devant mouiller quelques heures auparavant.

Après le repiquage, on couvre la terre autour de la plante avec du mulch fait de résidus végétaux (paille de riz oncle sorgho par exemple).

Le mulch freine la croissance des mauvaises herbes. Les repiquage étant terminé, on procède à l'arrosage de chaque plante tout en évitant de mouiller les feuiller inférieures afin de les épargner les moisissures.

B. Culture en caissettes et en pots

L'ensemencement en caissettes est une bonne méthode, facile pour cultiver les plantes, les caissettes offrant une facilité de transport, d'arrosage des plantes et permettant une combinaison ou un mélange de terre de meilleure qualité.

Pour mener à bien cette culture, on doit tout d'abord faire des trous dans le fond de la caissette pour permettre l'écoulement de l'eau, ensuite mettre de gros cailloux sur le fond de la caissette en les recouvrant d'une couche d'herbes pour retenir un peu d'eau.

L'obtention d'un sol bien structuré nécessite un mélange à parts égales de compost, de sable et de terreau (terre noire fertile) éventuellement des enveloppes du riz ou de la bagasse (déchets de cannes à sucres). Un bon mélange de terre ne doit pas contenir des agents pathogènes. Pour la tomate, l'ensemencement en caissettes est identique à l'ensemencement en semis.

En outre, on peut également utiliser des pots en feuilles de bananier, en carton ou en plastique. Les pots en matériaux organiques (dégradables) ont l'avantage de s'assimiler rapidement au sol. Les pots en plastique obligent à déporter la plante avant de la repiquer dans le champ.

Les pots faits en matériaux organiques permettent en plus, de ne pas abîmer lors du repiquage, ce qui limite les risques ultérieurs de dessèchement et de maladies.

I.2.3. Récolte

La cueillette de la tomate est un travail fatiguant et prend du temps (environ 4 mois). La tomate est très sensible à la perte après la récolte : blettissement (excès de maturité qui rend un fruit mou, noirâtre pourrissement)15(*)

Les tomates ne mûrissent pas de même temps, ce qui exige plusieurs récoltes pour cueillir toute la production. Les premiers fruits de la tomate peuvent être récoltés 3 à 4 mois environ après les semailles, le nombre de cueillettes par période de récolte variant de 4 à 1516(*).

Il est préférable de récolter les fruits et les légumes au moment le plus frais de la journée, quand la plante contient le plus d'eau, c'est-à-dire tôt le matin17(*). La disponibilité de la main d'oeuvre n'est pas en reste dans ce processus. Si les tomates sont destinées à la transformation, il faut cueillir les fruits rouges et bien mûrs.

Cependant, on peut procéder à une récolte précoce (c'est-à-dire cueillir les tomates vertes) lors de la saison des pluies. Dans ce cas, on mettra quelques tomates rouges dans chaque caisse des tomates vertes pour accélérer le processus de maturation.

Les récipients utilisés pour la cueillette (les paniers et les caisses en bois) ne doivent pas avoir les bords coupants. En cas de besoin ou les recouvrira de papier ou de feuille. Il est recommandé de récolter directement la tomate dans un conteneur qui servira pour son transport. On devra, lors de l'arrivée à destination, vider doucement les conteneurs pour que les fruits ne tombent pas de trop haut et ne s'entrechoquent pas.

I.3. La Notion du marché18(*)

Dans une économie ouverte et fortement concurrentielle, l'entreprise se doit de connaître ce que souhaite les consommateurs et ce qu'ils acceptent de payer ; quels types de produits de services nouveaux peuvent être appréciées, avant de concevoir, de fabriquer, de modifier ses biens et services. Il est difficile voire impossible de connaître complètement et parfaitement un marché mais il est possible, en revanche, de réduire l'incertitude, de canaliser des idées, de suivre des tendances.

Le marché aujourd'hui n'est plus seulement un milieu de rencontre de l'offre et de la demande. Tous les acteurs agissent pour orienter le marché en leur faveur.

Il permet de faire des échanges de biens et de services contre de la monnaie, les quantités offertes et demandées déterminent le niveau de prix auquel se fera l'échange. S'il y a une offre importante d'un produit face à une demande limitée, le prix se situera à un faible niveau, les offreurs se feront concurrence en acceptant de baisser le prix, à l'inverse si la demande est supérieure à l'offre, le prix sera plus élevé.

A. Les différents marchés de l'entreprise

L'entreprise participe à plusieurs marchés, parfois en tant que demandeur parfois en tant qu'offreur. Les marchés en amont sont ceux où l'entreprise est demandeurs et constituent les sources d'approvisionnement de l'entreprise, il s'agit par exemple :

· le marché des biens et services où se confrontent l'offre et la demande de produit ;

· le marché du travail où s'échange la force de travail ;

· le marché des capitaux qui comprend trois compartiments qui, sont les marchés de charge, le marché monétaire et le marché financier.

Les marchés en aval constituent les lieux réels ou virtuels sur lesquels l'entreprise offre ou vend ses produits, ses biens et ses services.

Le marché potentiel de l'entreprise est constitué de ses clients actuels, plus ceux qu'elle espère gagner soit au détriment de ses concurrents, soit en parvenant à convaincre certains non- consommateurs relatifs. Dans le cas d'un produit innovant, ce marché constitue un indice de mesure de sa diffusion. Le marché réel est constitué des clients actuels de l'entreprise et de ses concurrents.

B. Les indicateurs de mesure d'un marché19(*)

Pour avoir une mesure du marché d'un produit, on s'intéresse plus à connaître son chiffre d'affaires, sa part de marché et son taux de pénétration.

1. Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires correspond aux ventes réalisées sur la période (généralement l'année mais il peut être ventilé par mois, semaine, jours, ...). Cette évaluation monétaire du marché correspond au chiffre d'affaires en valeur qui peut également être exprimé en volume c'est-à-dire en nombre d'unités de produits vendus.

2. Part du marché

Par rapport à cette valeur globale du marché, on calcule les parts de marché, c'est-à-dire le rapport entre le chiffre d'affaires de la marque et le chiffre d'affaires total des marques du marché.

Part de marché =

Cette évaluation peut se faire à plusieurs niveaux : au niveau de l'entreprise considérée, des différents segments du marché ou des différents types de distribution.

La part de marché peut être exprimé, elle aussi en valeur ou en volume. L'évaluation en volume permet d'évaluer les différences de prix et donc de comparer les quantités vendues. Au niveau de marché, l'analyse permet de classer les position des entreprises les unes par rapport aux autres. Ainsi, la notion de part de marché relative, indique le rapport entre la part de marché de l'entreprise leader sur ce marché.

L'entreprise analysera l'évolution de sa part de marché dans le temps et parallèlement aux efforts marketing engagés (gagner des points de part de marché est un objectif usuel).

3. Taux de pénétration

Par rapport à l'évaluation du nombre de consommateurs potentiels, on procède au calcul du taux de pénétration, il correspond :

Taux de pénétration =

B. Les études pour connaître le marché

Pour bien vendre, l'entreprise doit connaître le marché où elle propose ses produits. L'information commerciale est donc un facteur de production essentiel pour bien gérer les produits, leurs prix, leur publicité, leur distribution.

L'entreprise cherche à anticiper la demande à percevoir les évolutions ou à les créer, et pour ce faire elle doit détecter les besoins existants et latents.

1. Les études quantitatives sur le marché

L'entreprise peut d'abord obtenir des informations sur les potentialités quantitatives passées ou futures des marchés grâce à plusieurs types de traitement.

a) L'observation directe

Ce sont des informations obtenues facilement, sans traitement particulièrement long, mais qui peuvent être périmées vite et qui donnent plutôt une vision partielle et locale des marchés (exemple : recensement des points de vente, observation directe des clients dans un supermarché).

b) Les sondages

Ils permettent d'éviter les recensements et les dénombrements longs et coûteux. Les techniques de sondage sont fondées sur l'analyse d'un échantillon prélevé dans une population, afin d'en extrapoler les tendances caractéristiques à l'ensemble de la population.

c) Les panels

Les panels sont des échantillons permanents d'une population et permettent de recueillir des informations actualisées concernant l'évolution des faits et des comportements.

2. Les études qualitatives sur le marché

Elles constituent en une analyse du comportement du consommateur en s'intéressant à des variables individuelles (motivations, peurs), des variables collectives (facteurs culturels, sociaux, psychologiques), à des attitudes.

a. Les positionnements sur le marché

1. L'approche marketing

Le marketing est un ensemble des activités dont le but est d'assurer la vente des produits en fonction des besoins des consommateurs.

De cette définition ressort les trois composantes du marketing : la détection des besoins, l'adaptation de la politique et l'attitude volontaire.

Pour ce qui est de ses champs, le marketing est né avec la consommation de masse et la production de biens de grande consommation à écouler, mais peu à peu la démarche et les méthodes se sont développées dans de nombreux autres secteurs de l'économie, notamment le marketing industriel où les matériels, les biens d'équipement, les fournitures industrielles utilisent de plus en plus le marketing avec d'autres paramètres pour stimuler la demande et les marchés.

2. La segmentation et le positionnement

Au coeur d'un même marché, il est possible de repérer des groupes d'acheteurs dont le comportement est différent. L'entreprise cherche à délimiter des segments de marché sur lesquels les comportements d'achat sont proches.

a) La segmentation

Elle consiste à découper le marché en sous ensembles de clients ayant de caractéristiques homogènes. L'entreprise l'utilise pour différencier ses politiques commerciales et les adapter aux segments de marché afin de mieux toucher ses clients actuels ou potentiels.

La segmentation se fait en utilisant plusieurs critères : l'âge, le sexe, la zone géographique, les revenus, les habitudes de vie, les métiers.

b) Le positionnement

Il est la détermination de la place occupée par un produit en fonction de ses caractéristiques, de son image, des attentes de la clientèle, des positions tenues par les concurrents.

L'étude de positionnement permet à l'entreprise de savoir comment la demande perçoit le bien ou le service pour, ensuite éventuellement modifier, accentuer ou renforcer cette place sur le marché. Cette analyse peut être utile aussi bien pour les produits existants que pour des produits nouveaux.

Une entreprise peut avoir intérêt à positionner son offre sur une place vacante du marché, une niche, c'est-à-dire sur des attentes non satisfaites par des produits concurrents, afin de détenir une marge de manoeuvre importante.

Chapitre deuxième

ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET

II.1. Conditions juridiques d'implantation

S'il est vrai que tout entrepreneur a besoin d'investir pour atteindre ses objectifs, il est aussi vrai que ce même entrepreneur a besoin de vivre dans un cadre protégé et réglementé.

Dès lors, investir dans un projet d'implantation d'une unité de production exige également le respect de certaines normes, conditions et règles, en exécution par les différents services de l'Etat.

A. Division de l'environnement

Les conditions ci-après doivent être réunies par toute nouvelle entreprise industrielle qui veut s'implanter, dans le cadre de cette division :

· Le dépôt de la demande d'implantation ouvrira la voie à une enquête «  commodo-incommodo ». A travers cette enquête, la division de l'environnement analyse l'usine en surconscrivant les externalités positives et négatives qui vont affecter le milieu d'implantation de l'usine concernée ;

· Il s'ensuit une demande de l'avis du public qui doit se prononcer sur l'usine que l'on veut installer et cela, dans les 15 jours ou dans un mois ;

· L'approbation du projet par le public se fait suivre du paiement, par l'entreprise, d'un permis d'implantation qui, dans le cadre de ce sujet est estimé à 150$US. Cette taxe est payable une fois et cela avant le lancement de l'activité et est fixée en fonction de puissances des moteurs des machines à utiliser et de volumes des dépôts utilisés pour stocker les matières premières et les produits finis.

B. Division de l'industrie, Petite et Moyenne Entreprise et Artisanat

Les modalités suivantes sont exigées dans le cadre de cette division :

· faire une annonce à la division et se munir du dossier demande d'implantation de l'usine ;

· la division vérifie les statuts de l'usine ;

· l'entreprise est tenue d'exhiber le permis d'exploitation délivré par le Ministère de l'environnement. Ce permis d'exploitation coûte 450$US à l'entreprise ;

· une taxe du dossier public dénommée taxe sur la protection de la propriété industrielle, évaluée à 30$Us sera payée par l'entreprise, après chaque année ;

· l'entreprise devra payée un montant de 200$US pour obtenir le permis d'ouverture d'activité ;

· après le démarrage des activités, l'entreprise fera rapport sur sa production, la nature du produit fabriqué, la quantité produite, la quantité vendue, le prix unitaire, la valeur des ventes en Francs congolais (FC) et la taux du jour appliqué à ces ventes qu'il soumettra à la division à titre d'information sur la valeur de ces ventes en devise.

C. Division de culture et art

Les taxes payées au sein de cette division sont les suivantes :

· 20$US par an pour avoir fait la publicité de sa mission ;

· 10$US par an pour les affiches publicitaires de la maison.

D. Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI)

Cette structure a la mission de financer des nouvelles activités (activités naissantes) en fonds de roulement et de relancer les entreprises en faillite après leur audition.

Le FPI se doit de financer 600 micro-projets (de 100 à 5000$US) et les grands projets (de 500000$US et plus) devant être financées par les institutions beaucoup plus nanties au niveau national telles que les banques.

La législation congolaise en matière de création d'entreprise stipule que toute entreprise privée nouvellement créée en République Démocratique du Congo doit se constituer sous l'une ou deux formes à savoir sous forme d'une entreprise individuelle ou sous forme d'une société.

Dans le cadre de ce projet, nous retenons l'hypothèse selon laquelle l'entreprise dans laquelle le projet exercera ses activités sera sous forme d'une entreprise privée individuelle.

Actuellement, l'industrie installée est tenue de payer à ce service une taxe de 2% sur la valeur de chaque quantité produite.

E. Division de l'économie

Le frais à payer au sein de cette division est de 300$US et porte sur le numéro d'identification national.

F. Entités Administratives Décentralisées (EAD)

Etant donné que nos produits se vendront à Goma, un montant de 1200$ sera payé par an pour occupation parcellaire des points de vente dans les deux communes (à l'ordre de 600$US par commune).

· L'immatriculation au Registre de Commerce

L'immatriculation dont il est question ici donne lieu au paiement d'une taxe de 500$ pour la personne morale20(*)

Ayant passé en revue les diverses exigences des différentes institutions de l'Etat, nous venons maintenant au tableau synoptique de toutes les taxes telles qu'évoquées ci-haut.

Tableau n°1 : Taxes à payer aux bureaux de l'Etat (en dollars américains)

Division

Libellé

Taxe payée une fois

Taxes annuelles

Total

Environnement

Permis d'exploitation usine

150

-

150

IPMEA

-Permis d'implantation

-Taxe sur la protection de la

450

-

450

Economie

Propriété industrielle

303

-

300

EAD

Permis d'exploitation du magasin sur occupation parcellaire

1200

-

120

Parquet de Goma

Immatriculation au Registre du Commerce

500

-

300

Culture et Art

Publicité de la maison

-

20

20

Recensement

-

10

10

Total

 

2630

30

2660

Source : Nos enquêtes menées dans ces différentes divisions et services de l'Etat

II.2. Evaluation de la demande et de la commercialisation des tomates fraîches

a) Evaluation de la demande

Pour évaluer la demande de ce produit, nous nous sommes plus intéressés à l'évaluation des importations en vue d'avoir une idée approximative du besoin de consommation.

Tableau n°2 : Les importations de tomates concentrées dans la ville de Goma

Année

Quantité (kg)

Valeur CIF en $US

2006

70428

21500

2007

109708

52397,08

2008

135306

70648,27

Source : Rapport annuel de l'Office Congolais de Contrôle, 2008

Ce tableau démontre les échanges commerciaux entre les pays voisins et la ville de Goma. La grande partie de tomates concentrées provient, selon les statistiques de l'OCC, du Kenya.

La vue de ce tableau indique une hausse des importations des tomates concentrées pendant trois années d'observation à savoir 2006,2007 et 2008. Cette tendance implique toute chose restant égale par ailleurs, une demande intéressante (en croissance) des tomates concentrées considérant que l'offre de ce produit alimentaire est fonction de la demande. Ainsi, à travers les résultats de ce tableau, l'on remarque évolution positive révélant ipso facto la croissance de l'offre des tomates concentrées comme souligner précédemment.

b) Evaluation de la quantité de tomates fraîches commercialisées dans la viles de Goma

Pour évaluer la quantité de tomates fraîches commercialisées dans la ville de Goma, nous nous sommes basées sur la statistique nous délivrée par la l'inspection provinciale de l'agriculture. Ceci en vue d'avoir une idée approximative de la quantité de tomates fraîches produites dans province du Nord Kivu ainsi que d'une faible quantité provenant du Rwanda voisin.

Tableau n°3 : Statistique de la commercialisation de tomates dans la ville de Goma

Année

Quantité (kg)

Valeur CIF en $US

2006

3226

168

2007

14845

180

2008

8157

295

Source : Rapport de Inspection provinciale de l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu

Ce tableau nous montre les quantités des tomates fraîches commercialisées dans la ville de Goma. La production de ces tomates s'effectue dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru et une faible partie en provenance du Rwanda voisin ci comme nous l'avons dit haut. Les prix se fixent par kg. Il est à noter que cette partie commercialisée est en dehors de la consommation locale.

L'on remarque une évolution positive caractérisée d'une part par une forte hausse au début de la période et suivie par une baisse en mi 2007. En effet, cette tendance indique que une diminution des tomates fraîches commercialisées dans la ville de Goma entre mi 2007 et le reste de l'année 2008 ; baisse qui se justifierait particulièrement par l'augmentation de la demande des tomates concentrées pour les consommateurs qui préfèrent ce type de produit.

II.3. Estimations prévisionnelles des coûts d'investissement et l'analyse technique du projet

Il est question, dans cette section, d'évaluer les coûts essentiels mis en oeuvre pour le fonctionnement du projet.

A. Estimation du coût de production de tomates dans le territoire de Masisi

L'usine de tomates sous étude a une importance capacité de production. Dans le souci de réduire le coût de production du produit fini (concentré de tomate) visé dans ce travail, nous allons devoir produire nous-mêmes les tomates fraîches. Non seulement la culture des tomates initiée dans le cadre de ce projet viendra aider un certain nombre de personnes en chômages, mais aussi elle constituera un cadre.

B. Estimation des coûts prévisionnels du projet

Il est question, dans cette section, d'évaluer les coûts essentiels pour le fonctionnement du projet en commençant par les dépenses initiales d'investissement et les besoins en fonds de roulement de démarrage. Ensuite, les dépenses d'exploitation (coût de fonctionnement ou de gestion du projet) vont suivre pour en fin déterminer les dépenses prestation.

En effet, étant donné que le projet sera réalisé dans un environnement monétaire instable, il convient d'établir les provisions dans une devise forte et stable qui est le dollar américain.

C. Détermination des dépenses initiales d'investissement

Ces dépenses concernant les équipements, les matériels et mobilier, les fonds de roulement de démarrage et les frais de premier établissement.

Dans ce cadre de notre projet, les frais de constitution sont déterminés dans le tableau synoptique de toutes les taxes à payer aux bureaux de différents bureaux de l'Etat.

La mise en oeuvre dudit projet nécessité une ensemble d'outils pour la fabrication de tomates concentrées.

Etant donné les activités prévues, le coût d'investissement concerne, de façon générale, les dépenses d'immobilisés constituées de l'acquisition d'équipement tel que maison d'usinage et de laboratoire ainsi que les dépenses d'acquisition de matériels et mobiliers nécessaires à la bonne gestion et fonctionnement du projet.

Il sied de noter que les immobilisés, les matériels et les mobiliers sont fonction du niveau d'activité prévisionnel. C'est pourquoi, on ne peut pas perdre de vue qu'il y a une perspective de nouveaux investissements en cas d'accroissement du niveau d'activité.

Cette rubrique contient des références des paysans en ce qui concerne les méthodes culturelles modernes.

L'entretien que nous avons eu avec le spécialiste chargé des productions végétales à l'inspection provinciale de l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu, nous a révélé que pour produire 8743 Kg des tomates fraîches dans le territoire de Masisi, il nous faudra :

· 80 hectares  40000$

· Personnel ;

1 ingénieur agronome 600 $ x 12 mois 7200$

1 technicien de développement rural 300$ x 12 mois 3600$

30 ouvriers (manoeuvres) 100 $ x 12 mois 36000$

· Outils aratoires

100 houes 200$

30 tridents 90$

30 Arrosoirs 180$

30 Pulvérisateurs 750$

30 Machettes 60$

· Achats produits phytosanitaires (dithane, insecticide, etc.), semence, engrain, etc. 30000$

Total 118080$ US

Rendement Moyen Kg/Ha = 3226Kg + 148445 Kg + 8157 =8743 Kg

3

En ce qui concerne les autres charges liées au lancement des activités ; nous nous reprenons dans le tableau N°4 les différents frais y relatifs. Noter cepednat que les frais d'établissements ont été fixés en référence à ceux supportés par les autres entrepreneurs de la place.

Tableau n°4 : Détermination du besoin en fonds de roulement de démarrage (en dollars US)

Désignation

Quantité

Prix unitaire

Prix total

1. Matériels de bureau

-Ordinateur

-Imprimante

-Calculatrice

-Agrafeuse

-Perforateur

2. Fournitures de bureau

-Rames de papier duplicateur

-Boîte d'attaches

-boîte d'enveloppes

-Boîte de stylos

-Classeurs

-Registres

-Sceau

-Boîte correcteurs blancs

3. Frais de premier établissement

-Publicité, Promotion

3

1

4

4

4

15

5

20

3

4

15

1

3

1000

500

7

4

5

5

2

2

2

10

3

15

4

1000

500

28

16

20

75

10

40

6

40

45

15

12

600

 
 
 

4407$

Source : Nos estimations

Le tableau N°4 nous donne les détails sur les coûts des matières et fournitures de bureau ainsi que les frais de premier établissement pour la gestion et le fonctionnement du projet.

Pour ce qui concerne la promotion du produit, le montant de 600$ supporte uniquement le frais de publicité lors du lancement. Les autres frais seront assurés par le service marketing.

Tableau n°5 : Les immobilisations nécessaires (en dollars US)

Rubrique

Montant

Terrain (150m² à Goma)

Immeuble à construire à Goma

-Réception, Lavage, Inspection 30m²

-Atelier de production 30m²

-Atelier technique 20m²

-Laboratoire

-Bureaux

-Atelier (chaudière générateur et compresseur

-Magasin

Matériels roulants

1 Camion Mercedes 1924 (de 15 tonnes)

2 Land Cruiser (Voitures)

Mobilier de bureau

50000

100000

20000

80000

5000

Total

255000

Source : Nos enquêtes

Ces tableau nous renseigne sur les différents frais qui sont notamment liés à l'achat d'un terrain car comme nous l'avons dit précédemment, dans le cadre de notre projet l'usine de transformation sera installée à Goma, précisément au quartier Kituku à proximité du Lac Kivu où sera construit un immeuble qui abritera l'usine.

Les autres frais sont entre autres les frais liés à l'achat d'un camion pour le transport de la matière première (tomates fraîches) du centre de production jusqu'à l'usine de transformation, à l'achat des deux Land Cruiser et à l'achat des mobiliers de bureau.

Tableau n°6 : Prévision des frais fixes (en $US)

Dénomination

Frais mensuels

Frais annuels

Vignettes véhicules (29$ x 3 véhicules)

Assurances véhicules (automobiles)

-1 Camion

-2 Land Cruiser (Jeeps)

Assurance incendie

7,25

41,67

25

5341,67

87

500

300

64100

Total

5415,59

64987

Source : Nos enquêtes menées auprès de la SONAS/Goma

Après les frais fixes, il importe d'aborder l'estimation des frais liés à l'achat des équipements de l'usine et les services de son implantation. Ce tableau ne comprend pas par ailleurs, les frais de premier établissement ainsi que les amortissements qui sont repris dans les tableaux ci-dessus.

Pour ce faire, nous présentons dans le tableau N°7 les détails relatifs à l'outil de production qui sera utilisé.

Tableau n°7 : Les équipements de l'usine et les services de son implantation.

Equipement

Quantité

PU en Euro

PT en Euro

PT en $US

Laveur, élévateur continu A106-1000

1

23600

23600

32568

Convoyeur inspection longueur 6m

1

12800

12800

17664

Convoyeur au thermobreak continu

1

8200

8200

1316

Thermobeak CC03 cuisseur continu

1

42000

42000

57960

Pulper 602

2

21200

42400

58512

Réservoir de réception + pompe

2

2965

5930

8183,4

Réservoir de stockage + agitation 20001

1

12700

12700

17526

Pompes de transport (volumétriques)

2

6480

12960

17884,8

Evaporateur (vacuum) 2 x dia 800

1

112600

112600

15538,8

Réservoir d'accumulation + mélangeur

1

14600

14600

20148

Pompe de transport- volumétrique

1

6480

6480

8942,4

Pasteuriseur continu

1

151300

151300

208794

Machine automatique de remplissage/ fermeture d sachet, Doypack type TO500

1

59850

59850

82593

Système de dosage par pompe à piston canule

1

26500

26500

36570

Changement de format avec pinces

1

12800

12800

17664

Jeu de pions de marquage pour une date dans mâchoire de refroidissement

1

370

370

510,6

Mise en marche équipements de transformation (2 techniciens pendant 15 jours)

 

600

9000

12420

Mise en service équipements d'emballage (2 techniciens pendant 10 jours)

 

850

8500

11730

Coûts pour FOB port européen : Circa conteneurs de 40 pieds

3

2900

8700

12006

Frais maritimes

 
 

4000

5520

Total

 

518795

575290

654051

Source : Entreprises thimonniers de France et TMI machines de Belgique

Capacité : Cette usine peut transformer jusqu'à 3000Kg/heure des matières premières pour avoir 500 Kg de concentré de tomates (1€= 1,38$).

Pour le compte des emballages, les équipements sont composé de :

· Machine automatique de remplissage /fermeture de sachets DOYPACK type TD 500.

· Bâti machine avec habillage inox (AISI 304) et capots de sécurité ;

· Carrousel à 5 stations avec pinces support sachets,

· Poste 1 : magasin de sachets avec transfert aux pinces ;

· Poste 2 : dispositif d'ouverture de sachets par ventouses ;

· Poste3 : dosage avec système monté-baisse ;

· Tension du sachet par les pinces entre poste 3 et 4 ;

· Poste 4 : thermique bi - active avec contrôle de température indépendante. Machoirs de soudure démontable rapidement ;

· Poste 5 : refroidissement de soudure avec possibilité de marquage de code de fabrication par pression et éjection sur goulot.

· Armoire électrique étanché avec automate ALLEN BRADLEY et écran de contrôle tactique.

· Système de dosage par pompe à piston/canule ;

· Pompe dosage à piston ;

· Boisseau rotatif démontable ;

· Flexible de liaison ;

· Canule de dosage ;

· Réglage manuel volume dosage ;

· Changement de format avec pinces ;

· Pinces/ouverture/prise ;

· Gonflage.

Les machines détaillées ci - hauts sont garanties pendant une période de 6 mois à compter de la date d'exploitation.

Le remplissage de concentré se fera à 92°C. Nous avons opté pour les machines d'emballage automatique afin d'éviter le risque de brûlure ; ce qui constitue un avantage. L'autre avantage qu'offrent ces machines ; ce que l'on a la possibilité d'emballer jusqu'à 1 Kg de concentré de tomate. Lors des grandes manifestations des commandes spéciales peuvent être passées et cette option constituerait une solution efficace.

D. Prévision des frais de dédouanement

A ce niveau, nous évaluons la valeur CIF (Cost Insurance Freight) ou CAF (coût assurance fret) des équipements au lieu de leur implantation.

L'axe concerné par l'acquittement des frais est celui de Mombasa (Kenya-Goma (RD Congo).

Les estimations nécessaires nous ont été fournies par le transitaire TRAFCA (Transit Freigt and Customs Agency).

- Costs  : 612375$ ;

- Frets (Mombasa-Goma : 3 conteneurs X8000$) : 24 000$ ;

- Coûts et fret  : 636375$ ;

- Assurance : 2% X636375$  : 12 727,5$ ;

- CIF Goma (valeur à déclarer)  : 649102,5$ ;

· Droit de douane (DD) : CIFX8, 15%  : 52 901,85$ ;

· Précompte BIC (bénéfice industriel et commercial, CIFX : 19 473,07$ ;

· FPI (fond de promotion de l'industrie)[CIF + droits d'entrée ] X 1,8% = [CIF + ( CIF X 5%)] X 1,8%  : 12268,03$ ;

· Commission OGEFREM (Office de la Gestion de Frets Maritime) CIF X 0,59%  :3613,012$ ;

· OCC (Office de Congolais de Contrôle) montant forfaitaire  : 2500$ ;

· Honoraire du transitaire : 5% des droits de douane  : 2645,09$ ;

Total à payer 93401,05$21(*)

E. Autres consommations intermédiaires et autres frais de gestion

Les coûts envisagés dans ce paragraphe incluent les factures liées à la consommation d'eau et électricité ; au coût relatif au carburant, d'entretien, à l'achat des emballages destinés à contenir les produits finis.

Tableau N°8 : Consommations intermédiaires et autres frais de gestion

Libellé

Calculs

Montant annuel

Eau (*)

 

27 648$

Electricité (**)

 

7 660,6$

Carburant (transport matières premières et produits finis) (***)

61 772 litres : camion : 57 164l/anX1,4$= 80 029,6$

Land cruiser : 2 304l/an X1,4$=6 541,2$

86 480,8$

Entretiens véhicules

5% de frais d'achat

Camion : 50 000$ X5%= 2 500$

Land cruiser : 20 000$X5%= 1 000$

3500$

Sachets (emballages) (****)

 

658 60,14$

Total

 

783 898,74$

Source : Nos calculs et nos enquêtes

Il ressort du tableau ci haut que pour :

L'eau : 3000 Kg de tomates fraîches nécessitent environ 3m3/h pour des opérations de lavage et autres ;

L'électricité : les informations sur la consommation d'énergie, nous ont été livrées par la société T.M.I (Machines de Belgique) :

L'équipement offert   : 20 Kwh,

Le groupe chaudière vapeur  : 4 Kwh,

Le groupe compresseur   : 8 Kwh,

L'éclairage de l'usine   : 8 Kwh

Les divers  : 10 Kwh

Total 50 Kwh

Les 3000 Kg se trouvent au dénominateur de la formule représentent la capacité maximale des matières premières (tomates fraîches) que l'usine peut transformer en une heure. Les 6912000 Kg représentent la qualité totale à transférer.

Sachets (emballages) : ces sachets nous seront fournis par la société SOPLARIL de France.

Les emballages comprennent les sachets et les boites de conserve.

Carburants : un camion Mercedes Benz consomme en moyenne un litre de Mazout par Km parcouru. De Goma jusqu'à Masisi, où fera 62 Km car nos plantations y sont situées.

Nous allons utiliser un camion pour le transport des tomates fraîches. Pour transporter 6912000 Kg soit 6912 tonnes, il nous faudra : 461 tours x 124 Km x 1 litre = 57164 litres pour une année. Quant au transport réalisé par les 2 Land Cruisers dans la ville de Goma, mous allons supposer une consommation de 4609 litres d'essence par an (à raison de 2305 litres par an par Land cruiser).

F. Charges du personnel

La réalisation efficace d'un projet de création d'entreprise repose également sur la qualité de personne à embaucher. Il revient, en effet, de signaler que le succès d'un projet dépend d'une part de la façon dont on recrute le personnel, la répartition des fonctions; des tâches et des responsabilités d'une part et de la manière dont la communication entre le personnel est organisée d'autre part.

Pour le projet présenté ici, l'estimation des charges du personnel est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n°9 : Charge du personnel

Poste

Nombre

Salaire mensuel

Salaire annuel

Directeur

Directeur de département (cadre)

Agents de maîtrise

Ouvriers qualifiés

Ouvriers non qualifiés

Chauffeurs mécaniciens

1

2

8

4

10

3

1400

1200

700

400

200

400

16800

28800

67200

19200

24000

14400

TOTAL

28

 

170400

Source : Nos investigations

Le salaire du personnel évoluera en fonction du rendement de l'entreprise. Il sera fonction de la production mais aussi de la vente de l'entreprise.

G. Calculs de amortissements

L'amortissement correspond à une dépréciation d'un élément d'actif due à l'usage dans le temps ou au changement technique. Ainsi, la méthode que nous avons appliqué pour calculer les amortissements des équipements de production matériels, immeuble et mobiliers investis dans ce projet est celle de l'amortissement linéaire. C'est en effet, une méthode qui permet de répartir, d'une manière égale, les amortissements de l'investissements au cours de la durée de vie du projet.

Tableau n°10 : Calcul des amortissements par la méthode comptable

Désignation

Valeurs d'acquisition

Taux d'amortissement

Annuité

Durée de vie

n1

n2

n3

n4

n5

n6

n7

n8

n9

n10

Valeur résiduelle

1

Immeuble

100000$

10%

10000$

10ans

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

10000$

0

2

Matériels roulants

255000$

10%

25500$

10ans

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

25500$

0

3

Equipements

742503,55$

10%

 

10ans

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

74250,355$

0

4

Matériels et mobiliers de bureau

8564$

5%

3994$

5ans

4282$

4282$

4282$

4282$

4282$

0

0

0

0

 

0

 

Total

134 870$

-

-

-

114032,35$

114032,35$

114032,35$

114032,35$

114032,35$

109750,35$

109750,35$

109750,35$

109750,35$

109750,35$

0

Source : Nos Calculs

Il convient de noter que les équipements sont amortis par la méthode comptable ; les matériels roulants et les mobiliers sont amortis sur une période de 5 ans ; les équipements de base sont amortis à une période de 10 ans.

Après avoir passé en revue toutes les charges à engager dans le cadre de ce projet, nous estimons maintenant le montant d'investissement qui s'y rapporte.

Il faudra investir :

Equipements (CIF Goma + total coût à payer à domicile) 612375$ + 93401,05$  : 705776,05$

Matériels roulants (camion + Land cruiser) : 255000$

Mobilier : 5000$

Immobilisation (immeuble + terrain et outils aratoires) :191280$

Frais de constitution de l'entreprise  : 26780$

Consommation intermédiaire + frais de gestion : 878098,74$

Imprévus 10% : 206193,479$

TOTAL 2268128,27$

(*) Les frais de constitution de l'entreprise comprennent 2630$ payés en guise des taxes tel que repris dans le tableau n°1. La différence constitue les frais de mise en marche ou en service des équipements, les montants concernés se trouvent dans le tableau n°7. Il sied de noter que suite à l'impossibilité pour le projet de maîtriser tous les facteurs qui peuvent l'influencer au cours de sa réalisation, il lui sera amener à constituer une provision pour les dépenses imprévues de 10% du montants total investi.

Chapitre troisième

ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET

Ce chapitre est consacré à l'analyse financière et économique du projet sous étude. Il cherche à déterminer les critères de rentabilité du projet (la valeur actualisée nette, le délai de récupération, le taux interne de rentabilité et l'indice de profitabilité) et apprécier les effets directs et induits du projet du point de vue économique.

III.1. PROCESSUS DE FABRICATION DE CONCENTRE DE TOMATE

Ce paragraphe décrit le processus de fabrication de la tomate concentrée du point de vue technique.

III.1.1. Présentation

1. Nature de l'activité

Le concentré de tomate fabriqué pendant la saison de récolte de la tomate fraîche est destiné à la consommation humaine directe, comme ingrédient intervenant dans des préparations alimentaires diverses. En raison d'un taux d'équipement important des zones de production anciennes de la tomate (Italie, Turquie, ...), la concurrence sur le marché international est très vive. Les produits italiens y trouvent une place prépondérante.

Les aspects agricoles ont une importance considérable. Cette activité nécessite un approvisionnement régulier et sûr, on s'assurera que les surfaces destinées à la production de tomates industrielles sont suffisantes (à titre indicatif : ordre de grandeur du rendement tomate à l'hectare = 50 t/ha). Les variétés doivent être adaptées: la tomate industrielle doit être à haute teneur en matière sèche afin de minimiser les coûts de concentration. L'unité doit être implantée sur les lieux de production.

2. Alternatives

· Produits finis

Il existe deux types de concentré de tomate :

- double concentré de tomate (DCT) dont la teneur en matière sèche est de 28-30 % pour la consommation humaine directe,

- triple concentré de tomate (TCT) dont la teneur en matière sèche est de 36-38 %.

Le TCT est un produit intermédiaire destiné à être redilué sur le lieu de consommation pour fabriquer soit du DCT, soit des sauces de type Ketchup. Il alimente donc d'autres unités soit dans le pays même, soit à l'export. Selon les cas de figure, la fabrication de TCT peut s'avérer intéressante s'il existe un marché, en particulier pour les unités importantes.

D'autre part, en dehors de la saison de récolte, on peut envisager d'importer si nécessaire du TCT sur le marché mondial et de procéder au reconditionnement localement. Ceci permet de rentabiliser au mieux l'outil de travail en prolongeant la période d'activité de l'unité. A partir d'une certaine capacité, il est recommandé de fabriquer plusieurs produits : jus, double et triple concentré, sauces, tomates pelées; la moindre interruption d'une ligne poserait problème au niveau de l'approvisionnement. De plus, chaque produit, selon son boîtage, sa concentration, a un marché spécifique, ce qui peut rendre fragile la rentabilité de l'unité.

· Conditionnement

On peut prévoir de petits boîtages de 70 et 140 g mais aussi des gros boîtages de 1, 2 ou 5 kg pour collectivité. Pour les petits boîtages, un conditionnement en dosettes plastiques peut être préférable à la boîte métal dont l'importation est très onéreuse s'il n'y a pas de production locale. Pour une unité qui fournira le marché international, on conditionne en contenants aseptiques de 200 litres.

* Technologies

La technologie de fabrication du concentré est bien connue mais l'intérêt pour des fabrications de qualité a conduit ces dernières années à adopter des technologies modernes. Les alternatives pour le concentré portent sur:

* Le préchauffage ou "break":

Premier traitement thermique après broyage réalisé dans des échangeurs tubulaires horizontaux, a un rôle essentiel pour les caractéristiques physico-chimiques du produit, en particulier viscosité. Dans le traitement hot break, on chauffe à une température supérieure à la température d'inactivation enzymatique. Dans le traitement cold break, à une température inférieure. Cette dernière méthode est pratiquement abandonnée en raisons de variations trop importantes pour le produit fini, mais peut être intéressante pour des sauces ketchup: car on obtient un produit riche en pectine.

· L'évaporation:

On ne retiendra pas l'évaporation à pression atmosphérique, la plus ancienne mais conduisant à une qualité insuffisante. L'évaporation sous vide est le procédé le plus répandu. Pour une petite unité, on peut envisager de concentrer dans une boule de concentration sous vide, en discontinu. Une unité plus importante devra comporter un évaporateur double ou triple effet avec des dispositifs pour réduire la consommation de vapeur: thérmo-compression ou compression mécanique de vapeur. L'intérêt de la compression mécanique de vapeur dépend de la tarification de l'électricité dans le pays considéré.

D'autre part, la vapeur issue du produit doit être condensée par de l'eau. Lorsque l'eau est rare et chère, il peut s'avérer rentable ou même indispensable de prévoir une tour de refroidissement de l'eau afin que celle-ci puisse être recyclée. L'intérêt économique de cette tour devra donc tenir compte des prix relatifs de l'eau et de l'électricité dans le pays considéré.

Récemment en Europe sont apparues les techniques d'osmose inverse (procédé de séparation en phase liquide par pénétration à travers des membranes sélectives). Les propriétés organoleptiques et de couleur sont améliorées par rapport aux procédés classiques mais l'investissement est lourd et le matériel est exigeant en maintenance.

* Une ligne de concentré de tomate se prête à des fabrications complémentaires:

Les sauces type Ketchup se prépare à partir de purée raffinée ou de concentré de tomate, additionnées de sel, de sucre, de vinaigre, d'épices diverses. La préparation de chili sauce est identique mais les tomates sont simplement pelées et cuites entières. On peut prévoir une unité de pelage des tomates, une partie du jus provenant de l'évaporation à un faible degré Brix peut-être utilisé. Ou bien encore, on peut prélever du jus avant concentration et le conditionner après désaération.

* Enfin, ces unités peuvent aussi servir à la production de purées diverses de fruits, de nectars de fruits, éventuellement de confitures préparés en dehors de la pleine saison de la tomate.

· Conservation

Le remplissage est réalisé à chaud après pasteurisation (< 100°C). Si l'on peut contrôler précisément la température de remplissage, la stérilisation après conditionnement n'est plus nécessaire: le concentré de tomate a un pH acide (< 4,5) et n'est pas un milieu favorable au développement des micro-organismes. Pour les unités importantes, on peut envisager un conditionnement aseptique en outres (bag in box) de 200 litres qui permet de préserver au mieux les caractéristiques organoleptiques. On effectue une flash-pasteurisation suivie d'un pompage du concentré vers les contenants stériles.

3. Types d'unités possibles

Unité A:

Petite unité traitant 1 à 2 t/h de tomates fraîches. Elle produira 600 t de concentré en saison, essentiellement pour le marché local. Son équipement lui permettra de fabriquer, par exemple des confitures, en dehors de la période de production de la tomate.

Unité B:

Elle traitera 5-6 t/h de tomates fraîches pour un marché local plus important, ou pour de l'export vers des pays voisins. Elle peut produire jusqu'à 2.000 tonnes de concentré.

Unité C:

Traitant 15 t/h de tomates fraîches par jour, cette unité produit majoritairement du concentré de tomate dont une partie servira à la fabrication de Ketchup. Sa capacité de production est de 60 t/jour de concentré. Les unités qui approvisionnent le marché international peuvent être plus importantes (50 t/h de matières premières). Cependant, le risque engendré par une telle unité, tant au niveau de l'approvisionnement que de l'écoulement des produits, fait préférer une capacité de production plus modeste. Cette unité très automatisée pourra éventuellement diversifier encore sa production en se dotant par exemple d'une unité de fabrication de tomates pelées. Si le marché local n'est pas suffisant, elle devra se tourner vers l'export.

III.2. ANALYSE FINANCIERE

Cette section cherche à apprécier la rentabilité financière de ce projet, il s'agit de déterminer la valeur actuelle nette, le délai de récupération, le taux interne de rentabilité ainsi que l'indice de profitabilité.

III.2.1. Rentabilité financière du projet

L'analyse financière d'un projet d'investissement a pour objet d'apprécier sa situation financière en vue de préparer des mesures concrètes permettant de combler les lacunes et valoriser ses atouts. La rentabilité financière est donc la principale exigence de l'analyse financière en ce sens qu'elle permet à l'investisseur de pouvoir répondre à la question ; « faut il investir dans le projet ? ».

Pour évaluer la rentabilité du projet en étude, il est important de tenir compte de certains concepts et critères permettant à l'investisseur de prendre une bonne décision d'investissement ou de financement.

1. Capital de démarrage investi

Le capital de démarrage représente la totalité des capitaux à engager, destiné à acquérir des actifs nécessaires au démarrage des activités du projet. Ce montant sert à couvrir ainsi certains achats tels que l'acquisition de terrain, la construction d'immeubles, l'achat des matériels roulants, d'équipements de production, etc.

Le montant investi au lancement du projet s'élève à 1491774,61$US et concerne le besoin en fond de roulement, la provision constituée pour les dépenses imprévues et les dépenses consacrées à l'acquisition des immeubles, des mobiliers et des matériels de bureau et des matériels roulants. Ce montant se trouve à la page 43.

2. Prévision des recettes

- Les recettes d'exploitation

Les recettes d'exploitation représentent les gains à réaliser par une entreprise et issus de son activité d'exploitation, pendant une période donnée. Pour déterminer les recettes d'exploitation de ce projet, nous faisons recourt et/ou nous tenons compte des éléments suivants : la production des concentrées de tomate soit la vente sera atteint à 80% de la production, la production est de 16 547 000 unités de g par an soit 16 457 142 g * 0,25$=4114285,71$. Les recettes sont estimées à 80% sont de 3291428,57$.

Cependant, pendant les deux premières années, les ventes sont estimées à 50% de 3291428,57$ compte tenu des contraintes liées au marché difficilement maîtrisées au début de l'activité.

3. Détermination des valeurs de critère de la rentabilité du projet

Tableau N°11 : Compte d'exploitation du projet

Années et Intitulés

n0

n 1

n 2

n 3

n 4

n 5

n 6

n 7

n 8

n 9

n 10

Recettes d'exploitation

 

1645714,29

1645714,29

3291428,57

3291428,57

3291428,57

3291428,57

3291428,57

3291428,57

3291428,57

3291428,57

ICA 13%

 

213942,857

213942,857

427885,714

427885,714

427885,714

427885,714

427885,714

427885,714

427885,714

427885,714

Matières premières

 

118080

118080

118080

118080

118080

118080

118080

118080

118080

118080

Fournitures diverses

 

3807

3807

3807

3807

3807

3807

3807

3807

3807

3807

Eau

 

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

27 648

Electricité

 

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

7 660,6

Carburant et transport

 

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

86 480,8

Publicité

 

600

600

600

600

600

600

600

600

600

600

Entretiens

 

3500

3500

3500

3500

3500

3500

3500

3500

3500

3500

Assurances et frais de dédouanement

 

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

93401,05

Emballages

 

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

658 60,14

Marge brut

 

1212383,38

1212383,38

2678354,81

2678354,81

2678354,81

2678354,81

2678354,81

2678354,81

2678354,81

2678354,81

Charges du personnel

 

170400

170400

170400

170400

170400

170400

170400

170400

170400

170400

Résultat avant impôt

 

1041983,38

2602154,81

2507954,81

2602154,81

2602154,81

2602154,81

2602154,81

2602154,81

2602154,81

2602154,81

Impôt (40%)

 

416793,351

1040861,92

1003181,92

1040861,92

1040861,92

1040861,92

1040861,92

1040861,92

1040861,92

1040861,92

Résultat net après impôts

 

625190,027

1561292,88

1504772,89

1561292,88

1561292,88

1561292,88

1561292,88

1561292,88

1561292,88

1561292,88

Amortissements

 

99663,1

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

99663,13

Flux net de liquidité

 

724853,127

1660956,01

1604436,02

1660956,01

1660956,01

1660956,01

1660956,01

1660956,01

1660956,01

1660956,01

Flux net cumulé

-2268128,27

-1543275,14

117680,867

1722116,88

3383072,89

5044028,9

6704984,91

8365940,92

10026896,9

11687852,94

13348809

Taux d'actualisation

 

1,04

1,08

1,12

1,16

1,21

1,26

1,31

1,36

1,42

1,48

VAN

 

753847,252

1793832,49

1860270,73

1926708,98

2009756,78

2092804,58

2175852,38

2258900,18

2358557,54

2458214,9

VAN Cumulé

-2268128,27

-1514281,02

279551,472

2139822,2

4066531,18

6076287,96

8169092,54

10344944,9

12603845,1

14962402,64

17420617,5

Ce tableau est la synthèse des calculs aboutissant à la détermination des cash nets ainsi qu'à la valeur nette d'actualisation soit la VAN. Il représente le compte d'exploitation prévisionnel du projet incorporant les recettes d'exploitation dans les quelles nous avons déduit les consommations intermédiaires et internes. Nous avons estimé les ventes des deux premières années à 50% de la production tenant compte de la concurrence et autres paramètres économiques qui ne permettent de vendre la totalité de la production.

· Le critère d'évaluation d'un projet

L'actuelle littérature financière n'utilise que quatre critères en dépit de plusieurs autres existants. Il s'agit notamment de : La valeur nette actuelle ; De délai de récupération du capital investi (DR) ; Taux interne de rentabilité (TIR) ; L'indice de profitabilité.

a) La valeur nette actuelle 

C'est la différence entre la valeur actuelle des recettes (flux d'exploitation et flux de fin de vie) et l'investissement initial. L'investissement est rentable si la valeur actuelle des recettes nette d'exploitations prévues est supérieure au montant de l'investissement. Et donc un projet est considéré comme rentable si sa valeur actuelle nette est positive compte tenu du taux d'actualisation dans le cas contraire, le projet doit être rejeté.

La VAN est calculée selon la formule suivante :

Avec n = durée de vie du projet

i = taux d'actualisation ;

vi= Valeur d'investissement ;

FNL= flux nets de liquidité actualisés.

La méthode d'évaluation de la VAN consiste donc à comparer la dépense initiale à la valeur actuelle des cash flow nets attendus.

En se référant au tableau N°11, nous remarquons que la VAN équivaut à 17420617,5$ US. Comme la VAN est positive, nous pouvons conclure en tenant compte de l'analyse optimiste, que le projet est rentable ; autrement dit :

- Tous les capitaux investis au cours de la durée de vie du projet peuvent être récupérés par les flux de revenus de l'investissement ;

- Ces mêmes flux de revenus permettent aussi, entre temps (lorsqu'ils sont actualisés au coût du capital), de rémunérer les fonds propres destinés au financement du projet ;

- Il reste un surplus équivalent à 17420617,5$ US qui revient à l'entreprise et qui enrichit donc cette dernière.

b) Le critère de délai de récupération du capital investi (DR) 

Ce critère indique le temps nécessaire (nombre d'années et mois) pour que les recettes nette d'exploitation actualisées couvrent le montant de l'investissement.

Le délai de récupération des capitaux investis est aussi appelé le pay back. Cette méthode qui tient compte du voeu de l'entrepreneur vise la rapidité de récupération de la mise initiale. Elle est fondée en réalité sur l'application du risque couru. Plus rapidement l'entrepreneur aura récupéré sa mise initiale moins grand sera le risque qu'il court.

Mathématiquement, le délai de récupération est obtenu en appliquant la formule : DR= (n-1) + avec

DR= délai de récupération de l'investissement ;

A= Flux financiers cumulés négativement le plus petit en valeur ;

B= Flux financiers net cumulés positivement le plus petit

N= Nombre des flux financiers cumulés négativement.

Partant de cette formule nous pouvons déterminer le délai de récupération :

DR= 2 ans + = 2 ans +0,0087372= 2 ans + 5 mois.

En se basant toujours sur l'analyse optimiste, nous remarquons que le montant consenti à l'investissement sera récupéré après 2 ans, 3 mois et 18 jours de réalisation du projet.

Bien que ce critère de délai de récupération du capital investi présente l'avantage de tenir compte de la récupération dans le temps de différents flux de liquidité, elle présente cependant l'inconvénient de négliger les flux nets de liquidité après le délai de récupération. Pour ce faire, ce critère peut être complété à celui de l'indice de profitabilité.

c) Critère de Taux interne de rentabilité (TIR) 

Le TIR est le taux d'actualisation pour lequel la valeur actuelle est nulle. C'est le taux qui permet d'égaler le montant de l'investissement est les cash flows générés par ce même investissement. Il se calcule en résolvant l'équation suivante :

TIR= i dans ce cas il faut déterminer r= taux de rentabilité. Le TRI qui annule l'investissement est égale à 0,1295%

d) Le critère de L'indice de profitabilité

L'indice de profitabilité fait ressortir le gain obtenue par unité du capital investi, on l'obtient par la formule ci après IP=

VI : valeur investie.

IP : Indice de profitabilité.

En se référant à cette formule, nous aboutissons à un indice de rentabilité

IP=, l'indice de profitabilité est largement supérieur à 1% soit 8,6 ; cela s'avère intéressant.

III.4. ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET

La rentabilité économique exige souvent une réflexion qui déborde le cadre étroit de profitabilité immédiate.

L'analyse économique d'un projet consiste en une démarche rigoureuse qui permet de mesurer les répercussions du projet dans l'ensemble de l'économie en général et de la collectivité en particulier.

Pour ce faire, cette analyse permet de répondre aux question du type : « le projet est il susceptible de contribuer à la croissance du pays, à celle de prix et des revenus de la collectivité, à l'emploi, etc. 

De ce qui précède, il ressort, comparativement à la rentabilité financière que la rentabilité économique fait également des critères lui permettant à son tour, de juger si le projet est rentable du point de vue de la collectivité.

Il existe, de nos jours, plusieurs critères permettant d'évaluer la rentabilité économique d'un projet. Il s'agit notamment des critères fondés sur la méthode des coûts et avantages sociaux économiques et la méthode des effets.

Dans le cadre de ce travail, nous allons nous limiter à la méthode des coûts et avantages que peut créer le projet.

a) Effets directs du projet

Ce projet offre le privilège à la main d'oeuvre locale qu'étrangère. Cette politique permettra de contribuer à la réduction du taux de chômage en créant 28 emplois. Ceci permettra aux travailleurs d'améliorer leur condition de vie ainsi que celle de leur famille.

Tenant compte de la rentabilité financière ressortie dans l'analyse de la sensibilité, on remarque que le produit contribuera d'accroître le budget de l'Etat en ce sens que un montant de 630736,208$ sera affecté au compte du trésor public sous forme d'impôt ; de son côté devra l'utiliser pour couvrir les dépenses en faveur de la collectivité. Il pourra également à voir les effets sur la balance des paiements, particulièrement ; sur la balance commerciale, en réduisant la part des importations des concentrées de tomate en provenance des pays étrangers.

b) Effets indirects du projet

Les matières premières particulièrement les tomates fraîches seront totalement fournies par la agriculture locale que l'entreprise en projet développera. Cependant, en cas de l'augmentation de la production excédant la capacité de l'entreprise à produire ses propres matières premières et/ou tomates fraîches, nous allons recourir à la production locale des tomates, d'où ce projet va promouvoir l'agriculture locale de façon à lui permettre d'améliorer les méthodes de production.

En outre, le projet utilisera une grande quantité d'énergie électrique, du pétrole et de l'eau ; d'où l'existence d'une nouvelle consommation interne et intermédiaire du projet va accroître la production et le chiffre d'affaires des entreprises partenaires particulièrement la SNEL et la REGIDESO.

En fin, la production des tomates au niveau locale permettra à l'Etat d'avoir une main mise sur la qualité des tomates concentrées et d'intervenir directement dans le cas de l'amélioration des concentrées de tomates.

CONCLUSION

Considérant la thèse économique des physiocrates ; l'agriculture reste la seule de la richesse, l'industrie, le commerce et d'autres en dépendent. Il est de fait que toute initiative orientée vers ce secteur a une incidence sur le reste de l'économie d'un pays. C'est dans ce secteur que nous avons entrepris une étude notamment en amont, portant sur l'étude de faisabilité d'implantation d'une fabrique des concentrées de tomate touche à sa fin. L'objectif poursuivi par cette étude était d'analyse les possibilités financières et économiques conditionnant l'installation d'une usine manufacturière alimentaire.

Ainsi, la réflexion de cette étude a été axée sur la problématique matérialisée par la question suivante : ce projet est il utile, réalisable et faisable du point de vue économique et financier ?

Nous avons émis la réponse ci après à titre d'hypothèse : L'activité de transformation des tomates à Goma serait réalisable et faisable.

En effet, étant donné l'importance de la demande et les quantités des concentrées de tomate importées et vendues, nous pensons que l'exploitation de ce secteur d'activités à Goma dégagerait une rentabilité importante tant au point de vue financier qu'économique.

Cependant, il faudrait que ce produit requière non seulement une qualité au moins égale à celle des produits importés ; mais aussi, que ce projet parvienne à en proposer un prix qui permettrait de faire face à la concurrence.

De plus, on pourrait aussi affirmer a priori que ce projet serait utile pour la population dans la mesure où il contribuerait à la consommation, à l'emploi, et au développement socio économique du pays, en général, et de la vile de Goma en particulier.

La démarche méthodologique a été axée sur les méthodes analytique, statistique ainsi que de la technique documentaire.

La méthode analytique a permis d'examiner les résultats atteints facilitant la conclusion.

Quant à la méthode statistique, elle a permis de recourir aux statistiques nécessaires à l'élaboration de ce travail et les présenter sous forme des tableaux et des graphiques.

La technique d'interview a consisté à recueillir certaines informations sur le commerce de la tomate ainsi que la culture de ce produit au près de l'inspection provinciale de l'agriculture, pêche et élevage du Nord Kivu.

La technique documentaire enfin, a consisté à la consultation des matières, l'accès à l'Internet, la lecture des différents documents (ouvrages, travaux d'études, articles, etc) capables de nous fournir des informations nécessaires.

L'étude a débouché aux résultats suivants :

la tendance de l'étude indique une diminution de consommation des tomates fraîches commercialisées dans la ville de Goma entre Mi 2007 et le reste de l'année 2008 ; baisse qui se justifie particulièrement par l'augmentation de la demande des tomates concentrées par les consommateurs qui préfèrent ce type de produit.

- la VAN équivaut à 17420617,5$ US soit une VAN est positive qui signifie que :

- Tous les capitaux investis au cours de la durée de vie du projet peuvent être récupérés par les flux de revenus de l'investissement ;

Le montant consenti à l'investissement sera récupéré après 2 ans et 5 mois de réalisation du projet soit une durée brève.

Le TRI qui annule l'investissement est égale à 0,1295% soit un taux élevé, en outre l'indice de profitabilité est largement supérieur à 1% soit 8,6% ; cela s'avère intéressant.

Tenant compte de la rentabilité financière ressortie dans l'analyse de la sensibilité, on remarque que le produit contribuera à l'accroissement du budget de l'Etat en ce sens que un montant de 136269,89$ sera affecté au compte du trésor public sous forme d'impôt ; de son côté devra l'utiliser pour couvrir les dépenses en faveur de la collectivité. Il pourra également à voir les effets sur la balance des paiements, particulièrement ; sur la balance commerciale, en réduisant la part des importations des concentrées de tomate en provenance des pays étrangers.

Le projet utilisera une grande quantité d'énergie électrique, du pétrole et de l'eau ; d'où l'existence d'une nouvelle consommation interne et intermédiaire du projet va accroître la production et le chiffre d'affaires des entreprises partenaires, particulièrement la SNEL et la REGIDESO.

En fin, la production des tomates, au niveau local, permettra à l'Etat d'avoir une main mise sur la qualité des tomates concentrées et d'intervenir directement dans le cas de l'amélioration des concentrées de tomates.

Ainsi, les hypothèses émises ont été totalement vérifiées et confirmées.

Pour clore ce travail, nous tenons à préciser que nous sommes convaincu de n'avoir pas exploité toutes les dimensions de ce sujet si délicat. En effet, les limitations relatives au temps et aux moyens ne nous ont pas permis de tout décortiquer dans ce sujet. C'est pourquoi, ce travail n'est qu'un chantier dont la fondation et l'élévation des murs sont faites. Les zones d'ombres ainsi que d'autres limites feront objets d'améliorations prochaines par des futures recherches.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

BARREAU, J et DERAHAYE, J., Gestion financière : Manuel et applications, 8ème édition, Dunod, 1999, pp 314-317.

Commission Européenne, Manuel de gestion de cycle de projet de développement, CE, Luxembourg.

DAYAN, A et alii, Manuel de gestion, éd. Ellipses, Paris, 1999.

GUILLET, R et alii, Finance d'entreprise, finance de marché, diagnostic financier, éd.Dalloz, Paris, 2003.

PINNER et alii, La culture de la tomate, du piment et du poivron, CTA, Waneningen, 1989.

Memento de l'agronome, Ministère de la coopération et du développement, Paris, 1991.

MULLER, J et SERARI, S., Economie d'entreprise, Dunod, Paris, 2001, pp 342-350.

II. COURS, MEMOIRES ET RAPPORTS

BURUME NS, Etude de faisabilité d'un projet d'implantation d'une unité de production de sachets plastiques à Bukavu. Mémoire inédit, Faculté d'économie, UCB/ Bukavu, 2003.

BALUNGU KUBWIRWA S., Etude de faisabilité de l'implantation d'une entreprise agro industrielle dans la ville de Goma, Cas d'une biscuiterie, Mémoire, inédit, FASEG, ULPGL, 2008.

KAMBALE MBAKUL'IRAH, B., Evaluation financière et économique des projets de développement, Cours inédit, FASEG, ULPGL/Goma, 2006-2007.

Banque Africaine du développement, Rapport sur l'économie des pays Africains, 2006.

III. WEBOGRAPHIE

www. Tomates. org. Les beaux jardins.

www. agr.gc. la, Exécution des plants.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. Problématique 1

0.2. Hypothèses 3

0.3. Choix et intérêts du sujet 3

0.4. Délimitation du sujet 4

0.5. Approches méthodologiques 4

0.6. Plan sommaire du travail 4

CHAPITRE PREMIER CONSIDERATION SUR LE PROJET, L'INVESTIMENT ET LA CULTURE DE TOMATES 5

I.1. Définition des concepts clés 5

I.1.1. LE PROJET 5

A. DÉFINITION ET ATTRIBUTS D'UN PROJET 5

B. CLASSIFICATION DES PROJETS 6

C. CYCLE DE VIE D'UN PROJET 7

O PHASE D'IDENTIFICATION OU DE CONCEPTUALISATION 8

O PHASE DE DÉVELOPPEMENT OU DE DÉFINITION 8

O PHASE D'IMPLANTATION OU DE RÉALISATION 9

O PHASE DE FINALISATION 9

I.1.2. L'INVESTISSEMENT 9

A. DÉFINITION 9

O DU POINT DE VUE ÉCONOMIQUE 10

O DU POINT DE VUE COMPTABLE 10

O DU POINT DE VUE FINANCIER 10

A. CLASSIFICATION DES INVESTISSEMENTS 10

CLASSEMENT SELON LE CRITÈRE DU RISQUE 12

B. LES CARACTÉRISTIQUES D'UN PROJET D'INVESTISSEMENT 13

1. LE CAPITAL INVESTI 13

2. DURÉE DE VIE 13

3. FLUX DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR LE PROJET 14

4. LA VALEUR RÉSIDUELLE 14

I.1.3. LA RENTABILITÉ 15

I.2. La culture de tomates 16

I.2.1. GÉNÉRALITÉS 16

I.2.1.1. ORIGINE ET VARIÉTÉS 16

I.2.1.2. ECOLOGIE 16

1.2.2. CULTURE DES PLANTES 17

A. CULTURE EN SEMIS 17

B. CULTURE EN CAISSETTES ET EN POTS 18

I.2.3. RÉCOLTE 18

I.3. La Notion du marché 19

A. LES DIFFÉRENTS MARCHÉS DE L'ENTREPRISE 20

B. LES INDICATEURS DE MESURE D'UN MARCHÉ 21

1. CHIFFRE D'AFFAIRES 21

2. PART DU MARCHÉ 21

3. TAUX DE PÉNÉTRATION 22

B. LES ÉTUDES POUR CONNAÎTRE LE MARCHÉ 22

1. LES ÉTUDES QUANTITATIVES SUR LE MARCHÉ 22

A) L'OBSERVATION DIRECTE 22

B) LES SONDAGES 23

C) LES PANELS 23

2. LES ÉTUDES QUALITATIVES SUR LE MARCHÉ 23

A. LES POSITIONNEMENTS SUR LE MARCHÉ 23

1. L'APPROCHE MARKETING 23

2. LA SEGMENTATION ET LE POSITIONNEMENT 24

A) LA SEGMENTATION 24

B) LE POSITIONNEMENT 24

CHAPITRE DEUXIÈME ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET 25

II.1. Conditions juridiques d'implantation 25

A. DIVISION DE L'ENVIRONNEMENT 25

B. DIVISION DE L'INDUSTRIE, PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE ET ARTISANAT 26

C. DIVISION DE CULTURE ET ART 26

D. FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE (FPI) 27

E. DIVISION DE L'ÉCONOMIE 27

F. ENTITÉS ADMINISTRATIVES DÉCENTRALISÉES (EAD) 27

· L'IMMATRICULATION AU REGISTRE DE COMMERCE 28

II.2. Evaluation de la demande et de la commercialisation des tomates fraîches 29

A) EVALUATION DE LA DEMANDE 29

B) EVALUATION DE LA QUANTITÉ DE TOMATES FRAÎCHES COMMERCIALISÉES DANS LA VILES DE GOMA 30

II.3. Estimations prévisionnelles des coûts d'investissement et l'analyse technique du projet 31

A. ESTIMATION DU COÛT DE PRODUCTION DE TOMATES DANS LE TERRITOIRE DE MASISI 31

B. ESTIMATION DES COÛTS PRÉVISIONNELS DU PROJET 31

C DÉTERMINATION DES DÉPENSES INITIALES D'INVESTISSEMENT 31

D PRÉVISION DES FRAIS DE DÉDOUANEMENT 38

E AUTRES CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES ET AUTRES FRAIS DE GESTION 39

F CHARGES DU PERSONNEL 41

G CALCULS DE AMORTISSEMENTS 42

CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET 45

III.1. PROCESSUS DE FABRICATION DE CONCENTRE DE TOMATE 45

III.1.1. PRÉSENTATION 45

1. NATURE DE L'ACTIVITÉ 45

2. ALTERNATIVES 46

3. TYPES D'UNITÉS POSSIBLES 49

III.2. ANALYSE FINANCIERE 50

III.2.1. RENTABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET 50

1. CAPITAL DE DÉMARRAGE INVESTI 50

2. PRÉVISION DES RECETTES 50

3. DÉTERMINATION DES VALEURS DE CRITÈRE DE LA RENTABILITÉ DU PROJET 52

· LE CRITÈRE D'ÉVALUATION D'UN PROJET 53

A) LA VALEUR NETTE ACTUELLE 53

B) LE CRITÈRE DE DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI (DR) 54

C) CRITÈRE DE TAUX INTERNE DE RENTABILITÉ (TIR) 55

D) LE CRITÈRE DE L'INDICE DE PROFITABILITÉ 55

III.4. ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET 56

A) EFFETS DIRECTS DU PROJET 56

B) EFFETS INDIRECTS DU PROJET 57

CONCLUSION 58

BIBLIOGRAPHIE 61

TABLE DES MATIERES 62

ANNEXES...................................................................................................65

ANNEXES

Liste des tableaux et figures

Tableau n°1 : Taxes à payer aux bureaux de l'Etat (en dollars américains).

Tableau n°2 : Les importations de tomates concentrées dans la ville de Goma.

Tableau n°3 : Statistique de la commercialisation de tomates dans la ville de Goma.

Tableau n°4 : Détermination du besoin en fonds de roulement de démarrage (en dollars US).

Tableau n°5 : Les immobilisations nécessaires (en dollars US).

Tableau n°6 : Prévision des frais fixes (en $US).

Tableau n°7 : Les équipements de l'usine et les services de son implantation.

Tableau N°8 : Consommations intermédiaires et autres frais de gestion.

Tableau n°9 : Charge du personnel.

Tableau n°10 : Calcul des amortissements par la méthode comptable.

Tableau N°11 : Compte d'exploitation du projet.

* 1 Banque Africaine du développement, Rapport sur l'économie des pays Africains, 2006.

* 2 DAYAN, A et alii, Manuel de gestion, Ellipses, Paris, 1999, p 13.

* 3 KERZNER, Cité par BURUME NS, Etude de faisabilité d'un projet d'implantation d'une unité de production de sachets plastiques à Bukavu. Mémoire inédit, Faculté d'économie, UCB/ Bukavu, 2003.

* 4 KAMBALE MBAKUL'IRAH, B., Evaluation financière et économique des projets de développement, Cours inédit, FASEG, ULPGL/Goma, 2006-2007.

* 5 BURUME NS, Op. Cit., p 1.

* 6 Commission Européenne, Manuel de gestion de cycle de projet de développement, CE, Luxembourg.

* 7 GUILLET, R et alii, Finance d'entreprise, finance de marché, diagnostic financier, Dalloz, Paris, 2003, p 6.

* 8 MARGERIN, J et AUSSET, G, Investissement et financement, Cité par BURUME NS., Op. Cit.

* 9 BARREAU, J et DERAHAYE,J., Gestion financière : Manuel et applications, 8ème édition, Dunod, 1999,

pp 314- 317.

* 10 www. Tomates. org. Les beaux jardins.

* 11 Memento de l'agronome, Ministère de la coopération et du développement, Paris, 1991, p 861.

* 12 Idem.

* 13 PINNER et alii, La culture de la tomate, du piment et du poivron, CTA, Waneningen, 1989, p 7.

* 14 Idem.

* 15 PINNER et alii, Op. Cit, p12.

* 16 Idem.

* 17 www. agr.gc. la, Exécution des plants.

* 18 MULLER, J et SERARI, S., Economie d'entreprise, Dunod, Paris, 2001, pp 342-350.

* 19 LONGATTE, J et VANHOVE, P., Cité par BALUNGU KUBWIRWA S., Etude de faisabilité de l'implantation d'une entreprise agro industrielle dans la ville de Goma, Cas d'une biscuiterie, Mémoire, inédit, FASEG, ULPGL, 2008.

* 20 Parquet de Goma

* 21 Ce montant reprend l'ensemble des frais en dollars du tableau N°7, exclusion faite de mise en service ou de marche des équipements.






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