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Enracinements polynésiens d'hier et d'aujourd'hui dans l'archipel de Nouvelle Calédonie

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par Tomasi TAUTU'U
Université de Nouvelle Calédonie - Master 2 arts, lettres et civilisations option francophonie 2012
  

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3. Les réseaux maritimes traditionnels : Le retour des Polynésiens 

DUMONT D'URVILLE a inventé pour la première fois les termes de Mélanésie, Polynésie et Micronésie pour décrire les différences évidentes entre l'ouest et l'est du Pacifique ; mais c'est oublier que plus à l'ouest étaient éparpillées de petites communautés de Polynésiens, telles que Ontong Java, Tipokia dont Anuta103(*), Renell, Bellona, Nukumanu, Kapingamalangi et les îles Loyauté104(*). Daniel FRIMIGACCI105(*) s'est penché dès les années 70, aux courants migratoires anciens et il écrit de façon claire :

«  Il existe tout au long de la partie orientale de la Mélanésie et en Micronésie, des petites îles habitées par des «  Polynésiens ». Les îles Loyautés, au large de la Nouvelle Calédonie, en sont un exemple. Ces populations parlent des langues polynésiennes et leur organisation sociale est de type polynésien. Par contre, leur système économique et leur culture matérielle sont calqués sur leurs voisins mélanésiens ou micronésiens...On a longtemps cru que les Polynésiens qui vivaient en marge de la Polynésie, étaient des vestiges de la grande migration des Austronésiens vers l'est. Mais des progrès ont été faits dans ce domaine. On sait maintenant que les Fidji sont le point de départ originel de l'entité dite polynésienne.

A ce propos, beaucoup d'avancées ont été faites. Par exemple, l'ouvrage de Christophe SAND dans «  le temps d'avant », synthétise les dernières recherches à ce sujet. Par ailleurs, GARANGER a répertorié une vingtaine d'îles ou d'archipels mélanésiens et micronésiens occupés par des populations de type « polynésiens ». Au Vanuatu, cela concerne quatre îles : Futuna Lalo, Mélé Fila, et Aniwa et Maé. D. FRIMIGACCI106(*) nous informe que :

«  Vers les années 1200 de notre ère, de nouvelles populations arrivent dans les îles du centre (parlant de l'archipel du Vanuatu actuel), peut être des Samoa, par la Micronésie. Elles introduisent l'usage de la fabrication d'outils en coquillage. On voit alors disparaître les outils de pierre et l'art de la Céramique qui, cependant, subsisteront ailleurs dans l'archipel».

Ce même auteur nous dit quinze ans plus tard en s'appuyant des dernières découvertes de l'archéologue KIRCH107(*) :

«  Les recherches archéologiques ont montré que Futuna Lalo (Vanuatu) aurait été occupée par les Futuniens vers 1500 de notre ère et que le peuplement des îles de Kapingamarangi et Nukuoro, à partir de Tuvalu, se situerait à peu près à la même époque. D'autres îles de Polynésie Extérieure, telle que Anuta et Tikopia (Salomon), ont une séquence culturelle s'étendant sur près de 3000 ans. Le peuplement de l'île d'Anuta fait apparaître que les Océaniens n'ont jamais cessé de voyager et d'entretenir des relations entre eux. Les récits de la tradition orale d'Anuta font état d'un peuple ancien envahi par des étrangers venus d'Uvéa, vraisemblablement de Wallis.108(*) Nous pouvons aussi citer « la légende de Roy MATA 109(*)», tirée de la tradition orale de ces îles mélanésiennes. Ce personnage légendaire arrivé de l'Ouest il y a 500 ans a, selon l'histoire, su pacifier l'archipel après une catastrophe naturelle causé par un volcan dans l'île d'Efaté. Les habitants de ces îles étaient en conflit au sujet des terres.

En Août 1774, Cook rencontre déjà à Tanna, ces « outliers polynésiens » venant de l'île d'Erronan dont la langue ressemble à celle des îles Tonga110(*). Il est indéniable que ces populations aient prolongé leur migration jusque dans les côtes et ses îles Loyauté. Ils ont emmené avec eux des outils et des monnaies d'échanges et notamment tous leurs savoirs, et savoirs faire. L'apport d'autres dieux a pu par ailleurs constituer des moyens d'intégration et d'adoption auprès des populations rencontrées.

Aussi, l'île du nom d' « Aniwa » de l'archipel vanuatais, n'est autre que « Anawa » lieux situés au nord de Lifou, et notamment une des baies de l'île d'Ouvéa qui est baptisé du même nom par les habitants de l'île. Or, ces lieux dits ont été marqués par le passage de « Polynésiens », les traditions orales nous en attestent. Les découvreurs européens nommaient des lieux souvent en souvenir de leur pays d'origine ou d'un personnage connu. L'Océanien pouvait faire de même et nommer un lieu dit en souvenir d'un autre lieu dit ; cela explique l'existence de patronymes dans des lieux géographiques différents111(*)qui correspondrait en définitif à des parcours maritimes balisés.

Comment expliquer qu'en 2009, le premier ministre du Vanuatu revendique les îles de Matthew et de Hunter situé à 475kilomètres au sud Est de l'île des Pins alors qu'elles appartiennent au Territoire de La Nouvelle Calédonie ? Ce pays voisin signe avec le représentant du FLNKS Monsieur TUTUGORO un accord de reconnaissance qui est contesté par le gouvernement de la Nouvelle Calédonie. En effet, le Vanuatu considère ces îles comme des propriétés coutumières des clans de la province de Taféa. Cette quête s'explique et provient des anciennes relations entre ces îlots volcaniques et les habitants de l'archipel du Vanuatu dont fait allusion la tradition orale112(*)de clans mélanésiens l'archipel voisin. Selon nous ces îles habitées de manière sporadique et provisoire constituaient de véritables balises maritimes pour accéder à l'archipel voisin calédonien, la tradition orale devrait conforter nos affirmations.

Dans cette étude, nous avons tenté d'effectuer une synthèse des noms toponymiques en Océanie qui restent à approfondir. Ce travail permet selon nous, de mettre en évidence les migrations « polynésiennes » plus ou moins récentes. Avec l'appui de la tradition orale, les parcours migratoires repérés ont constitué un réseau maritime permanent. (Voir tableau)Le Père Goujon qui animait la mission à l'Ile Des Pins entre 1867 et 1871, nous a laissé quelques mythes indigènes dont voici un extrait de ces histoires, sur l'origine des tribus :113(*)

«  A une époque de l'existence de ce peuple premier à Kunié, arriva sur une petite pirogue à Neghan (à l'est de l'île), dit on de kiamou ou Anatom (Ile de Hébrides) une femme nommée WATEPETWA. Elle avait dans sa pirogue des semences de tous les fruits qu'on cultive à KWnyé, excepté ceux apportés par les Européens. Elle les plante dans la bonne terre de Neghan...pénètre dans l'île, fait connaissance et enfante la célèbre et nombreuse tribu de Ti Upi ».

Ce contact fréquent entre les Loyaltiens avec les gens des Hébrides confirme un réseau de communications traditionnelles entre les archipels mélanésiens voisins. Dans le récit, le contact a favorisé les échanges et l'importation de végétaux, par exemple. L'igname aurait été importée par biais de ce réseau, selon la tradition maréenne114(*). Le réseau maritime traditionnel forme une boucle essentiellement entre les îles Loyauté, jusqu'à l'île des Pins et toute la côte est de la Grande-Terre. En réalité, il couvrait l'ensemble de l'archipel et même au-delà, en passant par l'archipel du Vanuatu actuel jusqu'aux îles Salomon115(*). Des allers retours entre les îles et ces lieux n'étaient pas rares.

Carte 5- des îles de Salomon au Nord de la N C où des « outliers polynésiens » se sont introduits et installés

Des anthropologues anglophones ont relevé dans les années soixante, des légendes des îles Renell et Bellona, deux atolls qui constituent aujourd'hui l'une des provinces des îles Salomon. Un des mythes racontés par un des clans Kaitu'u, fait allusion aux origines du peuplement qui constitue une véritable épopée. Apparemment l'histoire nous révèle clairement les liens de parentés et les contacts, entre Ouvéa lalo et Uvéa mamao, en passant par l'île de Futuna dans l'archipel actuel du Vanuatu.

Par ailleurs, Jean GUIART constate que la société mélanésienne de Nouvelle Calédonie évolue différemment selon les régions, mais on peut mettre en évidence une généralité, décrite en ces termes :

« les structures apparaissent liées entre elles par des systèmes d'identification ou d'opposition formalisées, qui couvrent apparemment toute l'archipel, permettant aux individus qui y sont inscrit de trouver partout accueil, nourriture, sécurité, don et contre dons, épouses si nécessaire, et terres disponibles transmises ensuite à leurs enfants en fonction de la relation dite de « nya », celle qui s'établit entre oncle maternel et neveu utérin. Le terme commode, et plutôt moderne, de « réseau » a été proposé pour désigner de tels systèmes qui transcendent des systèmes de parenté malléables selon l'opportunité.116(*) »

Cette spécificité océanienne est déterminante pour la compréhension, en particulier de l'implantation de ces groupes que les Européens ont nommés « Polynésiens » en Nouvelle Calédonie.

Carte 6- La répartition culturelle de l'Océanie et poussée polynésienne vers l'Est

La question de la migration unique est notamment soulevée par certains chercheurs, car il est fort probable que le peuplement des îles Loyauté, d'Ouvéa entre autre, soit le résultat de plusieurs migrations successives (d'allers et retours) de Polynésiens dans une période s'étalant sur plusieurs siècles.

Aussi, la confusion d'un « enracinement » d'origine tongienne, wallisienne et futunienne ou samoane ou autres est remarquable dans les témoignages, les généalogies et les écrits concernant ces populations à cette période. Soit, il y a eu plusieurs migrations successives venues de Tonga, d'autres de Wallis, de Samoa, de Fidji ou d'ailleurs ... en même temps, les pirogues qui arrivaient étaient composées souvent composés de personnes d'origines diverses. Il est probable aussi que durant les escales, les pirogues laissent une partie de leur équipage de grès ou de force. D'autres individus, pour diverses raisons, ont pu embarquer dans les pirogues lors de débarquements ou d'arrêts117(*).

Nous verrons que ces deux hypothèses peuvent se vérifier au travers de cet exposé. Il n'est pas étonnant qu'à Wallis les habitants soient originaires de plusieurs îles environnantes car les contacts étaient fréquents (Futuna, Samoa, Tonga, Fidji, Tokelau, Niue etc.) Le père HENQUEL, vers la fin du 19ème siècle dénombre 10% de la population de Wallis est issue d'autres îles environnantes, les liens de sanguinité entre Futuniens, Tongiens, Samoans, Tokelau, Niue sont élevés118(*). Même si aujourd'hui Futuna est étroitement liée administrativement à Wallis, au temps précolonial, Uvéa avait des liens beaucoup plus étroits avec Tonga ou Tokélau. A l'heure actuelle, toutes les familles wallisiennes ont des liens de parenté avec des familles des îles Tonga, de Futuna, Samoa, de Fidji ou d'ailleurs. Peut être dû à l'effervescence pour la généalogie, certaines familles tentent de retisser les liens familiaux bravant les nouvelles frontières étatiques préétablies.

L'esprit aventurier du « Polynésien » semble être omniprésent de nos jours car il n'est pas rare de voir plusieurs membres de cette « communauté » exilés en métropole ou dans un autre pays d'Europe ou d'ailleurs. Il est évident qu'à l'époque, la mobilité de ces « Polynésiens » aura forcément des conséquences sociales non négligeables dans tout l'archipel calédonien. Cette mobilité peut sous-tendre dans cette période du début des premiers contacts européens au développement de la communication inter îliens , à l'échange économique ou au troc , aux déplacements de populations plus fréquents, aux conquêtes guerrières maritimes, aux mariages matrimoniaux entre la grande terre et les îles. Mais plus tard, cette mobilité propulsera la propagation de la religion, malheureusement à la propagation des maladies aussi... il est très difficile de reconstituer les déplacements (fréquences, buts, nombres, conséquences) des Polynésiens, en particulier des Ouvéens par les témoignages écrits de missionnaires, de marins ou de militaires d'autant plus que ces déplacements seront par la suite stoppés par l'autoritarisme colonial.

Jean Louis RALLU119(*)  spécialiste de ce sujet confirme que :

«  Les migrations ont existé de tout temps dans le Pacifique, étant à la base du processus de peuplement des îles. Après l'arrivée des européens, à la fin XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle, les migrations des insulaires ont continué, mais elles étaient relativement entravées. D'abord par les missionnaires, sous prétexte que les voyages en mer sur les pirogues étaient dangereux, décourageaient les migrations qui éloignaient leurs fidèles et réactualisaient la société et la culture pré européenne ».

Quand les premiers navigateurs européens ont sillonné le Pacifique pour la première fois à partir du XVIème siècle (Magellan), le phénomène migratoire par voie marine propre aux austronésiens était à ce moment là toujours d'actualité. Il est fort probable que la présence des « Papalagi 120(*)» soit déjà connue dans toutes ces contrées avant même l'arrivée de James Cook. Par ailleurs, certains universitaires contestés, considèrent foncièrement que « les Océaniens » ont atteint le continent américain et australien, il y aurait déjà plusieurs siècles121(*).

En autre, l'étude d'archives nous montre que les descendants de l'expédition de Kaukelo se sont propagés en moins d'un siècle dans tout l'archipel calédonien. Mais le convoi maritime de cet ancêtre historique ou mythique n'a sûrement pas été le premier convoi venu de l'est. Ouvéa serait le résultat de plusieurs migrations successives, les migrants « polynésiens » étaient assez nombreux pour constituer des « colonies », puis des clans et des chefferies autonomes. Il est indéniable que les catéchistes « polynésiens » en 1840 ont pris les routes maritimes traditionnelles entre Maré et Lifou, entre la tribu de Rô à Maré et le Sud de Lifou (Mû) dans la chefferie de Boula. Jean GUIART confirme par ses enquêtes ethnologiques que les lieux sus dits étaient occupés par des familles revendiquant leurs origines « polynésiennes ». Ces réseaux de communication en pirogue vont accélérer les échanges de biens et de personnes. On a vu aussi, que les pirogues sont aussi à cette époque des biens très sollicités, et que la monnaie kanake sur la grande Terre permettait d'en acheter. La venue de bateaux sophistiqués d'européens va semble t-il raviver les convoitises.

Carte 7 moderne du Vanuatu à l'est des Loyauté

Jean GUIART a schématisé les routes maritimes traditionnelles, tracées par les personnes originaires de « Polynésie » dans l'archipel calédonien. Ces routes maritimes ont sûrement évolué dans l'espace et dans le temps. Des réseaux par voie terrestre se sont développés à l'intérieur des terres122(*).

* 103 Un petit morceau de terre de 900 mètres de large perdu dans le Pacifique Sud : Anuta, île des Salomon, abrite environ 250 personnes. La population a la particularité de connaître la chasse à la sarbacane et la pêche nocturne au harpon.

* 104 I.C CAMPBELL- JP LATOUCHE, les insulaires du Pacifique-Histoire et situation Politique, Ed Puf, 2001, p10.

* 105 Daniel FRIMIGACCI, peuplement de l'Océanie et de l'Australie, collection Eveil, DEC, 1976, p 36.

* 106 Voir notamment ses travaux les plus récents, Daniel FRIMIGACCI, Aux temps de la terre noire, Editions Peeters SELAF, 321p, op.cité. 1990, p40 à 43.

* 107V. KIRCH, the Lapita Peoples, Ancestors of the Oceanic World, Blackwell, Cambridge, Massachusetts, 1997.

* 108 Ce fait est révélé notamment dans son ouvrage du Père LAMBERT, Moeurs et superstitions des néo-calédoniens, 1900, p55.

* 109 Nous ferons allusion à cette légende plus en détail ultérieurement.

* 110 James COOK, Relations de voyage autour du monde, traduit de l'anglais par Gabriel RIVES, Edition La découverte, 1998, p261.

* 111 Cf. tableau de toponymie comparative.

* 112 Voire les Nouvelle Calédoniennes, décembre 2009 : Des représentants politiques loyalistes n'ont pas traîné à prendre la plume, après l'annonce, dans notre édition d'hier, de la signature par le Premier ministre vanuatais, Edward Natapei, et le porte-parole du FLNKS, Victor Tutugoro, d'un accord reconnaissant « à la République de Vanuatu, l'appartenance des Îles Matthew et Hunter ». Des Îlots sur lesquels la France revendique sa souveraineté. Soucieux de pointer tout d'abord un document sans «aucune valeur juridique», Simon Loueckhote s'« interroge sur le comportement du Premier ministre du Vanuatu qui ne peut ignorer les règles internationales ». Dans l'élan, le sénateur « déplore le climat polémique créé par les plus hauts responsables de la République du Vanuatu d'une part et par le FLNKS d'autre part quelques jours avant la tenue du 3e Sommet France Océanie ». Sur le même ton, le Rassemblement-UMP rappelle le passé : « nous savons qu'il s'agit d'un contentieux ancien opposant la France au Vanuatu. Il n'empêche qu'en 1998 au moment de la signature de l'accord de Nouméa, le Rassemblement et le FLNKS ont reconnu que la Nouvelle-Calédonie comprend la Grande-Terre, l'île des Pins, Bélep, les îles Loyauté et les îles Matthew et Hunter (article 1er de la Loi organique) ». Dès lors, « comment comprendre cette déclaration du FLNKS ». Le mouvement de Pierre Frogier « est dans l'attente que l'ambassadeur de France au Vanuatu s'exprime à ce sujet et s'interroge sur la raison de cette déclaration à la veille du prochain sommet France-Océanie ».

* 113 Journal du P. GOUJON d'octobre 1866 au 2 février 1867 à Ile Des Pins. (Archive consultable à l'Archevêché de Nouméa)

* 114 Pierre Gope parle de cette migration dans une de ses pièces de théâtre.

* 115 S.H ELBERT and T.MONBERG, in the two canoes, Oral Traditions of Renell and Bellona Islands, Danish National Museum/University of Hawaï Press, Copenhague/Honolulu 1965. Ce mythe est cité par Vaimu'a Muliava in Collectif, Ta'vaka Lanu'imoana, Mémoires de Voyages.CCT, p 22-23 

* 116 Opt.cité.

* 117 Exemple de l'escale de Lifou des pirogues « wallisiennes » au 18ème siècle avant de partir pour Ouvéa selon la tradition orale que nous verrons plus loin dans le chapitre III.

* 118 Cité par ANGLEVIEL dans les missions à Wallis et Futuna. & aussi les légendes, et la cosmogonie de ces îles de la Polynésie centrale.

* 119 Jean Louis RALLU, Population, migration et développement dans le Pacifique sud, Unesco, 1997, p 21.

* 120 Terme du Polynésien occidental désignant «  le Blanc » qui signifie textuellement : « terre-ciel ou planche du ciel » serait-ce leur grand navire aux voilures blanches immenses dont le Polynésien a tiré cette appellation ?

* 121 Cette théorie fut supposée par l'anthropologiste et explorateur norvégien Thor EVERDAHL. La présence de la patate douce aux îles Cook dès le Xème siècle selon des archéologues est la preuve qu'il y a eu des contacts entre les îles polynésiennes et le continent sud américain. Quand les premiers Navigateurs espagnols abordèrent le continent sud américain, ils trouvèrent la présence de poules alors que cet animal n'est nul par ailleurs dans le continent...à moins que cet animal soit venu des polynésiens, qui eux par contre en élevaient. D'autres chercheurs ont tout récemment prouvé que des contacts ont eu lieu à au début du deuxième millénaire entre les polynésiens et la Californie. Le contact entre les austronésiens et le continent australien semble être prouvé par la présence du dingo, animal originaire de l'Asie du sud est.

* 122Cf. Collectif, Histoire, cycle 3, Nouvelle Calédonie, 2007, p 52.Cf. annexe 3

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