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Problèmes d'exportation dans un environnement de guerre: cas du Sud- Kivu en RDC

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par Enoch MWIBELECHA KITUNGANO
Université catholique de Bukavu - Graduat en sciences économiques 2002
  

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SIG LES ET ANACRONYMES

AGETRAF : Agence de transport et de fret Maritime

AMIZA : Agence Maritime International du Zaire

A.P.R. : Armee Patriotique Rwandaise

BANCOR : Banque de Commerce du Rwanda

B .C..D. I. : Banque de Commerce et de Developpernent Industriel

: Compagnie Aerienne de Grands sacs

Cfr Conferatum

COLTAN : Columbo tantalite

F.A.Z. : Forces Armies Zairoises

F.C.K. : FacuIte Catholique de Kinshasa

F.P.I. : Fonds de Promotion de 1'Industrie

F.P.R. : Front Patriotique Rwandais

Kg : Kilogramme

O.C.C. : Office congolais de Controle

OFIDA : Office des Douanes et Accises

0. M.C. : Organisation Mondiale du Commerce

O.N.U. : Organisation des nations Unies

P. : Page

R.C.D. : Rassemblement Congolais pour la Democratie

: Republique Democratique du Congo

SOCOMI : Societe Congolaise des mines

SOCOPROVEG : Societe de Commercialisation des produits vegetaux

SOMIGL : Societe Miniere de Grands Lacs

SOMINKI : Societe Miniere et Industrielle du Kivu

SUCKI : Sucrerie de Kiliba

T. M . K. : Transport et Messagerie du Kivu

Mr. : Monsieur

Mme : Madame

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DE TRAVAIL

I1 est un fait clue les economies des pays en developpement ont evoluees de leurs systemes autarciques primitifs aux systemes d'economies ouvertes. Ces economies sont ainsi tenues a la competitivite dans le contexte concurrentiel du commerce international de plus en plus globalisant et domine par les economies fortes des pays developpes. Pour devenir competitifs, ces pays peuvent produire des biens pour lesquels ils jouissent d'avantages comparatifsi et les liyrer sur le marche international.

Toutefois, les immenses potentialites minieres et agricoles dont disposent ces pays necessitent, pour 'etre transforms en produits finis commercants, l'acquisition des capitaux et des technologies modernes a forte productivite. II en decoule le probleme de choix rationnel du type de politique d'investissement a mettre en oeuvre; en plus l'ecoulement deventuels produits au point sur le marche international necessite la maitrise des mecanisPries transactionnels, du reste complexe, qui s'v pratiquent en posant le probleme de termes de Pechange (P.BAIROCH, 1963)2. Ces considerations mettent en evidence l'importa_nce des politiques de production et de commercialisation des biens destines a ('exportation.

Tous les pays, a fortiori ceux en developpement, doivent (c'est autant une necessite qu'une utilite) raisonnablement les definir car, on s'en doute, leur croissance en dependent. Le Congo semble maiheureusement encore inconsequent par rapport a cette exigence.

L'abandon brutal des politiques coloniales d'economie extravertie et l'attachement
subsequent a des politiques d'economie introvertie vnt, en effet, conduit lleconomie
congolaise a des yenitables marasmes economiques3. Les debats de ces deux

selon David RICARDO. les nations ont inter& a se specialiser chacune dans la production des biens pour lesquels elles sont relativement ( et non absolument) les plus efficaces, Ce qui est profitable a ]'ensembles des nations qui echangent.

2 L'echange conduit a des avantages non comparables, a cause des monopoles et des syndicats des pays developpes qui empechent la baisse des prix rneme si la productrvite augmente.

3 La structure coloniale de l'economie du conga-beige etait,congue de sorte a satisfaire Ies besoins de la metropole en matieres premieres. Le Congo independant Ingo des politiques visant la satisfaction de la demande locale en produits vivners. ce qui detruisit la structure, pourtant efficace. des cultures d'exportation Faute des mesures d'accompagnements consequentes. ces politiques

dernieres decennies sur la necessite de relancer le secteur d'exportation des biens trouvent la une justification. Quelques politiques economiques des exportations avant ete mis en oeuvre, l'analvse sur leur adequation a fait l'objet de diverses etudes (F.C.K., 1996), cela jusqu'a la mi-octobre 1996, date du declenchement des guerres dites de "liberation". Notre etude fait suite a ces analyses. Elle porte sur l'analyse des consequences economiques de ces guerres en tant que contraintes economiques a la poursuite des politiques anterieurement definies pour la relance des exportations.

A ce propos, quatre interrogations fondamentales meritent d'etre analvsees :

Quelles contraintes economiques ces guerres ont-elles &ere par rapport aux activates d'exportation ?

Ces contraintes sont-elles con joncturelles ou affectent-elles la structure des exportations du Sud-Kivu ?

- Quels inanques it gagner ces contraintes causent-elles aux revenus prizes et publics

provenant du secteur des exportations ?

Quelles sont les strategies a niettre en oeuvre pour attenuek, ninon enrayer ces contraintes ? Eu egard a ces interrogations, it apparait a priori que

1) les contraintes economiques dues a ces guerres affecteraient rensemble des acfivites d'exportation, notamment :

· L'offre locale des biens exportables qui, par suite de l'instabilite ou tie la precarite des facteurs de production disponibles, aurait fatalement baisse en quantite et en qualite : 11 est un fait que ies guerres entrainent les populations a se &placer et a serefugier dans les contrees ou elles esperent trouver la paix (ce qui n'est pas le cas des campagnes qui sont les lieux de production), d'une part et les capitaux a la delocalisation ou au rapattiement drautre part. Ces deux consequences ne peuvent guere etre neutres vis-a-vis de la production globale et particulierement celle destinee a l'exportation.

n Le cart d'acheminenient des produits d'exportation aurait accru suite a la deterioration des infrastructures economiques (transport, systeme bancaire,...) avec comme corollaire l'accroissement des coats d'amortissement du materiel de transport et eventuellement la multiplication des transbordements, la

proliferation des redevances formelles ou informelles a paver aux diverses milices et a l'autorite rebelle en place.


· Les recettes issues des exportations auraient baisse.

2) Ces contraintes, pour autant qu'elles existent, auraient deja cause d'importants manques at gagner dans les remunerations des facteurs de production du secteur et surtout Mans les redevances a l'Etat (contributions et taxes publiques a ('exportation}

3) Les strategies a mettre en oeuvre pour pallier ces contraintes consisteraient, d'abord, en des politiques visant a stabiliser et a rapatrier les facteurs de production du secteur ( surtout par ('amelioration des conditions securitaires) et ensuite a la normalisation fiscale et a la rehabilitation Lies infrastructures dudit secteur.

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