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Effet de la relation de causalité entre le taux de change et l'inflation sur le budget de trésorerie d'une entreprise. Cas de la sucrière de Kwilu-Nngongo en RDC. Approche par une modélisation VAR

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par Kally KALALA KAKESE
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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IV.4 : ANALYSE EMPIRIQUE

IV.4.1. LES DONNEES DE L'ETUDE

La présente analyse porte sur des données mensuelles qui couvrent une période de 36 mois, s'étalant entre juillet 2004 et juin 2007. La source des données de toutes les variables macroéconomiques (indice des prix à la consommation, le taux de change officiel, le taux de change parallèle et la masse monétaire) est les rapports annuels et les condensés des informations statistiques de la Banque Centrale du Congo (BCC) et variables microéconomiques (les prévisions et réalisation du budget de trésorerie) est le document des statistiques financières de la Direction commerciale et financière, division de budget, contrôle et audit de la compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo. (Voir annexe).

La période de l'échantillon a été déterminée par la disponibilité des données (la période d'analyse est limitée par l'existence des données ce qui impose une grande parcimonie dans les variables à retenir).

IV.4.2. LES VARIABLES

Toutes les variables macroéconomiques et microéconomiques utilisées dans ce modèle sont successivement :

Ø Indice des prix à la consommation (IPC) :

C'est un indicateur général de l'évolution de l'ensemble des prix des biens et services consommés par les ménages. Plus précisément, c'est une variable qui représente une mesure de l'évolution de prix obtenus en comparant le prix de détail d'un panier de provision typique des biens et services à deux dates différentes. Cette variable est utilisée dans cette étude pour désigner l'inflation.

Ø Le taux de change officiel (TCO)

C'est la valeur de la monnaie nationale d'un pays par rapport à une autre monnaie sur le marché de change formel. La variation du taux de change d'une monnaie à l'égard d'une seule devise étrangère reste d'une signification et d'une portée limitée dans la mesure où la variation par rapport à un panier de devises pourrait s'opérer différemment.

Dans cette étude, nous utilisons le taux de change effectif nominal (CDF/ USD) présenté par la Banque Centrale du Congo.

Ø Le taux de change parallèle (TCP)

C'est aussi la valeur de franc congolais (la monnaie nationale) par rapport au dollar américain (monnaie étrangère) sur le marché de change informel, communément appelé « marché noir ».

Dans cette étude, nous avons pensé prendre en compte le taux de change du marché parallèle pour se rapprocher de la réalité de l'environnement économico-financier de la RDC où le secteur informel en cette matière est très développé. Et c'est ce taux du marché de change informel qui, dans la plupart de cas, constitue le taux de référence des activités économiques pour des opérateurs.

Ø La masse monétaire (M2)

La masse monétaire est un terme désigné par la banque centrale et dont la principale caractéristique est le degré de liquidité ou de la vitesse de circulation. Généralement, la monnaie créée par la banque centrale au profit du Trésor contribue à faire augmenter la mase monétaire et engendre souvent un surplus de liquidité dans le système bancaire. Dès lors, ce surplus de gourdes a pour conséquence immédiate d'augmenter l'offre de gourdes sur le marché des changes, ce qui fait baisser la valeur de la monnaie locale (franc congolais) par rapport au dollar américain. De ce fait, une progression de la masse monétaire contribuerait à augmenter la volatilité du taux de change, si la production ne suit pas.

Dans notre travail, nous avons préféré M2 à M3 qui est la masse monétaire au sens large parce qu'il existe déjà un effet change dans cette dernière à cause des dépôts en dollars de M3 qui sont convertis en gourdes et aussi pour cerner les effets de la conduite de la politique monétaire aussi bien sur l'inflation que sur les taux de change (officiel et parallèle). Soulignons que dans le cadre de l'économie congolaise, M2 regroupe la masse monétaire M1 augmentée de la quasi-monnaie.

Ø Le taux de réalisation des prévisions des ressources (RT)

C'est le total de tous les encaissements de l'entreprise en pourcentage par rapport aux prévisions de la même période.

Taux de réalisation

Ø Le taux de réalisation des prévisions des emplois (ET)

C'est aussi une variable microéconomique comme le taux précédent, qui reprend le total de tous les frais décaissés par l'entreprise en pourcentage par rapport aux prévisions de la période concernée.

Taux de réalisation emplois =

Ces deux dernières variables sont celles qui reflètent le comportement du budget de trésorerie de la compagnie Sucrière de Kwilu-Ngongo.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille