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Détermination des espèces dans la succession de Terminalia Superba et de leurs impacts sur le bananier: cas du système sylvobananier dans la réserve de biosphère de Luki-Mayumbe (rd.congo)

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par pathy kibungu kembelo
Université de Kinshasa - Ingénieur agronome en gestion des ressources naturelles (faune et flore) 2008
  

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1.3. Quelques considérations sur le bananier

1.3.1. Exigences écologiques

Le bananier est une plante tropicale héliophile aimant les climats chauds et humides. Le besoin en température du bananier se situe entre 15 et 32° C, avec un optimum à 28 ° C et un minimum à 12°C. En dessous de 24°C la croissance se ralenti pour s'arrêter complètement vers 12°C. Une température plus élevée produit des brûlures sur le feuillage.

On estime les besoins de lumière du bananier à 2000 à 2400 heures pour son bon développement (DAGBA, 1993). Les fortes luminosités, surtout associées aux températures élevées, accroissent les besoins en eau. Une insolation forte provoque des brûlures sur les feuilles et les fruits. Une lumière insuffisante, du fait de l'ombrage ou de la nébulosité a plusieurs effets sur le bananier. Les investigations menées par ISRAELI et al. (1995), CHAMPION (1963) et EKSTEIN et al (1997), montrent qu'une lumière insuffisante diminue le taux d'émergence des feuilles, la surface des feuilles, la hauteur et la circonférence des stipes et par conséquent le poids du régime. De même elle entraine l'allongement du cycle végétatif et la taille des rejets.

Les besoins en eau sont élevés et constants. Une pluviosité mensuelle de 100 à 150 mm est plus propice. La résistance à la sécheresse du bananier n'est pas très grande à cause de son incapacité de lutter efficacement contre sa transpiration (CHAMPION, 1963). Avec son feuillage large, la transpiration est importante et nécessite pour cela d'importantes quantités d'eau. Déjà c'est par simple turgescence, c'est-à-dire par l'abondance d'eau dans les tissus, que le faux tronc se tient dressé.

Les sols riches en humus et en matières minérales permettent les meilleures récoltes. La structure doit permettre aux parties souterraines de se développer sans difficultés. Le sol doit avoir une bonne aération grâce à une bonne structure et une bonne porosité. Le bananier a des grands besoins en azote (1 à 2 %) et plus encore en potassium (1 méq/100 g). Le sol doit avoir une capacité d'échange minimum de 5 méq pour 100g. Le pH optimum est de l'ordre de 6 à 7,5 (VANDENPUT, 1981).

Le vent est un facteur de grande importance. Ses effets provoquent une transpiration anormale, une lacération plus ou moins importante des feuilles et une chute du bananier par la cassure du stipe ou par son déracinement (STOVER et SIMMONDS, 1987). Les vents secs aggravent les déficits hydriques. Les lacérations des feuilles réduisent la surface photosynthétique utile et donc aussi affecte la production qui peut être réduite jusqu'à 20 % du potentiel si on ajoute aussi le déficit hydrique occasionné par l'augmentation de la transpiration.

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