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Système d'information (Gestion de l'information)

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par A.SEMOUD et A.LAYMY
Université Hassan II Mohammedia - Licence 2006
  

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II-3-2- Fonctionnalités et modularité

Les cinq domaines qui viennent d'être décrits, assez généraux, se décomposent en sous-groupes qui correspondent à peu près au découpage modulaire des logiciels proposés:

~ La gestion financière a pour objectif de maîtriser la situation financière de l'entreprise. Elle gère les livres comptables, les comptes des clients et des fournisseurs, les immobilisations. Elle permet également de consolider les états financiers des diverses filiales.

~ Le contrôle de gestion permet d'analyser à l'aide de tableaux de bords la rentabilité de l'entreprise sous divers angles (par produits, par processus, par types d'activité...).

~ La gestion de projet planifie et contrôle les étapes d'un projet et la disponibilité des ressources nécessaires à sa réalisation.

~ L'administration des ventes gère les différentes activités commerciales envers les clients, dont les supports de vente, la facturation, la gestion des expéditions.

~ La gestion des ressources humaines met à disposition les outils permettant de gérer le personnel. Au-delà de la gestion des salaires et des activités corollaires, elle gère le recrutement, les absences et congés du personnel et, surtout, de plus en plus, les compétences des personnes.

~ La gestion de la qualité assure l'enregistrement et la traçabilité des informations relatives à l'élaboration des produits.

~ La gestion de la production supporte évidemment la planification et l'exécution de la production sur les différents horizons comme nous avons pu le voir (PIC, PDP, CBN, gestion d'atelier), et elle gère les données techniques associées comme dans les progiciels de GPAO.

~ La gestion des achats gère le processus d'achat auprès des fournisseurs avec notamment leur évolution et le contrôle de la facturation.

~ La gestion des approvisionnements et des stocks planifie les besoins en matières et composants achetés en optimisant niveaux des stocks et des emplacements.

Ces diverses catégories se retrouvent dans les différentes offres du marché. Elles constituent le noyau du système d'information et servira aux différents acteurs de l'entreprise. L'adaptation à l'entreprise de ces progiciels est réalisée par un paramétrage important qui nécessite un effort considérable de structuration de l'entreprise pour « faire coller » son mode de fonctionnement aux possibilités du progiciel.

II-3-3- Nature de l'intégration

La nature de l'intégration peut être plus ou moins profonde, allant de l'interfaçage d'applications existantes, à la base de données unique, servant à tous les modules.

Différentes approches de l'intégration L'interfaçage d'applications existantes est une connexion de type point à point qui a engendré, par le passé, beaucoup de travail pour les Sociétés de services informatiques (SSII) puisqu'il faut N(N- 1)/2 interfaces pour connecter N modules. Il s'agit donc d'une approche lourde, coûteuse et peu pérenne (en cas d'évolution des logiciels). En revanche, elle présente l'avantage d'utiliser les logiciels de chaque fonctionnalité.

Comme nous l'avons vu, les éditeurs d'ERP ont opté pour le développement de gros logiciels couvrant l'ensemble des fonctions permettant de gérer l'entreprise (figure 13. 1b). La plupart du temps, ils sont partis d'un noyau dur relatif à une application particulière (la production, la

finance...) et ont gonflé leur offre par développement d'applications supplémentaires ou par intégration d'applications existantes. On s'attend à ce que l'unicité de l'information soit assurée par une base de données unique, commune aux divers modules. Ce n'est pas toujours le cas mais l'utilisateur ne le voit pas a priori.

Dans ce contexte, le rôle des SSII a évolué vers le déploiement de l'ERP qui nécessite une réorganisation en profondeur de l'entreprise, de ses données, puis un paramétrage du progiciel devant s'adapter aux spécificités de l'entreprise.

La SSII assurera en outre un certain nombre de développements adaptés au fonctionnement spécifique de l' entreprise.

Une troisième solution, séduisante mais encore peu utilisée en pratique à ce jour, est constituée par les EAI (Enterprise Application Integration) qui permettent d'interfacer les diverses applications de gestion informatique de l'entreprise existantes (figure 13. 1c).Cet interfaçage standard est constitué d'un moteur d'intégration (Message Broker) qui permet aux applications de communiquer entre elles grâce à une couche basse de transport de données (Middleware).

Ces solutions cherchent à se positionner en tant que solution de substitution aux ERP, mais aussi comme un complément. C'est sans doute d'ailleurs en tant que complément que l'avenir des EAI est le plus ouvert.

En effet, quel que soit l'ERP, il existera toujours dans un coin ou dans un autre un logiciel traitant un point particulier du métier de l'entreprise qui aura besoin de communiquer. Dans ce cas, se reposera le problème de la connexion point à point des logiciels. En ce qui concerne leur structure, les EAI les plus performants sont organisés pour matérialiser, dans le système d'information, les processus de l'entreprise.

Ainsi, on a représenté le processus de revue de contrat existant dans le référentiel ISO 9000 de l'entreprise matérialisé dans l'EAI. Bien que l'entreprise soit équipée d'un ERP très sophistiqué, on constate néanmoins qu'il reste un certain nombre de connexions nécessaires entre des applications très différentes:

~ On doit récupérer les données techniques et administratives de la commande directement du fournisseur.

~ Le calcul de devis étant très spécifique, il a été développé en solution locale sur un tableur.

~ La vérification de la capacité pour accepter le délai nécessite un dialogue avec l'ERP.

~ L'acceptation doit être transmise au fournisseur.

~ Tout au long du processus, les différents acteurs doivent être informés de l'avancement de la procédure et parfois donner leur accord. Cela nécessite une connexion avec la messagerie interne de l'entreprise.

Une application EAI performante doit être capable de décrire les procédures de l'entreprise et de définir les connexions nécessaires entre les différents systèmes. Elle doit bien entendu fournir les outils capables de configurer toutes ces connexions depuis ou vers les différents systèmes hétérogènes.

L'intégration horizontale du système d'information pousse à un échange d'information de plus en plus important entre différentes entreprises. Si l'ERP monolithique s'est plus ou moins imposé au sein d'une même entreprise, il semble difficile d'envisager qu'un macro ERP permette en un seul produit de faire fonctionner l'ensemble de la chaîne logistique. Dans ce contexte, l'EAI s'impose comme étant une solution prometteuse. Capable de garantir les échanges entre deux ERP, l'EAI est a fortiori capable d'assurer l'échange d'information entre plusieurs applications recouvrant chacune une fonction de l'ERP.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo