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Perception des œuvres des cinq chantiers de la république démocratique du Congo dans la ville de Goma

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par Franchement MUMBERE MAGHULU
Institut supérieur d'informatique et de gestion - Licence en gestion de développement 2011
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

=ESU=

INSTITUT SUPERIEUR D'INFORMATIQUE

ET DE GESTION

« ISIG-GOMA »

251652096

PERCEPTION DES OEUVRES DES « CINQ CHANTIERS » DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DANS LA VILLE DE GOMA

Par :

Franchement MUMBERE MAGHULU

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention

Du diplôme de Licence en Gestion de développement

Directeur : Professeur Déogratias BUGANDWA

ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012

EPIGRAPHE

«  Mon frère, pour arriver à quelque chose, pour être un homme heureux, il faut fixer un but, if faut choisir une fin pourquoi lutter  1(*)»

DEDICACE

A vous :

* ANGELA, ma grand-mère,

* Antoinette MASIKA, ma mère ;

* OMBELINE KAVIRA, ma berceuse,

* ANUARITTE MUTHAKA, future mère de mes enfants ;

Pour vos prières, sacrifices et amour sincères.

Frères et soeurs, pour qui je suis resté un modèle,

Tous qui m'aimez réellement.

Je dédie ce travail 

Franchement MUMBERE MAGHULU

REMERCIEMENTS

Il est de notre premier devoir, au terme de ce travail, de remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa réalisation. Nous exprimons notre profonde gratitude, tout d'abord, au Tout Puissant pour sa grâce de vie, au Professeur Docteur Déogratias BUGANDWA qui a accepté de diriger ce travail malgré ses multiples occupations et, alors, à tout le corps professoral de l'institut supérieur d'informatique et de Gestion pour son encadrement scientifique et son dévouement académique tout au long de ces deux cycles.

Nous tenons à nous acquitter d'un devoir en exprimant nos vifs remerciements à : Henri MALINGA, Japhet KATEMBO, Patrick MUCHEKELE, Augustin BUTINDA, Pasteur MALONA, John MAGHULU ... pour leurs conseils combien profitables, pour leur amour sincère et leur attachement indubitable à notre personne. Veuillez trouver, ici, l'expression de notre reconnaissance.

Que nos compagnons de lutte et amis trouvent, à travers ces quelques lignes, nos sentiments les meilleurs, pour les moments passés ensemble au sein de l'université. Pour les autres, nous souhaitons que ces lignes soient les signes d'une présence de leur contribution.

Franchement MUMBERE MAGHULU

INTRODUCTION

1. Problématique

Lors de son accession à l'indépendance ou à la souveraineté nationale et internationale le 30 juin 1960, le Congo a tous les atouts pour devenir une puissance régionale de référence en Afrique. Pourtant  il échoue, meurtri par des années de rébellions, sécessions et agressions (A. BOYAMBA et A.NGWES, 2010). A ces éléments s'ajoutent la mauvaise gestion (ou actuellement la mauvaise gouvernance)2(*) , la cupidité de l'époque Mobutu. Des slogans sans lendemain sont ponctués, par un manque de volonté politique, caractérisé par l'absence de fixation des priorités de développement et la planification des actions politiques.

Pour certains auteurs, la pauvreté découle de certaines contraintes notamment les maladies, l'isolement géographique (LUKOKI LUYEYE, 2004).

En 2006 se tiennent les premières élections pluralistes qui portent au pouvoir le président Joseph Kabila Kabange. Selon les analystes politiques, en choisissant Kabila, le peuple aspirait à la paix, à la démocratie, et espérait l'amélioration de ses conditions de vie.

Comme tout candidat, Joseph KABILA fait des promesses, celles de permettre à tout congolais une vie meilleure. L'enjeu est de taille.

Pour tenir ses engagements, il donne les moyens de sa réussite en édifiant cinq grands chantiers : « infrastructures des voies de communication », « santé, éducation », « eau, électricité », « logement » et « emploi » (A.BOYAMBA, 2010).

 Or, depuis des années, l'élimination de la pauvreté dans le monde est pour l'humanité un impératif éthique, social, politique et économique. Dans cette optique, des objectifs visant à vaincre la pauvreté consistent à faire disparaître l'extrême pauvreté et la faim, garantir à tous une éducation primaire, promouvoir l'égalité des sexes et la représentativité des femmes, réduire la mortalité des enfants, combattre VIH-SIDA, le paludisme et d'autres maladies, assurer la durabilité des ressources environnementales et mettre en place un partenariat mondial pour le développement (LUKOKI LUYEYE, 2004).

Par ailleurs, les infrastructures contribuent non seulement à la croissance économique mais aussi au développement humain. Elles sont un ingrédient clé de réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Une alimentation aisée et sûre en eau permet de gagner du temps et de stopper la propagation de plusieurs maladies graves, dont la diarrhée, l'une des principales causes de mortalité, et de malnutrition des petits enfants. L'électricité facilite le service de santé et l'éducation, et stimule la productivité des petites entreprises. Les réseaux routiers permettent d'atteindre les marchés locaux et mondiaux. En fin, les technologies d'information et de la communication démoralisent l'accès à l'information et réduisent le coût de transport en permettant aux gens de réaliser des transactions à distance. Or, les infrastructures africaines ont un retard considérable par rapport à celles d'autres pays en développement. Pour pratiquement chaque mesure de la couverture des infrastructures, les pays africains se situent loin derrière leurs pairs du nord en développement. Le retard de l'Afrique subsaharienne est très important pour ces pays à revenu faible ou revenu intermédiaire. Les différences sont considérables au niveau au nord, des lignes téléphoniques et de la production d'énergie. L'Afrique a développé sa part d'infrastructure beaucoup plus lentement que d'autres régions en développement (Viven FOSTER et Cecilia BRICENO-GARMENDIA, 2010). Et si rien ne change, l'écart va continuer à se creuser.

Avant de mettre le Congo sur la même piste que les pays émergents, il a fallu des préalables, notamment : arrêter la descente aux enfers en emprunt, imprimer de façon volontariste à la République Démocratique du Congo une volonté politique de changer positivement la société congolaise et poser les premiers jalons d'un développement durable.

Si la vision du président joseph Kabila s'appui sur la modernisation, perçue comme une adaptation ou une rénovation en fonction de l'évolution des besoins et des tendances actuelles, elle ne s'arrête pourtant pas là face au pari de la reconstruction du Congo. Le président parle de modernisation, certes, mais plus encore de la modernité, c'est-à-dire un mode de penser et d'agir qu'il tient à imprimer au Congo et dans la conscience des congolais. La vision de la modernité est ainsi une attitude, un comportement et un état d'esprit.

C'est parce que les 5 chantiers englobent les objectifs du millénaire, le Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) et les besoins de développement du pays qu'ils ont été endossés par la majorité au pouvoir comme son programme de gouvernement et adoptés par tout le peuple congolais. Cette vision va au-delà d'un mandat politique.

La province du Nord Kivu en générale, et la ville de Goma en particulier, n'échappent pas à ces analyses. C`est pour cela qu'après une observation attentive de ce vaste programme de cinq chantiers de la République Démocratique du Congo, nous avons pensé qu'il y avait lieu de faire une étude sur la manière dont ils sont dans la ville de Goma, leur impact sur la vie sociale de la population de Goma, telle que cette dernière la ressent.

Pour cette ville, selon le rapport du gouvernement de la province du Nord Kivu, les cinq chantiers devraient se traduire par l'amélioration des infrastructures, l'éducation, l'eau et l'électricité,... qui devraient bénéficier d'un financement gouvernemental pour accélérer les travaux et réduire l'oisiveté due au manque d'emploi des jeunes qui caractérise tant soit peu notre société. Et tout cela devrait se ressentir sur la population qui en est le principal bénéficiaire.

Pour cette curiosité, nous nous sommes posé trois questions à savoir :

1. comment sont perçus les « cinq chantiers » par la population dans la ville de Goma ?

2. Il y aurait-il des différences de perception selon le niveau d'étude, l'âge, le statut social ou l'appartenance à un courant politique quelconque ?

3. Quelle stratégie mettre en place pour que les « cinq chantiers » puissent être un vrai moteur de développement susceptible d'améliorer leur perception par la population ?

* 1 Joseph ERNEST Renan, la Réforme intellectuelle et la morale, 1871

* 2 Dans la mesure où ce concept de mauvaise gouvernance ne s'impose dans l'analyse des politiques des Etats et d'autres organisations que vers les années 90.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery