3. Fibre optique
L'intégration de la fibre optique dans le
système de câblage est liée au fait que celle-ci
résout les problèmes d'environnement grâce à son
immunité aux perturbations électromagnétiques ainsi
qu'à l'absence d'émission radioélectrique vers
l'environnement extérieur. De plus, lorsque les possibilités de
liaison en cuivre sont dépassées, elle permet de s'affranchir des
distances dans les limites connues. De par ses caractéristiques,
l'introduction de la fibre optique a été intéressante pour
des applications telles l'éloignement des points d'utilisation,
l'interconnexion des sites multibâtiments, la confidentialité pour
des applications sensibles. La fibre optique est composée d'un cylindre
de verre mince : le noyau, qui est entourée d'une couche
concentrique de verre : la gaine optique. Deux types de fibre
optique :
Ø La fibre multimode : composée d'un coeur
de diamètre variant entre 50 et 62.5 microns. Principalement
utilisée dans les réseaux locaux, elle ne s'étend pas sur
plus de deux kilomètres. Sa fenêtre d'émission est
centrée sur 850, 1300 nanomètres. Elle supporte de très
larges bandes passantes, offrant un débit pouvant aller jusqu'à
2.4Gbps ; aussi elle peut connecter plus de station que ne le permettent
les autres câbles. L'inconvénient est qu'il est onéreux et
difficile à installer.
Ø La fibre monomode : elle a un coeur
extrêmement fin de diamètre 9 microns. La transmission des
données y est assurée par des lasers optiques émettant des
longueurs d'onde lumineuses de 1300 à 1550 nanomètres et par des
amplificateurs optiques situés à intervalles régulier. Les
fibres monomodes les plus récentes sont compatibles avec la technologie
de multiplexage dense en longueur d'ondes DWDM. C'est celle que l'on utilise
sur les liaisons à longue portée car elles peuvent soutenir les
hauts débits sur des distances de 600 à 2000 km par contre son
câblage est onéreux et difficile à mettre en place.
La circulation des données informatiques s'effectue
essentiellement par le biais de liaisons filaires. Cependant, dans certains cas
la nécessité d'un autre support de communication se fait sentir.
Ainsi, on peut également utiliser une :
Ø Liaison radio LAN (R-LAN - WIFI) qui utilise une
bande de fréquence de 2.4 Ghz. Ce lien est utilisé dans des
architectures en étoile où les stations sont
équipées d'une carte PCMCIA et le concentrateur d'une antenne
(borne sans fil), est connecté au réseau câblé. Ces
liaisons sont régies par la norme IEEE 802.11 et la distance maximale
station-borne se situe entre 50 et 200m. En fonction des spécifications,
les débits maximales sont de l'ordre de : 11 Mbits/s,
partagé (802.11b) ; 54 Mbits/s (802.11a). L'usage de ce type de
support est fait à l'intérieur de bâtiment pour assurer une
liaison provisoire (portables, salle de conférence), pour des locaux
anciens où il est impossible d'effectuer un câblage). Les
problèmes liés à ce support sont le débit
limité qu'il offre et la sécurité qui n'est pas fiable
(contrôle de l'espace de diffusion, ...). Lorsque ce support est
déployé pour les MAN, on parle de boucle local radio.
Ø Liaison laser : il permet d'implémenter
des liaisons point à point (interconnexion des réseaux), la
distance entre les sites peut varier de 1 à 2 km sans obstacles ;
les débits pouvant aller de 2 à 10 Mbits/s. Elle n'est pas
soumise à des conditions météorologiques par contre le
réglage de la direction des faisceaux reste problématique.
La liaison laser peut être mise place essentiellement
dans le cas d'un environnement ouvert, sans obstacle. Tandis que la liaison
radio s'applique à toute sorte de configuration.
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