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Niveau de connaissance des habitants de la commune de Limete face à  la gestion de leur environnement comme cadre de vie. Cas du quartier Ndanu de janvier à  juillet 2015

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par Tarquin LIKOLI OSUMBE
Institut Supérieur des Techniques Medicales de Kinshasa, ISTM KIN - Licence en Gestin des Institutions de Santé  2015
  

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3.3 Discussions des résultats

Les discussions que nous avons à entreprise de ce chapitre porte sur le sens même des résultats et sur les corrélations existant entre les différents résultats obtenus lors des enquêtes menées.

Nous avons constaté que le problème d'environnement concerne et les hommes et les femmes. Les résultats de nos enquêtes ont montré que 205 enquêtés soit 56,3% sont des femmes et 159 enquêtés soit 43,7% sont de sexe masculin.

Ce que l'on doit retenir c'est que le problème d'insalubrité ne concerne pas seulement une catégorie de sexes, mais c'est l'affaire de tout le monde.

Par rapport à l'âge des enquêtés, il ya lieu de faire remarqué à partir des résultats de nos enquêtes que 85 enquêtés soit 23,4% ont l'âge variant de 32 à 37, 70 enquêtés soit 19,2% ont l'âge qui varie entre 44 à 49ans, 68 soit 18,7% d'enquêtés ont l'âge qui varie de 26 à 31ans, 56 soit 15,4% d'enquêtés présentent un âge de 38 à 43 ans, 43 enquêtés soit 11,8% ont l'âge qui varie de 20 à 25ans, 27enquêtés soit 7,4% ont l'âge supérieur à 49 ans et afin 15 soit 4,1% d'enquêtés sont moins de 21 ans.

La majorité de nos enquêtés ne sont que des adulte, leur âge en principe devrait les prés disposer à une gestion rationnelle de déchets. Malheureusement ce n'est pas le cas. Cette attitude est liée à plusieurs dont le manque d'éducation relative à l'environnement, la démission de l'Etat congolais, la culture du prêt à jeter... Ainsi, ils permettent de jeter les déchets de porte où.

D'où l'âge n'est pas un facteur qui justifie l'état de la médiocrité environnementale caractérisant le quartier Ndanu, mais plutôt une question d'éducation car les personnes qui salissent le quartier sont non seulement les enfants, mais également les adultes.

Le niveau d'étude devrait logiquement influer significativement sur la manière de gérer les déchets. Ce pendant, quelque soit le niveau d'étude, lors que la personne manque les notions d'hygiène, elle se livre à jeter les déchets ne porte où. En autre, le niveau d'étude devrait interpeler toute personne en matière de cadre de vie.Celui qui a étudié devrait savoir apprécier les conséquences de l'insalubrité au niveau de l'environnement.

L'Etat civil ne constitue pas un problème en matière de gestion de l'environnement, mais plutôt un aspect relatif à l'identification des sujets enquêtés. Les mariés comme les célibataire, divorcé comme veuf, tous sont acteur dans le processus de la pollution.

Il ya lieu de faire remarqué que le volume de déchet produit dépend ainsi de la taille de manage. Lors qu'un ménage est constitué d'un nombre important d'occupant, il est fort possible que ce dernier produise une quantité importante de déchets.

Les résultats obtenus ont permis de dire que les sujets étudiés appartiennent à des ménages dont la taille semble être identique avec une moyenne de 6 personnes par ménage. En autres termes, les ménages étudiés sont en majorité grand producteur de déchets, qui sont males ou non gérés.

Autre fait, est que les ménages au sein desquels on consomme beaucoup de légumes produisent assez de déchets biodégradables, tandis que ceux dans lesquels on consomme plus de la viande, produisent plus de déchets non dégradables (sachet, verre, etc.).

En principe, les fonctionnaires dans le cadre de l'exercice de leur fonction, ne produisent pas énormément de déchets comme produisent les commerçants à travers leurs activités, mais pour lesquelles ils ne prennent pas les dispositions qui s'imposent en matière d'hygiène et salubrité.

Par rapport au statut des enquêtés dans la parcelle, 149 d'enquêtés soit 40,9% sont des locataires et 97 enquêtés soit 26,7% sont des propriétaires. Selon le nombre de ménages dans la parcelle, il ressort que, 177 enquêtés soit 48,6% sont compris dans les parcelles ayant 4 à 6 ménages, 112 enquêtés soit 30,8% sont compris dans les parcelles ayant la taille de 1 à 3 ménages et 75 enquêtés soit 20,6% de ménages se trouvent dans les parcelles comprenant plus de 6 ménages.

Les résultats de nos enquêtes nous confirment que 226 enquêtés soit 62,1% de ménages se trouvent dans les parcelles ayant 1 à 3 bâtiments, contre 138 enquêtés soit 37,9% de ménages se trouvent dans les 4 à 6 bâtiments la parcelle. 301 enquêtés soit 82,7% de ménages sont dans les maisons construites en matériaux durables, contre 63 soit 17,3% de ménages qui sont construits en matériaux non durables.

312 soit 85,7% d'enquêtés possèdent des latrines, mais 52 soit 14,3% n'en possèdent pas. D'après la moyenne des personnes par ménages dans ce quartier, mathématiquement, nous parlerons que plus de 200personnes d'après notre échantillon défèquent dans la nature. Comment pouvons-nous parler d'un cadre de vie digne de se nom pendant que certains ménages ont un problème de latrine ?

218 ménages soit 59,9% d'enquêtés ne possèdent pas de poubelles, 326 ménages et 59 ne reconnaissent pas respectivement l'existence de poubelles dans les avenues et quartier. Ce qui pousse à dire que, le problème de pollution dans le quartier Ndanu est alarment aux vus des résultats de nos enquêtes car tous les ménages enquêtés reconnaissent les déchets et en produisent, pendant que 354 ménages soit 97,3% reconnaissent la nature de déchets qu'ils produisent, contre 10 soit 2,7% qui n'arrivent pas à maitriser.

Les opinions des enquêtés sont vraiment mitigés par rapport à la gestion de déchets car selon les résultats de nos enquêtes :

· 224 enquêtés soit 61,5% déposent ou jettent les déchets sur la route ;

· 92 ménages soit 25,3% d'enquêtés jettent le long de la rivière, et c'est surtout les ménages se trouvant non loin de la rivière ;

· 27 ménages soit 7,4% d'enquêtés seulement font un effort de jeter dans poubelle et c'est juste ceux sont aux alentours du site de rejet recommandé ;

· 21 ménages soit 5,8% d'enquêtés jettent dans les caniveaux, ce chiffre est faible car le quartier ne compte pas beaucoup de caniveaux dans ses avenues.

Les résultats ci-haut relèvent que 301 ménages soit 82,7% d'enquêtés se servent de sac pour déplacer les déchets qu'ils produisent, 30 ménages soit 8,2% d'enquêtés utilisent le panier, 19 ménages soit 5,2% d'enquêtés font recours à d'autres moyens, tendis que les ménages utilisant respectivement la brouette et les chariots sont 12 soit 3,3% et 2 soit 0,6%.

Par rapport à la technique de gérer les déchets, la majorité des nos enquêtés ou 291 soit 79,9% utilisent l'incinération, mais de manière non contrôlée pour les déchets solides. L'incinération est un procédé classique selon lequel on traite les déchets de manière non appropriée et non contrôlée.

La deuxième technique utilisée est le réemploi. Par cette méthode, on suppose que certains déchets sont récupérés et utilisés pour être transformés en leur donnant d'autres formes particulières pour d'autres usages précis. C'est le cas par exemple de boite de lait qu'on peut transformer en entonnoir.

Dans le quartier Ndanu, peu de gens connaissent les structures d'assainissement existantes dans la ville de Kinshasa. Est-ce que c'est une négligence, une ignorance ? Il est difficile de trouver la meilleure réponse à cette question. Toute fois, il peut s'agir de manque d'information. Mais en principe, une communauté constituée d'écocitoyen a l'obligation de connaitre un minimum de services qui s'occupent de salubrités de son milieu. ?ais ici intervient plusieurs facteurs.

Est-ce que c'est parce que la population de Ndanu ne maitrise pas les noms de structures d'assainissement qu'elle se livre à salir son quartier ? Et si elle parvient à les connaitre, pourra-t-elle être à mesure de les respecter et rendre ainsi le quartier salubre ? Il nous semble difficile de donner une quelconque réponse à ces questions car, plusieurs vérités peuvent se cacher derrières ces questions.

Mais on peut toujours supposer que si on connait les structures d'assainissement, on peut adopter une attitude positive ou comportement positif face à la gestion de l'environnement.

Notre enquête nous a permis à trouver d'autres résultats ci-après :

· 364 ménages soit 100% d'enquêtés connaissent les pollutions de l'eau et de l'air ;

· 360 ménages soit 98,9% d'enquêtés connaissent la pollution du sol ;

· 312 ménages soit 85,7% d'enquêtés attribuent la mégestion de déchets par manque des structures d'assainissement ;

· 300 ménages soit 82,4% d'enquêtés connaissent la pollution sonore ;

· 254 ménages soit 69,8% d'enquêtés attribuent la mégestion de déchets par l'absence de politique d'assainissement, pendant que 198 ménages soit 54,4% parlent de l'ignorance de la population.

Les lois environnementales ne sont pas connues à Ndanu. Tout le monde à qui nous avons posé les questions n'a pas reconnu l'existence des lois environnementales. Quelle conclusion peut prendre un scientifique lors qu'au cours de ce 21è siècle ou l'environnement est de venu un domaine d'actualité et que la population de Ndanu ne connait pas les lois environnementales ? Peut-on accepter que c'est parce qu'elle n'a pas de connaissance des lois environnementales qu'elle pollue son quartier ?

Pour connaitre les opinions de 364 enquêtés de notre étude sur la qualité de l'environnement qui sont classées à 5 catégories par rapport leur résultat obtenu, le chi-carré fait voir qu'il existe une différence très significative entre les opinions ; 51,179 est inferieur à 67,803 au niveau de P=0,001. D'ailleurs, on remarque curieusement que la part de chi-carré plus observée est dans la case très médiocre.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire