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Influences circadiennes sur le jugement social

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par Sébastien Stuhec
Université Libre de Bruxelles - Master en sciences psychologiques à  finalité spécialisée neuropsychologie et développement cognitif 2011
  

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3.3.3. Synchronisés

Les rythmes circadiens sont certes endogènes mais ils sont également resynchronisés en fonction de facteurs externes appelés Zeitgebers ou synchroniseurs. Les Zeitgebers sont des agents ou évènements environnementaux qui donnent des indices sur l'heure biologique. Chez l'humain, le synchroniseur le plus important est le cycle jour-nuit mais il en existe d'autres comme les obligations sociales (heure de coucher, heure du repas...). La synchronisation peut être considérée comme un état dans lequel deux oscillateurs ou plus ont la même fréquence à cause de leurs influences mutuelles ou unilatérales.

Pour que la synchronisation s'effectue, elle nécessite un processus d'entraînement (adaptation
du rythme biologique à un synchroniseur) qui consiste au couplage d'un rythme endogène à

un cycle externe (ou zeitgeber), comme le cycle jour-nuit ou le cycle de température, avec le résultat que ces deux oscillations ont la même fréquence (Schmidt, 2009).

3.4. Interaction entre rythmes circadiens et régulation homéostatique

Il existe deux mécanismes qui sous-tendent la régulation du cycle veille-sommeil. Ces deux processus sont conceptualisés dans le modèle de Borbely et al., 1982 (Borbely et al., 1982 ; in Achermann, 2004) (figure 5).

Figure 5 : Représentation schématique du modèle deux processus de régulation du sommeil de Borbely et al., 1982 (Achermann, 2004)

Ce modèle se base sur l'interaction entre deux processus : le processus circadien (C) et le processus homéostatique (S) qui agissent en synchronie ou en opposition le long du cycle de 24h.

Le processus homéostatique (S) est défini comme le processus de promotion du sommeil. Au cours du processus S les performances cognitives et l'alerte diminuent et on constate un accroissement de la fatigue. Durant le sommeil, le processus S diminue faisant retomber la pression de sommeil (Schmidt, Colette, Cajochen, & Peigneux, 2007).

Le processus circadien (C) correspond aux variations oscillatoires pendant 24h de la propension au sommeil. La propension au sommeil basée sur le processus circadien est à son niveau le plus bas durant les premières heures du soir et atteint son maximum au petit matin, quand la pression homéostatique est basse (Van Dongen & Dinges, 2003 ; in Schmidt et al., 2007). Ce processus est dépendant du temps, indépendant du sommeil ou de l'éveil, module

deux seuils (H et L) qui déterminent le début et la fin des épisodes de sommeil, respectivement (Achermann, 2004).

3.5. Paradigmes d'exploration

Il existe actuellement plusieurs procédés pour étudier les variations des rythmes circadiens. On trouve parmi ceux-ci le paradigme de désynchronisation forcée, le paradigme de routine constante et enfin une investigation basée sur le chronotype. Ces paradigmes diffèrent considérablement dans la façon dont ils contrôlent les paramètres circadiens et homéostatiques.

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