WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'impact de la centralisation des recettes du secteur parapublic dans le compte unique du trésor en République Centrafricaine

( Télécharger le fichier original )
par Jonadab Morzime Lo Kasse
université de Bangui - Maitrise 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section II : les effets positifs de la centralisation

Pour parler des effets positifs de la centralisation des recettes, il nous faut ressortir les effets positifs sur le plan internes et externes sur le fonctionnement de ces institutions publiques.

Les effets positifs sur le plan externe : Le Conseil spécial de redressement qui remplace le conseil d'administration de ces institutions est à pied d'oeuvre dans son texte créateur, il est prévu qu'il fasse un rapport semestriel qui, normalement, doit être rendu public. Mais l'impression qui se dégage à travers la mise en place de ce conseil est un sentiment de satisfaction. Les réunions de ce conseil ont permis au gouvernement de s'apercevoir des maux qui gangrènent ces sociétés et offices publics. Aussi, il y a des entreprises qui accordent des appuis institutionnels à leurs départements de tutelle alors que le budget général de l'Etat prévoit des fonds qui doivent servir au financement des ministères. De tels cas ont été supprimés.

Par ailleurs, il y a des entreprises qui ne pratiquent pas l'orthodoxie financière. Les dépenses sont exécutées sans que les moralités ne soient vérifiées. Certains conseils d'administration ont nommé auprès de ces sociétés et offices publics des contrôleurs financiers afin de vérifier la moralité des dépenses. A ce jour, ces entreprises ont connu l'effet de la bancarisation. Le Ministre d'Etat aux Finances a été instruit par le conseil des ministres de créer des guichets de banque au sein de ces entreprises-là, afin de bancariser les salaires. Aujourd'hui, ce conseil a pris des décisions fortes visant à pour bancariser les salaires.

Ces décisions fortes concernent également le redressement de certaines entreprises telles que la SOCATEL, la CENTRAPALM dont la liquidation était programmée par certaines personnalités malintentionnées. CENTRAPALM qui est une société en situation de monopole a connu un déclin progressif tendant à la liquidation même de la société. Et le gouvernement a pris des décisions pour faire redémarrer la machine et rattraper la campagne agricole qui s'annonce déjà.

Nous prenons le cas de la CNSS. Si le conseil spécial chargé de la surveillance et du redressement n'avait pas siégé, aujourd'hui, la gestion de la CNSS allait être une grande catastrophe. Depuis, ils n'ont pas réalisé des avoirs suffisant pour pouvoir favoriser les investissements. En dépit de cela, ils se sont permis de doubler les salaires des agents de cette structure et le conseil d'administration était bien présent lorsque cette décision était prise. Comprenez donc que si les ressources de la caisse devraient provoquer la création d'autres agences afin d'être très proches des populations bénéficiaires, malheureusement, lors de la première réunion du conseil spécial consacré à la CNSS, l'objectif des dirigeants consistait à augmenter leurs salaires et indemnités. Et le gouvernement ne peut pas laisser une telle situation évoluée. Il nous faut aussi ajouter le cas de l'Unité de Cession des médicaments(UCM) qui est une unité qui est chargé de la vente des produits pharmaceutiques, qui a pour objectif principal de résoudre un problème d'intérêt public. Malheureusement, les dirigeants et les hautes personnalités de cette institution ont détournés les fonds appartiennent à cette institution pour leurs intérêts personnels. Grâce a ce conseil qui a pu déceler des fraudes et des cas de détournements commises par ses dirigeants de cette unité.

Dans ce cas nous voyons que l'interventionnisme de l'Etat mettent en avant les objectifs sociaux et veut internaliser les externalités. L'État doit intervenir pour corriger les défaillances dans le fonctionnement pour faire supporter le coût des externalités négatives à celui qui les génère et afin qu'il puisse les prendre en considération dans son analyse des coûts et dans ses choix. Ainsi, le conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics a pour missions de procéder à l'évaluation périodique des missions et des objectifs généraux assignés aux entreprises et offices publics et d'assurer la surveillance et le redressement de ces organismes publics. Ce conseil a pour attribution, d'assurer le suivi, le contrôle, le redressement et la politique sectorielle, financière et de gestion de ces institutions, en même temps assurer le suivi technique et financier des instructions du gouvernement en matière de gestion. Aussi il doit veiller à l'exécution des plans de développement à moyen et à long terme élaborées par ces institutions en vue de vérifier leur alignement sur les politiques sectorielles du gouvernement. Il est question aussi de procéder à la vérification de la conformité des budgets de ces institutions avec leurs plans de développement à moyen et à long terme et de coordonner les travaux de toutes les études relatives au fonctionnement de ces institutions publiques, suivi de la réalisation de toutes les études économiques et financières nécessaires à la redynamisation des entreprises publiques et offices adaptées au contexte de développement durable, instaurer une concertation permanente avec les partenaires techniques et financiers sur la redynamisation de ces institutions publiques, puis de collecter et centraliser toutes les données relatives à la productivité, la rentabilité et l'efficacité de ces institutions publiques ensuite, de suivre la mise en oeuvre effective des politiques arrêtées de commun accord avec les partenaires techniques et financiers sur ces institutions, en assurant le suivi des engagements de l'Etat à l'égard de ces institutions, enfin, de procéder à l'analyse des comptes des exercices clos de ces institutions publiques et assurer l'appui et la formation du personnel de ces institutions publiques. Cette intervention de l'Etat à pour but principal de relancer l'activité économique et pour réduire le sous-emploi par des politiques monétaires et budgétaires : il faut augmenter les dépenses publiques pour créer des revenus nouveaux et des dépenses nouvelles et ainsi augmenter la demande effective. De même, il faut jouer sur l'investissement pour augmenter la demande et, par conséquent, la production ainsi que l'emploi.

Sur le plan interne : l'interventionnisme de l'Etat permet de toucher du doigt les problèmes de ces institutions publiques afin de comprendre leur mode de fonctionnement en maitrisant la moralité des dépenses et recettes en leur contraignant de déposer leur projet de programme d'emploi pour validation par une commission, afin de permettre aux dirigeants de ces institutions de biens contrôler la moralité de leurs dépenses, aussi d'instaurer une gestion rationnelle et saine de leurs ressources.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"