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Mémoire sur les barrières à  l'entrée des banques étrangères en Suisse

( Télécharger le fichier original )
par Laura Desboeufs
Université de Neuchàątel ( Unine ) - Master en sciences économiques développement international des affaires 2010
  

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GRILLE D'ANALYSE DES HYPOTHÈSES

CONCLUSION

Une banque étrangère ne peut pas s'implanter en suisse sans obtenir une licence bancaire délivré par la FINMA. Les exigences de cette dernières sont très importantes et difficiles à mettre en place pour une banque qui ne serait pas sérieuse. En effet, ces exigences vont des différents documents à procurer à la FINMA aux exigences en termes de fonds propres et de liquidité. A cela s'ajoute, les différents types de barrières à l'entrée économiques et naturelles telles que la relation-client (Switching cost) et le First mover.

Malgré ces exigences sévères qui filtrent déjà une bonne partie de la concurrence étrangère, certaines banques trouvent tout de même le moyen de faire des affaires sur le marché suisse de facon trivial et de concurrencer les banques suisses. En effet, elles exercent sans avoir bénéficié d'une quelconque licence bancaire ni d'un enregistrement au registre du commerce.

La Comco et le Conseil fédéral ainsi que la FINMA lutte sans relâche pour traquer ces banques mais les amender est très difficile car ces banques ont souvent une double gestion à l'étranger et en suisse. Les barrières à l'entrée ne sont donc clairement pas suffisante pour ce type de banque qui viol en quelque sorte la loi.

Il faut donc inventer de nouvelles barrières à l'entrée privées que les banques utilisent et qui forme leur stratégie concurrentielle à part entière. C'est justement le cas du first mover. Elle ont un pas d'avance pour investir et ne pas se laisser faire concurrence.

Si nous nous concentrons plutôt sur la concurrence légale entre banque suisse et étrangères, celle-ci se fait principalement sur le Private Banking et en touchent, en l'occurrence, pas les petites banques suisse qui ne sont pas concernées par tous les produits structurés et l'internationalisation.

Ainsi, en conclusion de ce rapport, nos hypothèses sont confirmées. Les grandes banques suisses sont bel et bien concurrencé par la concurrence étrangère issue des pays d'Europe et des Etats-Unis comparé aux petites, les différents types de barrières suisses à l'entrée influent sur le mode d'implantation des banques étrangères.

Pour élargir la question de la concurrence, nous pourrions nous demander pourquoi la suisse a -t-elle réussi dans le cluster du Private Banking ? Et pourquoi ce cluster est basé à Genève ? Une partie de la réponse peut se trouver dans la grandeur du pays. Souvent considérée comme un désavantage de départ, la taille restreinte de la Suisse a plutôt été bénéfique pour elle. En effet, le manque de ressources naturelles a obligé la Suisse à importer des matières premières et à exporter des services. Etant donné ses attributs de départ, elle s'est donc spécialisée dans le domaine des services et des services de haute qualité. Du fait de la base économique restreinte et peu diversifiée de Genève, le Private Banking rentrait mieux dans cette optique que tous les autres métiers de la banque.

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AUTRES SOURCES

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LOI FÉDÉRALE SUR LES FONDS DE PLACEMENT (LFP),

LOI FÉDÉRALE SUR LES BOURSES ET LE COMMERCE DES VALEURS MOBILIÈRES (LBVM),

LOI FÉDÉRALE SUR LA BANQUE NATIONALE (LBN),

LOI FÉDÉRALE SUR L'UNITÉ MONÉTAIRE ET LES MOYENS DE PAIEMENT (LUMMP).

ACCORD DE BÂLE I

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