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Connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de santé sur la gestion des déchets hospitaliers.

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par Jean de Dieu NTIRENGANYA
Universite Saint Joseph, Campus de Goma, RDC - Licence en santé publique 2009
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERTSITAIRE

    « E.S.U »

    UNIVERSITE SAINT JOSEPH

    U.S.J-GOMA

    CAMPUS DE GOMA

    251601920B.P 170 Goma N/K

    FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE

    CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES PROFESSIONNELS DE SANTE SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS.

    « Cas observé à l'hôpital de RUHENGERI du 1er Janvier au 30 Juin 2010 »

    DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE

    Par :

    NTIRENGANYA Jean de Dieu

    Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention d'un grade de Licencié en science de la santé.

    Option : Santé Publique.

    Orientation: Gestion des institutions de santé.

    Directeur : C.T AMISI RAMAZANI Timothée

    Année académique 2009-2010

    EPIGRAPHE

    Je veux dire merci au Seigneur, de tout mon coeur je

    Veux remercier le Dieu Saint. Oui, je veux remercier le

    Seigneur Sans oublier un seul de ses bienfaits. C'est lui

    Qui pardonne toutes mes fautes, Guérit toutes mes

    Maladies, m'arrache à la tombe, me comble de

    Tendresse et de bonté. Il remplit ma vie de bonheur, Il

    Me donne une nouvelle jeunesse ; Je suis comme

    L'aigle qui prend son vol. Que ta gloire, Seigneur dure

    Toujours ! Réjouis-toi, de ce que tu as fait ! Je veux te

    Chanter toute ma vie ; mon Dieu, je te louerai tant que

    J'existerai Que mon poème te plaise, Seigneur ; Moi, je

    Suis heureux de t'avoir comme Dieu ! Oui, je veux te dire

    Merci, Seigneur. Alléluia, vive le Seigneur.

    Psaume 103 (102)

    Jean de Dieu NTIRENGANYA

    DEDICACE

    A Dieu omnipotent, omniprésent et omniscient

    Pour ta gloire infinie et ta miséricorde divine,

    A mon regretté père MANIRAGABA Jean Damascène

    Qui n'a pas pu savourer les fruits de ses efforts,

    A nos chers parents NYIRABAHURUZA Annonciatta

    A la famille Emmanuel Sekomine, Joseph Munyanziza, Bertin Gakombe, Dr Phocas Biraboneye, Ildephonse Seramuka, Joseph MUNYANZIZA, Emmanuel Uwimana, Emmanuel Bugingo et Jean Claude Ndungutse.

    Pour leur esprit de familiarité, de serviabilité et de dévouement,

    Aux Personnels de l'hôpital de Ruhengeri et ceux du Centre de santé de Gasiza

    Pour leur devise de charité toujours,

    A nos grands frère, petit frère et petite soeur Jean d'Amour Manirere, Aline INGABIRE, Simon Pierre Ndayisenga, et Aimé Gustave Iragena,Batundi Hangi.

    Et puisque la barque de la vie ne se navigue vraiment bien qu'à deux, à ma chère épouse Donatille Uwineza et au don précieux de l'éternel ma fille aînée Ineza Ntirenganya Amanda

    Pour tout... au delà des mots,

    Jean de Dieu NTIRENGANYA

    REMERCIEMENTS

    C'est le fruit de la contribution de plusieurs personnes. C'est pourquoi nous tenons à leur exprimer nos vifs remerciements.

    Premièrement, nous remercions Dieu puissant pour sa bénédiction tout au long de ce travail. Le Gouvernement congolais, les parents, nos frères et soeurs congolais méritent un salut pour avoir mis en place l'Université Saint Joseph à toute la nation sans discrimination, nous héritons de vous une mission sociale, nous vous disons merci.

    Nous remercions encore tout le corps professoral de l'Université saint Joseph pour la formation de qualité qu'il nous a offerte.

    Nos remerciements s'adresse d'une façon particulière à Monsieur CT AMISI RAMAZANI Timothée, qui, malgré ses multiples occupations se donner l'audace de diriger notre travail.

    A tous nos frères et soeurs ainsi que tous les compagnons de lutte et ceux dont les noms ne sont pas cités ici.

    Jean de Dieu NTIRENGANYA

    RESUME

    Notre travail traits «connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de sante sur la gestion des déchets hospitaliers a l'hopital de Ruhengeri du 1er janvier au 30 Juin 2010

    L'objectif principal est de déterminer les connaissances, attitudes et pratique du personnel sur le système de gestion des déchets hospitaliers de l'hôpital de Ruhengeri.

    Au cour de cette travail noua avons mené notre enquête sur 55 personne travaillant dans les différents services de l'hôpital

    Ainsi les résultats auxquels nous sommes aboutis témoignent ce qui suit :

    · 32,7% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière non médicale, ils ont fait la normale primaire et comptabilité ; 27,3% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière médicale, option des soins infirmiers, anesthésie et physiothérapie ; 21,8% des enquêtés ont fait des études primaires non médical

    · 21 enquêtés savent que le déchet c'est une saleté soit 38% et 20 cas soit 36% savent que c'est l'objet intitulé et sans valeur.

    · 41,1% des enquêtés utilisent la boîte de sécurité lors de la collecte des déchets ; 31,5% des enquêtés utilisent les poubelles en métal inox ou en plastique sans couvercle  18,1% des enquêtés utilisent les poubelles en métal ou en plastique couvert.

    · les poubelles sont installées dans les services à 64,4% ceci qui explique l'absence des poubelles dans les services responsable des maladies nosocomiales et autres dangers.

    · les résultats montrent que 65,5% des enquêtés font la collecte sélective, alors que 34,5% ne la font pas.

    · 38,2% utilisés les récipients de type différents pour le triage des déchets tandis que 32,1% des enquêtés le font par les Boites de sécurité de couleurs différentes.

    · 60% des enquêtés transportent les déchets dans les brouettes tandis que 25,5% utilisent les poubelles en couvercles.

    · 56,4% des enquêtés désinfectent quelquefois les matériels ; 16,4% des enquêtés désinfectent toujours les matériels ; 16,4% des enquêtés ne désinfectent jamais les matériels.

    · 78% des enquêtés portent quelquefois les matériels de protection tandis que 18 % les portent toujours.

    · 41% des enquêtés affirment que le lieu de stockage ne réunit pas les conditions et seulement 39% des enquêtés disent que le lieu de stockage réunit les conditions.

    · il ressort que le four d'incinération est le plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%, alors qu'il est inapproprié.

    · 83% soit 49 cas ont montre que le lieu de gestion des résidus d'incinération est inappropriée.

    · la mauvaise gestion des déchets hospitaliers constitue le problème de sante publique par les infections nosocomiales avec 30 cas soit 54,1% contre la prolifération des vecteurs avec 20 cas soit 36,4%.

    · L'hôpital a besoin la disponibilité des équipements pour résoudre le problème de gestion des déchets hospitaliers à 56,4%

    · 38,2% ont une besoin en formation sur la gestion des déchets hospitaliers.

    SUMMARY

    Our work features «knowledge, attitudes and convenient professionals of health on the hospitable garbage management have the hospital of Ruhengeri of January 1st to June 30, 2010

    The main objective is to determine knowledge, attitudes and convenient of the staff on the system of management of the hospitable garbage of the hospital of Ruhengeri.

    To the court of this work tied led our investigation on 55 person working in the different services of the hospital

    So results to which we is succeeded testify what follows:

    · 32,7% of them investigated made the secondary studies, nonmedical career, they made the primary normal and accounting; 27,3% of them investigated made the secondary studies, medical career, option of cares male nurses, anesthesia and physiotherapy; 21,8% of them investigated made some primary studies non medical

    · 21 investigated know that the loss it is a dirt is 38% and 20 cases are 36% know that it is the titled object and without value.

    · 41, 1% of them investigated use the box of security at the time of the collection of garbage; 31,5% of them investigated use trash cans made of metal steel or in plastic without lid 18,1% they investigated use trash cans in metal or in plastic covered.

    · trash cans are installed in services to 64,4% this that explains the absence of trash cans in the services person responsible of illnesses nosocomialeses and other dangers.

    · Results show that 65,5% of them investigated make the selective collection, whereas 34,5% don't make it.

    · 38, 2% used the different type containers for the sorting of garbage while 32,1% of them investigated make it by them Limp of different color security.

    · 60% of them investigated transport garbage in barrows while 25,5% use trash cans in lids.

    · 56,4% of them investigated disinfect materials sometimes; 16,4% of them investigated disinfect materials always; 16,4% of them investigated disinfect materials never.

    · 78% of them investigated carry the protective materials sometimes while 18% always carry them.

    · 41% of them investigated affirm that the place of storage doesn't unite conditions and only 39% of them investigated say that the place of storage unites conditions.

    · he/it comes out again that the oven of incineration is the more used for the management of garbage with 42 cases is 76,4%, whereas it is inappropriate.

    · 83% either 49 cases have watch that the place of management of incineration residues is inappropriate.

    · the bad hospitable garbage management constitutes the problem of public health by infections nosocomialeses with 30 cases is 54,1% against the proliferation of vectors with 20 cases is 36,4%.

    · The hospital has need the availability of facilities to solve the problem of hospitable garbage management to 56,4%

    · 38, 2% have one need in formation on the hospitable garbage management.

    SIGLES ET ABBREVIATIONS

    0C : Degré Célcius

    AES : Accident d'exposition au sang

    ASC : Animateurs de Santé Communautaire

    ASRI : Activité de Soins à Risque

    CCC : Communication aux Changement de Comportement

    CHR : Centre Hospitalier Régional

    CLIN : Comité de lutte contre les infections nosocomiales

    DASRI : Déchets d'Activité de soins à risque infectieux

    FOSA : formation sanitaires

    FOSA : Formation Sanitaire

    FRW : Francs Rwandais

    GDM : Gestion des Déchets Médicaux

    I.N : Infection Nosocomiale

    JSI : John Snow incorporated

    Kg/j : Kilogramme par jour

    KHI : Kigali Heath Instute

    MINISANTE : Ministère de Santé

    MSF : Médecin Sans Frontière

    NMIS : Making Medical Injection Safer

    OMS : Organisation Mondiale de la Santé

    POSACOM : Poste de Santé Communautaire

    PVD : Pays en Voie de Développement

    TAB : Tableau

    T° : Température

    UNICEF : Fonds des Nations Unies pour L'Enfance

    VHB : Virus de l'Hépatite B

    VHC : Virus de l'Hépatite C

    VIH : Virus de l'immuno- déficience Humaine

    WWW : Wolrd Wide Web

    INTRODUCTION GENERALE

    0.1. ETAT DE LA QUESTION

    Dans ce point, nous allons présenter quelques théories et résultats des études antérieures sur la gestion de déchets hospitaliers.

    Willy NZAMUYE a mené une étude sur la gestion des déchets hospitaliers auprès de 443 Formation sanitaires de la République du Rwanda en 2008 1(*)avec objectifs de:

    - Evaluer le niveau de gestion des déchets hospitaliers dans les formations sanitaires ;

    - Evaluer les activités de stockage de déchets hospitaliers selon la source;

    - Evaluer les activités de ramassage et de transport des déchets hospitaliers jusqu'à l'endroit de destruction;

    - Evaluer le niveau de connaissances des professionnels en matière de la gestion des déchets hospitaliers ;

    Il ressort de cette étude que 89,8% des formations sanitaires n'ont pas la capacité de gestion des déchets hospitaliers.

    Dans cette même étude, il apparaît que la majorité des professionnels et la population aux alentours des Fosa ont les chances plus élevées de développées les maladies nosocomiales suite à une mauvaise gestion des déchets hospitaliers; cela est affirmé dans toutes les 30 districts du pays: soit 100% des répondants de la province du nord, 83,4% de la ville de kigali, 91,2% de la province de l'est et 98% de la province de l'ouest.

    Au vue de ce résultat, Monsieur Willy NZAMUYE estime que toute les professionnels et la population est courant de méfait de la me gestion des déchets hospitaliers.

    0.2 PROBLEMATIQUE

    Diverses publications et enquêtes ont montrés que les conditions actuelles d'élimination des déchets hospitaliers ne sont pas toujours satisfaites.

    Une manipulation et un transport multiplie ou ne prenant pas en considération certains paramètres scientifiques, ou bien leur mélange avec les déchets municipaux généraux, leurs dépôts sur les terrains en plein air, voir leur utilisation comme remblai ; ou encore fouille sans précaution dans des décharges sauvages, les déchets hospitaliers posent de très sérieux problèmes environnementaux et peuvent causer des dangers pour la santé des habitants en général1

    Les déchets d'hôpitaux sont toxiques et contiennent des matières infectieuses et dangereuses.

    Dans nos hôpitaux nationaux, il n'est pas rare de constater que les déchets hospitaliers sont collectés et entassés dans un seul dépôt (souvent dans l'enceinte de l'établissement).

    Ces déchets ne sont pas souvent brûlés et fréquemment visités par les enfants, les chiffonniers et les animaux.

    Le manque d'infrastructure, la faute de recueil des données épidémiologiques systématiques, le faible niveau d'éducation font que l'hygiène hospitalière reste un problème de santé publique avec ses conséquences qui sont : les risques infectieux, la pollution atmosphérique, la dégradation de l'environnement par l'enfouissement et les risques chimiques par la manipulation de ces produits dangereux2(*).

    L'élimination sans précaution des déchets d'activité des soins est une source de danger pour la santé, les aiguilles et les seringues contaminés représentent un risque particulier, car si elles ne sont pas éliminées correctement, elles risquent d'être remises dans des emballages et recyclées donnant lieu à une réutilisation dangereuse.

    L'OMS estime qu'en 2004, des injections au moyen de seringues contaminées ont été responsable de :

    - 21 millions d'infections à virus de l'hépatite B soit 32% de toutes les nouvelles infections ;

    - 2 millions d'infections de l'hépatite C soit 40% de toutes les nouvelles infections ;

    - Au moins 260000 d'infections à VIH soit 5% de toutes les nouvelles infections.

    En 2002, dans les pays en voie de développement, autour d'une campagne de vaccination de masse contre la rougeole en Afrique de l'Ouest, 17 millions d'enfants ont été vaccinés, ce qui a généré près de 300 T de déchets de matériels d'injection.

    En l'absence d'installations adaptées, à l'échelle locale ou régionale un tel volume de déchets aurait été difficile à éliminer en toute sécurité.

    Les résultats de l'OMS en 20032(*), conduite dans les 22 pays en voie de développement a montré que la proportion des établissements de santé qui n'éliminent pas les déchets de soins est de 18 à 64%.

    Cette étude montre qu'en plus des risques pour la santé publique en l'absence d'une bonne gestion, le risque d'être infecté par le HBV, le HCV et le VIH après piqûre accidentelle avec une aiguille utilisée pour le patient infecté est respectivement de 30%, 1,8% et 0,3%.

    Au Maroc, les différents soins de santé génèrent quelque 38.000 T/an de déchets médicaux, les 12.000 T entre eux sont classés dangereux. Ce qui rend leur traitement beaucoup plus complexe que les autres déchets solides3(*).

    Au Rwanda, une enquête menée en juillet- Août 2004 sur 80 formations sanitaires du pays (59% publiques, 22% confessionnels, 19% privés) a montré que :

    Dans 80% des FOSA, il y avait 1 à 4 boîtes de sécurité ;

    Au moins une piqûre avec aiguilles usagées chez les agents de santé, a été reportée sur 6% des FOSA ;

    Dans 43% des FOSA, la présence d'aiguilles a été observée aux alentours des bâtiments et la gestion des déchets n'a été considérée que sur 38%.

    Ces résultats montrent clairement qu'il y a encore des faiblesses en matière de gestion des déchets médicaux et qu'il est urgent de mettre en oeuvre des stratégies visant l'amélioration de cette situation dans toutes les FOSA et à tous les niveaux4(*).

    A l'hôpital de Ruhengeri les résultats obtenus par l'étude de la GTZ en 2009 ont montre que :

    - L'hôpital ne possédait pas d'incinérateur moderne pouvant acquérir tous les déchets solides hospitaliers des 12 formations sanitaires ;

    - Les poubelles étaient insuffisantes et n'étaient pas munies de couvercles ;

    - La présence de déchets éparpillés (seringues, aiguilles, objets tranchants...) dans la cour et certains services de l'hôpital ;

    - Mauvaise gestion des eaux usées provenant des douches, toilettes et dans les services.

    Tableau n°1 : Comparaison de production des déchets hospitaliers par niveau de soins.

    Niveau hospitaliers

    quantité de déchets médicaux produits (kg/lit/j)

    capacité

    d'accueil

    nbre de lit

    quantité maximale de production des déchets par mois

    Poste de santé ou POSACOMS

    2.5Kg

    0

    0

    Centre de santé

    2.5kg

    240

    18.000kg

    Hôpital de district

    2.5kg

    409

    30.675kg

    Total

    649

    48.675kg

    Source: www.moh.gov.rw; health facilities, 2009, p4

    Au vu de ces données, il nous montre que la production des déchets hospitaliers dans le district de Musanze s'élevé à 48.675kg par mois si le taux d'occupation des lits est de 100% pour cela il est nécessaire que tout et chacun soit sensibilisé pour la protection de notre environnement de vie de peur que ce dernier ne connaisse une catastrophe si ces déchets ne sont pas gérés convenablement.

    Partant de cette problématique, nous nous sommes posé des questions suivantes :

    1. Quel est le niveau de connaissance du personnel sur l'hygiène et assainissement du milieu hospitaliers au sein de l'hôpital de Ruhengeri?

    2. Quelles sont les stratégies à mettre en place pour une bonne gestion efficace des déchets hospitaliers à l'hôpital de Ruhengeri?

    3. Quelle est la capacité financière des matériaux et des équipements de l'hôpital Ruhengeri adéquat pour la collecte de déchets hospitaliers ?

    4. Quelle l'attitude du personnel sur la gestion rationnelle des déchets hospitaliers dans l'hôpital de Ruhengeri ?

    0.3 HYPOTHESE DU TRAVAIL

    La mise en oeuvre d'une série des questions débouche nécessairement sur des hypothèses. Celles-ci naissent donc à partir des questions posées au niveau de la problématique.

    « L'hypothèse est une proposition de réponses à la question posée. »6 Elle est généralement considérée comme « la transposition directe d'une proposition théorique dans le monde empirique. Une hypothèse établit une relation qui peut être vérifiée empiriquement entre une cause et un effet, supposé. Une hypothèse est donc un énoncé formel des relations attendues entre au moins une variable indépendante et une variable dépendante »7.

    Bref, une hypothèse est une affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables, concernant le fonctionnement a priori ou a posteriori d'une institution. Cette affirmation provisoire implique également une prise de position du chercheur face au fait observé. Une hypothèse du travail est donc une idée directrice, une tentative d'explication de faits formulée au débutant, de la recherche et destinée ou maintenue d'après le résultat de l'observation »8

    6 M. GRAWITZ, lexique des sciences sociales, Paris, DALLOZ, 2000, p. 360.

    7 A.P. CONTANDRIOPOULOS, savoir préparer une recherche. La définir, la structurer, la financer, presse de l'université de Montréal, 1990, p. 30.

    8 F. ESISO, Méthodes de recherche en science sociales, cours inédit, UNIKIS/ CUEG, FSSAP/ G3 SPA, 1999- 2000, p. 18.

    Compte tenu des préoccupations évoquées ci- haut, nous émettons les hypothèses suivantes :

    1. Le manque de connaissance des agents de l'hôpital de Ruhengeri sur l'hygiène et assainissement du milieu hospitalier serait l'une des facteurs lieu à la mauvaise gestion des déchets du milieu hospitalier.

    2. La disponibilité des moyens financiers, le renouvellement du matériel et d'un équipement adéquat de gestion des déchets réduiront les risques des maladies nosocomiales au sein de l'hôpital Ruhengeri.

    3. La mauvaise application des procédures pour une gestion rationnelle des déchets serait à la base d'une mauvaise gestion des déchets à l'hôpital de Ruhengeri.

    0.4 OBJECTIFS DE L'ETUDE

    0.4.1 Objectif global

    Notre étude a comme objectif global de déterminer les connaissances, attitudes et pratique du personnel sur le système de gestion des déchets hospitaliers de l'hôpital de Ruhengeri.

    0.4.2. Objectifs spécifiques

    1. Déterminer le niveau de connaissances du personnel sur les normes de bonne gestion des déchets hospitaliers

    2. Identifier les stratégies pour la gestion efficace des déchets et proposer des solutions concrètes pour améliorer l'hygiène et l'assainissement pour la prévention des maladies nosocomiales et autres dangers.

    3. Déterminer la capacité de l'hôpital de Ruhengeri sur la gestion des déchets hospitaliers.

    4. Déterminer le type de déchets produits dans l'hôpital de Ruhengeri.

    5. Déterminer la capacité des équipements et outils disponible destinés à la gestion des déchets hospitaliers.

    0.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET

    0.5.1 Intérêt personnel

    Le choix de ce sujet est motivé par une présence des déchets que l'on constate ici et là à travers l'hôpital de Ruhengeri.

    En choisissant ce sujet, c'est après un constant d'un grand problème de la mauvaise gestion des déchets hospitaliers dans l'hôpital de Ruhengeri et après avoir vu que ce problème est devenu de plus en plus risquant pour les professionnels de sante et la population. Ce travail cherche à donner des informations plus ou moins fiables pour ceux qui auront à faire une étude dans ce domaine, il aboutit en suite à des propositions socio sanitaires qui peuvent permettre d'orienter harmonieusement l'état de besoin sur la gestion des déchets hospitaliers de l'hôpital de Ruhengeri.

    0.5.2 Intérêt scientifique

    Les recherches et les analyses menées, suscitent un esprit critique face à la dégradation de l'environnement dû aux déchets hospitaliers responsable des maladies nosocomiales et autres dangers dans nos milieux de vie.

    0.5.3 Intérêt social

    Vu que notre environnement se dégrade davantage et laisse des effets négatifs sur toute la société, notre étude se propose comme remède à la promotion soutenue de l'environnement favorable à une vie saine laquelle est premièrement bénéficiaire d'un écosystème bien équilibré.

    0.6 DELIMITATION DU SUJET

    0.6.1 Délimitation dans le temps

    Notre travail portera sur une période de six mois allant de Janvier 2010 au Juin 2010.

    0.6.2 Délimitation dans l'espace

    Notre travail se limité à l'hôpital de Ruhengeri, district de Musanze, en République du Rwanda.

    0.7 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

    0.7.1 Méthodes Utilisées

    La recherche scientifique exige le recours aux méthodes et techniques pour collecter, traiter et analyser les données.

    Selon Madeleine GRAWITZ : « la méthode est constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles par le quelle une discipline cherche à atteindre les objectifs qu'elle poursuit, les démontrés et les vérifiés »6

    0.7.1.1 Méthode descriptive

    Elle nous permettra de décrire l'hôpital de Ruhengeri dans ses aspects organisationnels et fonctionnels.

    0.7.1.2 Méthode statistique

    La méthode statistique est une méthode qui tente de concilier les démarches quantitatives et qualitatives.

    Nous allons recourir à cette méthode pour pouvoir quantifier et chiffrer les résultats de la collecte des données par questionnaire. Elle nous permettra également de présenter ces résultats sous forme des tableaux afin de les visualiser plus rapidement et efficacement.

    0.7.1.3 Méthode analytique

    Elle nous a permis d'analyser les résultats des auteurs qui avaient traité sur les déchets hospitaliers. En effet, cette méthode est utile dans l'interprétation et analyse des résultats obtenus au cours de la recherche.

    6M. GRAWITZ, Op. Cit., P. 301.

    0.7.2 Techniques Utilisées

    Selon GRAWITZ, la technique est définie comme «un moyen d'atteindre un but, mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques. Les techniques ne sont donc que les outils mis à la disposition de la recherche »5(*).

    Pour pouvoir collecter les données et informations, analyser, et interpréter les résultats de notre travail de recherche en vue de confirmer ou d'infirmer nos hypothèses de départ, nous allons recourir à quelques techniques.

    0.7.2.1 Technique documentaire

    Pour compléter les données recueillies sur terrain nous avons consulté les ouvrages, revues, mémoires et autres rapports ayant trait à notre sujet de recherche.

    0.7.2.2 Technique d'interview

    Selon ALBERT cité par MULUMBATI, « l'interview est une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet précis»9.

    Dans le cas notre recherche, cette technique va nous permettre d'accéder à certaines informations par les enquêtés qui sont les prestataires et les gens chargés d'hygiène grâce à la communication verbale afin de recueillir les informations objectives.9

    0.7.2.3 Questionnaire d'enquête.

    Elle consiste en une élaboration d'un questionnaire sur base de variables dépendantes et leurs indicateurs liés aux hypothèses et aux objectifs de notre travail.

    Elle comprend des questions ouvertes, fermées, directes qui permettent de recueillir les informations susceptibles de vérifier les hypothèses formulées.

    7.2.4. Population d'étude

    La population de notre étude est constituée de :

    - Les agents de l'hôpital Ruhengeri

    - Harvest (Entreprise chargé d'hygiène).

    7.2.5. Taille de l'échantillon

    La taille de l'échantillon a été déterminée à l'aide d'une technique d'échantillonnage.

    L'OMS préconisant un échantillon variant de 1 à 50% de la population cible qui est composée de 55 personnes présentant 50% de tous le personnel de l'hôpital dont :

    - 40 (50%) d'agents de l'hôpital

    - 15 (50%) du personnel chargé d'hygiène à l'hôpital (Harvest).

    0.8 DIFFICULTES RENCONTREES

    · l'insuffisance d'une documentation appropriée à notre recherche

    0.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Hors mis l'introduction et la conclusion, notre travail s'articule en quatre chapitres :

    Le premier chapitre présente les considérations théoriques ainsi que la revue sur les déchets hospitaliers.

    Le deuxième chapitre présente le milieu d'étude.

    Le troisième chapitre porte sur l'enquête et ses résultats.

    Le quatrième chapitre se focalise sur le Projet/Cadre logique

    Chapitre I : LITTERATURE SUR LES DECHETS HOSPITALIERS

    1.1 DÉFINITIONS DES CONCEPTS

    Déchets : On appelle «déchet» toute substance que le propriétaire abandonne, destiné à l'abandon ou se trouve dans l'obligation de se débarrasser.

    Un déchet est tout ce que le producteur ou le détenteur élimine à l'intention d'éliminer ou est tenu d'éliminer6(*).

    Déchets d'activité de soins (D.A.S.) sont des déchets issus d'activités de diagnostic de suivi et de traitement préventifs ou curatifs dans le domaine de la médecine humaine ou vétérinaire. Article R 44-1 du code de la santé publique française (11). Les déchets d'activité de soins sont le synonyme des déchets médicaux.

    Cependant les déchets d'activités de soins ne sont pas uniquement produits à l'hôpital, ils sont également produits en ambulatoire (25). Au niveau de l ;hôpital, ils sont appelés «hospitaliers» ou «concentrés» et au niveau de l'ambulatoire ces déchets sont dits «diffus» (25).

    Les déchets hospitaliers représentent «tous les déchets générés par le fonctionnement d'un hôpital tant au niveau de ses services d'hospitalisation et de soins qu'au niveau des services paramédicaux administratifs et de ses dépendances» (3).

    Les déchets hospitaliers peuvent être solides et/ou liquides. Les déchets liquides concernent essentiellement les eaux usées hospitalières, mais aussi les déchets. Chimiques tels que les réactifs de laboratoires, les solvants, les produits de fixation, les liquides de développement des films radiologiques (fixateur et révélateur), le sang et dérivées (16,24).

    Infection : c'est un envahissement d'un organisme par un agent étranger pathogène (bactérie, virus, parasite) capable de s'y multiplier et ensemble des modifications pathologiques qui peuvent en résulter7(*).

    Infection nosocomiale : une infection nosocomiale est une infection contractée par un malade hospitalisé et qui n'était ni présent, ni en incubation à l'entrée du malade.

    Un délai de 48 heures est classiquement admis pour affirmer le caractère nosocomial8(*).

    Maladie : toute altération de l'état de santé9(*).

    Incinérer= Brûler : on incinère des déchets hospitaliers contaminés pour tuer les germes qu'ils contiennent et qui peuvent présenter des risques10(*).

    Les définitions qui ont été adoptés par cette loi 28-00 sont les suivantes :

    1. Déchets : tout résidu résultant d'un processus d'extraction, exploitation, transformation, production, consommation, utilisation, contrôle ou filtration, et d'une manière générale, tout objet et matière abandonnés ou que le détenteur doit éliminer pour ne pas porter atteinte à la santé, à la salubrité et à l'environnement ;

    2. Déchets médicaux et pharmaceutiques : tout déchet issu des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, palliatif ou curatif dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire et tous les déchets résultant des activités des hôpitaux publics, des cliniques, des établissements de la recherche scientifique, des laboratoires d'analyse opérant dans ces domaines et de tous établissements similaires ;

    3. Déchets dangereux : toutes formes de déchets qui, par leur nature dangereuse, toxique réactive, explosive, inflammable,

    4. Déchets ménagers: tout déchet issu des activités des ménages ;

    5. Déchets assimilés aux déchets ménagers : tout déchet provenant des activités économiques commerciales ou artisanales et qui par leur nature, leur composition et leurs caractéristiques sont similaires aux déchets ménagers ;

    6. gestion des déchets : toute opération de pré collecte, de collecte, de stockage, de tri, de transport, de mise en décharge de traitement, de valorisation, de recyclage et d'élimination des déchets y compris le contrôle de ces opérations ainsi que la surveillance des sites de décharge pendant la période de leur exploitation ou après leur fermeture ;

    7. Générateur des déchets : toute opération physique ou morale dont l'activité de production, de distribution ou d'exportation génère des déchets ;

    8. Traitement des déchets : toute opération physique, thermique, chimique ou biologique conduisant à un changement dans la nature ou la composition des déchets en vue de réduire dans des conditions contrôlées, le potentiel polluant ou le volume et la quantité des déchets, ou d'en extraire la partie recyclable ;

    9. Elimination des déchets : toute opération d'incinération, de traitement, de mise en décharge contrôlée ou tout procédé similaire permettant de stocker ou de se débarrasser des déchets conformément aux conditions assurant la prévention des risques pour la santé de l'homme et de l'environnement.

    1.2. CRITERE DE CLASSEMENT DES DECHETS DES UNITES DE SOINS

    Ils sont considérés comme déchets des unités de soins tous les objets à jeter issus de l'activité de traitement souillé ou pas, par des liquides biologiques, ils sont aussi appelés les déchets médicaux ou les déchets d'activité des soins.

    Ils font l'objet d'un tri à la source, d'un emballage résistant, d'un transport rapide par un transporteur agréé et d'un destructeur conforme à la législation.

    En général, le classement d'un type de déchet sous la rubrique des déchets médicaux peut se faire selon les critères différents :

    - En fonction de la source des déchets : tous les déchets issus de service médical (chirurgie, obstétrique, laboratoire, gynécologie, etc.) sont automatiquement considérés comme déchets médicaux.

    - En fonction de la filière d'élimination des déchets : tous les déchets domestiques sont tous incinérés, la définition des déchets médicaux pourra être limitée n'incluant ni les non tissus ni les produits périmés si les parties anatomiques.

    - En fonction du risque infectieux encouru par le personnel : seul le matériel pointu tranchant et contaminé présente un risque de blesser lors de son transport et de sa manutention. Ils sont considérés comme déchets à risques mécaniques.

    - En fonction de raisons psychologiques : des objets et des pansements souillés de secrétions humaines, de petites pièces anatomiques (placenta, par exemple) pourraient choquer le personnel de sa manutention. Ils sont considérés comme déchets pathologiques11(*).

    b) La classification internationale de l'OMS distingue (19) :

    1. Les déchets sans risque : comparables aux ordures ménagères. Ils comprennent surtout des déchets provenant du secteur hôtelier et administratif des hôpitaux.

    2. Les déchets très infectieux : comprennent tous les déchets contenant de fortes concentrations de microbes pathologiques, tels que les cultures microbiennes, les cadavres d'animaux de laboratoire et d'autres déchets pathologiques très infectieux.

    3. Les déchets infectieux ni coupants ni piquants : comprenant tous les autres déchets pathologiques et atomiques, ainsi que les pansements, le sang et les excréta des patients et tout déchet taché de sang ou d'excréta humains.

    4. Les déchets coupants ou piquants : comprennent les seringues jetés, les scalpels brisés et tout autre déchet piquant ou coupant.

    5. Les déchets chimiques et pharmaceutiques : comprennent les résidus de produits pharmaceutiques et chimiques avec leurs emballages internes.

    6. Les déchets spéciaux : comprennent 5 sous catégories :

    - Les déchets radioactifs

    - Les résidus de produits cytotoxiques, avec leurs emballages internes

    - Les conteneurs usagés de gaz pressurisés

    - Les déchets contenant de fortes concentrations de métaux lourds toxiques (arsenic, mercure, plomb) tels que les piles électriques usagés et les thermomètres brisés

    - Les produits chimiques périmés.

    Administration, cuisine

    Services généraux Déchets ménagers ou

    assimilés

    Services cliniques et

    Services paramédicaux

    Blocs opératoires et Déchets médicaux et

    Pharmacie pharmaceutiques

    Fig. Lieux de production des DSMP dans l'hôpital

    Tableau n° 1 : Catégories des déchets d'activités de soins

    Catégories

    Producteurs

    Les déchets d'activités des soins des établissements de santé

    - Secteur hospitalier (hôpitaux, cliniques)

    -Industries pharmaceutiques

    -Etablissements de recherche et d'enseignement

    Les déchets médicaux diffus

    -Secteur professionnel en exercice, libéral

    -Laboratoire d'analyse médicale

    Les déchets des soins des ménages et des personnes en automédication

    -Toute personne, hors de l'intervention libéral ou d'un établissement de santé

    Tableau n° 2 : Classification des déchets

    a. Déchets solides

    Sortes

    Exemples

    Déchets infectieux non tranchants

    Gaz/bandages, déchets anatomiques, gants, pansements, sachets de sang, matériel souillé de sang...

    Déchets infectieux tranchants

    Seringues, aiguilles, bistouris, lames, lancettes...

    Déchets non infectieux

    Papiers emballages, bouteilles, reste de nourritures, cartons, épluchures

    B. Déchets liquides

    Eaux usées des installations sanitaires, eau de lavage du sol, eau de cuisine, de cantine, des lavabos et de la buanderie.

    1.3. PLAN NORMAL DE LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS

    1.3.1. Importance de la gestion des déchets hospitaliers

    Les déchets hospitaliers non incinérés sont nocifs. Le danger qu'ils présentent à la santé publique est très important.

    En effet, ces déchets proviennent des milieux hautement contaminés et contiennent de nombreux micro-organismes qui peuvent causer des infections plus ou moins graves aux personnes qui les manipulent et polluent l'environnement.

    Tous les germes qui affectent l'homme et le rend malade peuvent se retrouver dans ces déchets. Le personnel médical qui le manipule doit prendre certaines mesures de précaution pour limiter le plus possible les infections.

    A) Tri et collecte des déchets médicaux

    Le tri et collecte constituent une étape primordiale dans la gestion des déchets.

    La collecte a eu lieu au niveau de chaque service et de chaque salle. Les agents responsables collectent des déchets produits à ce niveau et les conditionnent dans des récipients qu'ils présentent au lieu de ramassage lorsqu'il existe un service d'hygiène hospitalière.

    Les seringues, les aiguilles et les autres objets tranchants contaminés doivent être immédiatement placés dans une boite de sécurité.

    Tous les déchets autres que les matériels d'injection et autres objets tranchants piquants doivent être placés dans des conteneurs appropriés colorés selon leur catégorie comme le montre le tableau ci-dessous :

    Tableau n° 3 : Tri et collecte des déchets médicaux

    catégories

    Exemples

    Couleur du conteneur

    Déchets non infectieux

    Papiers, emballages, bouteilles, reste de nourritures, cartons, épluchures

    NOIRE

    Déchets infectieux non tranchants

    Fluide du corps humains, déchets anatomiques, gants, pansements, sang...

    JAUNE

    Déchets infectieux tranchants

    Seringues/aiguilles, bistouris, lancettes, lames

    Boite de sécurité

    N.B : -Il est très important que les prestataires et les travailleurs (manipulateurs des déchets) s'entendent sur le système d'utilisation de conteneurs colorés.

    -Les déchets anatomiques et infectieux à haut risque doivent être désinfectés à la source pour réduire les risques pour le personnel et les patients avant d'être emballés.

    b) Stockage des déchets médicaux

    Le stockage doit se faire dans de grands récipients protégés contre les mouches et refroidis s'ils sont entreposés pendant longtemps. Ces récipients devraient être étanches aux liquides et mis à l'abri des animaux (rongeurs, chiens) et des personnes non autorisées.

    Les déchets qui sont séparés des autres devraient être placés dans des sacs non réutilisables étanches. A l'humidité, suspendus dans des supports spéciaux ou utilisés comme enveloppes antérieures dans les récipients en plastique ou en métal.

    Des sacs robustes portant marquage coloré doivent rester aux dommages intérieurs et extérieurs et ne devraient pas être remplis au-delà d'un niveau permettant de fermer le sac et de tenir étanche12(*).

    c) Condition du lieu ou de regroupement des déchets médicaux

    Le stockage des déchets médicaux pendant plusieurs jours avant leur destruction est à proscrire vu les risques qu'ils comportent.

    Cependant dans certains hôpitaux, l'incinération ne peut être réalisée que tous les deux jours et les déchets produits en quantité importante s'amoncellent.

    Dans ce cas, il faut respecter les conditions suivantes :

    - Le stockage des déchets ne doit pas dépasser trois jours au maximum ;

    - Réserver le lieu de stockage à proximité à cet effet ;

    - Choisir le lieu de stockage à proximité de l'incinérateur ;

    - S'il s'agit d'un local fermé, celui-ci doit être aéré et protéger d'un revêtement facilement lavable ;

    - S'il s'agit d'un conteneur situé dans une zone à ciel ouvert, l'endroit choisi doit être ombragé, il faut donc construire un abri et clôturer13(*).

    d) Le transport des déchets médicaux

    Le mouvement et transport des déchets médicaux doivent être considérés comme s'intégrant dans un système général de gestion.

    Le transport des déchets contaminés peut exposer l'agent aux maladies et aux blessures. Pour réduire les risques causés par ces déchets durant le transport ou le stockage, les dispositions suivantes doivent être respectées :

    - Les déchets pouvant être détruits localement, on les transporte dans une brouette vers le lieu de destruction. Le manipulateur doit porter les habits de protection ;

    - Pour les déchets pouvant être transportés loin du site, si les moyens les permettent, un véhicule doit être affecté pour cette fin. Ce véhicule doit être nettoyé et désinfecté à la fin de chaque journée. Pour cela, on doit prendre les précautions suivantes :

    · Empiler les récipients ou B.S et les sceller de manière à les maintenir fermes ;

    · Lorsqu'ils sont transportés dans et qu'elle comporte des fuites, le véhicule devrait être désinfecté avec une solution de javel (1%) avant de l'utiliser à d'autres fins ;

    · Ne pas permettre aux individus de s'asseoir sur les récipients ou boite de sécurité.

    1.3.2. Traitement et Gestion des déchets hospitaliers

    Malgré une stratégie en matière des déchets prévoyant la diminution à la source, la diminution des polluants dans les biens de consommation, la collecte sélective et la valorisation, certains déchets ne peuvent être évités ou recyclés.

    L'objectif du traitement est de transformer les déchets en produits susceptibles de retourner sans inconvénient dans le milieu naturel ou de trouver une utilisation.

    Donner une destination aux déchets constitue une voie désormais essentielle pour leur élimination. Qu'il s'agisse des déchets dangereux ou d'ordures ménagères, les mesures de protection de l'environnement imposent, avant de les déverser dans les décharges ou dans les cours d'eau, d'éliminer de tels déchets au moyen des installations spéciales14(*).

    1.3.3 Dispositifs de Gestion des déchets médicaux

    Il est, en effet, extrêmement important de trier les déchets selon leur nature, pour faciliter leur élimination correcte. Le type des déchets, l'environnement local, la technologie disponible, les coûts et financements ainsi que le consensus social (religion, coutumes, etc...) sont autant d'éléments qui influencent sur le mode de traitement à adopter. C'est donc à chaque établissement ou à chaque autorité sanitaire de déterminer les paramètres locaux, et de décider quelles sont les solutions appropriées. Il n'existe pas de méthode idéale, qu'elle soit unique ou panachée.

    Les dispositifs recommandés pour l'élimination des déchets médicaux :

    · Boîte de sécurité ;

    · Ote aiguilles ;

    · Fosse à aiguilles ;

    · Fosse à aiguilles protégée

    · Incinérateur ;

    · Fosses à déchets séparées protégées.

    a. La boîte de sécurité

    La boîte de sécurité, appelée aussi conteneur pour objets tranchants/piquants est un récipient résistant et impénétrable utilisé pour l'élimination appropriée et sans risque des seringues et aiguilles usagées et autres objets tranchants contaminés.

    Utilisation de la boîte de sécurité

    · Une boîte de sécurité d'une capacité de 1 litre peut contenir 20 seringues environ ;

    · Une boîte de sécurité d'une capacité de 5 litres peut contenir environ 80 seringues ;

    · Une boîte de sécurité d'une capacité de 10 litres peut contenir environ 200 seringues;

    · Une boîte de sécurité doit être remplie jusqu'au ¾ environ (jusqu'à l aligne «maximum» `'Full'', lorsqu'elle est imprimée sur la boîte). Ne mettez pas trop de seringues dans la boîte ;

    · Une boîte de sécurité ne doit servir qu'une seule fois et ensuite détruite immédiatement ou bien entreposée dans des endroits sur pour être détruite plus tard ;

    · Une fois que la boîte est remplie, refermez le couvercle et scellez la boîte pour éviter que les seringues ne se répandent par terre ;

    · Remplacez par une boîte vide.

    b. L'ôte aiguilles

    L'ôte aiguilles est un instrument destiné à couper, de manière sure, l'aiguille de son embout ou de la seringue si elle est sortie. On introduit l'aiguille et l'embout de la seringue dans l'entonnoir de l'ôte aiguille, dont on actionne la poignée.

    L'aiguille tombe dans un petit conteneur. Quant à la seringue, on la jette dans une boîte de sécurité.

    Lorsque le conteneur d'aiguilles est plein, on le sépare minutieusement de l'ôte aiguille pour le vider dans une fosse à aiguilles protégée. Le conteneur doit être désinfecté, nettoyé et réutilisé. Ce dispositif ne doit être utilisé que lorsqu'on dispose d'une fosse à aiguilles.

    c La fosse à aiguilles

    C'est une fosse dans laquelle les aiguilles sont jetées après avoir été coupés des seringues avec ôte aiguilles.

    Cette fosse est dotée d'un orifice étroit (au moins 10 cm de diamètre) fermé à cadenas. La fosse à aiguille n'est utilisée lorsqu'on dispose d'ôtes aiguilles, dans le cas contraire on utilise des boîtes de sécurité seulement.

    d. L'incinérateur

    C'est un matériel conçu pour assurer la destruction des déchets à haute température d'au moins 800°c. Les déchets combustibles sont réduits en résidus incombustibles beaucoup moins volumineux et moins encombrants. Il existe plusieurs types d'incinérateurs. L'incinérateur de Montfort construit selon les normes, entretenu dans les règles peut fonctionner conformément «aux pratiques optimales».

    Il peut traiter les déchets infectieux et non infectieux avec des retombées environnementales minimales.

    L'incinérateur de Montfort détruit 6-7kg/h (ou 6 boîtes de sécurité par heures) s'il est correctement utilisé.

    N.B : L'incinérateur De Montfort ne doit pas être utilisé pour détruire :

    - les déchets contenants les thermomètres cassés, les poches de perfusion, les sacs plastics en P.V.C, des flacons en verres fermés, ou les ampoules ;

    - les déchets humides.

    e. Fosse à déchets séparés

    Les déchets médicaux sont collectés et jetés dans une fosse (3 m au moins). La fosse n'est renfermée de terre qu'une fois pleine.

    Cette solution peut être utilisée dans les zones rurales ou la nappe phréatique est profonde (plus de 1,50 m en dessous de la base de la fosse) et où la quantité des déchets est moins importante. Pour éviter la contamination de la nappe phréatique, il est conseillé de bétonner le fond et les parois. Cette fosse peut servir à l'élimination de déchets anatomiques, la cendre...

    1.4. DESTRUCTION DES DÉCHETS

    Les dispositifs de destruction des déchets médicaux ayant été décrits dans la partie précédente, les principales méthodes de destruction, leurs avantages et leurs inconvénients sont présentés dans le tableau ci-dessous :

    Tableau n° 4: Destruction des déchets

    Methods

    Avantages

    Inconvénients

    Incineration

    -Construit sur place ou importé

    -Destruction complète et efficace des déchets médicaux

    -Répond aux normes hospitalières

    -Retombées environnementales minimales

    -place de coût $ 1000 à 10.000

    -Nécessite de transport, formation/supervision

    -Nécessité du carburant ou du bois au préchauffage

    -Nécessite le matériel réfractaire

    -Nécessite le tri des déchets à incinérer

    Combinaison dans un tonneau ou foyer métallique couvert

    -Matériel disponible localement

    -Faible coût

    -Supervision nécessaire pour une utilisation correcte

    -Danger de laves de plastique

    -Inefficace en saison pluvieuse

    -Destruction incomplète des aiguilles

    Fosses à déchets séparés

    -pas besoin d'équipement supplémentaire

    -pas besoin de combustible

    -pas de fumée

    -faible coût

    -Fosse peut être remplie rapidement

    -Sol parfois très dur

    -Seringues se dégradent très lentement

    -Danger de contamination des nappes phréatiques

    -Danger de récupération des seringues par déterrement

    Fosses à aiguille protégée

    -Peut être disponible localement

    -pas de besoin de matériels sophistiqué

    -Peut servir très longtemps

    -Pas de retombées environnementales

    -Sert uniquement à l'élimination des objets tranchants piquants

    1.5. LES DANGERS ET SITUATION À RISQUE LIÉS À LA MAUVAISE GESTION DES DÉCHETS

    Selon l'OMS, la santé étant définie comme un état complet du bien être, la qualité de cet état dépend du rapport entre l'homme et l'environnement. La santé individuelle et tous devient un thermomètre, un indicateur de la qualité de l'environnement.

    En ce qui concerne le risque d'infection et de dommage, résultant de la gestion des déchets médicaux, les études montrent que l'abandon de ces déchets permettra à l'hôpital d'attirer les animaux errants et les insectes qui sont souvent à cheval entre les foyers de pollution, les établissements humains, et les installations hospitalières transformant ainsi l'hôpital en un milieu infectieux. Cela entraîne des conséquences diverses sur la morbidité et la moralité de la population.

    a) L'agression visuelle et psychologique

    C'est l'une des premières nuisances aux déchets hospitaliers. Les professionnels de la santé qui ont banalisé les images de leur monde médical, doivent comprendre la répulsion ou le dégoût des personnes étrangères pour ces rebuts. La vision des déchets est le premier signe visible partout d'une hygiène déficiente.

    b) Les risques mécaniques

    Ils sont intimement liés aux objets piquants et coupants spontanément ou à cause de bris. Leur présence au sein de dispositif de collecte peut mettre en jeu la sécurité du personnel de manutention et de traitement.

    c) Les risques toxiques et chimiques

    Ils sont souvent liés, les substances toxiques ont une interaction plus ou moins réversible avec les constituants, vitaux des cellules, et les substances corrosives détruisant immédiatement les tissus, les produits chimiques doivent être répertoriés, leur emploi précis et leur élimination doivent être réglementés.

    d) Les risques infectieux ou biologiques

    Les déchets d'activités de soins à risques infectieux présentent des risques difficiles à évaluer précisément les raisons qui font les déchets des vecteurs de risques infectieux reposent sur le fait qu'à l'hôpital les germes qui circulent sont plus virulents et souvent plus résistants aux antibiotiques, aux désinfectants et aux agents physiques.

    e) Les accidents d'exposition au sang et aux liquides biologiques

    La majorité des piqûres survient une fois le geste effectué, lors de l'élimination du matériel souillé. La présence d'objets piquants non protégés traînant sur un plateau, dans les poubelles, sur un champ voire sur un lit compte pour un tiers d'accidents d'exposition au sang (AES).

    Le personnel infirmier est le plus touché par les AES, mais tous les acteurs de la chaîne d'élimination des déchets sont concernés.

    f) Les infections nosocomiales

    Le rôle du manu portage est mis en avant dans toutes les études et l'on peut dire que 80% à 95% des infections sont transmises par la main. Là encore, tous les acteurs de soins ou d'environnement du malade sont impliqués et le déchet contaminé peut être l'un des facteurs important de la chaîne de transmission15(*).

    1.6. DANS LES PAYS INDUSTRIALISÉS

    En vue de parvenir à cette amélioration dans la gestion des déchets bio-médicaux, aux Etats-Unis, il s'avère important d'établir au préalable et de façon scientifique une définition des termes « déchets bio-médicaux », de leurs composants ainsi que des buts visés par leur gestion. Si l'objectif premier de la « gestion » des déchets générés par les unités médicales est d'éviter une propagation accidentelle de maladies, il faudrait alors reconnaître en tout premier lieu qu'il y a seulement un petit pourcentage contaminé et susceptible de transmettre des maladies.

    a) METTRE TOUT D'ABORD L'ACCENT SUR LE TRI A LA SOURCE

    Ce qui fait couramment en matière de gestion de déchets dans beaucoup d'hôpitaux est de rassembler tous les déchets (aussi bien ceux qui sont potentiellement infectieux que ceux provenant des bureaux, les restes de nourritures, les débris de construction ainsi que de dangereux déchets chimiques) de les collecter et de les mettre au rebut.

    La conséquence de cette politique est que les déchets quittant les hôpitaux sont dans l'ensemble potentiellement infectieux et potentiellement dangereux et chimiques.

    Ainsi, plusieurs hôpitaux en Inde ont déjà arrêté des programmes de tri, donnant ainsi sur le plan local des exemples de ce qui est possible.

    Si un tri adéquat est réalisé à travers la formation, l'établissement de normes claires et une mise en application stricte, alors les ressources pourraient être tournées vers la gestion de la portion des déchets qui nécessitent un traitement spécial. Le propos ici n'est pas de minimiser le besoin de ressources à allouer pour contribuer au tri : la formation, l'usage de conteneurs appropriés, les signes et les équipements de protection pour les travailleurs, constituent les composants nécessaires de ce processus qui permettra de s'assurer que le tri est effectif et q'il est maintenu.

    b) LA SECURITE DU PERSONNEL A TRAVERS L'EDUCATION ,LA FORMATION ET LES EQUIPEMENTS

    Les travailleurs, qui manipulent des déchets chimiques. Il faut donc q'une éducation et une formation appropriée soient offertes à tous les travailleurs : des docteurs aux garçons de salle, aux manoeuvres et aux chiffonniers, pour assurer une compréhension des risques que posent les déchets et savoir comment se protéger et gérer ces déchets (plus particulièrement comment procéder à un tri à la source appropriée). Des programmes d'éducation et de formation doivent être élaborés. Ces programmes doivent pouvoir cibler chacune des populations identifiées de manière à satisfaire aux besoins, de manière à construire une compréhension et un changement de comportement.

    c) ASSURER UNE COLLECTE ET UN TRANSPORT SUR

    Si l'on veut tirer les avantages du tri à la source, il faudrait des systèmes sûrs internes et externes de collecte et de transport des déchets. Si les déchets triés sur place doivent être mélangés par les travailleurs au moment de leur collecte, ou si un hôpital se donne beaucoup de mal pour séparer ces déchets et qu'au niveau de la décharge municipale, on les mélange de nouveau, le problème demeure. Les travailleurs quant à eux sont protégés mais le mal causé à l'environnement et qu public est toujours le même. Il faudrait aussi que les inquiétudes des administrateurs des hôpitaux et des officiels municipaux quant à la réutilisation des appareils médicaux, conteneurs et autres équipements, soient prises en compte dans tout projet de gestion des déchets. Il suffit pour vérifier le bien fondé de ces inquiétudes de parcourir les rues pour constater que des gants en latex ou de cidex usagé ( un désinfectant considéré aux USA comme pesticide), des récipients servant à retenir de l'eau pour faire du thé, sont revendus. Alors seulement on comprendra le risque que présentent les décharges peu sûres. Il faut signaler aussi la pratique qui consiste à nettoyer et revendre seringues, aiguilles, ampoules et flacons.

    d)RETRAITER LES STOCKS A TRAVERS LES FORMATION ET LES EQUIPEMENTS

    La science du retraitement de l'équipement et des matériels pour une réutilisation dans les unités médicales est assez bien implantée dans des pays tels que l'Inde et mérite d'être appuyée. Les associations de professionnels de soins de santé doivent être encouragées à soutenir fermement une réutilisation judicieuse des matériels. Elles doivent aussi commencer à arrêter des normes pour le retraitement. Le maintien de cet effort à l'intérieur des hôpitaux donnera des produits de qualité et découragera l'achat d'objets jetables.

    Les produits à usage unique sont chers, ils augmentent la production de déchets et ne contribuent pas nécessairement à une diminution des taux d'infection dans les hôpitaux.

    e) INVESTIR POUR UN TRAITEMENT EN MATIERE DE DECHETS MEDICAUX ET DE TECHNOLOGIES DE DECHARGES

    L'incinération en masse des déchets hospitaliers ne réduira pas les risques encourus par les travailleurs. Au contraire, la menace pour la santé publique est plus grande avec la présence dans l'air de mercure et d'autres métaux lourds, ou encore de dioxines et furanes provenant de la combustion de plastiques, tels que le PVC, de plus en plus utilisés dans l'empaquetage médical.

    D'autres techniques de traitement des déchets, comme l'autoclave, les micro-ondes et la désinfection chimique, présentent moins de risques pour le traitement des déchets.

    Le choix des technologies de traitement doit être fait en ayant une bonne connaissance du flux de déchets à gérer et l'objectif visé à travers le traitement. Si la technologie doit être écologiquement sûre, alors le flux des déchets doit être traité (désinfecté) sans générer des sous-produits dangereux. L'incinération peut être considérée comme une technologie qui donne dans « l'exagération ».

    Des normes nationales en matière de technologies de traitement doivent être arrêtées et il n'y a aucune raison pour qu'un pays ait des normes moins rigoureuses que celles en vigueurs aux USA ou en Europe.

    1.7. DANS LES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT

    a) Au Maroc

    Dans le cadre du programme national de lutte contre les IST/SIDA, le ministère de la santé a élaboré un guide de gestion des déchets piquants et tranchants en milieu de soins. Son objectif principal est de contribuer à la réduction du risque de la transmission du VIH et des hépatites virales B et C, aux niveaux de toutes les formations sanitaires.

    1. La transmission des micro-organismes à partir des déchets se fait soit :

    · Directement par le manu portage ou par projection à partir des produits contaminés

    · Indirectement à travers un matériel souillé entraînant des blessures et piqûres ou à travers le milieu extérieur (eau, air sol, aliments)

    · Existence d'un réservoir (patient, porteur sain, déchets, animaux tels des chats ou rats)

    b. Prévention de la transmission d'agents infectieux par des objets piquants et tranchants

    La prévention repose sur le respect des précautions«standards »,qui sont destinées à limiter tout contact avec le sang et les autres liquides biologiques.

    Les règles de prévention passent essentiellement par :

    · le port de gants : il contribue de façon efficace à la prévention de la transmission des germes en cas d'un AES ,il retient 30 à 60% du volume sanguine contenu dans l'aiguille,

    · le lavage des mais :il doit se faire avant et après tout acte exposant au sang ou à un liquide biologique, même en cas de port de gant,

    · la vaccination de personnel soignant contre l'hépatite B,

    · L'organisation de la gestion des déchets à l'intérieur de l'hôpital,

    · La sensibilisation du personnel soignant à l'importance hygiénique d'une bonne gestion des déchets médicaux,

    · L'organisation des actions de formation et recyclage des professionnels de santé.

    Par ailleurs, la gestion correcte des déchets piquants et tranchants permet d'éviter le risque de blessures infectantes ; les DPT doivent être :

    · Triés au niveau de leur production,

    · Ramasser dans des récipients rigides, de forme et de couleur spécifique,

    · Stockés dans un endroit clos réservé à cet effet,

    · Traités correctement par un procédé valable à savoir : incinération, stérilisation

    Ou encapsulation16(*)

    a) Au Sénégal

    Pour améliorer la salubrité de l'environnement hospitalier au bénéfice des populations, une étude sur la gestion des déchets biomédicaux a été menée au centre hospitalier régional (CHR) de Ziguinchor du 1er au 15 mars 2000.au niveau du CHR ,l'incinérateur a cessé de fonctionner depuis 1993.

    Les problèmes de gestion des DBM ont été observés à tous les niveaux. Pendant la phase de collecte, il n'y a pas d'identification ni de tri. Les poubelles sont exposées un peu partout. Les manoeuvres, à défaut de porter les poubelles sur le dos ou la tête, utilisent une table roulante .les déchets aboutissent dans une crevasse peu profonde à ciel ouvert où ils sont périodiquement brûlés. La collecte, le stockage et le transport se font sans aucun moyen de protection (gants, bottes, masques, tabliers, etc).

    Les déterminants essentiels de cette mauvaise gestion seraient l'insuffisance de moyen financiers, et de formation des agents chargés du nettoiement, l'inconscience du personnel, et l'utilisation de pratiques non standardisées, par manque de programme.

    Désormais, la gestion des DBM au CHR de Ziguinchor doit être correcte.

    L'enfouissement sanitaire a été choisi comme méthode d'élimination des DBM dans

    Le contexte actuel du CHR. un programme annuel a été proposé dans ce sens.

    Les stratégies d'approche sont la formation et l'information,la motivation,l'équipement,la supervision et l'évaluation. L'exécution de ce programme requiert un budget de 5432454 francs CFA répartis entre la formation (22%) l'équipement, (40%), la construction de la fosse et le suivi (38%). Les tâches sont réparties entre un médecin de santé publique, les responsables d'unités de soins, et les agents préposés au nettoiement.

    Le suivi se fera essentiellement par trois supervisions trimestrielles au troisième sixième et neuvième mois et par une évaluation à la fin du programme, l'impact sera apprécié par la disparition des dépôts sauvages grâce à l'élimination effective de tous

    Les DBM dans la fosse d'enfouissement sanitaire du CHR de Ziguinchor.17(*)

    Chapitre. II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

    II.1. BRÈVE PRÉSENTATION DE L'HÔPITAL DISTRICT DE MUSANZE

    1.2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE.

    L'Hôpital de district de Ruhengeri est situe dans la ville de Ruhengeri/Musanze, Province du Nord, District de Musanze, Secteur Muhoza ; sur la route principale KIGALI-RUHENGERI-GISENYI (KIGALI-MUSANZE-RUBAVU),

    Il est facilement repérable à cause de son type pavillonnaire et Nature

    Il est limite :

    · A l'Est par  : National Policy Academy

    · A l'Ouest par: Prison Central de Ruhengeri.

    · Au Nord par : Ancien Région sanitaire de Ruhengeri

    · Au Sud par : SOPYRWA.

    1.2.2. APERCU HISTORIQUE

    L'hôpital de référence de Ruhengeri fut construit en 1939 pendant la période coloniale. Il démarra ses activités comme un dispensaire public pour le peu d'habitants et quelques résidents coloniaux ; de 1939 à l'indépendance (1962), il connut une évolution qui l'amena au statut d'un hôpital public géré par le Gouvernement Rwandais jusqu'en 1964. Dans le cadre des accords signés en 1964 entre le gouvernement Rwandais et la coopération française, la gestion et le fonctionnement de l'établissement ont été confiés à cette dernière. Elle prenait en charge une bonne partie du personnel, les équipements ainsi que les extensions indispensables au développement d'un hôpital de référence nationale. C'est ainsi que dans les années 1980, l'hôpital de Ruhengeri fut reconnu comme hôpital de référence nationale, en 3ème rang après le Centre Hospitalier de Kigali et l'hôpital Universitaire de Butare, grâce aux travaux de réorganisation, de réaménagement et d'extension réalisés par la coopération française.

    Durant la tragédie du génocide, L'hôpital de ruhengeri comme les autres institutions du pays, n'a pas été épargné : les infrastructures ont été détruites, le matériel et équipements ont été pillés sans oublier les pertes en ressources humaines.

    Les coopérants expatriés ont tous quittés le pays et très peu d'entre eux sont revenus épauler leurs collègues rwandais après 1994. En Juin 1996, le ministère de la santé a repris la relève ; bénéficiant de l'appui d'une ONG « MSF Hollande ». L'OPHAR et d'autres partenaires comme Save the Children, Caritas, ect... qui fournissaient les produits pharmaceutiques à l'hôpital de Ruhengeri.

    En Janvier 1997, la coopération française a repris ses activités surtout dans le service de Chirurgie avec l'arrivée du chirurgien Dr Tol YIN, qui a persévéré à appuyer l'hôpital même durant la période d'insécurité qui prévalait dans la région de 1997 à 1998. Depuis lors, la coopération française a réalisé certaines réhabilitations d'urgence nécessaires à la bonne marche des activités et tous les services du paquet complémentaire d'activités fonctionnaient à part celui d'ophtalmologie faute des spécialistes.

    Signalons aussi que Médecins Sans Frontières Belgique a appuyé les services de maternité et de gynéco obstétrique de 2004 jusque fin 2006.

    Notons que depuis 1994, l'hôpital de Ruhengeri a perdu théoriquement son rang d'hôpital de référence nationale pour être classé comme hôpital de district devant couvrir la ville de Ruhengeri, les districts de Bugarura, Kinigi et Mutobo, mais cela ne l'a pas empêché de continuer à recevoir les transferts des hôpitaux de Shyira, Kabaya, Gisenyi, Nemba ainsi que ceux des centres de santé du district sanitaire de Gitare qui ne disposait pas d'hôpital.

    1.2.3. SERVICES ET ORGANES

    L'Hôpital de Ruhengeri est le seul hôpital de district que compte le District de Musanze.

    La capacité d'accueil actuelle est de 409 lits dont :

    · 23 lits dans les 2 cliniques (chirurgie et médecine interne),

    · 97 en chirurgie,

    · 75 en pédiatrie et nutrition,

    · 79 en médecine interne,

    · 91 en gynéco obstétrique,

    · 20 en soins intensifs post opératoire,

    · 18 au service de santé mentale et 6 aux urgences.

    Soucieux d'accomplir la mission lui assignée, l'hôpital de Ruhengeri a renforcé au cours de l'année 2007 des actions s'articulant dans un réseau de services curatifs :

    · Consultation curative de référence,

    · Hospitalisations,

    · Prise en charge des maladies chroniques,

    · Prise en charge chirurgicale,

    · Prises en charge des accouchements eutociques et dystociques,

    · Prises en charge des malnutritions sévères,

    · Prises en charge psychosociales,

    · Prises en charges des PVVIHs et

    · Réadaptations fonctionnelles.

    Dans ce cadre, l'hôpital de Ruhengeri a concentré ses efforts dans les activités pouvant améliorer la qualité des services. Il s'agit notamment :

    · Accorder un intérêt particulier aux soins de qualité et y apporter un appui concret,

    · Mettre à la disposition de la population des médicaments essentiels de qualité en quantité suffisante.

    · Equiper les services en matériel et équipement de base approprié ;

    · Renforcer et privilégier les activités ayant trait à la santé de la mère et de l'enfant ;

    · Renforcer le service de prise en charge aux ARVs des adultes et pédiatriques ;

    · Réhabiliter et faire l'extension des bâtiments afin de les rendre plus pratiques et renforcer la capacité d'accueil des services

    · Améliorer le système de rapportage et de gestion de l'information sanitaire

    · Inviter les médecins spécialistes pour certaines opérations nécessitant une haute expertise

    · Faire le plaidoyer pour payer la motivation du personnel

    · Assurer un encadrement régulier des centres de santé de sa zone de rayonnement

    · Assurer le perfectionnement du personnel à travers les formations dans différents domaines

    · Améliorer l'hygiène et le jardin de l'hôpital

    · Mettre en place des outils de gestion et d'évaluation tant sur le niveau de service que sur le plan individuel

    1.2.4 Situation démographique

    Caractère démographique de la zone de rayonnement de l'Hopital de Ruhengeri par zone de rayonnement en janvier 2009.

    Tableau n° 5 : Base des données de la population de la zone de rayonnement de l'hôpital de Ruhengeri.

    Zone de rayonnement

    Population 2009

    1

    MUHOZA

    78050

    2

    KARWASA

    27720

    3

    GASIZA

    22951

    4

    BISATE

    20260

    5

    KINIGI

    37251

    6

    SHINGIRO

    34574

    7

    BUSOGO

    38889

    8

    KABERE

    16184

    9

    NYAKINAMA

    40241

    10

    MURANDI

    19030

    11

    RWAZA

    21063

    12

    GASHAKI

    18248

     

    Total

    374.471Habitats

    Source ; HOPITAL Ruhengeri ;Statisticien 2010.

    Dont :

    · CS : 12

    · PS : 3

    · Nombre des animateurs de sante communautaire actifs : 1772 dont 4 par village ( soit 443villages)

    De part ces chiffres, la population du district de Musanze ne fait que croitre car elle est victime d'un exode rural incontrôlé des populations venant des territoires de Kigali, Kibungo, Byumba, etc.

    II.5. RESSOURCES HUMAINES

    Tableau n° 6 : Base des données du personnel des fosas du district de Musanze.

    Zone de rayonnement

    Population 2009

    1

    MUHOZA

    37

    2

    KARWASA

    18

    3

    GASIZA

    29

    4

    BISATE

    22

    5

    KINIGI

    31

    6

    SHINGIRO

    30

    7

    BUSOGO

    35

    8

    KABERE

    18

    9

    NYAKINAMA

    32

    10

    MURANDI

    26

    11

    RWAZA

    31

    12

    GASHAKI

    12

    13

    Hôpital Ruhengeri

    186

     

    Total

    507

    Dont :

    · Ce qui donne 16,3% des personnel de soutien et 83,7% des personnels soignant, ce qui montre le taux d'infirmier à 113,2% soit 883Habitats/infirmier.

    II.9. INFRASTRUCTURES DE BASE

    · Hôpital de district avec tous les services disponibles

    · Centre de santé en bon état 12/12 soit 100%

    II.10. ORGANIGRAMME DE L'HOPITAL

    Conseil d'Administration

    Comité de gestion

    Directeur de l'hôpital

    Administrateur Gestionnaire

    Secrétariat et Archivage

    Chef de Nursing

    Médecin Chef de Staff

    Pharmacien

    Inf Responsables de service

    Infirmiers de service

    Médecins Chef de service

    Médecins de service

    Responsable de la pharmacie

    Préposé (e) à la pharmacie

    Responsable de Nutrition

    Chargé de l'Admin du Personnel

    Statisticien

    Resp sce Social

    Le Comptable

    Chargé des Approvisionnements

    Opérateur de saisie

    Assistant Sociales

    Caiisier princil

    Charge de recouvrement

    Caissiers

    Ch. de facturation

    Accueil, com et relations Publiques

    Ch Hygiène

    Maintenance et Equ, +Charroi

    Superviseur point focal

    Gestionnaire de la Chaine du froid et Vaccins

    Conseil d'Administration

    Comité de gestion

    Directeur de l'hôpital

    Administrateur Gestionnaire

    Secrétariat et Archivage

    Chef de Nursing

    Médecin Chef de Staff

    Pharmacien

    Inf Responsables de service

    Infirmiers de service

    Médecins Chef de service

    Médecins de service

    Responsable de la pharmacie

    Préposé (e) à la pharmacie

    Responsable de Nutrition

    Chargé de l'Admin du Personnel

    Statisticien

    Resp sce Social

    Le Comptable

    Chargé des Approvisionnements

    Opérateur de saisie

    Assistant Sociales

    Caiisier princil

    Charge de recouvrement

    Caissiers

    Ch. de facturation

    Accueil, com et relations Publiques

    Ch Hygiène

    Maintenance et Equ, +Charroi

    CHAPITRE III. PRESENTATIONS, ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    III.1. PRESENTATIONS ET ANALYSE DES DONNEES.

    Tableau n° 5 : Répartition des enquêtés selon la tranche d'âge

    Tranche d'âge

    Effectif

    Pourcentage

    > 30 ans

    24

    43.6

    30-39 ans

    12

    21.8

    40-49 ans

    14

    25.5

    < 50 ans

    5

    9.1

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 1

    Au regard de ce tableau no 5 et graphique no 1, les résultats montrent que 43,6% de nos enquêtés se retrouvent dans les tranches d'âge inferieur a 30 ans.

    Tableau n° 6 : Répartition des enquêtés selon le sexe

    Sexe

    Effectif

    %

    1

    Masculin

    19

    35

    2

    Féminin

    36

    65

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 2

    Source : notre enquête

    Notre tableau no6 et graphique no2, montre le personnel interviewé du genre féminin est de 65%, alors que le genre masculin est de 35%.

    Tableau n° 7 : Réponse en rapport avec l'Etat Civil du répondant

    Etat-Civil

    Effectif

    %

    1

    Marié(e)

    33

    60

    2

    Célibataire

    8

    15

    3

    Divorce(e)

    4

    7

    4

    Séparé(e)

    5

    9

    5

    Veuf(e)

    5

    9

    Total

    55

    100

    Source : Notre enquête.

    Graphique no 3

    Source : notre enquête.

    Ce tableau no7 et graphique no3 stipule que 60% des répondants sont des mariés.

    Tableau n° 8 : Répartition selon le niveau d'étude

    Niveau d'étude

    Domaine

    Effectif

    %

    Primaire

    Médical

    0

    0.0

    Non médical

    12

    21.8

    Secondaire

    Médical

    15

    27.3

    Non médical

    18

    32.7

    Universitaire

    Médical

    4

    7.3

    Non médical

    6

    10.9

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no4

    Les résultats de notre tableau no8 et graphique no 4 montre que :

    · 32,7% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière non médicale, ils ont fait la normale primaire et comptabilité ;

    · 27,3% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière médicale, option des soins infirmiers, anesthésie et physiothérapie ;

    · 21,8% des enquêtés ont fait des études primaires non médical

    Tableau n° 9 : Répartition des enquêtés selon leur affectation au service

    Service

    Effectif

    %

    Pédiatrie

    3

    5.5

    Médecine interne

    9

    16.4

    Urgence

    3

    5.5

    Maternité

    4

    7.3

    Laboratoire

    4

    7.3

    Bloc opératoire

    4

    7.3

    Dentisterie

    3

    5.5

    Physiothérapie

    2

    3.6

    Radiologie

    2

    3.6

    Pharmacie

    2

    3.6

    Consultation de référence

    4

    7.3

    HARVEST

    15

    27.3

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 5

    Source :notre enquête

    A la lumière de ce tableau no 9 et graphique no5, nous constatons que notre échantillon est reparti dans 12 services et le service Harvest vient au premier rang avec 27,3% contre 16,4 % pour la médecine interne.

    Tableau n° 10 : Réponse en rapport avec l'ancienneté au poste du répondant

    Ancienneté au Poste

    Effectif

    %

    1

    1an - 4 ans

    4

    7

    2

    5 ans - 9 ans

    27

    49

    3

    10 ans - 14 ans

    14

    25

    4

    15 ans et plus

    10

    18

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête.

    Graphique no 6

    Source : notre enquête.

    Le tableau no 10 et graphique no6 montre que 49% des personnes enquêtées ont une ancienneté au poste de 5ans à 9 ans et 25% de 10 ans à 14 ans.

    Tableau n° 11. REPONSE EN RAPPORT AVEC LA SIGNIFICATION DES DECHETS

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Saleté

    21

    38

    2

    Résidu qu'on ne peut plus utiliser

    2

    4

    3

    Objet que l'on pourrait jeter

    12

    22

    4

    Objet inutile et sans valeur

    20

    36

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête.

    Graphique no7

    Source : Notre enquêté.

    Ce tableau no11 et graphique no7 stipule que, 21 enquêtés savent que le déchet c'est une saleté soit 38% et 20 cas soit 36% savent que c'est l'objet intitulé et sans valeur.

    Tableau n° 12 : Réponse de la question relative au matériel de collecte utilisé

    No

    Matériel

    Effectif

    %

    1

    Poubelle en inox en métal ou plastique couvert

    102

    50.2

    2

    Poubelle en métal inox, ou en plastique non couvert

    78

    38.4

    3

    Carton vide

    23

    11.3

    4

    Boîte de sécurité

    45

    22.2

    Total

    203

    100

    Source : notre enquête

    Graphique No8

    Quant au tableau no9 et graphique no 8 :

    · 41,1% des enquêtés utilisent la boîte de sécurité lors de l collecte des déchets ;

    · 31,5% des enquêtés utilisent les poubelles en métal inox ou en plastique sans couvercle ;

    · 18,1% des enquêtés utilisent les poubelles en métal ou en plastique couvert

    Tableau n° 13 : Disponibilité des poubelles dans les services

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Oui

    85

    64.4

    2

    Non

    47

    35.6

    Total

    132

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 9

    Le tableau 13 et graphique 9 indique que :

    - les poubelles sont installées dans les services à 64,4% ceci qui explique l'absence des poubelles dans les services.

    Tableau n° 14 : Résultats de la question relative à la sélection des déchets avant la destruction

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Oui

    36

    65.5

    2

    Non

    19

    34.5

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no10

    Source :notre enquête

    Au regard du tableau 14 et graphique no10 ci-dessus, les résultats montrent que 65,5% des enquêtés font la collecte sélective, alors que 34,5% ne la font pas.

    Tableau n° 15 : Résultats de la question relative aux matériaux utilisé pour le triage

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Boite de securite de couleurs différentes

    18

    32.7

    2

    Récipients de type différents

    21

    38.2

    4

    Récipients de grandeurs différentes

    16

    29.1

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 11

    source:notre enquete

    Les résultats de notre tableau no 15 et graphique no 11 montre que :

    - 38,2% utilisés les récipients de type différents pour le triage des déchets tandis que 32,1% des enquêtés le font par les Boites de sécurité de couleurs différentes.

    Tableau n° 16 : Moyen de transport disponible

    No

    Moyen utilisé

    Effectif

    Pourcentage

    1

    Poubelles en couvercles

    14

    25.5

    2

    Poubelles sans couvercles

    8

    14.5

    3

    Brouettes

    33

    60.0

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 12

    source : notre enquête

    D'après le tableau et graphique ci-dessus, il ressort que 60% des enquêtés transportent les déchets dans les brouettes tandis que 25,5% utilisent les poubelles en couvercles

    Tableau n° 17 : Résultats de la question relative à la désinfection ou non du matériel après son utilisation

    No

    Réponses

    Effectif

    Pourcentage

    1

    Toujours désinfectés

    9

    16.4

    2

    Quelquefois désinfecté

    31

    56.4

    3

    Jamais

    9

    16.4

    4

    Sans réponse

    6

    10.9

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 13

    Source : notre enquête

    Au regard de ce tableau no 17 et graphique no 13, il ressort que :

    · 56,4% des enquêtés désinfectent quelquefois les matériels ;

    · 16,4% des enquêtés désinfectent toujours les matériels ;

    · 16,4% des enquêtés ne désinfectent jamais les matériels ;

    Tableau n° 18 : Réponse de la question relative a la disposition des matériel de protection (gants, bottes, uniformes) lors du travail

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Toujours

    10

    31

    2

    Quelquefois

    43

    59

    3

    Jamais

    2

    10

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 14

    Source : notre enquête

    Au regard de ce tableau no 18 et graphique no14, nous remarquons que 78% des enquêtés portent quelquefois les matériels de protection tandis que 18 % les portent toujours.

    Tableau n° 19 : Connaissance en rapport avec les conditions du lieu de stockage

    No

    Réponses

    Effectif

    Pourcentage

    1

    Oui

    12

    39

    2

    Non

    29

    41

    3

    Ne sait pas

    14

    20

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no15

    Source : notre enquête.

    De ce tableau no19 et graphique no 15 montre que :

    · 41% des enquêtés affirment que le lieu de stockage ne réunit pas les conditions et seulement 39% des enquêtés disent que le lieu de stockage réunit les conditions.

    Tableau n° 20 : Résultats de la question relative aux Moyens disponible de destruction des déchets hospitaliers.

    No

    Réponses

    Effectif

    Pourcentage

    1

    Four d'incinération

    42

    76.4

    2

    Fosse à déchets séparés

    13

    23.6

    3

    Compostage

    0

    0.0

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 16

    Source : notre enquête

    Au regard du tableau no 20 et graphique no 16 ci-dessus, il ressort que le four d'incinération est le plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%, tandis que la fosse et le compostage sont respectivement utilisés de l'ordre de 21,8% et de 1,8%.

    Tableau n°21 : Réponses des enquêtés suivant le lieu de Gestion des résidus d'incinération

    No

    Réponses

    Effectif

    Pourcentage

    1

    fosse appropriée

    6

    10.9

    2

    fosse non appropriée

    49

    89.1

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 17

    Source : notre enquête

    Le tableau no 21 et graphique no 17 montre que le lieu de gestion des résidus d'incinération est inappropriée avec 49 cas soit 83%.

    Tableau n° 22 : Résultats de la question relative aux déchets à incinérer

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    déchets ménagers

    20

    36.4

    2

    boîtes de sécurité

    32

    58.2

    3

    Flacon en verre

    3

    5.5

     Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 18

    Source : notre enquête

    D'après les résultats du tableau no 21 et graphique no 17, nous constatons que 58,2% des enquêtés affirment que les boîtes de sécurité sont à incinérer alors que les déchets ménagers sont incinéré à 36,4%.

    Tableau n° 22 : La mauvaise gestion des déchets comme un problème de santé publique

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Oui

    53

    96.4

    2

    Non

    2

    3.6

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 18

    Quant aux résultats du tableau no 22 et graphique no 18 la mauvaise gestion des déchets constitue un problème de santé publique avec 53cas soit à 96,4% des enquêtés.

    Tableau n° 23 : Résultats de la question relative aux risques sanitaires de la mauvaise gestion des déchets hospitaliers

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Mauvaise odeur

    3

    5.5

    2

    Proliférations des vecteurs

    20

    36.4

    3

    Infection nosocomiales

    30

    54.5

    4

    Piqûres

    2

    3.6

     

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no19

    Au vu du tableau no 23 et graphique no 19, la mauvaise gestion des déchets hospitaliers constitue le problème de sante publique par les infections nosocomiales avec 30cas soit 54,1% contre la prolifération des vecteurs avec 20 cas soit 36,4%.

    Tableau n° 24 : Participation à une formation sur la gestion des déchets hospitaliers

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Oui

    34

    61.8

    2

    Non

    21

    38.2

     

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 20

    Quant au tableau no 24 et graphique no 20 seulement 34 cas soit 61,8% des enquêtés ont pu participer à une formation sur la gestion des déchets hospitaliers tandis que 38,2% n'ont jamais participé à cette formation.

    Tableau n° 25 : Résultat de la question relative aux propositions émises pour palier le problème la gestion des déchets dans l'hôpital.

    No

    Réponses

    Effectif

    %

    1

    Formation

    21

    38.2

    2

    Equipements suffisants

    31

    56.4

    3

    Renforcer les services d''hygiène

    2

    3.6

    4

    Agents qualifies

    1

    1.8

     

    Total

    55

    100

    Source : notre enquête

    Graphique no 21

    Source : notre enquête

    Les résultats du tableau no 25 et graphique no 21 nous montre que, pour résoudre le problème de gestion des déchets hospitaliers au sein de cet hôpital :

    · 56,4% des enquêtes c'est la disponibilité des équipements suffisant.

    · 38,2% des enquêtes ont une besoin en formation sur la gestion des déchets hospitaliers.

    III.II. INTERPRETATIONS DES RESULTATS

    Au terme de ce chapitre, nous voulons confronter les résultats obtenus à partir de nos enquêtes à ceux d'autres auteurs.

    3.2.1. REPARTITION DES ENQUETES SELON LA TRANCHE D'AGE

    Au regard de ce tableau no 5 et graphique no 1, les résultats montrent que 43,6% de nos enquêtés se retrouvent dans les tranches d'âge inferieur a 30 ans.

    Ce constant rejoint celui de Gentilini( 1993) dans son étude menée sur le taux d'occupation selon les tranche d'âge qui est chez l'adulte entre 15 et 49 ans et estime au alentours de 60%19

    3.2.2. REPARTITION DES ENQUETES SELON LE SEXE

    Notre tableau no6 et graphique no2, montre le personnel interviewé du genre féminin est de 65%, alors que le genre masculin est de 35%.

    Signalons que d'après l'EDS du mai 2005 qu'actuellement 59% de la population Rwandaise sont des femmes, ce qui représente une féminisation croissante du travail médicale 20

    3.2.3. REPONSE EN RAPPORT AVEC L'ETAT CIVIL DU REPONDANT

    Le tableau no7 et graphique no3 stipule que 60% des répondants sont des mariés.

    Ce constant rejoint le résultat de Mlle Bernadette FURAHA BALANGALIZA sur l'Etude de l'Impact socio-économique des micros crédits octroyés aux PVVIH et OEV de la ville de Bukavu dans le cadre du projet AMITIE CRS-USAID, qu'il y a une proportion dominante des mariés soit 36,6% parmi les bénéficiaires 21

    19 Gentilini, 1993, p431

    20 EDS, 2005, P 867

    21 Mlle Bernadette FURAHA BALANGALIZA, 2006, p58

    3.2.4. REPARTITION SELON LE NIVEAU D'ETUDE

    Les résultats de notre tableau no8 et graphique no 4 montre que 32,7% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière non médicale, ils ont fait la normale primaire et comptabilité ; 27,3% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière médicale, option des soins infirmiers, anesthésie et physiothérapie ; 21,8% des enquêtés ont fait des études primaires non médical

    Ces résultats corroborent avec ceux obtenus par KIZUNGU MINTUOLI Fabien sur les facteurs contribuant à la prolifération des déchets ménagers dans des rues et son impact sur la santé de la population, dans le quartier Mabanga Sud en 2008, il avait trouvé que sur 384 ménages enquêtés, les finalistes des écoles secondaires ont été majoritaires avec un taux de 54,7%.21

    Il confirme ensuite en disant que la plupart était de carrière médical come l'avait affirmé 125 soit 32,5%.

    3.2.5. REPARTITION DES ENQUETES SELON LEUR AFFECTATION AU SERVICE

    A la lumière de ce tableau no 9 et graphique no5, nous constatons que notre échantillon est reparti dans 12 services et le service de Harvest vient au premier rang avec 27,3% contre 16,4 % pour la médecine interne.

    Ce constant rejoint celui de rapport sur l'évaluation des activités mène par l'hôpital de Ruhengeri, que 25,2% du personnel sont chargés de l'hygiène a partir de l'entreprise harvest contre 31% de la médecine interne car ceci représente 30% du taux d'occupation de l'hôpital22

    21 KIZUNGU MINTUOLI, facteurs contribuant à la prolifération des déchets ménagers dans les rues de la ville de Goma et son impact sur la santé de la population mémoire, 2ème licence santé publique, CIDEP U.O/ Goma 2007-2008

    22 Hôpital Ruhengeri, Evaluation des activités 2008,p 123

    3.2.6. REPONSE EN RAPPORT AVEC L'ANCIENNETE AU POSTE DUREPONDANT

    Le tableau no 10 et graphique no6 montre que 49% des personnes enquêtées ont une ancienneté au poste de 5ans à 9 ans et 25% de 10 ans à 14 ans.

    Signalons que d'après Rwanda nurse midwife Council, dans son rapport sur l'état des infirmiers et sage femme dans les formations sanitaires que 61% des infirmiers ont une ancienneté de plus de 5 ans dans le domaine médical 23

    3.2.7. REPONSE EN RAPPORT AVEC LES CONNAISSANCES DES

    DECHETS HOSPITALIERS.

    Ce tableau no11 et graphique no7 stipule que, 21 enquêtés savent que le déchet c'est une saleté soit 38% et 20 cas soit 36% savent que c'est l'objet intitulé et sans valeur.

    Ce résultats coïncident ceux de Robert Nancy, dans son étude sur la gestion des déchets d'activités de soins que 50% des cas considère les déchets comme un résidu sans valeur24

    3.2.8. REPONSE DE LA QUESTION RELATIVE AU MATERIEL DE

    COLLECTE UTILISE

    Quant au tableau no9 et graphique no 8 ; 41,1% des enquêtés utilisent la boîte de sécurité lors de la collecte des déchets ; 31,5% des enquêtés utilisent les poubelles en métal inox ou en plastique sans couvercle  18,1% des enquêtés utilisent les poubelles en métal ou en plastique couvert.

    D'après ESTRADA, Lors de la collecte des déchets résultant d'activités de soins, des récipients appropriés doivent être muni d'une ouverture adaptée, être solide et étanche, avoir le volume adapté et facilement lavable. Ces récipients doivent être munis d'une couverture et d'une pédale, enfin de couleurs différentes selon les types de déchets25.

    23RNMC, Etude sur les infirmiers et sages femmes dans les fosa, 2008, p432

    24 Robert Nancy, Traité de gestion des déchets d'activités de soins, Paris, 2000

    25 ESTRADA, R.G., Gestion des résidus hospitaliers, Espana principado d'Asturis, 1999,p 123

    3.2.9. DISPONIBILITE DES POUBELLES DANS LES SERVICES

    Le tableau 13 et graphique 9 indique que les poubelles sont installées dans les services à 64,4% ceci qui explique l'absence des poubelles dans les services responsable des maladies nosocomiales et autres dangers.

    La production de différents types des déchets par différents services, exige la disponibilité des poubelles correspondantes et les déchets d'activités de soins doivent être classifiés afin de pouvoir limiter les risques infectieux et les traumatismes qu'ils peuvent occasionner lors de leur évacuation26.

    3.2.10. RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE A LA SELECTION DES DECHETS AVANT LA DESTRUCTION

    Au regard du tableau 14 et graphique no10 ci-dessus, les résultats montrent que 65,5% des enquêtés font la collecte sélective, alors que 34,5% ne la font pas.

    Ce qui coïncide avec la théorie qui dit qu'il faut disposer les deux poubelles de couleur différente ; dans l'un il jettera les déchets non infectieux, dans l'autre les déchets infectieux non tranchants, les infectieux tranchants se tiendront dans les boites de sécurité.26

    3.2.11. RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE AUX MATERIAUX UTILISE POUR LE TRIAGE

    Les résultats de notre tableau no 15 et graphique no 11 montre que 38,2% utilisés les récipients de type différents pour le triage des déchets tandis que 32,1% des enquêtés le font par les Boites de sécurité de couleurs différentes.

    Ceux-ci coïncident avec la théorie disant qu'un triage préalable des déchets doit être effectué au niveau de chaque service producteur des déchets et pour cela chaque service doit disposer ces poubelles différentes selon les déchets produits27.

    26RACHID BELKAHIA, Traitement des déchets de soins de santé humaine, Bruxelles, 2000,p786

    27 OMS, Promotion de l'assainissement, Genève, 1998, p235

    3.2.12. MOYEN DE TRANSPORT DISPONIBLE

    D'après le tableau no 15 et graphique no12 ci-dessus, il ressort que 60% des enquêtés transportent les déchets dans les brouettes tandis que 25,5% utilisent les poubelles en couvercles.

    Ces résultats sont différents de la théorie qui dit que le circuit choisi pour le transport des déchets d'activité des soins devrait remplir les conditions exigées ; ces déchets doivent être bien emballés pour réduire les risques infectieux ; les résultats aussi montrent que ces déchets hospitaliers ne sont jamais transportés étant couverts soit à 59% et ils sont quelquefois couverts soit à 26% de nos enquêtés.28

    3.2.13. RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE A LA DESINFECTION OU NON DU MATERIEL APRES SON UTILISATION

    Au regard du tableau no 17 et graphique no 13, il ressort que 56,4% des enquêtés désinfectent quelquefois les matériels ; 16,4% des enquêtés désinfectent toujours les matériels ; 16,4% des enquêtés ne désinfectent jamais les matériels.

    Dès lors la désinfection appropriée du matériel de collecte des déchets médicaux est toujours nécessaire après sa vidange pour leur utilisation, aussi «bien laver et désinfecter les poubelles a l'eau de javel a 0,5% et rincer a l'eau après leur utilisation» est toujours l'une des précautions a prendre pour une meilleure utilisation des poubelles29

    3.2.14. REPONSE DE LA QUESTION RELATIVE A LA DISPOSITION DES MATERIEL DE PROTECTION (GANTS, BOTTES, UNIFORMES) LORS DU TRAVAIL

    Au regard de ce tableau no 18 et graphique no14, nous remarquons que 78% des enquêtés portent quelquefois les matériels de protection tandis que 18 % les portent toujours.

    28 KARANGWA C. Cours d'Hygiène et Assainissement, KHI, 2002

    29 KAYIHURA Balthazar, Evacuation des déchets médicaux des hôpitaux de Kinshasa, Kinshasa, 1997.

    Ces résultats sont différents de la théorie disant qu'il est recommandé à tout le personnel manipulateur des déchets hospitaliers de porter les équipements de protection pendant les processus de gestion des déchets hospitaliers (collecte, transport et destruction/élimination finale).30

    3.2.15. CONNAISSANCE EN RAPPORT AVEC LES CONDITIONS DU LIEU DE STOCKAGE

    Le tableau no19 et graphique no 15 montre que 41% des enquêtés affirment que le lieu de stockage ne réunit pas les conditions et seulement 39% des enquêtés disent que le lieu de stockage réunit les conditions.

    D'après DESPORTES, les locaux utilisés pour le stockage doit être protégés contre les risques de dégradation, de vol, d'intempéries et d'incendies, être correctement ventilés et éclairés. En outre, ces locaux doivent être munis d'une arrivés d'eau avec dis connecteur et d'une évacuation des eaux de lavage vers le réseau des eaux usées, enfin ils doivent être protégés de la chaleur et de la pénétration des animaux31

    3.2.16 RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE AUX MOYENS DISPONIBLE DE DESTRUCTION DES DECHETS HOSPITALIERS.

    Au regard du tableau no 20 et graphique no 16 ci-dessus, il ressort que le four d'incinération est le plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%, tandis que la fosse et le compostage sont respectivement utilisés de l'ordre de 21,8% et de 1,8%.

    En 1997, KAMBAU a évalué les méthodes de destruction des déchets médicaux dans les hôpitaux de KINSHASA et a aboutit aux résultats ci-après : 72% des hôpitaux recourraient à l'incinération artisanale souvent aboutissant à la combustion incomplète des déchets, 44% pratiquaient la décharge non contrôlée et 28% procédaient à l'enfouissement32

    30 DIDIER GABARDA, OLIVA, Aide au tri des déchets d'activité de soins, Paris, 2000

    31 DESPORTES V. et al, Hygiène dans les institutions des soins de santé en situation précaire, Bruxelles, 1996

    32 KAMBAU, Les méthodes de gestion des déchets médicaux des hôpitaux de Kinshasa, 1997

    3.2.17. REPONSES DES ENQUETES SUIVANT LE LIEU DE GESTION DES RESIDUS D'INCINERATION

    Le tableau no 21 et graphique no 17 montre que le lieu de gestion des résidus d'incinération est inappropriée avec 49 cas soit 83%

    Ce qui est différent de la théorie disant qu'il faut prévoir à 100% une fosse cimentée et bien fermée pour y mettre la cendre33

    Ce qui est différent de la théorie de MINISANTE disant que les eaux usées produites à l'hôpital doivent être évacuées sous conduite fermée vers les fosses septiques et les puits perdus.

    Notre résultats ne coïncide pas avec le journal officiel n° 9 du 1er Mai 2005 portant sur les modalités de protéger, sauvegarder et promouvoir l'environnement au Rwanda dans son article 32, 33 et 35 respectivement dit que

    «Nul ne peut déposer les déchets dans un endroit autre qu'un lieu de d'entreposage, d'élimination ou une usine de traitement des déchets dont les caractéristiques ont été approuvées par les autorités compétentes» ;

    «Tous les déchets doivent être collectés, traités, et éliminés de manière écologiquement rationnelle afin de prévenir, supprimer réduire leurs effets nocifs sur la santé de l'homme, sur les ressources naturelles, sur la faune et la flore et sur la qualité de l'environnement» ;

    «L'élimination des déchets doit respecter les normes en vigueur et être conçu de manière à faciliter leur valorisation là où c'est possible34

    33Association générale des techniciens municipaux, les déchets urbains, Paris, 1985

    34République du Rwanda, Journal Officiel n° 9 du 1er Mai 2005, p67

    3.2.18. RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE AUX DECHETS A INCINERER

    D'après les résultats du tableau no 21 et graphique no 17, nous constatons que 58,2% des enquêtés affirment que les boîtes de sécurité sont à incinérer alors que les déchets ménagers sont incinéré à 36,4%.

    Qui est différent d'un incinérateur de Frankfurt, rappelons que d'après notre observation, ce four d'incinération reçoivent aussi les boite de sécurité provenant des 12 fosa, ce qui rend le travail difficile.

    Pour les hôpitaux disposant l'incinérateur comme ceux de Frankfurt, il est contre indique de brûler les comprimés ; les fioles en verre ; déchets ménagers ; tubes en PVC ; aérosols.35

    Pour notre cas, les déchets ou flacons en verre doivent être évités, car dans la plupart des cas, ils causent des dégâts pour l'incinérateur suite aux gaz qu'ils renferment.

    3.2.19. LE RISQUE SANITAIRE LIE A LA MAUVAISE GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS

    Au vu du tableau no 23 et graphique no 19, la mauvaise gestion des déchets hospitaliers constitue le problème de sante publique par les infections nosocomiales avec 30cas soit 54,1% contre la prolifération des vecteurs avec 20 cas soit 36,4%.

    Ces chiffres cités ci-haut montrent que l'existence de ces infections peut augmenter au cas où l'hôpital ne dispose pas de système de surveillance des infections nosocomiales36

    35 MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, Gestion des déchets hospitaliers : circulaire n°

    76/92, Tunis, 1992

    36 Robert GIRARD et al, Guide technique d'hygiène, Paris, 1993

    3.2.20. PROPOSITIONS EMISES POUR PALIER LE PROBLEME LA GESTION DES DECHETS DANS L'HOPITAL

    Les résultats du tableau no 25 et graphique no 21 nous montre que, pour résoudre le problème de gestion des déchets hospitaliers au sein de cet hôpital 56,4% des enquêtes c'est la disponibilité des équipements suffisant, 38,2% des enquêtes ont une besoin en formation sur la gestion des déchets hospitaliers.

    Pour arrive à gérer les déchets médicaux a 100%, selon l'OMS on doit avoir des incinérateurs appropriées pour évite le stockage des déchets tel que les seringues du Vaccin anti pneumocoques.37, 38

    37 OMS, Lenoir et Magner: Manuel du technicien sanitaire, Genève, 1991

    38 www.alexa.com/siteinfo/incinerateur.com

    CHAPITRE IV. PROJET/CADRE LOGIQUE

    4.1 TITRE DU PROJET :

    Implantation d'incinérateur au sein de l'hôpital de Ruhengeri pour améliorer la bonne gestion des déchets médicaux.

    4.1.1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET 

    Les déchets médicaux constituent un problème majeur dans les formations sanitaires de la République du Rwanda, particulièrement au sein de l'hôpital de Ruhengeri qui ne disposent pas suffisamment d' incinérateur pouvant rendre la tache facile aux professionnels de sante dans le traitement des déchets médicaux car dans notre enquête sur terrain nous avons observe qu'il reçoit les déchets provenant de 12 Fosa de la zone de rayonnement.

    Ces déchets sont à la base de plusieurs maladies nosocomiales et le post exposition par exemple le VIH/SIDA qui peut se transmettre aux personnels soignants, aux garde-malades et aux visiteurs.

    La santé constitue le moteur pour le développement d'un Pays comme la République du Rwanda parce que une personne dont l'état de santé est médiocre ne peut rien produire et par conséquent elle devient totalement dépendante et elle constitue une charge pas seulement pour sa famille mais aussi pour la société toute entière.

    Cependant, pour palier aux problèmes de santé, il a été organisé à ALMA ATA en 1978 une conférence qui avait comme objectif« la santé pour tous» pour atteindre cet objectif, aucun aspect sanitaire ne doit être omis ni oublier. Ce le cas de la gestion efficace des déchets qui doit figurer parmi les priorités car les milieux hospitaliers sont fréquentés quotidiennement par la population, raison pour laquelle ces milieux doivent suffisamment être assainis afin d'éviter les dangers qui peuvent être occasionné par la présence de la salubrité.

    Cependant, à travers ce projet nous voulons implanter l'incinérateur dans l'hôpital de Ruhengeri afin de permettre à cet hôpital la capacité de gérer efficacement les déchets médicaux qu'ils produisent.

    4.1.2 OBJECTIFS DU PROJET

    a) Objectif général

    Implantation d'incinérateur au sein de l'hôpital de Ruhengeri en vue d'éradiquer les dangers des déchets médicaux.

    B) Objectifs spécifiques

    Ø D'ici 2011, renforcer la capacité de gestion des déchets 28,5% à 100% au sein de l'hôpital de Ruhengeri par la mise en place d'incinérateur ;

    Ø Prévenir d'ici 2011, les maladies nosocomiales et autres dangers liés aux déchets médicaux au sein de cet hopital ;

    4.1.3 LOCALISATION ET DUREE DU PROJET

    Ce projet sera exécuté dans l'hôpital de Ruhengeri, pour une durée de 10 mois, du Février en Novembre 2011.

    4.1.4 BENEFICIAIRES DU PROJET

    Les bénéficiaires directs  de ce projet est l'hôpital de Ruhengeri avec 12Fosa de sa zone de rayonnements et la population du district de Musanze (374 471 habitant dans 433 ménages) constituent les bénéficiaires indirectes.

    4.1.5 RESULTATS ATTENDUS

    1. L'hôpital de Ruhengeri est dotés d'incinérateur d'ici 201 ;

    2. Les maladies nosocomiales ainsi que les autres dangers dues aux déchets médicaux sont 54,1% à 20% d'ici fin 2011,

    3. Les professionnels de santé de l'hôpital gèrent efficacement les déchets médicaux dans leurs milieux professionnels.

    4.1.6 ACTIVITES

    · Mobiliser les ressources nécessaires;

    · Mener une étude sur l'incinérateur appropriés;

    · Construire l'incinérateur ;

    · Former des hygiénistes sur l'utilisation d'incinérateur ;

    · Organiser une cérémonie de remise officielle de cet incinérateur a l'utilisateur;

    · Faire le suivi et l'évaluation ;

    · Produire le rapport.

    4.1.7 CHRONOGRAMME

    NO

    ACTIVITE

    PERIODE en 2011

    F

    M

    A

    M

    J

    J

    O

    S

    O

    N

    1

    Mobiliser les ressources nécessaires;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    2

    Mener une étude sur l'incinérateur appropriés;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    3

    Construire les incinérateurs ;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    4

    Former des hygiénistes sur l'utilisation des incinérateurs ;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    5

    Organiser une cérémonie de remise officielle de cet incinérateur à l'utilisateur;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    6

    Faire le suivi et l'évaluation ;

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    7

    Produire le rapport

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    4.1. CADRE LOGIQUE

    LOGIQUE D'INTERVENTION

    Prévention des maladies nosocomiales et dangers liés aux déchets médicaux.

    INDICATEURS OBJECTIVEMENTS VERIFIABLES (I.O.V)

    SOURCES DE VERIFICATION

    CONDITIONS RECQUISES

    Objectif général

    Implanter l'incinérateur au sein de l'hôpital de Ruhengeri de en vue de prévenir les dangers lieu aux déchets hospitaliers

    -1 incinérateur construits et utilisés,

    -Nombre d'hygiénistes formés ;

    -Nombre de personnes impliquées dans l'étude sur les incinérateurs appropriés;

    -Nombre de missions de suivi et évaluation réalisées. 

    - L'incinérateur

    en place

    -pièces justificatives (reçus et factures, Fiches de paie, liste de présence ) ;

    - rapport avec accuse de réception des évalué.

    -Disponibilité de financement pour la réalisation du projet ;

    -Implication du gouvernement Rwandais dans la réalisation du projet,

    -Implication des Gestionnaires de l'hôpital de Ruhengeri.

    Objectifs spécifiques

    -D'ici 2011, renforcer l'incinérateur au sein de l'hôpital de Ruhengeri 28,5% à 100% ;

    -Prévenir d'ici 2011, les maladies nosocomiales et autres dangers liés aux déchets hospitaliers au sein de l'hôpital de Ruhengeri.

    Résultats attendus

    - incinérateurs disponible d'ici 201 ;

    -Les maladies nosocomiales ainsi que les autres dangers dues aux déchets médicaux sont à 20% d'ici fin 2011,

    -Les professionnels de santé de l'hopital gèrent efficacement les déchets médicaux dans leur service.

    Activités

    -Mobiliser les ressources nécessaires;

    -Mener une étude sur l'incinérateur appropriés;

    -Construire l'incinérateur ;

    -Former des hygiénistes sur l'utilisation d'incinérateur ;

    -Organiser une cérémonie de remise officielle de cet incinérateur aux utilisateurs;

    -Faire le suivi et l'évaluation ;

    -Produire le rapport.

    Coût du projet:

    - Ressources humaines: 2.459.650Frw

    -Frais d'étude sur l'incinérateur appropriés;383.640Frw

    Dépense pour la construction d'incinérateur :

    23.000.540Frw

    - Atelier de formation : 1.238.000Frw

    - cérémonie de remise officielle : 854.000Frw

    - Frais pour le suivi et évaluation : 2.400.000Frw

    - Production de rapport : 1.500.000FRw

    Coût total : 31.835.830Frw soit (53.148 $USD)

    Source : www.alexa.com/siteinfo/incinerateur.com

    CONCLUSION

    Au terme de ce travail intitulé «connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de sante sur la gestion des déchets hospitaliers.

    » avait comme objectif principal de déterminer les connaissances, attitudes et pratique du personnel sur le système de gestion des déchets hospitaliers de l'hôpital de Ruhengeri.

    Pour y arriver, nous nous sommes fixés des hypothèses qui devraient être vérifiés. L'analyse des résultats montre que nos hypothèses sont confirmées car :

    · 32,7% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière non médicale, ils ont fait la normale primaire et comptabilité ; 27,3% des enquêtés ont fait les études secondaires, carrière médicale, option des soins infirmiers, anesthésie et physiothérapie ; 21,8% des enquêtés ont fait des études primaires non médical

    · 21 enquêtés savent que le déchet c'est une saleté soit 38% et 20 cas soit 36% savent que c'est l'objet intitulé et sans valeur.

    · 41,1% des enquêtés utilisent la boîte de sécurité lors de la collecte des déchets ; 31,5% des enquêtés utilisent les poubelles en métal inox ou en plastique sans couvercle  18,1% des enquêtés utilisent les poubelles en métal ou en plastique couvert.

    · les poubelles sont installées dans les services à 64,4% ceci qui explique l'absence des poubelles dans les services responsable des maladies nosocomiales et autres dangers.

    · les résultats montrent que 65,5% des enquêtés font la collecte sélective, alors que 34,5% ne la font pas.

    · 38,2% utilisés les récipients de type différents pour le triage des déchets tandis que 32,1% des enquêtés le font par les Boites de sécurité de couleurs différentes.

    · 60% des enquêtés transportent les déchets dans les brouettes tandis que 25,5% utilisent les poubelles en couvercles.

    · 56,4% des enquêtés désinfectent quelquefois les matériels ; 16,4% des enquêtés désinfectent toujours les matériels ; 16,4% des enquêtés ne désinfectent jamais les matériels.

    · 78% des enquêtés portent quelquefois les matériels de protection tandis que 18 % les portent toujours.

    · 41% des enquêtés affirment que le lieu de stockage ne réunit pas les conditions et seulement 39% des enquêtés disent que le lieu de stockage réunit les conditions.

    · il ressort que le four d'incinération est le plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%, alors qu'il est inapproprié.

    · 83% soit 49 cas ont montre que le lieu de gestion des résidus d'incinération est inappropriée.

    · la mauvaise gestion des déchets hospitaliers constitue le problème de sante publique par les infections nosocomiales avec 30 cas soit 54,1% contre la prolifération des vecteurs avec 20 cas soit 36,4%.

    · L'hôpital a besoin la disponibilité des équipements pour résoudre le problème de gestion des déchets hospitaliers à 56,4%

    · 38,2% ont une besoin en formation sur la gestion des déchets hospitaliers.

    RECOMMANDATIONS

    Au vu de nos résultats et conclusions, nous en arrivons à formuler des recommandations aux différents partenaires :

    AU MINISANTE

    · Rendre disponible des règlements nationaux concernant la gestion des déchets médicaux dans les institutions sanitaires ;

    · Rendre disponible les fonds pour la formation du personnel en matière de gestion des déchets hospitaliers ;

    · Fournir des équipements nécessaires en matière de gestion des déchets médicaux ;

    · Initier le programme de suivi et évaluation du système de gestion des déchets hospitaliers.

    AUX AUTORITES DE L'HOPITAL

    · Organiser des formations continues en matière de gestion des déchets d'activité de soins pour le personnel oeuvrant en milieu hospitalier ;

    · Mobiliser les fonds pour la construction de l'incinérateur de Frankfurt ;

    · Augmenter le nombre de poubelles dans les services ;

    · Créer un comité de lutte contre les infections nosocomiales au sein de l'hôpital.

    AUX PRESTATAIRES DE SOINS

    · Assurer le triage des déchets au point de production ;

    · Porter régulièrement l'équipement de protection ;

    · Utiliser correctement les boites de sécurité et autres poubelles ;

    · Renforcer l'éducation sanitaire aux malades et garde malades.

    AUX HARVEST

    · Porter régulièrement l'équipement de protection ;

    · S'assurer de la destruction complète des déchets médicaux ;

    · Assurer la désinfection soigneuse des locaux et matériels ;

    · Renforcer l'association sur le système de gestion des déchets hospitaliers.

    BIBLIOGRAPHIE

    A. OUVRAGES GENERAUX

    1. Association général des techniciens municipaux, Les déchets urbains, Paris, 1985

    2. DESPORTES V. et al, Hygiène dans les intuitions des soins de santé en situation précaire, Bruxelles, 1996

    3. DIDIER GABARDA, OLIVA, Aide au tri des déchets d'activité de soins, Paris, 2000

    4. MUSANZE DISTRICT , Monographie du District de Musanze, 2006

    5. EMILLIER KOLLER, Traitement des pollutions industrielles, Paris, 2004

    7. F. KANNE et al, Elément d'hygiène hospitalière et recherche d'isolement hospitalier, Paris, 1999

    8. JEAN BERNARD LOROY, Les déchets et leur traitement, 3eème édition, France, 1997

    9. L.KARBOUBI et al, Gestion des déchets piquants et tranchants en milieu d'isolement hospitalier, paris, 1999

    10. L.MANULA et al, Dictionnaire médical, Paris, 1999

    11. LARDELEL A. Les déchets d'activité de soins en île de France, Montréal, 1995

    12. LE PETIT LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique, Paris, 1997

    13. LE PRJET MMIS-JSI, Sécurité des injections et GDM, Rwanda, 2006

    14. LIONEL HUGARD, Hygiène et soins infirmiers, Paris, 2003

    15. M. HEURT, et al, Nouveau cahier de l'infirmier pour l'Hygiène, 2002

    16. MICHAEL J. SUESS et al, La gestion des déchets dangereux, Principes directeurs et code de bonne pratique, Copenhague, 1998

    17. MINISTERE DE L SANTE PUBLIQUE, Gestion des déchets solides en ville de Kigali, Kigali, 2002

    18. MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, Gestion des déchets hospitaliers : circulaire n° 76/92, Tunis, 1998

    19. MSF, Technicien sanitaire en situation précaire, 1994

    20. OMS, Gestion des déchets biomédicaux, Genève, 2003

    21. OMS, La noix et Magner : manuel du technicien sanitaire, Genève, 1991

    22. OMS, Promotion de l'assainissement, Genève, 1998

    23. R. GIRARD et al, Guide technique d'hygiène hospitalière, Paris, 1993

    24. RICHARD BELKAHIA, Traitement des déchets des soins de santé humaine, Bruxelles, 2000

    25. ROBERT GILLET, Traité de gestion des déchets solides et son application aux PVD, Copenhague, 1986

    26. T. AJZOUL, Gestion des déchets médicaux dans la ville de Tétouan, Rabat, 2007

    27. OMS, Guide de l'assainissement individuel, OMS Genève, 1995, P6

    28. OMS, Traitement et élimination des déchets, OMS, Genève, 1976.

    29. WHO-UNICEF, Gestion des déchets, article EKOPEDIA, 2004.

    30. WORLD WATCH INSTITUTE, Etat de la planète, 1995 éd. La découverte, Paris XIIIème, 1995, P. 123.

    B. Rapports et Revues

    1. NDIAYE PAPA et al, Gestion biomédicaux au CHR de Ziguinchor, Dakar

    2. OMS, Rapport d'une réunion sur la gestion des déchets des hôpitaux, Copenhague, 1999

    3. KAMBAU, Les méthodes de gestion des déchets médicaux de Kinshasa, 1997

    C. Mémoires et Notes de cours

    0. KARANGWA C. Cours d'hygiène et Assainissement, KHI, 2002

    1. KAYIHIURA Balthazar, Evacuation des déchets médicaux des hôpitaux de Kinshasa, Kinshasa, 1997

    2. WILLY NZAMUYE, CAP sur la Gestion des déchets hospitaliers dans les Fosa de la République du Rwanda, Maitrise en S.P , mémoire inédit, UNR-ESP/Rwanda, 2007-2008.

    3. KABUTU BIRIAGE, Cours de recherche et enquêtés sur terrain, inédit, G2 et G3 santé publique, 2007-2008, 2008-2009.

    D. SITE INTERNET

    1. http://www.paris.fr/portail/urbanisme/portail.lut?, Pagid=5692

    2. http://www.mulhouse.fr/fr/santé.php? Page ID=397

    3. www.afrique_gouvernance.net/ficheo/dph/fiche_dph_130.html

    4. www.alexa.com/siteinfo/incinerateur.com

    ANNEXE N° 1

    QUESTIONNAIRE RESERVES AUX PERSONNELS DE L'HOPITAL

    CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES PROFESSIONNELS DE SANTE SUR LA GESTION DES DECHETS HOSPITALIERS ; Cas de l'hôpital de Ruhengeri, District de Musanze

    PRESENTATION

    Finaliste à l'Université Ouverte en département de SANTE PUBLIQUE, Option de gestion des institutions de santé, nous sommes en train de mener une étude intitulée connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de sante sur la gestion des déchets hospitaliers ; cas de l'hôpital de Ruhengeri

    Votre hôpital a été sélectionné pour être évalué. Votre participation aidera dans l'amélioration de la gestion des déchets hospitaliers et de l'état de santé de la population. Je vous remercie d'avance pour votre aimable contribution en répondant aux questions.

    I. IDENTIFICATION

    1. Age : entre 20-29 ans

    30-39 ans

    Plus de 50 ans

    2. sexe : M

    F

    2. Niveau d'étude

    a) Primaire

    b) Secondaire

    c) Universitaire

    d) Autres à préciser...........

    4. service d'affectation

    a) Labo

    b) maternité

    c) Pédiatrie

    d) Soins intensifs

    e) Autres à préciser.............

    II. OUTILS ET EQUIPEMENTS DE GESTION DES DECHETS

    2.1. MATERIEL DE COLLECTE

    3. Quels sont les matériels utilisés pour la collecte des déchets ?

    a) Poubelle en métal inox ou en plastique couvert

    b) Poubelle en métal inox ou en plastique non couvert

    c) Carton

    d) Boite de sécurité

    e) Autres à préciser...

    4. les poubelles sont-elles suffisantes ?

    Oui

    Non

    5. Les poubelles sont-elles installées dans chaque service ?

    Oui

    Non

    6. Les boîtes de sécurité sont remplies jusqu'au :

    a) 1/3 de la boîte de sécurité

    b) ½ de la boîte de sécurité

    c) ¾ de la boîte de sécurité

    e) Autres à préciser.......

    7. Y a t il un système de collecte sélective des déchets suivant leur type ?

    Oui non

    8. a) si oui lequel ? -utilisation des poubelles de couleurs différentes

    -utilisation des récipients de types différents

    -autres à préciser

    b) Si non pourquoi : -insuffisance des matériels

    -pas de connaissance dans la collecte séparative

    -négligence

    -autres à préciser

    2.2. TRANSPORT DES DECHETS

    1. Quels sont les moyens utilisés pour le transport des déchets ?

    a) carton

    b) sceaux

    c) poubelles

    d) brouettes

    e) véhicules

    f) autres à préciser

    2. Les déchets sont-ils transportés étant couverts ?

    a) toujours

    b) Quelquefois

    c) Jamais

    3. Le matériel de transport est désinfecté systématiquement après chaque utilisation ?

    Oui Non

    4. Le personnel manipulant les déchets porte le matériel de protection (gants, uniforme, bottes et masques) ?

    a) toujours

    b) quelquefois

    c) jamais

    2.3. STOCKAGE DES DECHETS

    6. Où est ce que vous stockez vos déchets avant leur élimination ?

    a) Dans les services

    b) A l'extérieur

    c) maison appropriée

    d) Autres à préciser.....

    7. Le lieu de stockage réunit-il les conditions exigées ?

    a) oui

    b) Non

    c) ne sait pas

    8. Combien de temps de séjour des déchets au lieu de stockage ?

    a) moins de 3 jours

    b) 3 jours

    c) plus de 3 jours

    d) ne sait pas

    e) autres à préciser....

    2.4. DESTRUCTION

    9. Quels sont les dispositifs d'élimination des déchets médicaux ?

    a) Four d'incinération

    b) Fosses à déchets séparés

    c) Fosses à aiguilles

    d) Ote aiguilles

    e) Compostage

    f) Autres à préciser.....

    10. Les résidus d'incinération sont éliminés dans :

    a) La fosse

    b) par le service de la ville

    c) Autres à préciser........

    11. Le four d'incinération et ses fosses sont-ils clôturés ?

    Oui Non

    12. parmi les déchets à incinérer se trouvent :

    a) Les thermomètres cassés

    b) Poches de perfusion

    c) Flacons en verre ou ampoules

    d) B.S

    e) Autres à préciser

    III. CONNAISSANCE DU PERSONNEL SUR L'HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DU MILIEU HOSPITALIER

    17. Croyez-vous que la mauvaise gestion des déchets hospitaliers constitue un problème de santé publique ?

    Oui

    Non

    18. Quelles sont les conséquences de la mauvaise gestion des déchets dans votre établissement ?

    a) mauvaise odeur

    b) prolifération des mouches et autres vecteurs des maladies

    c) nuisance visuelle

    d) infections nosocomiales

    e) piqûres

    f) autres à préciser..............

    19. Quelles sont les maladies fréquentes rencontrées comme les infections nosocomiales dans votre service ?

    a) infection urinaire

    b) infection broncho-pulmonaire

    c) infection du site opératoire

    d) autres à préciser

    20. Informez-vous les malades et leurs gardes concernant les IN causées par les déchets d'activités de soins ?

    Oui Non

    21. Avez-vous participé à une formation sur la Gestion des deschets médicaux ?

    22. Quelles sont les propositions pour l'amélioration de la gestion des déchets médicaux dans votre hôpital ?

    a) Formation

    b) Les équipements et matériels suffisants

    c) renforcer le service d'hygiène

    d) Avoir les agents qualifiés

    * 1 WILLY NZAMUYE, CAP sur la Gestion des déchets hospitaliers dans les Fosa de la République du Rwanda, Maitrise en S.P , mémoire inédit, UNR-ESP/Rwanda, 2007-2008.

    * 1 Bernard Leroy, Traitement des déchets, 1997, p.45

    2Rapport d'une réunion sur la gestion des déchets des hôpitaux, Copenhague, 1999

    * 2 OMS, Gestion des déchets biomédicaux, Genève, 2003

    * 3 T. AIZOUL, Gestion des déchets médicaux dans les villes de Ttouan, Rabat, 2002

    * 4 LE PROJET NMIS-ISI, Sécurité des injections et GDM, Rwanda, 2006

    * 5M. GRAWITZ, Op. Cit., P. 301.

    9 MULUMBATI

    * 6 Op.cit

    * 7 LE PETIT LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique, Paris, 1997

    * 8 R. GIRARD et al, Guide technique d'hygiène hospitalière, Paris, 1993

    * 9 L. MANUILA et al, Dictionnaire médical, paris, 1999

    * 10 Op.cit

    * 11 MICHAEL J. SUESS et al, La gestion des déchets dangereux, Principes directeurs et code de bonne pratique, Copenhague, 1998

    * 12 F. KANNE et al. Elément d'hygiène hospitalière et technique d'isolement hospitalier, Paris, 1999

    * 13 DESPORTES V. et al, Hygiène dans les intuitions des soins de santé en situation précaire, Bruxelles

    * 14 EMILLIER KOLLER, Traitement des pollutions industrielles, Paris, 2004

    * 15 LIONEL HUGARD, Hygiène et soins infirmiers, Paris, 2003

    * 16 L KARBOUBI et al, gestion des déchets piquants et tranchants en milieu de soins, Rabat, 2007

    * 17 NDIAYE, PAPA, et al, Gestion des déchets bio- médicaux au CHR de Ziguinchor, Dakar, 2000






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe