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Etude sur le choléra

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par Gaétan AWA OMGBA
Ecole des infirmiers des techniciens médico sanitaires du génie sanitaire Yaoundé - Technicien en génie sanitaire 2010
  

Disponible en mode multipage

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SOMMAIRE :

INTRODUCTION 3

I - ÉTIOLOGIE~~~~~~~~~~~~~

II - ESPÈCE AFFECTÉE~~~~~~~~

III - RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE

IV - ETUDE CLINIQUE

a) Incubation~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~.4

b) Mécanisme d'action~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~.~~ 5

c) Symptômes 5

V - EPIDEMIOLOGIE

1 - Analytique~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~.~5

a) Source de l'agent pathogene 5

b) Modes de transmission 6

c) Facteurs de sensibilité et facteurs favorisants 6

2 - Synthétique 6

VI - DIAGNOSTIC

1 - Différentiel~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~~~~~~~.~~7

2 - Expérimental.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~8

VII - PROPHYLAXIE

1 - La Prévention primaire 8

2 - La Prévention secondaire~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.10

3 - La Prévention tertiaire 11

CONCLUSION 12

Annexe 1 : Fiche technique sur la désinfection de l'eau 13

Annexe 2 : Désinfection a l'eau de javel 14

Annexe 3 : Potabilisation de l'eau 15

BIBLIOGRAPHIE 16

INTRODUCTION

Au 19e siècle, le choléra s'est propagé { plusieurs reprises de son réservoir d'origine dans le delta du Gange, en Inde, au reste du monde, avant de se cantonner dans le Sud de l'Asie. Les six pandémies observées ont fait des millions de morts en Europe, en Afrique et dans les Amériques. La septième pandémie, qui sévit encore aujourd'hui est due à Vibrio cholerae biotype ElTor sérogroupe O1 (sérotypes Inaba, Ogawa), a commencé en 1961 dans le sud de l'Asie et a gagné l'Afrique en 1971 et les Amériques en 1991. La maladie est désormais endémique dans de nombreux pays et il est impossible actuellement d'éliminer l'agent pathogène dans l'environnement.

Ainsi, alors que le choléra a totalement disparu dans les pays dits développés, il n'en rien des pays en voie développement et des pays sous développés. Selon un récent décompte des autorités sanitaires camerounaises, il aurait déjà fait plusieurs victimes et de nombreux décès depuis 2004 à Douala, mai 2010 dans la Région de l'Extrême-nord du Cameroun qui compte une population extrêmement vulnérable. Le choléra étant reconnu par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme une maladie de la pauvreté.

I - ETIOLOGIE :

Le choléra est une infection intestinale (intestin grêle) aiguë contagieuse, causée par une bactérie à Gram négatif, le Vibrio cholerae ou Bacille virgule, découverte par l'anatomiste italien Filippo PACINI en 1854 et isolé par le médecin et bactériologiste allemand Robert KOCH en 1883 en Egypte. Deux souches de Vibrio cholerae du sérogroupe O1 et O139 sont { l'origine des flambées épidémiques, Vibrio cholerae O1 provoque la majorité des flambées. Celui-ci produit une puissante toxine thermolabile (c'est-à-dire qu'en présence d'une forte élévation de température, elle se dénature) qui provoque des vomissements et diarrhées aqueuses entrainant une déshydratation sévère, de l'épuisement, voire la mort par collapsus (effondrement grave et soudain de la tension artérielle) en quelques heures ou quelques jours.

Le choléra se diffuse de manière épidémique mais est endémique dans un certain nombre de régions ou de pays.

Législation : Le choléra est une maladie infectieuse à déclaration obligatoire au Cameroun.

Vibrio cholerae, observé en microscopie électronique à balayage.

Classification

 

Règne

Bacteria

 
 

Embranchement

Proteobacteria

 
 

Classe

Gamma Proteobacteria

 
 

Ordre

Vibrionales

 
 

Famille

Vibrionaceae

 
 

Genre

Vibrio

 
 

II - ESPECES AFFECTEES :

Le choléra est strictement limité { l'espèce humaine.

III - REPARTITION GEOGRAPHIQUE :

C'est une maladie cosmopolite, mais il existe encore des foyers çà et là, notamment en Afrique et en Asie.

IV - ETUDE CLINIQUE :

Le choléra est une maladie extrêmement virulente, il touche les enfants comme les adultes.

a) Incubation :

Selon la taille de l'inoculum (Concentration des bactéries), les débuts des symptômes surviennent en quelques heures (8 heures) à quelques jours (5 jours) après la contamination.

Toutefois, certaines personnes infectées par le choléra ne deviennent pas malades (ce sont des porteurs sains), même si la bactérie est présente dans leurs selles pendant 5 à 7 jours, où elle peut potentiellement infecter d'autres personnes.

b) Mécanisme d'action :

La bactérie Vibrio cholerae est très résistante dans la nature, elle se développe et se multiplie dans les selles pendant au moins 7 jours.

La bactérie n'entre pas dans l'organisme, elle ne fait qu'y transiter. Elle doit toute sa pathogenicité (capacité d'un germe { provoquer une maladie) à son pouvoir toxique. Extrêmement mobile comme la plupart des vibrions, elle se déplace et se multiplie très vite. Elle résiste bien aux variations du PH, en particulier la salinité. Dans l'organisme, le Vibrio cholerae libère la toxine cholérique, de la famille des Exotoxines, celle-ci va s'accrocher { la paroi intestinale. Cet attachement lui permet d'échapper au flot intestinal causé par le péristaltisme (mouvement de contraction musculaire de la paroi intestinale permettant la progression de son contenu). Elle va alors activer une enzyme : l'adénylate cyclase (qui joue un rôle prépondérant dans le contrôle des échanges cellulaires) qui catalyse l'adénosine triphosphate en adénosine monophosphaste cyclique. C'est cette dernière, par son augmentation qui est responsable de l'importante fuite d'eau, de chlore dans la lumière intestinale, du blocage du sodium et de la diminution du volume sanguin (ceci par le Principe d'osmose : passage de liquides et sels solubles du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré).

c) Symptômes :

+ Douleurs abdominales.

+ Crampes de jambes.

+ Diarrhées aqueuses, blanchâtres, sans fièvre.

+ Les selles sont afécales (dépourvues des résidus solides), incolores et inodores, elles ont l'aspect « d'eau de riz ».

+ Vomissements spontanés. Dans les cas sévères, plusieurs dizaines de selles par jour accompagnées de vomissements entrainant des pertes abondantes d'eau et d'électrolytes, 20 à 30 litres par jour.

V - EPIDEMIOLOGIE :

1- Analytique :

a) Source de l'agent pathogène :

+ Eau de boisson et aliments souillés.

+ Sources d'eau contaminées par des déjections humaines telles que les puits, marigots, rivières, etc.

+ Les excréments ou selles d'une personne infectée.

b) Modes de transmission :

La contamination est orale, d'origine fécale.

> La transmission directe

+ Consommation d'eau ou d'aliments souillés.

+ Contact direct avec une personne infectée : la sueur, riche en vibrions joue un rôle important dans les contaminations inter-humaines surtout en zone tropicale sèche.

+ Exposition aux excréments ou vomissements d'une personne infectée. > La transmission indirecte

Certains arthropodes, principalement les mouches jouent un rôle de vecteur dans la dissémination des vibrions.

c) Facteurs de sensibilité et facteurs favorisants :

Le choléra est une maladie très virulente. Elle l'est beaucoup plus pour les enfants que les adultes. En effet la mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes âgées et chez les individus fragilisés (personnes souffrant de malnutrition, ayant une faible immunité ou vivant avec le VIH).

Comme facteurs favorisants, on peut citer :

+ Le niveau socio-économique et les conditions de vie des populations (la misère et le sous-développement).

+ L'absence d'hygiène corporelle ou alimentaire.

+ Les zones surpeuplées et défavorisées où on observe l'absence d'hygiène hydrique et la dénutrition.

+ L'inadéquation, voire l'inexistence des systèmes d'approvisionnement en eau potable, en quantité suffisante et des systèmes d'évacuation des eaux usées et excréta.

+ Les problèmes liés au défaut d'assainissement.

+ La prolifération des mouches.

+ Les déplacements de populations.

+ Les catastrophes naturelles (inondations, sécheresses).

2- Synthétique :

Les principaux réservoirs de Vibrio cholerae sont l'être humain et les milieux aquatiques comme les eaux saumâtres (salées) et les estuaires. On note aussi les puits, les sources d'eau contigües ou voisines des latrines.

Voies de transmission de la maladie à partir des excréta

HÔTE MALADE
EXCRÉTA : SELLES + URINES

ARTHROPODES

MAINS

EAU

SOL

ALIMENTS

NOUVEL HÔTE

VI - DIAGNOSTIC :

1. Différentiel :

Il faut éliminer :

+ Les entérites banales (inflammations de l'intestin grêle caractérisées par des douleurs abdominales, des nausées et de la diarrhée).

+ Le choléra infantile ou entérite cholériforme qui est une pathologie concernant les enfants du premier âge.

+ Le choléra-morbus, appellation désuète, aujourd'hui il désigne, une forme de gastro-entérite aigüe (inflammation simultanée de l'estomac et de l'intestin grêle, d'origine virale ou bactérienne) due à une salmonelle.

+ Le choléra des doigts ou Rossignol des tanneurs qui est une ulcération très douloureuse affectant les tanneurs et les mégissiers.

2. Expérimental :

+ Identification des colonies lisses, jaunes, brillantes, transparentes ; isolées par agglutination avec le sérum polyvalent anti-vibrio cholerae O1.

+ Examen microscopique des selles { l'état frais.

VII - PROPHYLAXIE :

1. La Prévention primaire :

Pour prévenir la propagation du choléra, il est important d'intégrer les populations dans la lutte, par des séances d'information, de formation et d'éducation pour des comportements sains, favorables au progrès de la santé. Les mesures suivantes sont essentielles:

> Une bonne hygiène de l'eau :

+ L'aménagement des points d'eau et l'approvisionnement en eau de boisson saine en quantité suffisante : construction, désinfection des puits, sources, etc...

+ Désinfecter toutes les sources d'eau de boisson (puits, source, marigot...). + Eviter de consommer l'eau de puits ou de source située a proximité des latrines.

> Une bonne hygiène personnelle :

+ Se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon avant de manger, de boire ou après être allé aux toilettes.

+ Se désinfecter les mains avec de l'alcool, un gel ou une solution antiseptique.

+ Nettoyer et désinfecter { l'eau de Javel (veiller au respect des dosages) tout ce qui a été en contact avec un malade ou de la matière fécale (selles).

> Une bonne hygiène alimentaire :

+ Purifier l'eau avant de la boire soit par ébullition (100°Celsius), soit par l'eau de Javel (une goutte d'eau de javel pour un litre d'eau).

+ Les aliments doivent être cuits, les consommer encore chauds.

+ Les aliments consommés crus comme les fruits doivent être lavés avec de l'eau et du savon ou mieux désinfectés avec de l'eau de Javel mélangée à de l'eau simple.

> Une bonne hygiène de l'habitat :

+ Evacuation hygiénique des excréta, construction des latrines éloigné de 6 à 8 mètres des domiciles.

+ Aménagement des caniveaux pour permettre une évacuation des eaux usées domestiques, afin de limiter toute contamination des sources d'eau, du sol ou de l'environnement. Penser à curer les caniveaux lorsqu'ils sont bouchés pour éviter toute stagnation des eaux.

+ La lutte contre les mouches et autres arthropodes, responsables de la dissémination des vibrions.

> La prévention par le vaccin :

Les seuls vaccins anticholériques oraux, le DUKORAL® et le SHANCHOL®, actuellement disponibles sur le marché international n'ont qu'une efficacité partielle. Leur utilisation est donc recommandée par l'OMS uniquement comme un des moyens de prévention du choléra dans les populations considérées à risque d'épidémie dans les 6 mois à venir.

On a montré que le DUKORAL® conférait une protection de 85-90% sur le court terme contre Vibrio cholerae O1 dans toutes les tranches d'âges, pendant 4 { 6 mois après la vaccination. Ce vaccin est constitué de Vibrio cholerae O1 (biotype classique et El Tor, sérotypes Inaba et Ogawa) tués par la chaleur ou par le formol, et de la sous-unité B de la toxine cholérique obtenue par recombinaison génétique :

· V. cholerae O1 souche Inaba, inactivée par la chaleur

· V. cholerae O1 souche Inaba El Tor, inactivée par formol

· V. cholerae O1 souche Ogawa, inactivée par la chaleur

· V. cholerae O1 souche Ogawa, inactivée par le formol

· Toxine B sub-unitaire recombinante choléra

La vaccination consiste en l'administration orale de 2 doses de vaccin (adultes et enfants âgés de 6 ans et plus) ou de 3 doses de vaccin (enfants de 2 à 6 ans) à au moins 8 jours d'intervalle, renouvelable 2 ans après.

Remarques :

+ L'administration orale d'autres vaccins et médicaments doit être évitée une heure avant et une heure après la vaccination.

· . DUKORAL® confère une protection spécifique contre le Vibrio cholerae sérogroupe O1. L'immunisation ne protège pas contre le Vibrio cholerae sérogroupe O139 ou les autres espèces de vibrions.

+ Chez les sujets infectés par le VIH, l'immunisation des sujets infectés par le VIH pourrait entraîner des augmentations transitoires de la charge virale. DUKORAL® pourrait ne pas induire de titres protecteurs en anticorps chez les patients à un stade avancé de la maladie.

+ La durée de protection du vaccin différerait selon l'âge et durerait 6 mois chez les enfants et 2 ans chez les adultes.

Le SHANCHOL® quant à lui, confére une protection plus longue contre V. cholerae O1 et O139 chez les enfants de moins de 5 ans.

2. La prévention secondaire :

La réhydratation est le principal traitement, elle consiste { remplacer l'eau et les sels perdus lors des vomissements et des diarrhées. On pourra éventuellement administrer une solution de réhydratation qui peut être prise par :

+ Voie orale : Sel de Réhydratation Orale - ORASEL en sachet buvable ou préparer la solution de réhydratation orale suivante:

Pour 1 litre d'eau :

· 5 morceaux de sucre.

· Une pincée de sel : prise de 3 doigts entre le pouce, l'index et le majeur.

· Le jus d'un demi-citron.

+ Voie intraveineuse en cas de déshydratation très sévère : solution de Ringer Lactate® recommandée par l'OMS, contenant 5g de chlorure de sodium, 4g de bicarbonate de sodium et 1g de chlorure de potassium par litre. 5 à 6 litres doivent être administrés pour un adulte de 50Kg dans le quatre premières heures.

Conjointement, des antibiotiques (comme : Cotrimoxazole, Erythromycine, Doxycycline, Chloramphénicol et Furazolidone) peuvent être administrés surtout afin de limiter la dissémination des germes. Les tétracyclines sont le mieux adaptées car elles réduisent considérablement la durée et le volume des diarrhées ainsi que le temps de guérison.

Remarques : Les cyclines sont des médicaments de la famille des antibiotiques dont la structure chimique renferme quatre chaînes fermées d'atomes (cycles), et qui ont la propriété d'inhiber la multiplication des bactéries (action bactériostatique).

Toutefois, on ne recommande pas l'administration de masse des antibiotiques car elle n'a aucun effet sur la propagation de la maladie et contribue à renforcer les résistances.

3. La prévention tertiaire :

+ Il faut continuer l'administration des antibiotiques aux personnes en voie de rétablissement afin d'éviter toute réémergence de la maladie et de protéger les personnes saines.

+ Il faut assurer un suivi et la surveillance des personnes malades après leur traitement au sein de leur famille et de la communauté.

CONCLUSION :

Le choléra reste { l'échelle mondiale une menace pour la santé publique et c'est un indicateur clé de l'insuffisance du développement social. On observe souvent sa réémergence, parallèlement { l'augmentation continuelle des populations vulnérables vivant dans de mauvaises conditions d'hygiène.

L'OMS recommande que la vaccination avec les vaccins actuellement disponibles s'accompagne des mesures de lutte habituellement recommandées dans les zones où le choléra est endémique, ainsi que dans celles où il y a un risque de flambées. Les vaccins assurent un effet sur le court terme, pendant que les activités efficaces de prévention ont un effet sur le long terme. La meilleure des solutions de l'heure serait d'observer scrupuleusement les règles d'hygiène.

Le choléra a des conséquences économiques et sociologiques importantes : la diminution de la production, des exportations ou du tourisme. Il est donc impératif d'améliorer les conditions de vie des populations, de renforcer la surveillance épidémiologique et d'intégrer les populations dans les programmes de lutte contre le choléra et les autres maladies hydriques.

ANNEXE 1 : DÉSINFECTION DE L'EAU

POUR PRÉPARER 1 LITRE DE SOLUTION DE CHLORE A 1%

Hypochlorite de sodium (eau de javel concentrée)

Diluer à 1%.

Hypochlorite de calcium : Granulés concentrés à 70%.

Conserver { l'abri de la lumière et de

l'humidité.

15 grammes dans 1 litre d'eau solution { conserver { l'abri de la lumière.

Chlorure de chaux : Poudre à 30% Utilisation immédiate.

40 grammes dans 1 litre d'eau.

 

POUR DÉSINFECTER 1 LITRE D'EAU

Solution de chlore à 1%

· 1 goutte dans 1 litre d'eau claire

· 3 gouttes dans 1 litre d'eau polluée

Agiter, laisser reposer 20 minutes.

Teinture d'iode { 2%

· 2 gouttes dans 1 litre d'eau claire

· 4 gouttes dans 1 litre d'eau polluée

Agiter, laisser reposer 20 minutes.

Hydroclonazone ®

1 comprimé dans 1 litre d'eau.

 

POUR DÉSINFECTER 200 LITRES D'EAU

Solution de chlore à 1%

30 ml (2 cuillerées à soupe). Agiter, laisser reposer 20 minutes.

Teinture d'iode { 2 %

30 ml. Agiter, laisser reposer 20 minutes.

 

POUR DÉSINFECTER UN PUITS

· Lavage et brossage des parois avec une solution concentrée de chlorure de chaux : 50 grammes dans 10 litres d'eau

· Puis, mettre dans le puits 150 ml de solution de chlore à 1% pour 1 m3 d'eau. 1 m3 = 1.000 litres.

· Laisser reposer 12 heures, puis pomper jusqu'{ disparition de l'odeur de chlore.

ANNEXE 2 : DÉSINFECTION A L'EAU DE JAVEL

ANNEXE 3 : POTABILISATION DE L'EAU

PAR ÉBULLITION : 100°Celsius

v Puiser l'eau, la mettre dans un récipient propre.

v Laisser décanter (laisser au repos) pendant quelques minutes.

v Recueillir l'eau limpide, en évitant soigneusement le fond du récipient.

v La mettre dans une marmite et la faire bouillir à 100° Celsius.

v La mettre dans un autre récipient propre, de préférence à col étroit.

v Réoxygéner (secouer) { l'aide de 2 récipients propres durant 4 minutes.

v L'eau est enfin prête pour la consommation.

PAR JAVELLISATION : Eau de javel à 2,6°

v Puiser l'eau, la mettre dans un récipient propre.

v La décanter (laisser au repos) pendant quelques minutes.

v Recueillir l'eau décantée et la mettre dans un autre récipient propre.

v Ajouter 30 ml = une cuillère { café d'eau de javel pour 10 litres d'eau.

v La conserver dans un récipient propre et couvert.

v

Attendre 30 minutes avant de consommer.

RECOMMANDATIONS
D'UTILISATION


·


·

Pour un bon nettoyage, l'eau de Javel doit etre utilisée après nettoyage avec un produit détergent sauf quand le nettoyage n'est pas indiqué.

L'eau de Javel doit etre utilisée seule (ne pas mélanger avec d'autres produits d'entretien), une réaction chimique entre les produits diminuerait son efficacité.

 


·

L'eau de Javel doit etre diluée dans l'eau froide.

 


·

Le mélange eau de Javel et produit acide (détartrant WC par exemple) provoque un dégagement de gaz toxique.

 


·

Les solutions d'Eau de Javel recommandées ne doivent pas

PRÉCAUTIONS

 

être appliquées dans les yeux ni sur les muqueuses

 


·

Ne pas utiliser de l'alcool après l'application d'Eau de Javel sur la peau.

 


·

L'eau de Javel concentrée à 9,6 % de chlore actif se conserve
au frais et à l'abri de la lumière et du soleil ou de la chaleur :

CONSERVATION

 

· 3 mois après la date de fabrication, en période froide.

 
 

· 2,5 mois après la date de fabrication, en période chaude.

 
 


·

L'eau de Javel à 2,6 % de chlore actif se conserve pendant 3 ans au frais et à l'abri de la lumière et du soleil

BIBLIOGRAPHIE

+ Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France relatif au vaccin oral contre le choléra (séance du 14 mai 2004).

Bull Epidemiol Hebd 2005 ; 29-30 : 156.

+ Choléra, 2004.

Relevé Epidemiol Hebd 2005 ; 80 : 261-8.

+ Santé des voyageurs et recommandations sanitaires 2006.

Bull Epidemiol Hebd 2006; 23-24 : 153-63. http://www.invs.sante.fr/beh/2006/23_24/beh_23_24_2006.pdf

+ Peltola H, Siitonen A, Kyronseppa H, Simula I, Mattila L, Oksanen P, et al.

Prevention of travellers'diarrhoea by oral B?subunit/whole?cell cholera vaccine. Lancet 1991 ; 338 : 1285-9.

+ Teyssou R, Chevalier B, Buisson Y.

Le vibrion cholérique.

Infectiologie & Immunologie 1996 ; 3 : 236-46.

+ Voir www.itg.be

+ http://www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/tmp-pmv/info/choleraf.html

+ http://www.eurekasante.fr/lexique-medical/C.html#cholera

+ Source: Public Health Image Library, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Géorgie, E.-U. - domaine public.

+ http://fr.wikipedia.org/wiki/Gramn%C3%A9gatif

+ http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/foodwater-alimentsleau-fra.php

+ http://gamapserver.who.int/mapLibrary/Files/Maps/GlobalChoeraCasesITHRiskMap.png + http://www.docteurclic.com/encyclopedie/vaccinations.aspx






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe