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Optimisation de la gestion des risque par la notation interne

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par Ingrid Natacha Sissi EHOOMAN
Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny - Côte d'Ivoire - Ingénieur en finance 2013
  

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INTRODUCTION GENERALE

I. Contexte d'étude

La Côte d'Ivoire pays émergeant a connu pendant le 20ième siècle avait atteint une croissance inattendue en son temps qualifiée de miracle ivoirien. Mais ce miracle sera de courte durée car elle connaitra une régression par la chute des prix de ces produits d'exportation. Cette régression va s'accentuer au fur et à mesure des années du fait des crises sociopolitiques qu'elle va connaitre. La dernière en date étant la guerre qu'elle a connue dans son processus de sortie de crise.

En effet cette crise qui devrait finir par des élections de sortie de crise s'est achevée par une guerre. Et quand on parle de guerre, on parle également de perte, de vol, de destruction, de dépôt de bilan etc. chose qui n'est pas fait pour arranger les entreprises déjà en difficultés ou même bien portante mais n'ayant pas prévu ce fait. Pour remédier à cette situation et rebondir dans la relance économique du pays après crise, les entreprises vont solliciter les banques afin d'obtenir des crédits ou des facilités bancaires. Ces dernières (banques) face au risque de contrepartie élevé vont mettre des services de gestion des risques si ce n'est déjà fait les années antérieures afin de mieux appréciés la demandes des entreprises pour minimiser les risques de perte voir de faillite.

C'est dans ce contexte de demande de crédit et d'étude de dossier qu'intervient notre sujet. Dans ce qui va suivre, nous avons essayé d'expliquer notre intérêt pour un tel sujet portant sur l'optimisation de la gestion du risque de contrepartie dans l'une des plus grande et ancienne banque implantée en Côte d'Ivoire à savoir la Société Générale de Côte d'ivoire.

Intérêt Du Sujet

Notre intérêt pour l'optimisation de la gestion de risque crédit se justifie à deux (2) niveaux à savoir l'intérêt personnel et l'intérêt scientifique.

L'intérêt personnel étant que nous sommes des jeunes ivoiriens sortant de la formation de financier voulant nous familiariser avec le monde de l'emploi afin d'acquérir de l'expérience pour les échéances futur.

L'intérêt scientifique que nous portant à ce sujet c'est que par lui nous verrons comment les théories et méthodes que nous avons appris, sont utilisées en entreprise. Cet intérêt scientifique nous permettra de savoir si les théories et les méthodes étudiées sont encore adaptées à nos besoins en société habituelle. Si non nous essayerons d'apporter par nos critiques et nos suggestions une amélioration à la connaissance scientifique.

Problématique

L'entreprise est un ensemble de moyens humains et matériels dont le but est de produire, elle doit être compétitive, capable d'être un concurrent sur tous les niveaux et acquérir un marché potentiel ciblé. Pour y arriver elle manifeste souvent des difficultés de fonctionnement dues à un manque en apport capital.

Alors, ils sont amenés à négocier et à obtenir des moyens de paiement c'est-à-dire des crédits afin de satisfaire leur besoin.

Un crédit de par sa définition est une promesse de remboursement futur, seulement qui dit remboursement parle aussi du risque de non remboursement. Cette probabilité de non remboursement est appelée risque de contrepartie dans le secteur bancaire, et sa gestion apparait comme une bataille permanente pour les banques. De façon général, un risque est un évènement qui peut affecter la chronique des flux as recevoir par un établissement financier.

Minimiser aux mieux ces risques et rentabiliser au maximum sont les actions permanentes des administrations financières.

La méthode généralement utilisée dans ces actions est l'analyse des documents financiers produit et déposé par l'emprunteur qui s'attache aux critères de liquidité ou de surface financière et envisage les perspectives de développement du demandeur. Cependant cette méthode présente des insuffisances majeures biaisant la prise de décision.

Au fur et à mesure de l'évolution des économies des pays dit industrialisé, un changement quantitatif et qualitatif des risques est constaté. Cette situation entrainant, par ricocher, l'émergence de nouvelles méthodes de gestion des risques. Afin d'analyser de manière efficiente et efficace chaque demande qui se présente à elle et de réduire les risques, la banque va se murir de différents outils tel que le système de notation interne. Cette méthode sera développée et améliorée, par la suite lors des différentes recherches et des colloques effectués depuis l'avènement de la notion de gestion de risque.

Dans notre investigation, nous avons constaté la présence de l'outil de notation interne STARWEB. C'est d'un logiciel qui a été conçu afin de faciliter par endroit la tache des agents dans l'exécution de leur tâche. Dans son exécution par les agents de certaines structures bancaires, il ressort pour les uns que c'est un outil utile dans l'étude d'un dossier de demandeur de crédit. Alors que pour d'autre « c'est un outil dont on peut se passer car pas pertinent dans le processus décisionnel »

Ainsi face à ces opinions partagés et opposés, nous apprenant et futur employé dans les structures bancaires et financières chercherons à mieux comprendre ces deux positions. Nous nous attèlerons alors à savoir pourquoi pour une même tâche un département ou un service bancaire s'évertue à travailler manuellement plutôt que de se servir d'outils automatisé et scientifique élaborer pour cela ? en d'autre terme quel est l'apport de la technique de notation interne proposer par le logiciel STARWEB.

IV  OBJECTIFS

IV-1 Objectif général :

L'objectif général qui se dégage de notre sujet est montré la procédure de la notation du risque mais aussi l'importance que l'outil Starweb

IV-2 Objectif spécifique :

Spécifiquement, il s'agira pour nous de :

1-Montrer les étapes de la notation du risque

2-savoir si le logiciel STARWEB est connu

3-connaitre les raisons de sa non utilisation du STARWEB

4-sensibilisé sur le bien fondé du STARWEB

V- ANNONCE DE L'EVOLUTION DU PLAN

La posture retenue est de type constructif, il s'agira d'une appréciation qualitative et comparative appuyée sur une étude de cas, une revue de la littérature, une exploitation des documents internes de travail de la structure d'accueil. Mais l'étude a surtout été faite à partir de l'observation qui nous a permis de voir que les agents travaillent manuellement au lieu d'utiliser les outils informatiques et aussi de voir qu'elles sont les étapes que le dossier du demandeur parcours, les questions non structurées nous ont permis de connaitre et savoir les raisons qui animent les uns et les autres sur l'utilisation de cette méthode. La méthode participative, nous a permis de nous familiariser avec les méthodes informatisée et manuelle.

Notre travail sera élaboré en deux grandes parties. Dans la première, il sera question de vous présenter la gestion de risque et la notation interne de manière théorique.il s'agira tout d'abord d'une présentation de la structure d'accueil puis d'un éclaircissement sur les différentes notions de notre sujet. Pour la seconde partie, nous allons analyser les méthodes d'évaluations des entreprises qui se fait de manière traditionnelle a la Société Générale des Banques de Côte d'ivoire pour une optimisation de la gestion de risque ainsi que développer notre étude sur l'utilité d'un système de notation interne adéquat.

PARTIE 1 :

PRESENTATION DE LA GESTION DE RISQUE DE CONTREPARTIE ET DU SYSTEME DE NOTATION INTERNE

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL

Section 1 : PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES BANQUES DE CÔTE D'IVOIRE (SGBCI)

Présentation générale de la SGBCI

Présentation historique

Au lendemain de la proclamation de l'Indépendance de la Côte d'Ivoire, un fort courant novateur s'exerce sur les institutions bancaires. La Société Générale procède à une reconversion profonde de l'activité de sa succursale ivoirienne ouverte depuis 1941. La Société générale de banques en Côte d'Ivoire (SGBCI) a été fondée en  1962 avec la participation de l'État et de plusieurs partenaires financiers internationaux, elle se situe au 1er rang des banques ivoiriennes et de la zone UEMOA. Elle est la première banque de l' Afrique francophone si l'on considère le critère du total bilan.

C'est le  7  avril  1976 qu'elle rentre en bourse (à la  BRVM), elle a été introduite en bourse le 7 avril 1976. Cette valeur se négociait à 8,85 fois son bénéfice net en  2001.

Dès le départ, la SGBCI a su tirer partie de la forte croissance des années 60 et 70 en se positionnant comme acteur au premier rang pour financer la collecte et l'exportation du café et du cacao, deux culture a la base du <<MIRACLE IVOIRIEN>>.

Bien qu'ayant traversé une période tourmentée par des facteurs tels que crise économique liée à la chute des cours de matières premières, restructuration et titrisation des créances bancaires sur l'Etat, naissance d'un grand nombre de concurrents, crises politiques à répétition, paupérisation de la population, elle a su adapter et mettre à profit son dispositif d'exploitation grâce aux mesures suivantes :

· Une éduction des frais généraux et risques opérationnels par la fermeture d'agences non rentables

· Une activité tournante

· Une mise à niveau de sa comptabilité avec l'apurement des suspens nés de la bascule DELTA en 1999

· La mise en place de la surveillance permanente

· Le provisionnement massif des engagements en souffrance

· Un durcissement de la politique de risque

· L'ouverture d'un espace dédié aux grandes entreprises dans les locaux du siège qui a créé une nouvelle dynamique sur un marché concurrentiel générant plus de 30% du Produit Net Bancaire (PNB)

Une restructuration au niveau du fonctionnement de la banque fut faite. Cette restructuration a été poussée et développée à l'amélioration des termes d'organisation et d'outils pour les fonctions supports et commerciales par la création de backs offices centralisés en CLIPRI `CLIENT PRIVES' (SAVQ : Service Après Vente et Qualité) et CLICOM `CLIENT COMMERCIALE', une mise a niveau de service recouvrement, une mise en place d'une nouvelle organisation commerciale par marché. Elle procède aussi a l'ouverture de nouvelle agence sur l'ensemble du territoire afin d'être plus proche de la clientèle.

Ces mesures ont permis d'accroître sa rentabilité et de consolider sa part de marché. Aujourd'hui, la SGBCI est présente sur toute l'étendue du territoire ivoirien à travers ses 66 agences. Elle poursuit l'extension de son réseau avec l'ouverture de nouvelles agences.

1. Organes de décision de la SGBCI

L'organisation de la SGBCI est axée comme nous le soulignons sur trois valeurs chères au groupe SG : le professionnalisme, l'esprit d'équipe et l'innovation. Le dernier réaménagement de l'organigramme général de la SGBCI est intervenu à la fin de l'exercice 2010, suite au démantèlement du Secrétariat Général, qui regroupait les départements financière, ressources Humaine, opérations, et moyens Généraux ; au réaménagement des Directions de risque et d'exploitation en vue de se diriger vers l'efficacité opérationnelle dans l'optique de mieux satisfaire le client. De manière très succincte, les missions de chacune des directions sont les suivantes :

La Direction Générale (DG) : En tant que dispositif mettant en présence les actionnaires, les salariées et les tiers, la direction générale de la SGBCI se présente à la fois comme une représentation et une fonction de la banque. Elle a pour mission de représenter la banque sur le plan légal, institutionnelle et symbolique en toute circonstance. Elle est chargée de l'orientation de la stratégie de la banque, de son organisation, de l'animation managériale et veille à la réalisation des objectifs et à l'assurance des résultats.

En outre, elle assure et cordonne la politique générale de la SGBCI. Le Directeur Général et son adjoint sont les seuls interlocuteurs agrées des autorités administratives et de BHFM (Banque Hors France Métropolitaine). Ils supervisent la banque et assistent au Conseil d'Administration.

La direction de la Logistique et des Immeubles: il coordonne les fonctions supports de la SGBCI à savoir : l'organisation, la logistique, les opérations et les systèmes d'information,

La Direction commerciale entreprise : elle est chargée des relations avec tous les clients (entreprises - grandes et petites, clientèle particuliers).

Pour ce qui est de la clientèle commerciale (CLICOM), son action porte sur deux secteurs d'activité : les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises plus les professionnels (CLIPRO). Elle est constituée des équipes commerciales et d'un service de traitement bancaires : le service banque étude qui est chargé d'analyser au 1er degré les demandes de concours des entreprises et de les mettre en place (SBC).

Directeur Commercial Entreprise Privée : Pour ce qui est de la clientèle privée (CLIPRI), elle anime et supervise le réseau de 66 agences; assure le marketing et la politique commerciale de la clientèle privée ; assure la gestion des produits souscrits par les clients ; gère les dossiers de prêt et leur mise en place ; coordonne les moyens de paiement domestique.

La Direction des risques et des recouvrements : Elle a pour mission d'observer et de faire observer les règles prudentielles de la banque, et est en charge de l'étude des risques liés à l'activité de la Banque. A ce titre, elle assure le contrôle, la surveillance des engagements, la maîtrise des risques de crédit et opérationnels liés à l'activité propre de la banque (banque de détail) et veille au dispositif de lutte anti blanchiment et du terrorisme. En outre, elle assure le recouvrement des créances des clients indélicats, veille à la prise des garanties liées aux engagements et assure le rôle de conseil juridique de la banque (traite des successions et suit les différentes procédures judiciaires de la banque). C'est dans cette dernière que nous séjournons durant notre stage et plus particulièrement au service risque analytique ou risque de contrepartie.

La Direction des Services Bancaires: Elle est chargée du contrôle de gestion, et a pour mission l'inspection et la vérification des comptes de la Banque. A ce titre, elle vérifie le respect des procédures dans les opérations traitées au sein de toutes les directions

La Direction Financière : Elle coordonne les activités financières : suivi du budget, gestion de la trésorerie, suivi de la comptabilité. A ce titre, elle a pour mission l'optimisation de la situation financière, l'exécution des budgets et l'alimentation de l'activité de la Banque par la fourniture des ressources au moindre coût ainsi que le maintien des grands équilibres conformes à la règlementation prudentielle de la COBAC.

La direction des ressources humaines (DRH) : elle est chargée de mettre en place les politiques de gestion de carrières, rémunération, formation etc. A cet effet elle se compose de quatre (4) pôles : pôle gestion des carrières, pôle Administration, pôle Formation, pôle Etude. Ainsi, sa mission principale est l'organisation et la dynamisation du facteur humain. Le Centre de Formation dont est doté la SGBC est en charge du développement social et de l'épanouissement des individus dans la banque à travers l'intégration professionnelle des nouveaux recrus et la formation professionnelle permanente des employés. (cf. figure 1 : organigramme)

Présentation de la direction des risques et du recouvrement et du service banque centralisé

1. Missions de la direction des risques et du recouvrement

- Définir, valider et mettre en place les méthodes d'analyse, de mesure, d'approbation et de suivi des risques ;

- Evaluer le risque de contrepartie attaché aux demandes de crédit et communiquer son avis sur l'acceptabilité de ces risques en rédigeant une évaluation de crédit ;

- Suivre et veiller au dénouement des contentieux ;

- Définir et mettre en oeuvre la politique de recouvrement des créances litigieuses;

- Proposer le déclassement des dossiers et les mesures de provisionnement ;

- Assurer le suivi du risque opérationnel ;

- Mettre en oeuvre la politique de lutte anti blanchiment ;

- Fiabiliser le fichier client de la banque ;

- Observer et faire observer les procédures mises en place au sein de la direction ;

- Définir, valider et mettre en place le plan de continuité des actions en cas de crise.

Adama OUATTARA  
Directeur des Services Bancaires

Bernard LABADENS

Administrateur Directeur Général

a

Daniel LACHOUA

Directeur Général adjoint

Charles-Eric MOULOD
Directeur Financier

Dominique BRUN
Directeur Commercial Entreprise

Marcel SOLER 
Directeur des Risques 
et du Recouvrement

Dominique FOUCAULT
Directeur Commercial Entreprise Privée

Bernard MOBIO
Directeur des 
Ressources Humaines

Moïse GNAMKE
Directeur de la Logistique 
et des Immeubles

Figure 1: ORGANIGRAMME DE LA STRUCTURE DE LA SGBCI

2. Missions du service risque

La principale mission qui incombe à ce service est d'effectuer un contrôle de second niveau (en amont de celui effectué par le service banque centralisé) inhérent à l'activité de crédit. Cette fonction de contrôle de risque s'effectue « à priori » au moment de prendre des décisions de crédit et « à posteriori » une fois les décisions prises pour suivre les engagements. La réalisation de cet objectif se décline autour de plusieurs actions :

- analyser les dossiers de crédit (sur la base des critères financiers, économiques et sectoriels) et émettre un avis ;

- s'assurer du respect des limites de délégations de compétence des décideurs, voire de l'implantation ;

- transmettre leurs avis motivés sur les dossiers de crédit au Directeur de l'implantation pour décision ;

- s'assurer de la mise en place du crédit dans les conditions autorisées (modalités, conditions, garanties) ;

- Assurer le suivi des engagements sur la base des outils proposés par RISQ/BHFM1(*) et ceux mis en place par le service ;

- Gérer les incidents de paiement et participer au suivi des actions précontentieuses ;

- Elaborer des reportings mensuels relatifs aux dossiers irréguliers ;

- Réaliser des études macro-économiques ou sectorielles pour la direction générale ;

- Préparer les comités de crédit.

Section 2 : SERVICES DE TRAITEMENT DES DOSSIERS

Différents acteurs et leur rôle dans l'étude du dossier

Il existe 2 types d'acteurs :

1. Acteur externe à la SGBCI 

il s'agit du client commerciale - CLICOM. Il s'agit de la personne physique (entrepreneur individuel) ou morale, titulaire du compte commercial, qui sollicite la banque (par l'intermédiaire d'un représentant) pour l'attribution d'un crédit commercial.

2. Acteurs internes à la SGBCI 

- Le conseiller de clientèle CLICOM : il reçoit le client et identifie ses besoins en matière de financement ; le cas échéant il se fait assister de son responsable marché.

- Le responsable de la cellule banque étude : il se charge, après enregistrement, de confier le dossier du client à un rédacteur.

- Le rédacteur de la cellule banque étude : il procède au retraitement des documents comptables et financiers. Il a en charge le montage des dossiers de crédits.

- Le responsable de marché (grandes entreprise-GE- ou petites et moyennes entreprises-PME- ou clientèle professionnelle et très petites entreprises-CLIPRO/TPE- : il analyse le dossier de crédit et donne son avis.

- Le directeur commerciale entreprise (DCE) : étudie et donne son avis sur le dossier de crédit.

- L'agent de service contrôle des risques (SCR) : il analyse et évalue les risques supportés par la clientèle commerciale et donne son avis.

- Le Directeur Générale (DG) : il décide de l'octroi ou du refus du crédit en fonction de sa limite décisionnelle ou émet un avis favorable (dossier HLAD).

- Les Banques Hors France Métropolitaine (BHFM) ou LIGNES DE METIER : ils se chargent de la validation du dossier de crédit au-delà des limites décisionnelles conférées au directeur général.

- L'agent de la cellule garantie : il se charge de recueillir les informations nécessaires pour la prise et la saisie des garanties.

- L'agent de la cellule crédit-bail : il se charge de la mise en place effective du crédit-bail et de l'insertion des garanties prises dans le contrat.

- L'agent de la cellule banque gestion : il procède à la mise en place effective du crédit après vérification de la proposition de crédit

· Service banque centralisé

Il y a de cela 1 an, le service banque centralisé à changer de dénomination pour devenir le SERVICE BANQUE ETUDE et est placé sous la tutelle de la Direction de la Clientèle Entreprise (DCE).

Ce service est composé uniquement de rédacteurs repartis en 3 secteurs :

- Le secteur des grandes entreprises

- Le secteur des petites et moyennes entreprises

- Le secteur professionnel

Ces 3 secteurs disposent chacun d'un responsable, qui est chargé de coordonné et suivre l'évolution des dossiers des clients. Les rédacteurs de leur coté travail en binôme avec le conseiller clientèle.

Ce dernier en contact permanent avec le client est chargé de gérer son compte et éventuellement recevoir les doléances du client, notamment en ce qui concerne les demandes de crédit et autres informations bancaires susceptible de l'aider.

Les rédacteurs sont chargés de monter les dossiers de crédits du client. Ils sont sous la tutelle de la direction commerciale

CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE DE LA GESTION DE RISQUE DE CONTREPARTIE ET DE NOTATION INTERNE

Section 1 : notion de gestion de risque

Approche conceptuelle du risque de crédit bancaire

D'après Godlewiski C. J « le risque de crédit peut être défini comme une non performance de la contrepartie engendrant une perte probable au niveau de la banque ».  Il serait donc judicieux pour nous d'identifier les différents types de risques que courent une banque, de les définir et montrer la différence si besoin y est.

1. Nomenclature de différents types de risque bancaire

Dans le domaine bancaire les principaux risques, qu'on peut distinguer sont :

- le risque de contrepartie : C'est le risque que la partie avec laquelle un contrat à été conclu ne tienne pas ses engagements c'est-à-dire le risque de perte engendrée par le défaut (faillite) d'une contrepartie qui a envers vous des obligations financières.

Le risque de contrepartie associé à une contrepartie donnée dépend :

- de la probabilité de faillite de la contrepartie (PD)2(*)

- du montant de ces obligations financières (EAD)3(*)

- le taux de perte en cas de défaut (LGD)4(*)

- Le risque de taux : Il est appelé aussi le risque des prêts emprunts, C'est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi l'emprunteur à taux variable est en risque de taux lorsque les taux augmentent car il payera le crédit plus cher. A l'inverse, le prêteur est en risque de taux lorsque les taux baissent car il perd des revenus.

- Le risque de change : C'est le risque sur les variations des cours des monnaies entres elles risquent sensiblement lié au facteur temps.

- Le risque de liquidité : C'est le risque sur la facilité à acheter ou à revendre un actif. Si un marché n'est pas liquide, on risque de ne pas trouver d'acheteur quand on le veut ou de ne pas trouver de vendeur quand on en a absolument besoin.

- Le risque pays : Si un pays connaît une crise très grave (guerre, révolution, faillite en cascade, etc.) alors même les entreprises de confiance, malgré leur crédibilité vont se retrouver en difficulté. C'est un risque de contrepartie lié à l'environnement de la contrepartie.

2. Mise en évidence de la différence entre le risque crédit et de risque de contrepartie

De manière abusive, il est courant d'employer le terme de risque de contrepartie pour designer exclusivement le risque de crédit.

Cependant le risque de crédit résulte de la combinaison de 3 facteurs : le risque de contrepartie, le risque d'exposition et le risque de récupération. Le risque de crédit est défini comme étant le risque de perte auquel la banque est exposée en cas de détérioration ou de défaillance du demandeur.

Le risque de contrepartie représente la perte potentielle réalisée par la banque dans l'hypothèse d'une défaillance future de sa contrepartie. Il regroupe deux risques de natures différentes : le risque de livraison et le risque de crédit. 

- Le risque de livraison :

Le risque de livraison concerne toutes les opérations de marché intégrant un échange simultané de devises ou de flux d'intérêts. Ainsi, le type d'opération le plus sensible est-il le change au comptant, mais le change à terme et certain swap de taux sont également concernés.  Le risque de livraison naît de la non simultanéité dans le temps des transferts qui concrétisent l'opération. Si le virement de la contrepartie A précède celui de la contrepartie B, pour des raisons de fonctionnement interne de back offices ou à cause du décalage horaire, la contrepartie A court le risque de ne jamais être créditée en retour. 
Ce risque naît dès lors que nous avons effectué le premier versement ; il disparaît avec le versement de la contrepartie. Il ne dure en général que 24 ou 48 heures et peut être très largement réduit par la mise en place de procédures back office sécurisées, comme des virements par télex sécurisés, etc... 

- Le risque de crédit

Le risque de crédit peut être défini comme la perte totale enregistrée sur une opération suite à la défaillance de la contrepartie. On l'appelle aussi parfois risque de signature. 
Dans le cas d'un crédit à taux révisable, cette perte est égale au capital restant dû augmenté des intérêts courus non échus. Mais dans le cadre d'opérations de hors bilan (swaps, options), il n'y a pas transfert « sec » du capital. On considère alors que le risque est égal à tout moment à la soulte que ferait payer une banque tierce pour se substituer à la partie défaillante, selon les conditions initiales. 

Concept de gestion du risque de contrepartie

1. Mouvement précurseur de la gestion de risque

L'étude de la gestion des risques a débuté après la Deuxième Guerre mondiale, cela fait bien plus de vingt ans que la gestion des risques existe. Elle s'attache à identifier les risques qui pèsent sur les actifs de l'entreprise (c'est-à-dire ce qu'elle possède pour sa pérennité, ses moyens, ses biens), ses valeurs au sens large, y compris, sur son personnel.

Selon plusieurs auteurs (Crockford, 1982; Harrington et Niehaus, 2003; Williams et Heins, 1995), la gestion des risques moderne remonte à la période 1955-1964. Snider (1956) observa à cette époque qu'il n'y avait pas de livre sur la gestion des risques et qu'aucune université n'offrait de cours sur le sujet. Les deux premiers livres académiques ont été publiés par Mehr et Hedges (1963) et Williams et Hems (1964) et leur contenu portait sur la gestion des risques purs, ce qui excluait les risques financiers des entreprises. La gestion des risques a pendant longtemps été associée à l'utilisation de l'assurance de marché pour protéger les individus et les entreprises contre différentes pertes associées à des accidents (Harrington et Niehaus, 2003).».

Avec l'accroissement de la vulnérabilité des systèmes économiques, la prise de décision face à l'incertitude devient plus complexe et elle requiert une stratégie d'entreprise qui doit nécessairement traiter une partie des risques ainsi dits assurables dans le cadre de la fonction générale de management. L'évolution elle-même, donc, exige un approfondissement de la collaboration concertée entre partenaires qui, à titres différents, doivent faire face au risque et à l'incertitude, sous leur multiple aspect.

L'utilisation des produits dérivés comme instruments de gestion de différents risques assurables et non assurables a débuté durant les années 1970 et s'est développée très rapidement durant les années 1980. C'est aussi durant les années 1980 que les entreprises ont commencé à considérer la gestion financière ou portefeuille des risques. La gestion financière des risques est devenue complémentaire à la gestion des risques purs pour beaucoup d'entreprises. Les institutions financières, dont les banques et les compagnies d'assurances, ont intensifié leurs activités de gestion des risques de marché et de crédit durant les années 1980.

La définition de la gestion des risques a, du même coup, pris une tangente beaucoup plus générale. Les décisions de gestion des risques sont maintenant des décisions financières devant être évaluées en fonction de leurs effets sur la valeur de l'entreprise et non plus en fonction de l'efficacité de leur couverture de certains risques.

G.N. Crockford s'attaque à l'évolution historique de la notion du risque et du management : mettant en évidence la nécessité de mieux doter le management des risques, il souligne l'importance de bien utiliser les méthodes scientifiques disponibles.

2. Méthodes scientifique de gestion de risque

· Théorie de marché :

Lorsque l'on passe en revue les différentes théories des marchés financiers et de l'évaluation des actifs financiers, on constate immédiatement qu'elles ont un point de départ identique : le prix "affiché" d'un actif financier (la plupart du temps très volatile) n'est en réalité qu'une approximation de sa "vraie" valeur, appelée "valeur fondamentale".

L'analyse fondamentale est la méthode qui se pose pour but de déterminer la valeur d'un titre financier en se focalisant sur les facteurs sous-jacents qui influent sur l'activité présente et future de l'entreprise.

Plus généralement, il est possible d'appliquer l'analyse fondamentale à un secteur d'activité ou même à l`économie dans son ensemble. Le terme fait simplement référence à la santé économique d'une entité, par opposition à la seule fluctuation de ses prix.

L'analyse fondamentale tente de répondre à des questions telles que :

- le chiffre d'affaires de l'entreprise s'accroît-il ?

- l'entreprise fait-elle bien des bénéfices ?

- l'entreprise est-elle dans une position suffisamment forte pour faire mieux que ses concurrents ?

- l'entreprise est-elle solvable ? est-elle en mesure de rembourser ses dettes ?

Toutes ces questions peuvent tenir en une seule : l'entreprise représente-t-elle un bon investissement ?

L'analyse fondamentale nous permet de répondre à toutes ces questions.

Les facteurs fondamentaux peuvent être rassemblés en deux catégories : l'une quantitative, l'autre qualitative.

- Facteurs quantitatifs : ceux capables d`être mesurés et chiffrés.

- Facteurs qualitatifs : ceux fondés sur la qualité ou le caractère particulier de quelque chose, par opposition à sa taille ou à sa quantité.

· Théorie moderne du portefeuille 

Il s'agit d'une théorie financière développée en 1952 par Harry Markowitz. Elle expose comment des investisseurs rationnels utilisent la diversification afin d'optimiser leur portefeuille, et quel devrait être le prix d'un actif étant donné son risque par rapport au risque moyen du marché. Cette théorie fait appel aux concepts de frontière efficiente, coefficient bêta, droite de marché des capitaux et droite de marché des titres. Sa formalisation la plus accomplie est le modèle d'évaluation des actifs financiers ou MEDAF.

Dans ce modèle, Le Modèle d'Équilibre des Actifs Financiers (MEDAF) constitue un des acquis importants de la théorie financière. Son développement originel fait l'hypothèse d'investisseurs ayant des préférences de type «espérance - variance». Un tel cadre permet de montrer simplement un «théorème de séparation» impliquant que tous les investisseurs détiennent, à l'équilibre, le même portefeuille d'actifs risqués qu'ils combinent dans des proportions variables avec un actif sans risque. Cette «séparation» est à la base des résultats centraux du MEDAF. Lorsque les investisseurs sont averses au risque et ont des préférences conformes à la théorie de l'utilité espérée, on connaît les conditions sur le rendement des actifs risqués permettant de garantir une telle «séparation» et, ainsi, de retrouver les principaux résultats du MEDAF

Section 2 : mesure de risque par la notation interne

I. Comité de Bâle

Au fil de l'évolution des méthodes de maitrise du risque, plusieurs normes ont été institué afin d'aider les institutions financières dans leur tâche. Nous pouvons citer entre autre les normes baloises.

1. Comité de Bâle 1

En 1988, le Comité de Bâle, composé des gouverneurs des banques centrales de 13 pays de l'OCDE5(*) publie les premiers «Accords de Bâle», ensemble de recommandations dont le pivot est la mise en place d'un ratio minimal de fonds propres par rapport à l'ensemble des crédits accordés, le ratio Cooke. La principale variable prise en compte était le montant du crédit distribué.

Ainsi sont définies les notions de :

- fonds propres réglementaires ;

- et d'ensemble des engagements de crédit.

Ces deux notions sont rigoureusement précisées par rapport à un système comptable (comptes concernés, pondérations éventuelles).

Le rapport des deux valeurs ne doit alors pas être inférieur à 8 % dans les propositions des Accords de Bâle. Il est à noter qu'il ne s'agit que de recommandations, charge à chaque Etat membre (et à tout autre Etat intéressé) de les transposer dans son droit propre

Les accords de Bâle sont actuellement appliqués dans plus d'une centaine de pays.

Cependant la grande limite du ratio Cooke, est liée à la définition des engagements de crédit plus clairement. En effet il apparaît que l'on néglige la dimension essentielle de la qualité de l'emprunteur, et donc du risque de crédit qu'il représente.

2. Comité de Bâle 2

Le Comité de Bâle a proposé en 2004 un nouvel ensemble de recommandations, au terme duquel sera définie une mesure plus pertinente du risque de crédit, avec en particulier la prise en compte de la qualité de l'emprunteur, y compris par l'intermédiaire d'un système de notation financière interne propre à chaque établissement dénommé «IRB» (Internal Rating Based). Conformément au cadre règlementaire instauré en 1988 par le comité de Bâle sur la supervision bancaire (cadre Bâle 2), la surveillance règlementaire des fonds propres des établissements de crédit repose sur trois piliers interdépendants :

- Le pilier I fixe les exigences minimum de solvabilité et énonce les règles que les banques doivent employer pour mesurer les risques et calculer les besoin de en fonds propres qui en découlent selon des méthodes standardisées ou avancées.

- Le pilier 2 concerne la surveillance discrétionnaire exercée par les autorités de tutelle nationales qui permet, en dialoguant constamment avec les établissements de crédit dont elles assurent la supervision, d'apprécier l'adéquation des normes de fonds propres calculées selon le Pilier 1 et de calibrer des exigences de fonds propres supplémentaires prenant en compte l'ensemble des risques auxquels sont confrontés ces établissements

- Le pilier 3 encourage la discipline de marché en élaborant un ensemble d'obligations déclaratives, tant quantitatives que qualitatives, qui permettent aux acteurs du marché de mieux évaluer les fonds propres, l'exposition aux risques, les procédures d'évaluation des risques et l'adéquation des fonds propres d'un établissement donné.

Ainsi afin d'être éligible le comité de Bâle précise qu'une banque « doit répondre aux exigences minimales décrite dans le document consultatif de janvier 2001 en termes de système de notation » étant entendu que la « notion de notation de système de notation recouvre non seulement les méthodes, mais également les procédures, contrôle, collectes de données et systèmes informatiques qui servent à l'évaluation des risques de crédit, à l'attribution de notations internes et à la quantification d'estimations de pertes ».

Les nouveaux accords de Bâle, Bâle II, vont distinguer petites et grandes entreprises dans la mesure où les risques ne sont pas identiques dans les deux cas pour la banque émettrice.6(*) Ils seront axés sur une structure bidimensionnelle à savoir :

- Une dimension orientée vers le risque de défaut de l'emprunteur, sa classe de risque et sa probabilité de défaut (PD) associée.

- Une dimension prenant en compte les facteurs spécifiques de la transaction et se traduisant par la mesure de la perte en cas de défaut (Lost Given Default)

L'analyse se fait désormais suivant 3 méthodes :

- Standard : pondération forfaitaire et / ou fonction des ratings externes des contreparties

- Internal Ratings Based Foundation (IRBF) : basée sur les modèles internes de la probabilité de défaut (PD) et forfaitaire pour les autres paramètres

- Internal Ratings Based Advanced (IRBA) basée sur les modèles internes pour tous les paramètres de risque.

II. Les méthodes de mesure

La mesure des risques afin de mieux assurer leur gestion s'effectuent sous des contraintes :

· Externes : en terme de réglementation :

- Solvabilité.

- Liquidité...

· Internes : en terme d'objectifs de gestion :

- Rentabilité et niveau de fonds propres.

- Parts de marché...

Il existe trois (3) méthodes de mesure de risque que sont :

Ces trois méthodes peuvent, avec quelques spécificités, être appliquées à la mesure de chacun des risques financiers.

1. Mesure de marge

Il est mesuré par un taux appelé taux de marge. Le taux de marge correspond au rapport de la différence entre le prix de vente et le coût d'achat d'une marchandise sur le coût d'achat. Autrement dit, si vous avez acheté 80 quelque chose que vous vendez 100, vous avez un taux de marge de 25 %, ce qui correspond au profit que vous faites par rapport au prix d'achat. Le taux de marge + 1 correspond au coefficient multiplicateur du prix d'achat qui détermine le prix de vente. Le taux de marge se différencie du taux de marque par le fait que le taux de marque se calcule par rapport au prix de vente et que le taux de marge se calcule par rapport au prix d'achat

2. Mesure de volume

On parle ainsi d'impasse ou gap (Gestion Actif-Passif). L'objectif de la gestion actif-passif (GAP) est de veiller à une gestion efficace du risque lié à l'évolution des taux d'intérêt, à la composition de l'actif et du passif, aux réserves de devises et à l'utilisation des instruments dérivés. Ces activités devraient être gérées de manière à contribuer aux bénéfices et à limiter le risque touchant la marge financière et l'avoir des sociétaires. Pour avoir une bonne gestion actif-passif du risque, il convient que le conseil approuve une politique qui fixe des limites à la composition de l'actif et du passif, au risque de taux d'intérêt et au risque de change qu'une caisse est disposée à assumer. La politique doit également établir les lignes directrices régissant l'établissement des taux, des termes et des échéances des prêts et des dépôts. D'autre part, l'utilisation éventuelle d'instruments dérivés devrait également relever de cette politique, qui énoncera, entre autres dispositions, que les instruments dérivés ne doivent servir qu'à limiter le risque de taux d'intérêt, mais jamais à des fins de spéculation ou de placement.

Les caisses qui offrent des prêts ou des dépôts à taux fixe veilleront à réduire le risque de taux d'intérêt en aidant la direction à évaluer celui-ci correctement.

La mesure standard du risque est l'écart de bilan, qui doit être évalué par la direction de façon régulière.

3. Mesure de valeur

Il est question ici de Valeur actuelle nette (VAN). Ce type de mesure fait généralement appel à l'utilisation de concepts mathématiques tels que la Valeur Actuelle Nette (VAN) ou la duration pour apprécier l'incidence des variations négatives des taux d'intérêt sur la valeur patrimoniale de la banque.

La VAN a pour objet de mesurer l'impact défavorable de la fluctuation des taux d'intérêt sur la valeur patrimoniale de la banque dans le cas d'une activité à taux fixe. Certains établissements disposent d'un important portefeuille obligataire ou de titres de créances négociables. Si la valeur de ces actifs est liée au taux du marché, l'établissement est exposé au risque de perte sur leur valeur de revente consécutivement à une hausse des taux d'intérêt. C'est donc une perte en capital et non une détérioration étalée dans le temps de la marge. Cette détérioration de la valeur patrimoniale est nulle à taux variables car dans un tel cas, la valeur des actifs est très voisine du pair malgré les variations de l'index de taux variable. En effet la fluctuation des taux variables se reporte directement sur la charge d'intérêt sans impacter véritablement sur le prix et donc sur le capital. Il n' y a alors qu'à taux fixe que le risque est réel

CONCLUSION PARTIELLE

L'approche standard de l'IRB est une version révisée de la méthode instituée par l'accord de 1988, dans laquelle les actifs sont affectes de coefficients de pondération en fonction du débiteur (la nouveauté est le coefficient de pondération évalué sur la base de notation externe). La banque détermine la position représentant un risque en appliquant des facteurs de pondération censés tenir compte du risque lie à cette position. Le capital exigible devrait représenter ainsi 8% du total de cette position pondérée en fonction du risque.

Selon Bâle 2, le modèle de notation interne conforme aux exigences de ces reformes requiert une maitrise éprouvée des techniques de modélisation : description des étapes principales, caractéristiques et points critique de validation.

PARTIE 2 :

PRATIQUE DU SYSTEME DE NOTATION INTERNE A LA SOCIETE GENERAL DES BANQUES DE CÔTE D'IVOIRE

Chapitre 1: ANALYSE DE L'EXISTANT

Section 1: méthode traditionnel d'analyse du dossier

Afin de maitriser au mieux les risques inhérents à l'octroi d'un crédit, un système d'analyse et d'évaluation est mis en place à la SGBCI.

I. LE CLIENT

Présenter la demande de crédit ; elle contient :

· Des indications sur le concours bancaire sollicité

· Des indications sur les garanties proposées

LE CONSEILLER CLIENT

· Accueillir le client et l'identifier

· Qualifier ses besoins et collecter les informations

· Remettre la liste des documents à fournir pour la constitution du dossier de crédit (confère annexe 1/3)

· Evoquer les garanties qui pourront être sollicitées ; informer le client, le cas échéant, de la possibilité de ce qu'une couverture partielle du crédit (cas des CMT et du crédit bail) pourra être recherchée auprès d'organismes spécialisés (fond ARIZ, GARI, ...) et lui expliquer les principales caractéristiques

· Convenir d'un prochain rendez-vous avec le client

Schéma de l'interaction sur le dossier

LE RESPONSABLE DU SERVICE BANQUE ETUDE

· Recevoir le dossier du client

· L'enregistrer dans le fichier Excel prévu à cet effet

· Transmettre le dossier à un rédacteur, prioritairement au binôme de base arrière du conseiller clientèle qui a transmis le dossier

Le jour convenu, réceptionner les documents du client et procéder à une vérification

Vérification satisfaisante ?

· S'entretenir avec le client, voire effectuer une visite sur site (pour les nouveaux partenaires) en vue d'appréhender les perspectives de la société, ses projets à court termes ses concurrents, la structure de sa clientèle et son positionnement sur le marché

· Evaluer les garanties proposées par le client

· Elaborer un compte rendu de visite

· Collecter toutes les informations et tous les documents nécessaires à la constitution du dossier de crédit

· Transmettre le dossier au responsable du service banque étude (analyste crédit)

Notifier au client les documents manquants

OUI NON

LE REDACTEUR DE LA CELLULE BANQUE ETUDE (SBC)

· Consulter le dossier banque du client (cf. l'annexe 2/3)

· Saisir les documents comptables et financiers (bilan, comptes de résultat....) dans le logiciel de traitement des états financiers : notice financière BHFM.

· Etudier l'activité, la rentabilité, l'équilibre financier et la gestion courant de l'entreprise et faire si nécessaire une étude RAROC (lorsque le chiffre d'affaire est supérieur ou égal à un milliard)

· Effectuer une étude complémentaire sur l'environnement extérieur et les perspectives futures de l'entreprise

· Faire des observations à l'issue de ces différentes analyses sur la qualité et le bien fondé de la nature du concours bancaire sollicité

· Constituer le dossier de crédit (pour les clients de la convention de trésorerie courante-CTC- se servir de la grille des conditions CLICOM et du site DPO pour le calcul du TEG)

· Transmettre le dossier au responsable de la cellule Banque Etude pour la validation du dossier de crédit

· Conserver une copie du dossier dans le dossier banque

· Transmettre le dossier de crédit au responsable de la cellule banque étude

LE RESPONSABLE DE LA CELLULE BANQUE ETUDE

· Recevoir et apprécier la forme et le fond du dossier traité

· Viser le dossier et le transmettre au responsable de marché

Demander l'avis du conseiller de clientèle pour des corrections éventuelles ou pour des informations complémentaires si nécessaire

LE CONTROLE DES RISQUES

· Enregistrer le dossier dans une base locale Excel permettant de suivre l'évolution de la volumétrie des dossiers

· Procéder aux vérifications d'usage, de conformité et à l'examen du dossier (cf. l'annexe 3/3)

· Faire des commentaires et donner un avis

· Transmettre le dossier au directeur général

LE DCE

Vérification satisfaisante ?

· Valider les lignes de crédits, les conditions, les garanties et signer

· Transmettre le dossier au service contrôle des risques

Retourner le dossier au responsable marché pour rectification ou pour rejet définitif

Retourner le dossier au conseiller de clientèle pour rectifications

· Valider les lignes de crédit, les conditions, les garanties et signer

· Transmettre le dossier au DCE

LE RESPONSABLE DE MARCHE

Vérification satisfaisante ?

· Lire le dossier de manière exhaustive

· Effectuer les vérifications et corrections éventuelles

OUI NON

OUI NON

LE DIRECTEUR GENERALE (DG)

· Analyser le dossier

· Prendre une décision : accord ou refus de crédit

Transmettre le dossier au l'agent de contrôle risque

· L'AGENT DE CONTROLE RISQUE

Dossier dans la limite décisionnelle du DG

· Rédiger la notification d'accord ou de refus de crédit, la signer, et la dater

· Joindre la fiche de garantie à la notification (lorsqu'il ya des garanties à prendre) et faire deux copie du dossier constitué

· Conserver une copie pour contrôle a posteriori, transmettre l'autre à la cellule banque étude

· Transmettre l'original de la notification au responsable marché pour conservation et contrôle à posteriori

Transmettre le dossier aux lignes métiers par dossier électronique de crédit commercial à l'international (DCCIT)

Dns le cas de dossier hors limites a divers (HLAD), c'est BHFM qui se charge de la réalisation de la notification d'accord ou de refus de crédit pour le transmettre au service contrôle des risques

· Analyser le dossier

· Prendre une décision : accord ou refus de crédit

· Transmettre le dossier au contrôle des risques de la SGBCI

BHFM OU LIGNES DE METIERS

OUI NON

L'AGENT DU SERVICE GARANTIE

· Collecter les informations eventuellement manquantes auprès des exploitants (caution, aval, fiche de renseignement sur caution, l'existence d'une assurance sur nantissement de matériel, sur fond de commerce et sur garantie hypothécaire etc.) en fonction de la nature de la garantie à prendre

· Pour les CTC

- Remplir les deux exemplaires du contrat

- Soumettre la CTC à la signature du client puis à la signature de personnes habilitées de la SGBCI, faire parapher les premières pages de la convention.

Cas des actes sous seing privé :

· La rédaction de ces actes revient à la cellule garantie

· Après la rédaction de ces actes les soumettre, tout d'abord, à la signature du client, puis à la signature du responsable habilité

Cas des actes notariés : Dans le cas de ceux-ci (garanties hypothécaires), le service garantie adresse une lettre d'ordre mentionnant les conditions du prêt (taux, date d'échéance, montant, nature du prêt etc.) au notaire via le service des affaires juridiques (SAJ) pour rédaction de ces actes

· Après rédaction de ces actes, le service garantie reçoit une copie de l'acte notarié signé par le client et par le responsable habilité

LE REDACTEUR DU SERVICE BANQUE ETUDE

· Enregistrer la notification d'accord de crédit dans le fichier de gestion de crédit

· Rédiger un courrier contenant les lignes de crédit, validité, conditions et garanties retenues au client pour avoir son approbation, à faire signer par le responsable marché et le responsable du service banque étude

· Transmettre une copie de la notification et la fiche de garantie au service garantie

· Enregistrer la notification d'accord de crédit dans le fichier de gestion de crédit

· Rédiger un courrier contenant les lignes de crédit, validité, conditions et garanties retenues au client pour avoir son approbation, à faire signer par le responsable marché et le responsable du service banque étude

· Après validation et signature du courrier, envoyer la lettre au client

Notification d'accord

Notification de refus

L'AGENT DU SERVICE GARANTIE

Adresser un courrier mentionnant une copie des garanties retenues + une copie de la fiche de notification :

· Soit au contrôle des risques dans le cas des crédits à court terme

· Soit eu service banque gestion (mise en place de prêt) dans le cas des crédits à moyen et long terme

· Soi au département « crédit-bail » dans le cas de crédits-bails

Il faut retenir que :

L'enregistrement à la direction générale des impôts (DGI), éventuellement l'inscription au greffe du tribunal et éventuellement la transmission à l'huissier des actes sous seing privé, sont des formalités non bloquantes de la saisie ou la mise en place des lignes de crédit mais sont obligatoires selon la loi pour la validité de ces actes

La réception de l'acte notarié ou à défaut les minutes de cet acte sont obligatoires pour autoriser la mise en place du crédit.

Au cas où la notification mentionne la prise d'une assurance vie, c'est le conseiller clientèle qui est chargé de faire signer l'acte du client

Pour les garanties hypothécaires, nantissement de matériel et de fonds de commerce, la fiche d'assurance doit être jointe obligatoire ment à la fiche de garantie pour envoi au service du contrôle des risques

L'AGENT DU CONTROLE DES RISQUES

Procéder à la saisie dans DELTA BANK des lignes de crédit court terme à la réception de fiche de garanties

L'AGENT DU SERVICE CREDIT- BAIL

· Faire signer au client le contrat puis par le responsable habilité

· Remettre le bon de commande au client

· S'assurer de la prise effective des garanties

· Saisir le crédit-bail sur P.lease

· Saisir les garanties prise sur P.lease

L'AGENT DU SERVICE BANQUE GESTION

· Vérifier l'existence des garanties exigées

· Vérifier que les conditions de crédit (montant du prêt, nombres d'échéance etc...) sont conformes à celles inscrites dans la notification

· Confectionner la fiche de mise en place du crédit, la faire signer, dater et vérifier par les responsables habilités et la joindre au billet à ordre signé par le client

· Mettre en place dans DELTA BANK les lignes de crédit ; mise en place qui sera validés par un responsable habilité

L'AGENT DU SERVICE GARANTIE

Une fois la saisie ou la mise en place effectuée :

Renseigner dans DELTA BANK, la nature, le montant, la validité de la garantie (qui correspond à la validité du crédit) et l'attachement à un engagement précis

L'AGENT DU SERVICE BANQUE GESTION

Après décaissement de fonds (dans le cas des crédits d'investissements)

· Informer le conseiller client d'entrer en contact avec le client afin de produire les justificatifs (factures) relatifs aux décaissements constatés sur le concours sollicité

· Lors des décaissements échelonnés, les justificatifs devront parvenir au service banque étude

· En cas de retard observés dans la réception de ces justificatifs, relancer chaque semaine le conseiller client à partir d'un état de suspens régulièrement mis à jour.

· Après réception des factures, vérifier qu'elles sont conformes au crédit demandé

· Classer les factures au fur et à mesure qu'elles parviennent au service banque étude dans la chemise créée à cet effet dans le dossier de crédit.

II. Analyse du dossier

L'analyse du dossier consiste, de manière traditionnelle à la société générale de Côte d'ivoire, en une étude et une interprétation de la situation économique et financière. Elle passe par :

· Le montage du dossier de crédit avec tous les éléments reçu du demandeur

· L'analyse des aspects jugés essentiels tel que les éléments économiques, l'activité, la rentabilité, la structure financière, la trésorerie.

· L'aboutissement à une synthèse éclairante de l'affaire et de ses perspectives d'avenir constituant une bonne base pour d futures décisions

· L'évaluation des besoins et la capacité de remboursement avant la mise en place de moyens de financement à court, moyen et long terme.

Selon l'objectif , l'analyse connait une coloration particulière. L'analyste accorde plus ou moins d'importance à certaines données, mais sans rien méconnaitre de l'entreprise. Le degré d'approfondissement, lui sera fonction de la taille de l'entreprise étudiée et à l'enjeu.

Montage du dossier de crédit

Il est alimenté par des informations obtenues auprès de l'entreprise, des organismes tiers, des informations détenues par le guichet.il doit être bien daté, classé sans délai pour permettre une bonne exploitation dans l'avenir.

Le dossier comporte 7 sous dossiers regroupé dans une chemise sur lequel figurent les renseignements permettant d'identifier rapidement le client.

· Le dossier intérieur 1 comporte les autorisations de crédit et les comptes-rendus

· Le dossier intérieur 2 comporte les différents bilans

· Le dossier intérieur 3 comporte la situation patrimoniale c'est-à-dire le situation immobilière du client, les renseignements concernant son fonds de commerce ainsi que la documentation relative aux garanties personnelles ou réelles en cours (cautions, hypothèque, nantissement)

· Le dossier intérieur 4 comporte les renseignements juridiques c'est-à-dire tous les documents demandé lors de l'ouverture du compte, et qui sont mis à jour au et à mesure des modifications qui peuvent se produire, ainsi que les différents pouvoirs sur le compte bancaire.

· Le dossier intérieur 5 comporte les correspondances courantes avec le client par ordre chronologique des 2 dernières années

· Le dossier intérieur 6 comporte les correspondances internes (entre le siège et l'agence et d'autres entités du réseau)

· Le dossier intérieur 7 comporte les divers documents comme les relations thématiques

· Dans l'hypothèse d'un dossier CMT, celui-ci doit faire l'objet d'une chemise spécifique pour chaque CMT classée à la fin du dossier banque. elle comprendra les notifications, le contrat de prêt, les tableaux d'amortissement, les garanties.

L'analyse économique

L'objectif principale de cette étape est une analyse économique afin d'apprécier la dynamique de l'affaire. Il comporte axe d'investigation :

· l'entreprise, il s'agit d'analyser la politique sociale, l'implantation et l'équipement, l'organisation, l'image interne et externe, la stratégie à moyen et long terme

· les dirigeants, ici il faut apprécier leur professionnalisme, leur réalisme, leur style de management, leur ouverture d'esprit, leur souplesse d'adaptation, la crédibilité

· les produits et marché, dans ce cadre ci l'on étudie, l'adaptation des produits, l'avantage concurrentiel, l'innovation, la maitrise du marché, l'ouverture vers l'international

L'analyse du compte résultat

L'objectif principal est d'évaluer les performances d'exploitation et de gestion, d'analyser l'évolution et les perspectives de l'entreprise au niveau de son activité et de sa rentabilité qu'elle dégage à partir de l'étude du compte de résultat et de ratios significatifs.

· L'analyse de l'activité :

- l'analyse de la performance = CA +ACTIVITE et

- l'évaluation de la performance de la performance de l'exploitation = MB + VA + EBE

Ces soldes évolueront de façon proportionnelle. tout écart devant être expliqué, soit à travers des faits économiques externes à l'entreprise ; soit a travers des raisons internes à l'entreprise.

· L'analyse de la rentabilité : elle est un gage de la pérennité. il s'agit :

- d'apprécier le niveau de l'EBE qui doit pouvoir fiancer les investissements, les amortissements, rembourser les emprunts, rémunéré les actionnaires (dividendes).

- d'évaluer la performance de l'entreprise=RESULTAT + CAF (MBA)

o le RESULTAT NET doit rémunérer les dividendes et consolider les fonds propres

o la CAF doit financer les investissements, renforcer les fonds propres, rembourser les emprunts, rémunérer les actionnaires.

· Les ratios de rentabilité :

- EBE / ACTIVITE ou MB / ACTIVITE ou VA / ACTIVITE : qui permettent de détecter rapidement tout décalage entre l'évolution de l'activité et de la MB ou de la VA

- Charges financière / EBE < 1 ou l'inverse qui permet de porter jugement de valeur sur l'EBE.il est parfois utilisé comme condition à respecter tout au long d'un crédit accordé. On parle alors de « covenant » et le niveau minimum du ratio fixé est souvent 2,5

- CAF (MBA) / CA : ce ratio est parfois désigné « rentabilité globale » ou « rentabilité économique ».son évolution dans le temps permet d'appréhender la cohérence entre l'évolution du CA et celle de la rentabilité.il doit donc idéalement être stable ou en progression.

- RESULTAT NET / FONDS PROPRES : communément appelé ROE (Return Of Equity ou retour sur investissement), ce ratio permet d'apprécier la rentabilité des fonds propres.son évolution dans le temps témoigne d'une amélioration des performances de l'entreprise et intéresse les actionnaires qui mesurent ainsi ce que pourra leur apporter leur investissements. Il permet aussi d'apprécier si le résultat net est insuffisant.

Les outils nécessaire à la réalisation de cet objectif sont :la liasse fiscale, les comptes annuels et l'état annexés, le tableau comparatif des comptes de résultat, les soldes intermédiaires de gestion « SIG », les ratios d'activité, les prévisions d'activités et de rentabilité à 1 an et plus si possible, le tableau de calcul de la CAF, le ratio de rentabilité.

3.4. L'analyse de la structure financière au travers du bilan

L'objectif principal est d'apprécier l'adaptation de la structure financière à l'activité. Elle passe par l'analyse des fonds propres nets, des immobilisations, des dettes structurelles, du fond de roulement. Elle se fait au travers de divers ratio.

· La solvabilité et la marge d'endettement :

- La solvabilité : ACTIF NET / TOTAL BILAN ou FONDS PROPRES / TOTAL BILAN > 25% OU 40% respectivement. Plus ce ratio est élevé, meilleure est la solvabilité de l'entreprise.

- Les possibilités d'endettements à terme, DETTES A TERME (DMLT) / FONDS PROPRES < 1. Dans ce cas le plafond recommandé est de 1.5. en d'autres termes, l'endettement financier net ne doit pas dépasser une fois et demie le montant des fonds propres.

- La capacité de remboursement, DETTES A TERME (DMLT) / CAF (MBA) < 4. une affaire ne peut s'endetter d'avantage que si son endettement à terme à terme ne représente pas plus de quatre (4) année de sa capacité d'autofinancement.

· L'équilibre financier et le risque bancaire courant

- Le fond de roulement est une marge de sécurité pour les créanciers de l'entreprise et pour l'entreprise elle-même; il est aussi un des éléments assurant la trésorerie de l'entreprise. Il s'analyse en valeur absolue et en fonction de ses variations. Il existe différentes raisons à ses variations qui se retrouve tant sur le plan interne que externe :

o Sur le plan interne : les amortissements, la variation des provisions règlementées, le bénéfice net après impôt, cession d'immobilisation ou de titres de participation, remboursement de dépôt, les prélèvements, etc.

o Sur le plan externe : la modification du capital propre, l'augmentation ou le remboursement des capitaux emprunté, les investissements, écarts de conversion passif, etc.

L'entreprise ayant un bon équilibre financier est celle doté d'assez de capitaux pour pouvoir « tourner » sans recourir exagérément aux crédits des tiers.

- Le besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFR) : avant toute chose il est fait une distinction entre le BFR d'exploitation (BFRE) et le BFR hors exploitation sous trois (3) aspects à savoir :

o Une cohérence entre le BFR et la nature de l'activité :

Entreprises industrielles à cycle d'exploitation long

-BFRE élevé

- forte valeur ajoutée

-niveau de stock élevé

-poste fournisseurs faible

Entreprises industrielles à cycle d'exploitation court

-BFRE peu important voire absent

-faible valeur ajoutée

-niveau de stock faible

Il faudra dans tous les cas identifier les distorsions entre le niveau du BFRE et la nature de l'activité.

o Une cohérence entre le BFR et celle de l'activité :

BFRE / CA * 365

En raison de leur lien direct avec le cycle d'exploitation, les besoins et les ressources cycliques ont habituellement une évolution sensiblement proportionnelle à celle de l'activité.

o Les causes de la variation du BFRE:

o en cas d'augmentation

- rotation élevé des stocks

- diminution des avances reçues clients

- allongement des délais de paiement clients

- augmentation des avances versées FRS

- diminution des délais de règlement FRS

En cas de baisse : - rotation lente des stocks

- augmentation des avances reçues clients

- réduction des délais de paiement clients

- diminution des avances versées FRS

- augmentation des délais de règlement FRTrois ratios sont distingués pour l'analyse du BFRE :

§ Délai de rotation des stocks : stock/CA * 365

§ Délai accordé aux clients : poste clients et compte rattachés/CA * 365

§ Délai obtenu des fournisseurs : poste fournisseur/achat * 365

Il est aussi vérifié que l'évolution du BFRE est parallèle à celle du BFR global et dans le cas contraire, il est demander l'explication de l'origine de cette divergence.

Les outils nécessaire a la réalisation de cet objectif sont : la liasse fiscale, le comptes annuels+annexe, le tableau comparatif ACTIF & PASSIF (haut du bilan), le ratio de structure financière, le tableau des flux de financement (analyse des flux), le budget prévisionnel d'investissement et de financement

- La trésorerie : elle est étudiée afin de définir les insuffisances ou les excédents de trésorerie et à en apprécier les risque. l'analyse de la trésorerie se fait sous 2 angles :

o L'étude de l'articulation entre les trois (3) valeurs (FR, BFR, trésorerie) au travers des différents cas d'équilibres financiers courants afin de comprendre comment se forme la trésorerie pour nous permettre de qualifier l'équilibre de la structure financière.

o L'étude des composantes afin d'apprécier l'importance du risque bancaire

De ces 2 points découlera l'appréciation de la capacité e l'affaire à obtenir des ressources pour financer son exploitation au quotidien. Retenons que la trésorerie passive correspond aux ressources financières dont a besoin l'entreprise en permanence pour faire face aux ajustements de sa gestion courante.

Six (6) ratios du risque courant sont identifié nous avons :

§ Dettes CT < 3 mois du CA TTC

§ Découvert bancaire < 1 à 2 semaine CA TTC

§ EPC < 80% poste clients

§ DMLT / EBE < 1 comparé à DMLT / FP<1

§ Ratio de liquidité immédiate :

EPC + TA - dettes d'exploitation + TP > 100%

· Ratio de liquidité courante :

EPC + TA +stock - dettes d'exploitation + TP > 100%

Synthèse de l'analyse

La synthèse de l'analyse, consiste à dégager les points forts ou faibles, ainsi que le pronostic le lus probable des tendances en germe, pour mieux préparer son diagnostic et sa décision. Au cours de cet exercice, il s'agit non seulement de souligner et d'interpréter uniquement le passé, ce qui est connu, mais aussi de tenter d'entrevoir ce qui risque de survenir à un terme plus ou moins proche.

Pour réussir sa synthèse différentes questions sont posé. Questions auxquelles l'on répondra OUI et pourquoi ou alors NON et pourquoi :

· La dynamique de l'entreprise est elle bonne ?

· La structure financière apparaît elle équilibrée et adaptée ?

· Les performances sont elles de bon niveau

· L'entreprise est elle rentable

· L'entreprise est elle solvable

· L'évolution prévisible à court terme ou moyen terme est elle bonne

· La confiance peut elle être établie quant à l'évolution prévisible de l'entreprise étudiée

De préférence l'étude générale porte sur l'évolution des trois (3) dernières années et selon, les besoins, sur un prévisionnel de l'année en cours et des années suivantes. Examiner les chiffres d'une seule année n'étant pas significatif. Il existe plus d'une centaine de ratios, mais un choix s'impose à ceux jugé plu probant et clairement interprétable.

Section 2: limites de cette méthode

Établir un diagnostic à partir des documents comptable brut (qui s'avère des fois faux) de l'entreprise est particulièrement malaisé tant les chiffres sont nombreux.

L'analyse traditionnelle a une faiblesse liée à l'appréciation de chaque crédit au cas par cas, transaction par transaction. Cette analyse voudrait que chaque crédit soit évalué fondamentalement par un comité ad hoc pour son acceptation ou son rejet. Et une fois que le prêt est accordé, il s'ajoute aux autres crédits déjà consentis qui suivent le cours normal à savoir un amortissement naturel. Or il existe un lien étroit entre tous les crédits plus précisément entre les emprunteurs, les secteurs, ... ceci faisait que la défaillance d'un emprunteur ou d'un secteur donné, tous les autres crédits deviennent fragiles d'où le développement d'une analyse moderne basée sur le portefeuille.

Aussi les analystes ont été dotés de concept et d'outils spécifiques pour organiser leurs travaux .Nous avons entre autre les grilles d'analyse, les soldes intermédiaires de gestion, la méthode des cotations argumentées et la notation interne STARWEB. Cette dernière méthode faisant état d'un délaissement c'est-à-dire d'une sous utilisation par ceux-ci.

CHAPITRE 2: SYSTEME DE NOTATION INTERNE COMME OUTIL DE LA GESTION D RISQUE CONTREPARTIE A LA SGBCI

Section 1: cas pratique

I. Présentation de l'outil de notation interne STARWEB

le STARWEB, est un système de notation interne qui a pour objectif de couvrir l'ensemble des contreparties et des transactions des branches et aux méthodologies de gestion de portefeuilles qui en découlent. Ce système de notation, développé à des fins de gestion interne de la banque, répond aux exigences du régulateur en ce qui concerne les réformes prudentielles (Bâle 2)

1. Objectifs

L'objectif principal de cet outil est de donner à l'ensemble des collaborateurs utilisant les outils de notation et de calcul des indicateurs de performance ajustés du risque (RAROC et l'EVA), une bonne compréhension de cette approche et de la méthodologie adoptée par la banque.

La mesure du risque n'est pas une fin en soi mais c'est une étape indispensable à la mise en place d'une politique globale de gestion du risque et de la rentabilité dans la banque. En effet, une mesure précise et quantitative du risque par un outil tel que le STARWEB permet :

- de créer un langage commun du risque au travers d'une échelle de notation unique au sein de la banque. On peut ainsi communiquer sur le risque à partir d'une mesure objective et comparer les risques des contreparties et des crédits, quels qu'ils soient,

- d'aider à la tarification et à la structuration des crédits pour couvrir au mieux le coût du risque et ainsi assurer la rentabilité des opérations de crédit,

- d'améliorer l'efficacité du processus de décision. En effet, les informations fournies par la notation des contreparties et des transactions constituent un outil d'aide à la décision normalisé et permettent de différencier les circuits de décision en fonction de l'importance du risque, ce qui permet d'avoir une meilleure réactivité commerciale,

- de renforcer le pilotage du risque et de gérer activement le portefeuille d'engagements de la banque afin d'optimiser notamment l'allocation de fonds propres sur les différentes activités en fonction de leur performance. Ainsi, les mesures de risque et de rentabilité réalisées, sous différents axes d'analyse, sur le portefeuille de crédits permettent de faciliter les opérations de gestion du portefeuille : cessions, couvertures...

- d'être en mesure de satisfaire les exigences de la réforme du ratio réglementaire (Bâle 2). Depuis la fin des années 1980, les banques sont tenues de maintenir un équilibre entre le niveau de leurs fonds propres et celui de leurs engagements (pondérés en fonction de quelques critères de risque). Cet équilibre Fonds Propres / Engagements Pondérés est fixé à 8% minimum. Cette exigence (dite ratio Cooke), adoptée par le Comité de Bâle en 1988, a été modifiée par un nouveau texte réglementaire pour permettre de prendre en compte la diversité des risques tout en maintenant le ratio Fonds propres / Engagements pondérés à 8%. Cette réforme s'appuie largement sur la notation interne des contreparties et des transactions, qui doivent être au centre des décisions d'octroi de crédit.

2. Mesures du risque et Echelle de notation SG

L'outil STARWEB sur le plan théorique permet d'apprécier le risque à deux niveaux:

- Une évaluation du risque de contrepartie (Note de contrepartie),

- Une évaluation du risque de concours (Indicateurs réglementaires),

Ce qui nous intéresse davantage dans le cadre de cette étude est la note de contrepartie qu'attribue le STARWEB.

STARWEB est un outil de notation conçu pour améliorer la gestion des risques à la Société Générale en classifiant les clients sur une échelle de notation en fonction de leur solvabilité. Par conséquent, les clients qui portent des autorisations ou qui sont garants doivent se voir attribuer une note interne sur l'échelle de notation SG.

La mesure du risque est exprimée sur une échelle de classification des risques croissants graduée de 1à 10 :

- Il existe 7 classes (grades) pour les contreparties (1 à 7) dont les 6 premières sont jugées saines et la 7ème sensible. Les classes de risque de 2 à 7 ont chacune des sous-classifications (sous grades).Il existe donc 19 sous-grades.

- Trois classes (8, 9 et 10) s'attachent à discerner les situations de défaut

Tableau 2 : Notation des transactions par le STARWEB

Il est nécessaire de rappeler qu'une contrepartie est considérée en défaut 7 dès lors qu'un seul des éléments ci-dessous est constaté :

- Une dégradation significative de la situation financière de la contrepartie entraîne une forte probabilité qu'elle ne puisse honorer en totalité ses engagements et donc un risque de perte pour la banque, et / ou

- un ou plusieurs impayés depuis au moins 3 mois ont été constatés et / ou

- une procédure de recouvrement est entamée, et / ou

- Une procédure de type dépôt de bilan, règlement judiciaire, liquidation judiciaire est en cours.

Tableau 3 : Processus globale de notation du STARWEB

II. Application

1. Principe de notation du STARWEB :

La première étape dans le processus de notation du STARWEB est l'identification de la contrepartie. Le type de contrepartie peut être considéré comme le premier élément déterminant dans le choix du modèle appliqué. Par exemple, si la contrepartie est un « corporate », alors le modèle « Entreprises » va automatiquement s'appliquer.

La probabilité de défaut d'une contrepartie peut être évaluée selon différentes méthodes. Nous utiliserons notamment deux types d'approches :

- Une approche de type score (PME). Elle consiste à associer directement une probabilité de défaut à une contrepartie grâce à des modèles basés sur des statistiques de défaillance internes. Ces modèles donnent directement la probabilité de défaut associée à une contrepartie. De cette probabilité de défaut on déduit la note de la contrepartie sur l'échelle SG graduée en probabilité de défaut. Ces modèles étant basés sur des historiques de défaillances observés sur le portefeuille de la banque, ce type d'approche n'est envisageable que sur des portefeuilles de clients pour lesquels la banque dispose en interne d'un échantillon important, d'une grande profondeur historique et comportant suffisamment de cas de défaut.

- Une approche de type mapping (Grandes Entreprises). Elle consiste à attribuer directement aux contreparties un rating homogène aux ratings externes de type S&P puis à associer une fréquence de défaillance sur les données S&P observées historiquement. A chaque niveau de rating SG est associée une probabilité de défaut à un an dans l'échelle SG graduée en probabilité de défaut (PD). Cette PD à un an a été calibré sur des historiques de défaut S&P (plus de 20 ans d'historiques disponibles). Cette approche est utilisée pour les contreparties pour lesquelles la banque ne dispose pas pour l'instant en interne, d'historiques de défaillance suffisants, typiquement les grandes entreprises.

2. Fonctionnement du STARWEB

De façon générale, STARWEB est un outil qui permet à ses utilisateurs de noter les contreparties. STARWEB oriente l'utilisateur vers le modèle de notation approprié en fonction des données soit extraites de RCT (Référentiel Clients Tiers), soit complétées par l'utilisateur. Il est donc essentiel que la contrepartie soit bien décrite dans les référentiels, et que les données requises dans STARWEB soient servies avec exactitude. Une fois ces premières informations renseignées, l'utilisateur pourra noter la contrepartie en utilisant un modèle.

Le modèle calculera une note qui sera un des éléments d'aide à la décision que le noteur doit prendre en compte dans l'attribution de la note finale à la contrepartie. L'outil STARWEB est un outil utilisé à travers l'intranet. Comme nous le présentons plus haut, il permet d'affecter à une contrepartie une note qui traduit la qualité de la signature de celle-ci. Il existe trois processus de notation des contreparties dans l'outil STARWEB :

- Processus de Notation Classique. Ce processus est choisi par une filiale du SG lorsqu'il existe un modèle interne7(*) pour noter la contrepartie.

- Processus de Notation à dire d'expert. La filiale du groupe SG utilise ce processus lorsqu'il n'existe aucun modèle pour noter la contrepartie ou la contrepartie doit être marquée en défaut.

- Processus de Notation Dérivée. Ce processus de notation permet d'affecter à une contrepartie une note dérivée de la note de sa maison mère lorsqu'elle appartient à un groupe.

Nous nous intéressons uniquement au fonctionnement dans le cadre d'un processus de notation classique. Dans ce cas, le STARWEB se base à la fois sur des éléments tantôt quantitatifs tantôt qualitatifs. Dans tous les cas, la note dépend :

- De l'activité commerciale (Chiffres d'affaires)

- Des données économiques qui intègrent les valeurs bilancielles

- -Du risque pays

o Notation de l'activité économique et le risque pays.

La note SG attribuée par l'outil Starweb dépend fortement du niveau d'activité de la contrepartie. A cet effet, l'outil distinguera des questionnaires économiques en fonction du niveau de Chiffres d'affaires. Il existe dans l'outil STARWEB deux modèles économiques adaptés à des catégories d'entreprises. L'outil s'intéresse particulièrement au Chiffre d'affaire et la régularité des états financiers et note :

S'agissant du risque pays, l'outil est très rigide. En effet, le STARWEB prévoit quelques questions devant influencer le risque pays. Toutefois, les pays certain pays ont des notes pré arrêtées (6- pour le Cameroun par exemple) en ce qui concerne le risque pays. Toutefois les questions suivantes permettent d'apprécier davantage le risque pays :

- Le pourcentage des ventes en devises fortes

- Le pourcentage des dettes financières en devises fortes

- Le pourcentage des dettes court terme en fonction de l'ensemble des dettes

- La part des ventes dans des secteurs hautement sensibles dans le pays de résidence de la contrepartie

o Notation des données économiques

Comme nous l'annonçons plus haut, il existe dans le STARWEB deux modèles économiques en fonction du niveau du chiffre d'affaires de la contrepartie. La note d'une contrepartie « Grande Entreprise » en pays risqués ou pays/entité de supervision BHFM est calculée via le modèle de notation EMRT : Emerging Market Rating Tool. La note d'une contrepartie « Petite et Moyenne Entreprise » en pays risqués ou pays/entité de supervision BHFM est calculée via le modèle de notation économique SBQ : Small Business Questionnaire. Ces modèles sont basés sur des critères objectifs (exemple des questions sur les états financiers) et subjectifs (exemple des questions sur la position compétitive). Les critères subjectifs reflètent la connaissance du client par son secteur de suivi.

Dans le modèle EMRT, à chaque réponse du questionnaire EMRT, est affecté un poids qui définit la possibilité d'amélioration ou de dégradation de la note. La note en FC calculée par le modèle EMRT est obtenue en combinant certaines questions du questionnaire économico-financier EMRT et certaines variables du risque pays (y compris le rating pays). Le lancement du calcul de la note économique en foreign currency (FC)8(*) ne sera possible qu'une fois tous les questionnaires remplis (questionnaire EMRT et questionnaire Risque pays, et support parent / Etat si nécessaire).

Dans le modèle SBQ, à chaque réponse du questionnaire SBQ, est affecté un poids qui définit la possibilité d'amélioration ou de dégradation de la note. La note en LC calculée par le modèle SBQ est obtenue en combinant certaines questions du questionnaire économico-financier SBQ et une variable basée sur le « Pays de localisation des actifs » de la contrepartie. Le lancement du calcul de la note en local currency (LC)9(*) ne sera possible qu'une fois tous les questionnaires remplis (questionnaire SBQ et questionnaire Risque pays, et support parent / état si nécessaire).

Toutefois ces différents questionnaires sont articulés autour de grands axes de notations suivants :

- La notation des états financiers d'ensembles (audité ou non, régulier ou non...)

- La notation du marché dans lequel intervient la contrepartie (en récession, en déclin, risque de change de taux d'intérêt...)

- La notation de l'activité de la contrepartie (diversification, vente à l'exportation, appartenance à un groupe, activité réunie en une entité....)

- La notation de la stratégie de l'actionnariat (sur le long terme, sur le moyen terme...) et de la politique d'investissement (total bilan, cash-flow dédié aux investissements...)

- La notation des données bilancielles (endettement, gearing, capacité de remboursement, rentabilité, couverture des charges d'intérêt....)

- La notation de la relation bancaire (banquier principal, acteur ayant déjà eu des impayés, acteur utilisant énormément les lignes court terme...)

o La notation de la contrepartie

Une fois ces différentes rubriques remplies, l'outil STRAWEB calcule la note de la contrepartie et permet à l'analyste d'apprécier la note calculée. La note attribuée par l'outil STARWEB devrait alors dépendre de l'identification de la contrepartie, de la note Pays, de la note basée sur les éléments économico-financier, de la note basée sur le niveau d'activité, et même de la note attribuée par les agences externes de notation.

L'identification d'une contrepartie se fait comme suit :

Nous venons de présenter la pratique du calcul de la note de la contrepartie au sein de la Société générale. L'outil STARWEB, dans sa théorie prévoit d'avantage pour une meilleure détermination de la note de la contrepartie.

Section 2: résultats et recommandations

I. Résultat

II. Recommandations

CONCLUSION PARTIELLE

CONCLUSION GÉNÉRALE

BIBLIOGRAPHIE

· NATIXIS, PRESENTATION TELECOM SUDPARIS, SIAL/EUDES/RISQUES DU 06 JUIN 2012

· ETUDE DU RAPPORT ANNUELE DE LA COMMISSION BANCAIRE, 2004

· PHILIPPE HERLIN, THEORIE DES MARCHES FINANCIERS : REVENIR AUX CONCEPTS FONDAMENTAUX, OCTOBRE 2008

· MEDAF ET NOUVEAU MODELE DE DECISION DANS LE RISQUE, DENIS BOUYSSOU ET JEAN LE FOLL, FINANCE, 1997

· RISQUE DE CONTREPARTIE SUR OPERATION DE MARCHE, OLIVIER-D COHEN, SOCIETE GENERALE RISQ/MAR/MRC

· BÂLE 2 ET LES PME, OPTIMIZ FINANCE

· GESTION DES RISQUES ET RISQUE DE CREDIT, VIVIEN BRUNEL, JANVIER 2009

· ARTICLE : LA VALIDATION DES SYSTEME DE NOTATION INTERNE DANS LE CADRE DE BÂLE 2, RISQUE ET PRUDENTIEL, BANQUE MAGASINE N°645, MARS 2003

· LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES APRES BALE 2, SAGE ACADEMIE N°10, ACADEMIE DES SCIENCE ET TECHNIQUE COMPTABLE, JANVIER 2008

· ARTICLE : ALGOFIE, DEPOSITAIRE DE SYSTEME D'INFORMATION FINANCIERS

· COMITE DE BALE SUR LE CONTROLE BANCAIRE, BANQUE DES REGLEMENTS INTERNATIONAUX, JUILLET 2012

· GESTION DE RISQUE STRUCTUREL, MESURE DE REFERENCES, PRINTEMPS 2005

· MICROECONOMIE-FINANCE, COURS 5, UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLE

WEBOGRAPHIE

· www.cafedelabourse.com

· www.wikipedia.org

· www.accialis.fr

· www.mémoireonline.fr

* 1 Entité basée à Paris et qui est en charge du suivi et du contrôle des risques (marchés, crédit, opérationnel) au sein des filiales de la SG implantées hors de la France

* 2 Probability of Default (PD) : une notion orientée "emprunteur". Exprimée en pourcentage, elle correspond à la probabilité qu'une contrepartie soit défaillante sur un horizon de douze mois.

* 3 Exposition Au défaut (Exposure At Default : EAD) : correspond à l'exposition en cas de défaillance. La notion d'exposition englobe les encours bilanciels ainsi qu'une quote-part des engagements hors bilan

* 4 Loss Given Default (LGD) les pertes étant généralement dépendantes des caractéristiques de financement (caractéristiques de l'emprunteur, caractère subordonné du crédit, garanties reçues, etc...). Exprimée en pourcentage, elle correspond au taux de perte constaté en cas de défaillance.

* 5 OCDE : Organisation Internationale d'Etudes Economiques

* 6 Source : lettre n°41 du vernimmen l'impact de Bâle 2 sur les PME

* 7 Modèle interne : états financiers et données du marché

* 8 Devise étrangère

* 9 Devise locale






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld