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Prevention des infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire : cas du lycée de Bertoua rural ( Cameroun)

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par Gervais Eleuthère NDONGO
Ecole d'infirmiers, des techniciens médico- sanitaires et du génie sanitaire de Yaoundé - Diplôme d'infirmier d'état 2011
  

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B- Données relatives aux connaissances et attitudes sur la sexualité.

La lecture du tableau (3) nous montre que 119, soit 59,5% de répondants(es), ne savent pas réellement la véritable définition de la sexualité. Pour eux, la sexualité se limite à entretenir des rapports sexuels négligeant ainsi les aspects éthiques et affectifs qui doivent gouverner la sexualité ; et plus grave 17 élèves soit 8,5% assimilent la sexualité à la fécondation de l'ovule par les spermatozoïdes. Ce qui va en contradiction avec la figure (IV) où 89%, soit 179 répondants(es), affirment pourtant avoir reçu une éducation sexuelle. Il convient donc ici de rechercher les fondements et le contenu de cette éducation à la sexualité reçue.

Le tableau (4), nous donne la classification des éducateurs à la sexualité. Ici les parents sont cités comme premiers responsables de l'éducation à la sexualité avec une fréquence de 36,39% de proposition, suivi des enseignants 33,33% et ensuite les camarades de classe et amis 12,27%. Ces trois sources sont des composantes essentielles de l'environnement immédiat de l'élève ; raison pour laquelle tout programme qui vise l'éducation à la sexualité doit tenir compte de cette réalité. Car de toute façon l'une des (3) sources a un impact sur le développement psychoaffectif de l'adolescent.

Par ailleurs à la figure (5), 112 répondants(es), soit 62,57%, affirment que leurs éducateurs ont initié des causeries éducatives ce qui est une stratégie à encourager car elles permettent aux élèves de s'exprimer en toute liberté sans avoir honte ou d'être culpabiliser il en est de même pour les 19,55% d'élèves qui on été éduquer à la sexualité à travers le dialogue raison pour laquelle Dr Paul CHAUCHARD (1982) déclare que : « l'éducateur doit développer des attitudes rassurantes ni trop rigides ni trop souples ...»

En revanche, ceux qui ont été éduqués à travers un ton sévère (13,41%) ou une simple information (4,47%) ne peuvent pas cerner avec exactitude les contours et les enjeux autour de la sexualité et par conséquent ressentir des frustrations et avoir le sentiment d'être à l'écart.

Il ressort de la lecture de la figure (VI) que 106, soit 53% des répondants(es), pensent qu'ils peuvent commencer à entretenir des relations sexuelles dès l'âge de 20ans ce qui peut être compréhensible du point de vue biologique surtout chez les filles car, à cet âge, les organes reproducteurs ont terminé leurs développements. Du point de vue psychologique et affectif, des problèmes demeurent quant à leurs capacités à pouvoir assumer les conséquences qui découlent des relations sexuelles (grossesse non désirée, IST/SIDA ...) ; plus grave 66, soit 33%, d'élèves pensent qu'ils peuvent entretenir les relations sexuelles dès l'âge de 15ans. Ce qui est une preuve effective que ces élèves ne maîtrisent pas les conséquences liées aux activités sexuelles précoces. A ce propos l'OMS (2005) affirme que : « La vulnérabilité aux IST/SIDA est grande chez les adolescents(es) sexuellement actifs ».

Par ailleurs, le tableau (5) nous montre que 62, soit 31% de répondants(es) affirment que les média influencent leur sexualité, et dans le même sens 29,5% soit 59 répondants(es) sont influencés par les lieux de plaisir (boite de nuit, bar...etc.). Cet aspect peut présenter un danger pour les jeunes car de nos jours, la télévision et de nombreux magazines largement diffusés sont de nature à encourager les relations sexuelles précoces car plusieurs feuilletons télévisés et des magazines nous montrent des jeunes changeant de partenaires sexuels à leurs guises. Ces phénomènes sont d'avantage amplifié grâce au NTIC telles que l'internet.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote