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Incidence du commerce international sur le développement économique de la RD Congo

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par Franck MBEMBA MALEMBE
Université Chrétienne Cardinal Malula (ex. ISPL) - Licencié en gestion et commerce international 2008
  

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IV.1.2. TRANSFORMATION DES BIENS NON ACCUMULES EN BIENS ACCUMULABLES

Ainsi exprimée la contrainte au commerce extérieur découle de la structure de l'appareil de production de pays sous - développés: le travail des hommes y produit bien un surplus mais ce surplus prend des formes qui ne lui permettent pas d'ête accumulé sous la même forme.

Il ne suffit donc pas, à un pays qui veut construire son développement et son indépendance de conserver pour lui - même la part la plus grande possible de son surplus, il doit encore pouvoir transformer les biens sous la forme desquels il apparait (produits d'origine agricole, produits minéraux ou énergétiques) en biens qui puissent donner lieu à un procès d'accumulation.

Cette transformation définit la fonction du commerce extérieur dans le processus d'industrialisation et elle le fait en termes de production, c'est - à - dire de manière parfaitement homogène à la nature même du processus d'industrialisation. Ainsi, sur la base des hypothèses drastiques qui ont été faites pour cerner l'essentiel, le pays sous - développé qui amorce son développement assure sa consommation sur la base de la part de la production nationale conservée à l'intérieur des frontières, exporte son surplus et consacre les devises qu'il en retire à l'importation de biens d'équipement industriel.

Cette réorientation du commerce extérieur ne supprime pas le prélèvement impérialiste. Le pays sous - développé n'est maître ni du prix des produits qu'il exporte ni des prix de ceux qu'il importe. Le taux d'échange des uns contre les autres, autrement dit le rendement de l'opération de transformation, est beaucoup plus faible qu'il ne le serait si l'écart des prix et des valeurs n'était pas ce qu'il est un prélèvement sur le coût de l'impérialisme dont on ne se libère pas par un décret.

Ceci étant, et quel que soit ce coût que l'on ne saurait minimiser, il ne semble pas que l'impérialisme puisse s'opposer à la réalisation par un pays qui la veut d'une telle opération de transformation. C'est en sens que le caractère externe - interne de l'impérialisme et du sous développement constitue une de leurs contradictions, accentuée par le fait des indépendances politiques, à condition cependant que celle-ci s'accompagne d'une profonde transformation des structures sociales internes.

On peut alors penser que l'amorce du processus d'industrialisation accéléra cette transformation des structures sociales internes en même temps qu'elle renforcera progressivement le pouvoir de négociation du pays et lui permettra d'obtenir de meilleurs termes d'échange. Encore ce progrès ne sera-t-il possible que si le commerce extérieur est véritablement intégré au processus global de la planification.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus