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Fréquence de grossesse ectopique à  l'hopital Sendwe a Lubumbashi (RDC)

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par Hendrick NKUNA MUSEKELA
UNILU - Expert en santé publique 2009
  

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DISCUSSION ET COMMENTAIRES

Au terme de notre étude sur la prévalence de grossesse extra-utérine, il est important d'attirer notre attention sur plusieurs points :

L'âge :

La fréquence (la prévalence) de la G.E.U. de 8,2 % dans cette étude est une fréquence élevée.

Cette progression et la fréquence élevée s'observent aussi bien dans la littérature africaine8(*) que dans la littérature européenne où l'on relève une fréquence ancienne de 0,3 %, une fréquence actuelle de l à 2 % et une fréquence prévisible de 2 à 3 %. Cette fréquence élevée serait en rapport avec la recrudescence des IVG et des infections génitale haute, essentiellement l'augmentation du nombre des infections tubaires.

La G.E.U. a concerné tous les âges de la vie génitale active avec un maximum entre 24 et 28 ans de notre échantillon (catégorie exposée aux facteurs incriminés dans la pathogenèse de la G.E.U) et représente 40,2% dont l'âge moyen est de 26#177;5 ans, l'âge minimal était de 15 ans et le maximal de 44 ans. Disons que l'âge modal ou le plus fréquent est 28 ans.

Le risque de G.E.U. diminue aux âges extrêmes. La littérature rapporte une augmentation progressive de l'incidence de G.E.U. avec l'âge9(*).

En Afrique, l'âge médian se situe vers 25 ans10(*). L'âge médian des primipares est de 17 ans et 5 mois à Libreville alors que l'âge médian des nullipares avec GEU est de 23 ans.

La parité n'influence pas la fréquence de G.E.U., l'étude fait ressortir le risque encouru par les primipares 33,4 %. Il s'agit de primipares âgées, le risque s'explique par l'âge tardif de la première grossesse permettant l'installation d'une pathologie tubaire le plus souvent d'origine infectieuse et la stérilité secondaire.

WESTROM estime que 50 % des cas de G.E.U. surviennent sur des trompes déjà infectées11(*).

Les antécédents d'avortement (45,7%) ont été les plus pourvoyeurs de G.E.U, des infections génitales (25,7 %), des GEU antérieures (17,5 %). La chirurgie pelvienne représente 8 % pour notre échantillon. Les contraceptifs oraux et dispositifs intra-utérin (DIU) ne représentent que 0,6 % de patientes. Il s'agit pour la plupart d'avortements provoqués clandestins, suivi de des infections génitales (25,7 %), des GEU antérieures (17,5 %). La chirurgie pelvienne représente 8 % pour notre échantillon. Les contraceptifs oraux et dispositifs intra-utérin (DIU) ne représentent que 0,6 % de patientes.

La majorité de nos patientes provenaient de la commune Kampemba où nous trouvons la proportion de 43%, suivi de la commune de Lubumbashi qui représente 17,3 % de la population. Très peu sont celles qui venaient de la commune Annexe, Rwashi et Kamalondo. Ceci explique s'explique par la position d'implantation de l'hôpital Sendwe par rapport aux différentes communes de la ville de Lubumbashi.

Disons nous constatons qu'il y a eu beaucoup de primipare (33,4 %), multipares (28,6 %) et nullipare (29%). Et pour la plupart, ont été référées d'une structure sanitaire.

* 8 VANTYGHEN A., M.C. VANTYGHEN HANDIQUET, B.LANCIEUX, MONSIEUR J.C., D.VINATIER. La G.E.U. : aspects épidémiologiques diagnostics, thérapeutiques et pronostic (à propos de 117 observations relevées d'avril 1976 à septembre 1983). Journal Gynécologie Obstétrique et Biologie Reproduction 1985, 14 : 67-75.

* 9 VANTYGHEN A., M.C. VANTYGHEN HANDIQUET, B.LANCIEUX, MONSIEUR J.C., D.VINATIER, op cite.

* 10 CAZENAVE J., C., BIANCHI G., MACKOUMBOU A. BELIER L., DESTANNE DE BERNIS, SUPPINI A. Les inflammations tubaires non spécifiques, causes des trois-quarts des grossesses extra-utérines en Afrique inter-tropicale. Méd. Afr. Noire, 1987, 34, 817-829.

* 11 WESTROM L. Infiltration et G.E.U. après salpingite recherche récente sur épidémiologie de la fertilité. Société Française, étude de la fertilité. Masson Ed. Paris, 1986 : 205-212.

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