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Etude comparative de la préférence de produits laitiers dans la cité de Bunia; cas de Cowbell et Nido de 2009 à  2012

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par stanis mangala sosoabo
université de cepromad de Bunia - management et sciences économiques 2014
  

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II.5.1.3. Types de marchés

On peut distinguer ces types de marchés dans un tableau ci-dessous.

Tableau III .TYPES DE MARCHES

Offre

Demande

Grand nombre

Petit nombre

Unicité

Grand nombre

Petit nombre

unicité

Concurrence parfaite

Oligopsone

monopole

Oligopole

Oligopole bilatéral

Monopsone contrarié

Monopole

Monopole contrarié

Monopole bilatérale

Source : stalon T.BAGINYO : cours de l'économie politique I et II, USB ,2011.

Toutes ces formes alternatives se résument en fait à deux principales hypothèses à savoir la concurrence pure et parfaite et la concurrence imparfaite.

II.5.1.3.1. La concurrence pure et parfaite

Un marché de concurrence pure et parfaite comprend un grand nombre de producteurs (offreurs, entreprises) face à un grand nombre de consommateurs (demandeurs). Chaque acteur, offreur ou demandeur, pense que ses actions (par exemple produire plus, baisser son prix de vente) n'auront aucune influence sur le prix du marché (Stalon T. BAGINYO, 2011 :17).

Cette partie est caractérisée par certaines conditions :

- L'existence d'un grand nombre de producteurs et de consommateurs (Atomicité de l'offre et de la demande) ;

- Le produit vendu est homogène, non différencié (homogénéité de produit) ;

- Les facteurs de production (la liberté de l'accès au marché) ;

- L'information est totale, aussi bien au présent qu'au futur (transparence du marché) (Stalon T. BAGINYO, 2011 :17).

Il suffit que l'une des ces conditions ne soit pas remplie pour que l'on qualifie le marché de concurrence imparfaite. En économie politique, le prix qui se forme selon la loi de l'offre et de la demande, sur un marché en concurrence parfaite, est celui de l'équilibre classique.

II.5.1.3.2. La concurrence imparfaite

La concurrence pure et parfaite suppose une indépendance absolue des décisions de tous les entrepreneurs qui interviennent sur le marché. Or, il n'est pas toujours possible de réunir toutes les conditions décrites ci-dessus. La réalité ne ressemble pas nécessairement à ce schéma idéaliste et utopique : les situations de monopole, de monopole de concurrence monopolistique ou l'oligopole sont les plus en vue. Le prix du produit est le résultat de l'action consciente menée par l'entreprise, et non plus fixé de façon oxygène a l'entreprise.

Dans cette optique de paramètre, nous nous intéresserons particulièrement au monopole et à la concurrence monopolistique qui constituent les deux principales structures du marché imparfait.

A. Monopole

Stalon T. BAGINYO (2011 :19), une entreprise est dite monopole lorsqu'elle est le seul offreur du marché d'un produit.

Une entreprise en situation de monopole fournit en exclusivité la totalité de la production de l'industrie. Elle se trouve par conséquent en présence d'une multitude d'acheteurs. D'où le produit de l'entreprise jouissant d'une situation de monopole n'a pas de substitut, étant donne l'absence de l'homogénéité du produit.

De même que la concurrence parfaite est une utopie, de même le monopole pur est inexistant. Car, un monopole pur n'est concevable que si l'entreprise est tout à fait seule sur le marché, et ne subit donc aucune moindre concurrence nationale ou étrangère, même avec un proche substitut.

Par contre, un monopole est souvent temporaire : quand une firme met en vente un nouveau produit, il disparait des l'arrivée d'imitateurs dynamiques sur le marche. De nos jours, le développement des télécommunications, la mondialisation des économies et la restructuration des organismes internationaux intéressés aux échanges, à travers la réduction voire même la suppression de barrières tarifaires ou non tarifaire, sont des facteurs qui remettent en question des avantages monopolistiques acquis par certaines firmes sur certains marchés.

De plus en plus, le monopole se situe non au niveau du produit, mais davantage à celui de la « Marque ». on parle alors de la concurrence monopolistique : le degré de monopole dont dispose une firme est fonction de la substituabilité plus ou moins grand de son produit par rapport aux produits offerts par la concurrence pour la satisfaction de besoins similaires.

B. La concurrence monopolistique

La théorie de concurrence monopolistique a été exposée indépendamment au début des années 30 par Edward CHAMBERLIN et Joan ROBINSON. Cette théorie considère un marché où existe un grand nombre de très petites entreprises. Ce qui conduit chacune d'entre elle à refuser l'hypothèse selon laquelle ses propres actions déclenchent un ajustement dans le comportement des autres.

Si le cadre d'ensemble ressemble à celui exposé pour la concurrence parfaite, ce qui l'en différencie, c'est que chaque firme est confrontée à une courbe de demande de porte négative. La concurrence monopolistique d'écrit, en effet, un marché en fixant un prix différent de celui de ses concurrents.

Cependant, la concurrence monopolistique n'exige pas seulement une différenciation du produit, mais aussi des économies d'échelle potentielles limitées, de sorte qu'il existe un grand nombre de producteurs qui peuvent négliger leur interdépendance avec tous les autres concurrents. C'est pourquoi les meilleurs exemples de concurrence monopolistique se trouvent dans les activités de service, ou les économies d'échelle sont faibles.

L'équilibre tangentiel de long terme est attint lorsque le courbe de demande à la quelle chaque firme est confronte à la courbe de cout moyen de celle-ci, pour un volume de production qui égalise le coût marginal à la recette marginale. Chaque entreprise qui maximise alors son profit n'atteint plus que son point mort.

Deux conclusions s'imposent donc à propos de la position d'équilibre à long terme de la firme. Tout d'abord, elle ne produit pas au coût moyen minimum. Ayant une capacité excédentaire, elle pourrait réduire son coût moyen en augmentant sa production. Cependant, sa recette marginale deviendrait si faible que ce ne serait plus rentable. En deuxième lieu, l'entreprise conserve toujours un certain pouvoir de monopole, compte tenu des caractéristiques particulières de sa marque ou de sa localisation. Le prix dépasse donc le coût marginal. (Stalon T. BAGINYO, 2011 :25).

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