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L'électricité et le gaz de ville, les facteurs de la hausse de la demande et la gestion dans la Daira de Senia en Algérie.

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par Sid Ahmed HADRI KHOUSSA
Université Paris 8 - Master 1 en Géographie 2008
  

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Conclusion générale

En conclusion, cette étude du secteur de l'électricité et le gaz en Algérie, et distribution et la gestion des deux énergies dans la daïra de Sénia prise comme cas local, a fait ressortir les points suivants :

Il est incontestable que l'Algérie a enregistré des avancées très importantes depuis 1976 jusqu'à nos jours au niveau de l'accès de la population à l'électricité, notamment pour ce qui concerne le monde rural. L'Algérie a reconnu en 1976, dans un cadre institutionnel, le droit à l'électricité comme droit fondamental, au même titre que la santé et l'éducation. Une échéance avait été fixée pour l'électrification totale du pays : elle a été respectée, à une année près. Le taux de couverture en énergie électrique atteint près de 95% de l'ensemble du territoire de Sénia. Mais, beaucoup reste encore à faire du coté gaz de ville, compte tenu du taux de 40% et l'état fournit des efforts pour parvenir, à l'horizon 2010, à un taux de couverture de 57%.

Le taux de pénétration moyen de gaz naturel est de 40,7% pour la daïra de Sénia, est jugé satisfaisant par rapport au taux national qui et de 40%. Mais avec des contrastes à plusieurs échelles. Sur les treize agglomérations que compte la Sénia, huit n'ont pas l'accès au gaz de ville, représentant ainsi un déficit de prés de 60%. Les coûts de branchement et d'exploitation sont, en plus des coûts d'installations intérieures jugés très élevés ; ce qui ne permet pas d'accroître sensiblement le taux d'accès au réseau du gaz de ville. A ce point là, il faut préciser que, le taux de couverture en gaz de ville qui est minime par rapport à celui de l'électricité est le résultat d'une volonté partagée entre « l'état et le citoyen ». 1,5 abonné sur 3 dans cette daïra bénéficie de deux énergies (l'électricité et le gaz de ville).

Cette étude de l'énergie dans la daïra de Sénia qui présente sur le plan spatial, l'espace périphérique d'un grand centre urbain qui est Oran, a relevé qu'il ya de véritables indicateurs de la progression de la consommation de l'électricité et le gaz naturel, qui se traduisent par le taux d'accroissement démographique accéléré, en particulier entre 1987- 1998, par le taux de l'urbanisation des agglomérations chefs lieux et secondaires et par le développement du secteur économique.

Ces mutations d'ordres sociodémographiques et économiques dans le territoire de Sénia ont eu des répercussions sur l'espace en le modifiant dans sa structure, et ont eu des pressions sur l'infrastructure de la SONELGAZ, et spécialement sur le réseau de la distribution d'électricité. Ces mutations ont fait accroître de façon considérable les besoins en équipement de SONELGAZ, d'où l'importance d'un plan d'investissement prévu par la direction de la distribution de Sénia pour faire face dans les années à venir.

Les délestages pratiqués par l'opérateur et les chutes de tension ne sont en aucun cas liées à un problème de production, mais plutôt à un problème de distribution. L'étude du cas local m'a permit d'avoir les réponses souhaitées. Malgré les efforts consentis dans la production de l'électricité, on assiste jusqu'à aujourd'hui à la persistance des délestages et des coupures intempestives d'électricité, à une facturation non maîtrisée, une vétusté des installations due à un sous-investissement dans les réseaux de distribution, et à la persistance de la fraude et aux branchements illicites.

Les coupures d'électricité signalées à travers le territoire d`étude, sont dues à des déficiences dans les réseaux de distribution de la moyenne et basse tension, car le système de production et de transport fonctionne dans de très bonnes conditions. Les causes de ces défaillances sont : l'utilisation excessive des systèmes de conditionnement de l'air (climatiseurs, ventilateurs, chauffages électriques...), entraînant une augmentation importante de la consommation d'énergie, et les actes de piratages collectifs et d'agressions fragilisent considérablement les réseaux de distribution, particulièrement les postes de transformation, d'où ces coupures fréquentes. Les branchements illicites et des fraudes massives de l'énergie, conjugués à une gestion partiellement maitrisée n'ont fait qu'empirer la situation de la qualité et la continuité du service rendu aux citoyens.

La daïra de Sénia considérée par SONELGAZ comme espace rurale par rapport à la ville d'Oran, est donc une zone secondaire, encaisse la majorité des délestages programmés et opérés par l'entreprise, lors des pics de consommation où la demande dépasse l'offre. Les agglomérations secondaires et les zones éparses sont les plus touchés et les plus exposés aux délestages intempestifs.les chefs lieu de communes sont aussi exposés, mais à un degré moins.

A mon avis, la réponse à apporter, pour satisfaire les besoins croissants de la population en électricité et le gaz naturel, réside dans la bonne gouvernance, qui se traduit par la capacité du gouvernement et de l'administration qui en dépend à :

- Impliquer les citoyens dans les décisions qui concernent leurs conditions d'existence, rendre les comptes sur les actions et les décisions prises,

- décentraliser la gestion du service public de la distribution de l'électricité et du gaz et se rapprocher plus du citoyen, i par l'édification de nouvelles structures de SONELGAZ à travers le territoire, et par l'information et la sensibilisation et être à l'écoute des abonnés.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon