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Analyse du canal de distribution de l'huile de cuisine au Togo

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par kossi Dziwonu HOTSIAME
Université de Lomé - DEA- Sciences de gestion, option marketing et stratégie 2007
  

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1.3. La coopération verticale dans la canal de distribution

L'analyse des coopérations entre niveaux du canal de distribution constitue traditionnellement un sujet de réflexion majeur dans la littérature sur les canaux de distribution, à la fois aux plans managérial et théorique. Les travaux récents sur les canaux de distribution, de plus en plus centrées sur les dimensions stratégiques et organisationnelles, offrent un terrain de renouvellement intéressant de la façon d'aborder les mécanismes coopératifs, tant du point de vue du producteur que du distributeur (Beche J., 2002)

Les relations d'échange entre les distributeurs et les fournisseurs sont historiquement construites dans un cadre conflictuel. Mais, depuis le milieu des années 1990, elles semblent avoir amorcé une inflexion: d'un état transactionnel et statique, elles se métamorphosent pour prendre un caractère relationnel et dynamique  (Lepers X., 2003) On assiste à un glissement d'un marketing des transactions vers un marketing des relations dans lequel une coopération mutuelle et une interdépendance des parties sur le long terme remplacent le face-à-face exclusivement compétitif et conflictuel du choix à court terme de la part d'acteurs indépendants (N'Goala, 1988). Les entreprises du canal de distribution sont donc conduites à travailler sur la relation plutôt que sur la transaction. La littérature marketing affirme d'ailleurs la pertinence d'une vision relationnelle de l'échange. Celle-ci consiste selon Filser M. (2000) à rechercher des solutions satisfaisantes pour les deux parties et se manifeste par leur volonté d'aboutir à l'augmentation de l'efficacité globale du canal de distribution. La coopération fait donc référence aux situations pour lesquelles, les parties en présence cherchent ensemble à atteindre des objectifs communs. Leur objectif commun est de réduire les coûts et de mieux répondre à la demande des consommateurs.

Tout système de distribution ne peut survivre que si toutes les sociétés composantes considèrent qu'elles servent le même marché-cible et défendent le même marketing-mix des produits qu'elles distribuent. On voit que tous les membres du canal sont liés par un engagement produit-marché, par une sorte de contrat moral par lequel ils appartiennent au même système distributif. Si cette unification du réseau peut se faire, elle conduit à une coopération plus franche, à une participation à l'effort commun (Cracco, 1985).

Ce besoin de coopération dans les canaux a d'ailleurs été reconnu par de nombreux auteurs en complément de la vision plus conflictuelle précédente. Mallen B. (1667) rappelle que le fait de joindre de multiples services aux produits qui renchérissent le prix s'une façon très forte, conduit normalement le fabricant à considérer l'intermédiaire comme des partenaires à part entière. Vu ainsi, il est vrai que les membres d'un canal de distribution ont davantage d'objectifs convergents que divergents et donc que l'état de coopération dans les canaux est une réalité courante.

Le concept de coopération reste encore ambigu, même s'il est montré que la qualité de la communication (vocabulaire utilisé) la vitalité de la négociation, le partage d'un même système de valeur ou la nécessité de riposter à une menace (nouveaux concurrents) influencent la volonté de coopérer au sein des canaux.

En fait, la coopération dans un canal est vue comme l'établissement d'une seule et unique stratégie pour tous les membres, chaque entreprise intermédiaire se limitant à ne retenir que des décisions stratégiques propres, compatibles avec la stratégie centrale admise par tous. Ainsi, si un grossiste a établi avec ses détaillants une stratégie pour atteindre un marché-cible donné, un fabricant n'a pas à répété cette analyse s'il vise ce même marché. Il se contente de considérer le coût qui englobe toutes les activités dans le canal pour faire passer ses produit et les services qui y sont joints jusqu'au consommateur. Cela comprend l'évaluation des possibilités du marché, des quantités à écouler, des campagnes publicitaires et promotionnelles et des prix.

Du point général, l'intérêt des travaux sur les canaux de distribution issus du courant behavioriste a été de mettre en évidence les variables et de proposer des modèles les reliant. Ces travaux complètent l'approche purement économique des canaux et constituent le fondement pour un nouveau cadre d'analyse intégrant ces deux approches : le modèle de l'économie politique.

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