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La communication d'un établissement public dà¢â‚¬Ëœenseignement supérieur d’Afrique noire francophone : le cas de l’université Omar Bongo du Gabon de 2011 à  2016


par Alain Roger PAMBOU
Universté Omar BONGO du Gabon - Master en Sciences de l'Information et la Communication 2017
  

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Section 2. Comment se présente l'écosystème numérique de l'UOB ?

Le CRIR est un formidable laboratoire d'expérimentation et d'ingéniosité. La conception, la formalisation et l'opérationnalisation de « l'écosystème de l'intégration des TIC à l'UOB » offre une illustration de cette affirmation.

Envisager au plan général et théorique, puis au plan spécifique et enfin au plan structurel cet écosystème numérique permet de le vérifier

1. Au plan général et théorique

« Les écosystèmes ne représentent pas seulement un assemblage d'espèces mais plutôt des systèmes

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sous la forme d'une combinaison de forces organiques et inorganiques qui interagissent entre elles et qui changent » (Institut des Ressources Mondiales, 2000). D'autre part, les écosystèmes sont dynamiques, toujours en changement, réagissant face aux turbulences naturelles et à la compétition entre espèces différentes. Les propriétés des éléments et leurs interactions aboutissent ainsi à des propriétés globales spécifiques, non simplement réductibles à une « somme » (ou juxtaposition) des propriétés des éléments. Les écosystèmes se composent en conséquence d'un panel très diversifié et très dense d'éléments ; qui agissent de façon dynamique. Ces caractéristiques donnent l'occasion de faire une digression philosophique sur la portée et les vertus de l'écosystème numérique de l'UOB, en rapport avec l'analogie puis la représentation et enfin la résolution de problèmes.

Quant à l'analogie, « l'emprunt de notions à l'écologie - dans leur emploi métaphorique - va de pair avec le fait de mettre entre parenthèses la relation référentielle au sein du domaine d'emprunt [...]. L'interconnexion ou l'interdépendance, l'intégration dans le tout de la biosphère, la complexité, la coopération, etc., tous ces principes ne sont plus forcément des présupposés de la pensée. Ils perdent en tout cas leur valeur factuelle en tant qu'ils constituent les bases de la science des écosystèmes : il en va ici de la cohérence du savoir » (Gérald Hess, 2009). La correspondance directe entre l'écosystème numérique de l'UOB et celui de l'écologie n'est pas de mise.

Les représentations pour leur part, participent à la construction de la connaissance et offrent une palette de possibilités là où habituellement d'aucuns n'envisagent qu'une possibilité ; telle l'analyse du présent concept. A sa création, rien ne permet réellement d'évaluer son degré de construction ni même l'intégration d'un objectif opérationnalisé. L'appropriation apparaît plus tardivement.

Quant à la résolution de problèmes, la constitution du concept d'écosystème ne se réduit pas à la rencontre d'éléments différents. Elle implique aussi la résolution d'une série de problèmes touchant en particulier la modélisation des relations entre les différents composants ; qui ont chacun leur histoire et correspondent à des problématiques différentes (Annexe V). Par ailleurs, l'idée d'une unité écologique envisagée comme un tout et pourtant constituée d'éléments multiples et divers renvoie à une série d'exemples et d'images, schématisables grosso modo comme telle :

? D'une part des exemples privilégiés (étages de végétations, lacs, îles) servant souvent de référence, d'archétype, aux auteurs d'une époque ou d'une école pour illustrer leurs théories ;

? D'autre part des objets ou entités analogues invoqués comme métaphores : l'image de collectivité humaine, organisme individuel ou machine (mécanique, thermique ou cybernétique) réfèrent par époques et auteurs aux unités écologiques (Jean-Marc Drouin, ).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus