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Aspects épidémiologiques et évolutifs de l'accident vasculaire cérébral à l'hopital général de Kinshasa

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par Tony ELONGE OTSHUDI
Université Simon Kimbangu ( RD CONGO) - Docteur en médecine 2006
  

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UNIVERSITE SIMON KIMBANGU

FACULTE DE MEDECINE

ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET EVOLUTIFS DE L'ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL A L'HOPITAL GENERAL DE KINSHASA

Par

ELONGE OTSHUDI Tony

Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Promoteur : Prof. Dr. LONGO-MBENZA Benjamin

Année 2005

PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION

CHAPITRE 1. GENERALITES

CHAPITRE 2. MATERIEL ET METHODES

CHAPITRE 3. RESULTAT

CHAPITRE 4. DISCUSSION

CONCLUSION

RECOMMANDATIONS

INTRODUCTION

Avant les années 30 du siècle passé, les maladies cardiovasculaires étaient absentes en Afrique ( 1 ), alors que ces maladies cardiovasculaires et d'autres maladies chroniques (diabète, cancer) constituaient la première cause de morbi-mortalité de l'Europe d'avant la seconde guerre mondiale(2).

Aujourd'hui, il est observé une émergence de l'hypertension artérielle et des maladies cardio-vasculaires qui constituent d'ici l'an 2020 un important problème de santé publique en Afrique Sub-saharienne 3,.4)

L'urbanisation peut expliquer la présente épidémie des maladies cardio-vasculaires en Afrique noire(5, 6). L'espérance de vie des congolais est passée de 40 ans autour de 1950 à 53 ans en 1990(7) ; cette amélioration de l'espérance de vie entre dans le processus de la transition démographique, elle-même concomitante à la transition nutritionnelle et à la transition épidémiologique( 8 ).

Dans l'éclosion des maladies cardio-vasculaires des congolais en milieu urbain, il est suggéré l'interaction des facteurs non modifiables ( âge et génétique) et des facteurs environnementaux liés au mode urbain de vie.

Parmi ces facteurs de risque cardio-vasculaires, on retient : l'âge, le sexe, et existence des antécédents familiaux des maladies cardio-vasculaires ( 6, 9-11 ) ; le tabagisme(12-17) ; la consommation d'alcool (18) ; l'hyperuricémie (18) ; l'obésité, le diabète sucré, la dyslipidémie (19,20) ; l'hypertension artérielle (6, 9) ; l'hypertrophie ventriculaire gauche conséquente d'une hypertension artérielle(21) .

Dans la littérature, l'apparition des plaques d'athéromes s'observe après l'âge de 20 ans (22). Le risque cardio-vasculaire augmente avec l'âge dans les pays développés : ce risque est plus élevé chez les hommes que chez les femmes presque à tous les âges(23).

Aux cliniques universitaires, à la clinique de Ngaliema et LOMO-Médical, LONGO MBENZA et al. ont démontré que le sexe masculin, l'âge avancé, le niveau socio-économique faible, la migration, la fréquence cardiaque élevée et l'hyperfibrinogénémie étaient des facteurs prédictifs significatifs de la mortalité post accidents vasculaires cérébraux chez les Congolais(10).

Ainsi, l'absence des données relatives à l'épidémiologie de l'Accident vasculaire cérébral à l'Hôpital Général de Kinshasa, formation hospitalière de référence de la ville région de Kinshasa justifie la présente étude.

INTERET ET BUT

L'intérêt de la présente étude réside dans l'utilisation ultérieure de ces résultats pour améliorer la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux avec référence spéciale à l'âge et au sexe du patient.

OBJECTIF GENERAL

La présente étude vise à analyser les admissions et l'évolution des patients hospitalisés pour accident vasculaire cérébral.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques suivants ont été définis :

- Identifier les patients admis pour AVC ;

- Préciser leur évolution ;

- Evaluer l'influence du sexe, de l'âge, du temps et des saisons sur les admissions et la mortalité liées à l'AVC.

CHAPITRE 1. GENERALITES

1.1. Épidémiologie descriptive

Le taux de mortalité par AVC varie de façon importante d'un pays à l'autre, allant de 40 à 250/100.000 habitants. On distingue des pays à taux élevé tels que le Japon et les pays de l'Europe de l'Est et d'autres à taux plus bas comprenant le pays de l'Europe de l'Ouest et d'Amérique du Nord. En France, la mortalité par AVC était de 130/100.000 habitants (62.000 décès) en 1992.

L'incidence annuelle des AVC en France était de 145/100.000 habitants en 1985, soit la troisième cause de mortalité.

1.2. Facteurs de risque

1.2.1. HTA (24- 29)

L'HTA demeure le premier facteur de risque évitable de l' AVC, elle est associée à des proportions variables allant de 31% à 85 %, le risque d' AVC s'accroît avec une élévation de la pression artérielle systolique.

1.2.2. Diabète sucré (24 - 27)

Le diabète sucré est une affection reconnue comme facteur de risque Cardiovasculaire. Il agit sur le système Cardiovasculaire principalement par le biais de l' athérosclérose, la coexistence des facteurs tels que l'hyperglycémie, les dyslipidemies, l' hypercoagulabilité, le dysfonctionnement de la cellule endothéliale, le couple hyperinsulinemie (insulinorésistance), les facteurs de croissance et diverses cytotoxines expliquent son effet athéroscléreux polyvasculaire.*

Concernant spécialement l'AVC, sa prévalence est plus importante chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

La coexistence d'autres facteurs de risque, comme l' HTA accroît

davantage le risque d' AVC.

1.2.3. Tabagisme

Le rôle du tabagisme est reconnu comme important par certaines études (25).

1.2.4. Autres facteurs de risques

Il s'agit principalement des maladies cardiaques rythmiques et ischémiques (25, 26, 28), de l'élévation du taux d'hématocrite (24, 25, 28) de l'hypercholestérolémie (24, 25, 27, 28 ) la sténose artérielle ou de l'athérome carotidien (25, 26 ) les antécédents d'AIT ( 25, 27 ), des contraceptifs hormonaux (24, 27), de l'hyperfibrinemie (27), des malformations et artérioveineuses.

1.3. Clinique de l'AVC

1.3.1. Diagnostic de l'AVC

Le diagnostic de l'AVC est clinique, généralement facile, évoqué devant l'installation brutale ou rapide d'un déficit neurologique focalisé. La présentation clinique varie considérablement en fonction de l'importance et de siège de la lésion : tous les intermédiaires sont possibles, entre des symptômes fugaces régressant en quelques minutes et des symptômes sévères, tel le coma hémiplégique évoluant vers la mort en quelques heures.

1.3.2. Interrogatoire

L'interrogatoire du patient ou de son entourage est extrêmement important ; il permet de préciser :

- le mode d'installation, l'existence de troubles neurologiques transitoires et (ou) de céphalées les jours ou semaines précédents.

- les antécédents, en particulier vasculaires (artériels et veineux) et cardiaques ;

- Les facteurs de risque d'artériosclérose : HTA, diabète, tabac, dyslepidemie ;

- L'existence d'une infection, d'un traumatisme cervical ou crânien récent ;

- Le traitement, en particulier, antithrombotiques ;

- La prise de toxique, surtout chez le sujet jeune.

1.3.3. Examen neurologique

L'examen neurologique est essentiel, permettant d'apprécier la sévérité de l'accident et de situer la lésion, un syndrome méningé associé (céphalées, raideur de la nuque), qui peut orienter vers une hémorragie méningée avec vasospasme ou une méningite, doit être systématiquement rechercher, de même que l'existence d'une fièvre pouvant faire évoquer une méningite ou une endocardite. L'examen général complète

l `examen neurologique.

Les problèmes diagnostiques se posent essentiellement pour les patients comateux aphasiques ou amnésiques, dont on ne peut reconstituer l'histoire et pour les accidents transitoires ou le diagnostic ne repose que sur l'interrogatoire, cette soudaineté d'installation n'est cependant pas spécifique des AVC, car des déficits focaux d'installation rapide peuvent être observés dans d'autres affections, comme les processus expansifs ( tumeur, abcès) ou les hématomes sous-duraux, voire la sclérose en plaque .

1.4. Explorations

Les examens ci après sont à réaliser dans la mise au point d'un AVC :

1.4.1. Scanner cérébral

Le scanner cérébral sans injection de produit de contraste, réalisé en urgence, permet de différencier :

- l'hémorragie qui apparaît comme une zone spontanément hyperdense ;

- l'ischémie qui se traduit par une d'hypodensité.

Dans les toutes premières heures, le scanner peut être normal ou montrer des signes précoces d'ischémie : atténuation de la densité des noyaux gris centraux (putamen et pallidum), effacement du ruban insulaire et des sillons corticaux, perte de la différenciation substance grise - substance blanche, une hyperdensité sur le trajet d'une artère réalise un aspect de trop belle artère (sylvienne tronc basilaire) et correspondant à un thrombus frais endoluminal, témoin d'une occlusion de cette artère .

1.4.2. Imagerie par résonance magnétique (IRM)

1. Ischémies

L'IRM permet de visualiser les infarctus de petite taille, qui peuvent échapper au scanner. L'IRM de diffusion sensible à l'oedème cytotoxique, permet de visualiser dès la première heure et pendant 2 à 3 semaines environ, la zone de souffrance cérébrale et son étendue. L'IRM de perfusion montre la zone hypoperfusée.

2. Hémorragies

Des séquences d'IRM en écho de gradient sensible à la susceptibilité magnétique permettent de détecter des hémorragies cérébrales dès les 30 minutes.

1.4.3. Angiographie par résonance magnétique (ARM) et

Angioscanner.

Pour AVC du type ischémique, l' ARM permet de visualiser les vaisseaux extra ou intra crâniens.

L'ARM permet de visualiser d'éventuelles malformations vasculaires associées pour l'AVC de type hémorragique.

L'Angioscanner permet également le diagnostique de sténoses serrées, des occlusions extra ou intra crâniennes d'origine athéromateuse ou outre dans l'AVC de type ischémique. Pour l'AVC de type hémorragique, l'Angioscanner permet de rechercher une malformation vasculaire artérielle ou artérioveineuse.

1.4.4. Exploration cardiaque

L'ECG permet le diagnostic des troubles de rythme supraventriculaire (fibrillation auriculaire), de visualiser les signes de coronaropathie ischémique et une hypertrophie du ventricule gauche (HVG).

L'échographie par voie transthoracique permet de détecter les maladies valvulaires, deshypokinesies ou akinésies ventriculaires, les thrombus intraventriculaires et d'apprécier le retentissement d'une HTA.

L'échographie cardiaque par voie oesophagienne permet de détecter l'endocardite d'OSLER.

1.4.5. Explorations ultrasonores cervicales et

transcraniennes

Le doppler cervical couplé à l'échographie permet de diagnostiquer les sténoses et les occlusions artérielles, d'en présumer la cause (athérome, dissection, thrombus endoluminal).

Le doppler transcranien permet de visualiser une sténose serrée ou une occlusion des artères intracrâniennes, d'apprécier et surveiller le retentissement hémodynamique intracrânien d'une sténose serrée intracrânienne.

1.4.6. Examens biologiques

Numération formule sanguine (NFS), plaquettes, fibrinemie, taux de prothrombine, temps de cephaline activée, vitesse de sédimentation (VS) ou protéine C-réactive, protidémie, dosage de la glycémie, dosage du cholestérol, dosage de triglycérides. Chez le sujet jeune, en l'absence de cause évidente, on fait le temps de saignement (TS), et le dosage de facteurs de coagulation.

1.5. Traitement

1.5.1. Mesures générales

- Le repos strict au lit en position semi - assise.

- La libération de voies respiratoires aériennes supérieures par

une kinésithérapie respiratoire et des aspirations régulières, un apport suffisant en oxygène en cas d'hypoxémie, intubation et ventilation assistée.

- Surveillance cardiaque : assurer un débit cardiaque correcte, maintenir une pression artérielle suffisante et un rythme cardiaque normal.

- Maintenir la température corporelle, la T A dans les limites compatibles avec l'auto régulation cérébrale, maintient de la glycémie (inférieur à 10mmol/l).

- Maintenir l'équilibre hydro-électrolytique et nutritionnel, maintenir un apport calorique suffisant. L'alimentation sera réalisée par une sonde naso-gastrique s'il existe des troubles de la déglutition.

- Sondage urinaire en cas des troubles de vigilance.

- Kinésithérapie (mobilisation précoce pour éviter les réactions tendineuses) et rééducation orthrophorique.

1.5.2. Mesure spécifique

- Traitements antithrombotiques : les antiagrégants plaquettaires et les anticoagulants.

- les oxygénateurs cérébraux

- les antioedemateux

- traitements étiologiques.

- Chirurgie en cas de complication de l'AVC :

- hématome ou ischémie du cervelet ;

- hydrocéphalie aigue ;

- hématome lobaire.

CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES

2.1. Nature de l'étude

La présente étude descriptive et analytique, de manière rétrospective a été réalisée sur les registres médicaux des patients hospitalisés aux soins intensifs et aux pavillons 5 et 8 entre le premier janvier 2002 et le 31 décembre 2005, soit une période d'étude de 4 ans.

2.2. Cadre de l'étude

L'Hôpital général de Kinshasa a servi de cadre à la présente étude. Il est l' un de plus grands Hôpitaux de la République Démocratique du Congo. Sa capacité d'accueil est de 3.150 lits.

2.2.1 Situation Géographique

Situé dans la commune de la Gombe, ville /province de Kinshasa, au croisement des avenues Wangata et Tombalbaye , l'HGK est limité :

- à l'Est par l'avenue de l'Hôpital ;

- à l'Ouest par l'avenue Wangata ;

- au Nord par l'avenue Tombalbaye ;

- au Sud par le Jardin Zoologique de Kinshasa.

La superficie totale est de 94345,31 mdont 80565 m2 pour les pavillons, 3873,27 m2 pour la nouvelle morgue, 4952,52 m2 pour le garage et 4952,52 m2 pour le terrain de football.

2.2.2 Statut

Autrefois l'HGK était appelé « Hôpital Mama Yemo » ; c'est au terme du décret n°75/2002 du 30 juin 2002 portant dissolution d'un établissement public dénommé « Hôpital Mama Yemo », spécialement en son article 4 qu'il est devenu «  Hôpital provincial Général de Référence de Kinshasa »

C'est à la suite de ce précédent décret que le ministre de la santé a signé un arrêté ministériel n° 1250/CAPD/MINIS/CJ/052/KIZ/2002 du 23 novembre 2002 procédant à la mise sur pied d'un organe devant régir le nouvel établissement des soins ainsi crée.

2.2.3 Mission

l'HGK a pour mission :

- assurer les soins de référence secondaire aux malades provenant des Hôpitaux des Zones de santé ;

- assurer l'encadrement des Jeunes professionnels diplômés et stagiaires en cours de formation dans les universités, les instituts supérieurs des techniques médicales, les instituts d'enseignement médical et les instituts des techniques médicales ;

- servir de milieu de recherche dans le domaine de la santé.

2.2.4 Structure et Gestion

La composition de la structure de gestion de l'HGK se présente comme suit :

- le Conseil de gestion (C.G) ;

- le comité de direction (C.D) ;

- le Médecin Directeur.

2.2.4.1 Composition du Conseil de Gestion

le CG est composé :

- d'un représentant de la tutelle désigné par le ministre de la Santé( il est le président du conseil) ;

- d'un représentant du Gouverneur de la ville ;

- du Médecin inspecteur de la ville ;

- du Médecin directeur de l'Hôpital qui est le secrétaire du conseil ;

- du représentant des organismes permanents d'appui de l'Hôpital ;

· Rôle du CG :

- veiller au bon fonctionnement de l'Institution conformément aux directives édictées par le Ministre de la santé ;

- déterminer les directives de gestion et surveiller l'exécution.

2.2.4.2 Composition du Comité de Direction

le CD est composé de :

- Médecin Directeur de l'Hôpital qui est en même temps président du Comité ;

- Chef de département administratif et financier qui est secrétaire du Comité ;

- Chef de département médical biotechnique, nursing, pharmacie, formation et recherche .

· Rôle du C.D

- appliquer les décisions de gestion du conseil de gestion ;

- préparer le plan de gestion à l'intention du conseil de gestion( budget prévisionnel et le bilan de l'Hôpital) ;

- préparer les projets de tarification des actes et prestation de l'Hôpital ;

- contrôler la gestion des recettes et des finances de l'Hôpital ;

- proposer, créer, supprimer ou transformer les services et unités des soins de l'Hôpital.

2.2.4.3 Médecin Directeur

Les attributions du MD sont les suivantes :

- convoquer et présider les réunions du comité de direction ;

- assurer l'exécution des décisions du conseil de gestion ;

- représenter l'Hôpital auprès de tiers ;

- veiller à la mise en oeuvre des décisions du conseil de gestion et du comité de direction .

2.2.4.4 Staff Médical

- Il est composé de différents départements qui composent l'Hôpital et leurs multiples services. Il est sous l'autorité du Médecin Chef du département médical.

2.2.4.4.1 Département de Médecine Légale

Ce département a deux services :

- expertise ;

- morgue.

2.2.4.4.2 Département d'anesthésie et Réanimation

Ce départements a 4 services :

- réanimation ;

- services de tétanos

- soins intensifs ;

- soins respiratoires.

2.2.4.4.3 Département de radiologie

les services suivants sont organisés :

- radio-digestive ;

- radio-pédiatrie ;

- radio-génito-urinaire ;

- échographie

- neuroradiologie

2.2 4.4.4 Département de Pédiatrie

- prématuré ;

- cardiologie

- urgence ;

- nouveau-nés malades ;

- pathologies infectieuses des grands enfants .

2.2.4.4.5 Département des soins Communautaires

services :

- Santé employé(p13) ;

- Dispensaire général(p21)

- Salle d'urgence (p14)

- CME Bumbu ;

- CME Barumbu.

2.2.4.4.6 Département de chirurgie

Services :

- chirurgie pédiatrique ;

- chirurgie thoracique ;

- neurochirurgie ;

- orthopédie ;

- urologie ;

- chirurgie générale digestive ;

- chirurgie maxillo-faciale ;

- appareils orthopédiques ;

- ophtalmologie ;

- oto-rhino-laryngologie.

2.2.2.4.4.7 Département de Gynéco-obstétrique

Services organisés :

- gynécologie

- polyclinique consultante ;

- sénologie ;

- obstétrique ;

- naissance désirable.

2.2.4.4.8 Département de Médecine Interne

Au sein de ce département sont organisés les services suivants :

- endocrinologie ;

- néphrologie ;

- gastro-entérologie ;

- cardiologie ;

- hématologie ;

- dermatologie ;

- pneumologie ;

- soins intensifs ;

- urgence ;

- neurologie ;

- pathologie

2.2.4.4.9 Département de pharmacie

services :

- service de préparation ;

- service de distributions ;

- service de gestion des stocks ;

2.2.4.4.10 Département de la formation et de la recherche

- service d'administration, finance et technique ;

- service d'encadrement et formation ;

- service encadrement administratif( stage de médecins et de médecins internes) ;

- service biotechnique ;

- service de Nursing ;

- service médical.

2.2.4.4.11. Département de biologie clinique

Services :

- anatomie pathologie ;

- biochimie ;

- microbiologie ;

- banque du sang ;

- hématologie.

2.2.6 Organigramme de l'HGK

La figure 1 représente l' organigramme de l'Hôpital Général de Kinshasa.

2.3. Population d'étude

Etaient inclus dans la présente étude des patients pris en charge pour AVC et disposant des registres médicaux dans les services des soins intensifs et pavillons 5 et 8.

2.4. Matériel

Les outils utilisés comprenaient des papiers, une latte, un stylo et les registres médicaux.

2.5. Approche méthodologique

Après analyse systématique des registres les renseignements cliniques suivants ont été obtenus suivants les paramètres d'intérêts :

- données démographiques : Age et sexe ;

- année et mois d'admission ;

- Séjours à l'Hôpital ;

- Mode de sortie

2.6. Définitions opérationnelles

L'âge de tout patient qui a été admis pour AVC a été considéré ( tranche d'âge rencontrée va de 17 ans à supérieur à 80 ans ).

Le mois et l'année représentent la date d'admission du patient.

La climatologie concernait la petite saison sèche qui va du mois de janvier jusqu'au mois de mars, la petite saison de pluies du mois d'avril jusqu'au mois de mai, la grande saison sèche va du mois de juin jusqu'au mois de septembre et la grande saison de pluies va du mois d'octobre jusqu'au mois de décembre.

Le Séjour était défini comme nombre de jours que le patient a passé à l'Hôpital dès son admission jusqu'à sa sortie.

Le mode de sortie est l'issue vital du patient après être pris en charge. Quatre modes étaient considérés: Sortis survivants, Transférés, évadés ou décédés.

Les cas graves étaient des cas aigus qui menaçaient la vie et qui nécessitaient une prise en charge urgente ; les cas modérés étaient des cas dont l'urgence n'était pas nécessairement urgente.

2.7. Analyses statistiques

La saisie des données a été réalisée sur micro-ordinateur personnel en utilisant les logiciels EPI INFO version 6.04 et SPSS sur WINDOWS version 10.01

La statistique descriptive a présenté les données sous formes des tableaux et des figures avec des pourcentages pour les variables qualitatives. Elle a ensuite résumé les variables quantitatives sous formes de moyennes plus ou moins écart-types (ET).

La comparaison des pourcentages a nécessité le test de Chi-carré avec correction de Yates en cas de nécessité pour les petits échantillons. Le test-t de Student a servi à comparer les moyennes des variables quantitatives symétriques (distribution normale), le test F de FISCHER Snedecor par analyses des variances entre les groupes des variables symétriques et le test non paramétrique H de Kruskal-Wallis pour comparer les variables continues asymétriques.

L'association univariée entre variables qualitatives a été étudiée par le calcul du risque ou rapport de côtes (OR) avec son intervalle de confiance à 95% et le test de Chi-carré de Mantel-Haenszel pour la signification statistique.

La démarche adoptée dans les tests statistiques s'est déroulée en 4 étapes successives :

- énoncer l'hypothèse nulle HO (pas de différence entre les deux variables) et l'hypothèse alternative H1 (une des variables confère plus de risque que l'autre ;

- déterminer les variables de l'observation sur l'hypothèse nulle (mesurée par sa valeur de la probabilité de significativité) ;

- choisir un seuil de décision (risque ) : risque de rejeter l'hypothèse nulle alors que celle-ci est vraie ;

- définir un degré de décision, une valeur de p<0,05 (a été considérée comme seuil de significativité statistique, p<0,01 : hautement significative et p<0,001 : très significative).

2.7 Difficultés rencontrées

Quelques difficultés ont été rencontrées lors de récoltes des données notamment :

- absence de certaines feuilles dans le registre de l'année 2003 aux soins intensifs sur les quelles furent enregistrés les patients qui étaient admis du mois d'avril au mois de Juin ;

- Illisibilité des certains écrits ;

- Le type d'AVC n'était pas déterminé;

CHAPITRE 3 : RESULTATS

Au total 1131 patients hospitalisés pour AVC ont été analysés. Parmi ces 1131 patients, 570 cas modérés(50.4%) étaient pris en charge en salle du département de médecine interne et 561 cas graves(49.6%) aux soins intensifs de ce même département.

3.1. Données démographiques

Cette population d'étude se répartissait en 620 hommes (54,8%) et 511 femmes (45,2%) avec un sexe ratio de 1 homme : 1 femme.

L'âge moyen de 1068 patients était de 60.3 #177; 13,5 ans (extrême 17 ans et 96 ans). Parmi ces 1068 patients, 619 (58%) étaient considérés de personnes plus âgées contre 449 (42%) jeunes.

3.2. Année d'admission

La figure 1 décrit les proportions d'admission pour AVC par année d'admission : le taux le plus élevé étant observé en 2004 et le taux le plus bas en 2003.

2002

n=272

2003

=204

2004

=340

2005

=315

%

24

18

30,1

27,9

Figure 2. Taux d'admission pour AVC au cours du temps.

3.3. Mois

Le mois d'admission n'a pas été précisé pour un patient. Et la figure 2 présente le taux d'admission mensuel de 1130 cas d'AVC : le NADIR étant observé au mois de février et le pic au mois d'octobre.

6

6,1

· 10

9

8

7

6

5

4

3

2

1

J F M A M J J A S O N D

n = 91 = 68 = 71 = 99 = 99 = 94 = 95 = 110 = 108 =115 =91 =89

· · · · · · · · · · · 8,1

8,8

8,8

8,3

8,4

9,7

9,6

10,2

8,1

7,9

Figure 3. Admission mensuelle pour AVC.

3.4. Saisons

La saison d'admission n'était pas précisée chez un patient.

Pour le reste de 1130 patients avec AVC, 387 (34.2%) étaient admis pendant la saison sèche contre 743 (65.8%) admis pendant la saison de pluies.

Le tableau 1 repartit 1130 patients admis pour AVC et repartit selon les différentes catégories de saison : le taux le plus élevé étant observé pendant la grande saison de pluies.

Tableau 1. Admission pour AVC selon les catégories des saisons

Catégories des Saisons

n

%

Grande saison sèche

Petite saison sèche

Grande saison de pluies

Petite saison de pluies

277

260

307

287

24.5

23

27.2

25.3

3.5. Séjours hospitaliers

Le séjour hospitalier moyen était de 99 jours ( extrêmes 0 jour et 86 jours ; médiane=6 jours).

3.6. Evolution

Le tableau 2 précise le statut de sortie de 1001 patients avec AVC.

Tableau 2. Statut de sortie de 1001 patients admis pour AVC

Statut des sorties n %

Sortis vivants 427 42,7

Evadé 1 0,1

Transférés aux CUK 94 9,4

Décédés 479 47,9

L'issue vitale était définie chez 897 cas dont 464 cas décédés à l'hôpital ( 51,7 % ) et 433 survivants avec données complètes ( 48,3 % ).

3.7. Comparaison selon l'issue vitale

3.7.1 Age

Les décédés pour AVC étaient plus âgés ( 61,713,1 ans ) que les survivants de l'AVC ( 59,2 13,7 ans ), la différence statistique étant hautement significative ( p< 0,01 ) .

L'Age avancé ( 60 ans avec 54,9 % de décès n=268/488 conféré un excès pour AVC de 43 % ( OR= 1,43 IC 95% 1,1 - 1,9 ; p<0,01 ) en comparaison avec l'âge jeune ( < 60 ans avec 46 % de décès n= 165 /359 ).

3.7.2 Sexe

Comparé au sexe féminin ( avec 46,9 % de décès n= 223 /475 avec 57,1 % de décès n= 241 / 422 ),le sexe masculin multipliait par deux le risque de décès pour AVC ( OR= 1,5 , IC 95% 1,2 - 2, p< 0,01 ).

3.7.3. Saisons

Les saisons n'exerçaient pas d'influence significative (p>0.05) sur la mortalité liée à l'AVC ( résultats non présentés ).

Par contre, le taux de mortalité variait de manière inégale et hautement significative ( p<0.01 ) entre les différents mois de l'Année : le taux le plus élevé étant observé au mois, d'Avril petite saison de pluies et le taux le plus bas au mois d'Octobre grande saison de pluies ( Tableau 3).

Tableau 3. Taux de mortalité liée à l'AVC selon les mois de l'année

Mois Taux de Mortalité %

Janvier 63,8

Février 50,8

Mars 54

Avril 65,8

Mai 40.3

Juin 44.7

Juillet 56.2

Août 48.7

Septembre 53.6

Octobre 36.2

Novembre 59.5

Décembre 52.5

3.7.4 Année d'admission

Les taux de mortalité liés à l'AVC variaient de manière significative (p<l 0.05) entre les années d' admission des patients avec AVC : le taux le plus élevé étant observé en 2004,le taux le plus bas en 2005 (Figure 3).

%

Mortalité liée à l'AVC

2002

2003

2004

2005

n=101 = 75 =118 =130

Année d'admission

50,9

54

59

46,3

Figure 4. Taux de mortalité liée à l' AVC selon l'année

d'admission.

3.7.5 Sévérité de l'AVC

Il fallait s'y attendre, les cas d'AVC sévères étaient attachés d'un taux de mortalité (78,8% n=298/378) que les cas modérés d'AVC (32% n=166/519), la différence étant statistiquement très significative.

CHAPITRE 4. DISCUSSION

Ce travail a analysé les aspects évolutifs des AVC à l'HGK. Il s'agissait d'évaluer la mortalité liée à l'AVC, les rôles du sexe et de l'âge sur la survenue de cette mortalité.

4.1. Admissions

4.1.1. Données démographiques

La problématique des AVC et leur mortalité est également un problème démographique du fait du sexe et du vieillissement de la population ( 30-33 ) .Plusieurs études ont obtenu des résultats concordants dans des conditions et milieux différents

( 34-44 ).

4.1.1.1. Age

Après l'étude réalisée en Belgique par Di Carlo et al.( 36), les données d'incidence montrent une augmentation de la fréquence de survenue des AVC avec l'âge. Au Canada, les deux tiers des AVC se produisent chez les personnes de plus de 65 ans

( 40, 46-48 ) . Dans la ville de Kinshasa, la présente étude à l'HGK et celle de LONGO-MBENZA et al. aux CUK, Cliniques de Ngaliema et LOMO-Médical identifient l'âge = 60 ans comme période vulnérable à la survenue des AVC( 10 ). Et dans le milieu rural de Kisantu Province du Bas-Congo, RDC, il a aussi été observé une augmentation croissante de l'incidence de l'AVC avec l'âge( 49 ).

4.1.1.2. Le sexe

Comme dans l'étude de Framingham (47) et dans la récente étude de MPEMBI en milieu rural de KISANTU (49), la présente étude n'observe aucune quelconque influence du sexe sur la survenue des AVC. Par contre la vulnérabilité des hommes dans l'HTA (50-53) pourrait expliquer la prédominance masculine chez les patients avec AVC dans d'autres études menées dans les hôpitaux de Kinshasa ( 10) et dans certaines séries africaines ( 54, 55). Dans les pays développés de l'Occident, tout en soulignant la prédominance masculine dans l'AVC (24, 56, 58), d'autres études signalent qu'au delà de 60 ans , les femmes sont aussi plus vulnérables (59 ) . En Afrique de l'Ouest, la sévérité du tableau clinique de l'AVC est plus rapportée chez les femmes gambiennes que chez leurs collègues hommes ( 60 ).

4.1.2. Année d'admission

Le schéma sinusoïdal des fréquences par année observé dans cette étude, montre un pic en 2004 ( la NINA ) et un nadir en 2003( EL NINO) . Contrairement au pic des admissions pour AVC observé en 2002 (EL NINO ) à Kisantu ( 49 ) à 120 Km de Kinshasa ; La NINA est caractérisée par le froid incriminé dans la survenue des AVC en milieu tempéré ( 61 ). Par contre, les phénomène EL NINO est caractérisé par les chaleurs extrêmes ( 49 ) .

4.1.3 Mois et Saisons

L'étude réalisée à Kinshasa en 1999 par LONGO-MBENZA et al. sur les variations saisonnières de l'incidence d'AVC à Kinshasa ( 61 ) a noté une nette prédominance d'accident vasculaire cérébral

pendant les périodes chaudes et humides de mars à mai ( premier pic en Avril ) et de septembre à décembre et Janvier ( deuxième pic en octobre ). La température ambiante et l'humidité relative ont été reconnus comme facteurs de risque significatifs de survenu d'AVC hémorragique chez les congolais

( 61 ).

L'incidence de l'AVC survient souvent pendant la saison de pluies que pendant la saison sèche (47, 63, 72 ). La gravité de l'AVC en terme de coma est aussi associée à la saison de pluies ( 49 ).

Dans la présente étude, le pic des admissions pour AVC était observé au mois d'octobre ( grande saison de pluies ) et le nadir au mois de février ( petite saison sèche) . Ce qui confirme les données de la littérature (49, 61 ). Il a été démontré que pendant la saison de pluies, les températures élevées entraînent une hémoconcentration du fait de la transpiration abondante, ce qui est à la base des AVC ( 61 ).

En milieu rural par contre, le pic des admissions pour AVC était observé pendant la saison de pluies et le nadir pendant la petite saison sèche tel que rapporté milieu urbain ( 49 , 61 ).

4.1.4. Séjour hospitalier

A l'HGK, le séjour hospitalier moyen était de 9#177;9 jours après lesquels l'issue vitale du patient pouvait être définie.

Aux CUK , le séjour hospitalier moyen était de 4.6#177;3.8 jours , médiane= 4 jours et extrêmes zéro jour et 36 jours ( 63 ). A Kisantu ( milieu rural), cette durée était de 36#177;43.3 jours avec extrêmes 1 jour et 219 jours, la médiane = 20 jours(49) .

En Belgique, après traitement médical de la phase aiguë de l' AVC, le patient est orienté au service de revalidation et de réadaptation selon le schéma suivant : la première phase comprend les premiers mois suivant l'AVC ou une réadaptation intensive , précoce et multidisciplinaire sera mise à jour. Il reçoit de différentes assistances ( Kinésithérapie, ergothérapie, neuropsychologie) ; au delà de 12 mois, on observe des progrès potentiels et survient l'entretien ; et afin interviendra un centre de coordination pour l'organisation des soins et services à domiciles ( 36, 64 ). Cette hiérarchie thérapeutique n'est pas organisée à l'HGK et même aux CUK.

4.2. Mortalité

4.2.1 Age

Le journal « la santé » belge rapporte que le taux de mortalité augmente avec l' âge et dépasse 50 % chez les malades âgés de plus de 65 ans ( 65- 72 ).

La revue médicale Suisse (56, 64 ) et plusieurs études effectuées à travers le monde confirment ces résultats( 76-81 ).

Les résultats de la présente étude corroborent avec les études antérieures( 65-71 ) : Un taux de mortalité plus élevé chez les sujets plus âgés ( 54, 9 % ) que les sujets Jeunes ( 46,1 % ) .

4.2.2. Sexe

Comparé au sexe féminin, le sexe masculin avait un taux de mortalité élevé. Ce qui confirme les observations de la société scientifique de médecine générale de Belgique en 2003 (36, 71).

4.2.3 Année d'admission

En ce qui concerne la tendance séculaire des décès liés à l' AVC, la présente étude montre que le taux de mortalité est significativement lié à l'année d'admission, contrairement à ce que rapporte la Grande Bretagne ( 72 ). L'année 2004 a été retenue comme l' année la plus vulnérable non seulement pour l'incidence mais aussi pour la mortalité spécifique de l'AVC.

4.2.4. Mois et Saisons

On aurait pu d'emblée s'imaginer une augmentation de la mortalité au mois d'octobre où un pic a été observé pour l'admission . Mais c'est plutôt un nadir en ce mois d'octobre ( grande saison de pluies ), et un pic au mois d'avril ( petite saison des pluies).
Ces périodes coïncideraient avec celles de grèves des Médecins et des autres professionnels de la santé de l' HGK. Les admissions diminuent pendant les grèves alors que la mortalité augmente.
Le taux de mortalité hospitalière pour AVC rapporté en 2004 aux CUK ( autour de 8,1% ) est plutôt bas ( 63 ) en comparaison avec le taux de mortalité hospitalière pour AVC de la présente étude et celui de l'Hôpital rural de Kisantu dans la province du bas Congo ( 49 ). Ceci suggère la performance dans la prise en charge de l' AVC aux CUK où on trouve un personnel médical plus qualifié.
Toutefois, même dans les pays développés où la mortalité liée à l'AVC tend à diminuer ( 81 ), le bénéfice apporté par le traitement reste minime ( 81-85 ).

CONCLUSION

Il existe une modulation saisonnière des admissions et de décès pour AVC. La grande saison de pluies est la période vulnérable pour la survenue des AVC. La petite saison de pluies est la période vulnérable pour la mortalité liée à l'AVC.

L'année 2004 avec phénomène la NINA, était caractérisée par le taux élevé d'admission pour AVC.

L'âge = 60 ans est à la fois associé au taux le plus élevé d'admission pour AVC et au taux le plus élevé pour mortalité lié à l'AVC.

Le sexe n'influence pas l'admission mais les hommes sont les plus vulnérables devant la mortalité.

RECOMMANDATIONS

Au terme der la présente étude, les recommandations suivantes sont formulées :

1. Au ministère de la Santé, de l'Urbanisme et Habitat, de l'Environnement et Conservation de la Nature ; d'évaluer l'impact de l' Urbanisation sur l'émergence des maladies cardiovasculaires et de l'AVC et d'en faire un réel problème de Santé Publique ;

2. Aux Cliniciens de la ville de Kinshasa de considérer le sexe masculin, l'age avancé, la saison de pluies comme facteus de vulnérabilité pour AVC enfin d'étudier des mesures préventives ;

3. Aux Cliniciens de l'HGK d'améliorer la prise en charge de l'AVC en créant des unités d'accueil d'urgence caractérisées par :

· Rapidité d'accès aux soins ;

· Expertise neurologique et finesse du diagnostic ;

· Simultanéité de la prise en charge diagnostique et thérapeutique ;

· Equipement complet en matériels de réanimation.

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85. WOLFE C.D.A.

The Impact of stroke. British Medical Bulletin, 2000;

56 (2), 275-86.

TABLE DES MATIERES

PAGES

DEDICACE . . . . . . . . . I

AVANT-PROPOS. . . . . . . . . II

ABREVIATION . . . . . . . . . III

PLAN DU TRAVAIL. . . . . . . . . 1

INTRODUCTION . . . . . . . . 2

CHAPITRE 1. GEN RALITES . . . . . . 5

1.1. Épidémiologie descriptive . . . . . . 5

1.2. Facteurs de risque . . . . . . . 5

1.2.1. HTA. . . . . . . . . . 5

1.2.2. Diabète sucré . . . . . . . 6

1.2.3. Tabagisme . . . . . . . . 6

1.2.4. Autres facteurs de risques . . . . . 6

1.3. Clinique de l'AVC . . . . . . . 7

1.3.1. Diagnostic de l'AVC . . . . . . 7

1.3.2. Interrogatoire . . . . . . . . 7

1.3.3. Examen neurologique . . . . . . 8

1.4. Explorations . . . . . . . . 9

1.4.1. Scanner cérébral . . . . . . . 9

1.4.2. Imagerie par résonance magnétique (IRM)

1. Ischémies . . . . . . . . . 9

2. Hémorragies . . . . . . . . 10

1.4.3. Angiographie par résonance magnétique (ARM) et

Angioscanner. . . . . . . . 10

1.4.4. Exploration cardiaque. . . . . . . 10

1.4.5. Explorations ultra sonores cervicales et Transcraniennes . . . . . . . 11

1.4.6. Examens biologiques . . . . . . 11

1.5. Traitement . . . . . . . . . 12

1.5.1. Mesures générales . . . . . . . 12

1.5.2. Mesure spécifique . . . . . . . 13

CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODE

2.1. Nature de l'étude . . . . . . . 14

2.2. Cadre de l'étude . . . . . . . 14

2.2.1 Situation géographique. . . . . . . 14

2.2.2 Statut. . . . . . . . . . 15

2.2.3 Mission. . . . . . . . . . 15

2.2.4 Structure et Gestion. . . . . . . 16

2.2.4.1 Composition du Conseil de Gestion. . . . 16

2.2.4.2Composition du comité de Direction. . . . 16

2.2.4.3. Médecin Directeur. . . . . . . 17

2.2.4.4. Staff Médical. . . . . . . . 17

2.2.4..4.1 Département de Médecine Légale. . . . 18

2.2.4.4.2.Département d'anesthésie et Réanimation. . 18

2.2.4.4.3. Département de Radiologie. . . . . 18

2.2.4.4.4. Département de pédiatrie. . . . . 18

2.2.4.4.5. Département de soins communautaire. . . 19

2.2.4.4.6. Département de chirurgie. . . . . 19

2.2.4.4.7.Département de gynéco- obstétrique. . . 20

2.2.4.4.8. Département de médecine interne. . . . 20

2.2.4.4.9. Département de pharmacie. . . . . 20

2.2.4.4.10. Département de la formation et de la recherche. 20

2.2.4.4.11. Département de biologie clinique. . . . 21

2.2.5. Organigramme de l'HGK. . . . . . 22

2.3. Population d'étude . . . . . . . 23

2.4. Matériels . . . . . . . . . 23

2.5. Approche méthodologique . . . . . . 23

2.6. Définitions opérationnelles . . . . . 23

2.7. Analyses statistiques . . . . . . . 24

2.8. Difficultés rencontrées. . . . . . . 26

CHAPITRE 3 : RESULTATS . . . . . . 27

3.1. Données démographiques . . . . . . 27

3.2. Année d'admission . . . . . . . 27

3.3. Mois. . . . . . . . . . . 28

3.4. Saisons . . . . . . . . . 29

3.5. Séjours hospitaliers . . . . . . . 30

3.6. Evolution . . . . . . . . . 30

3.7. Comparaison selon l'issue vitale . . . . 31

3.7.1. Age . . . . . . . . . . 31

3.7.2. Sexe. . . . . . . . . . 32

3.7.3. Saisons. . . . . . . . . . 32

3.7.4. Année d'admission. . . . . . . 33

3.7.5. Sévérité de l'AVC. . . . . . . . 34

CHAPITRE 4 : DISCUSSION . . . . . . 35

4.1. Admissions . . . . . . . . 35

4.1.1. Données démographiques . . . . . 35

4.1.1.1. Age. . . . . . . . . . 35

4.1.1.2. Sexe. . . . . . . . . . 36

4.1.2. Année d'admission. . . . . . . 36

4.1.3. Mois et saison. . . . . . . . 36

4.1.4. Séjours hospitaliers. . . . . . . 38

4.2. Mortalité. . . . . . . . . . 38

4.2.1. Age. . . . . . . . . . 38

4.2.2. Sexe. . . . . . . . . . 39

4.2.3. Année d'admission. . . . . . . 39

4.2.4. Mois et saisons. . . . . . . . 39

CONCLUSION . . . . . . . . . 41

RECOMMANDATIONS. . . . . . . . 42

REFERENCES . . . . . . . . . 43

TABLE DES MATIERES . . . . . . . 58





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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault