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Impact de l'exploitation minière dans les aires protégées, cas du PNKB (parc national de Kahuzi Biega) station de Itebero

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par Lafontaine KITSA MUKANDIRWA
ISTou/Goma (Institut Supérieur de Tourisme) -  Graduat 2008
  

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Chapitre II : L'EXPLOITATION MINIERE ET SES CONSEQUENCES SUR LA BIODIVERSITE DANS LE PNKB

L'exploitation minière est une activité qui affecte la flore, la faune, le sol et l'air.

Ainsi le niveau de dégradation des éléments ci haut cité est très élevé de ses éléments du fait d'une mauvaise gestion des eaux usagées et des déchets.

Dans la province de Katanga une récente étude de la banque mondiale sur les mines de cobalt et de cuivre révèle d'énormes dégâts environnementaux qui nécessiteront plusieurs centaines de millions de dollars pour leur réparation alors que cette exploitation n'a pas profité aux autochtones.

Section 1 : DESTRUCTION DE LA BIODIVERSITE

Cette section ferra l'objet d'une aperçu général sur la flore (paragraphe 1) et la faune (paragraphe2)

§1 .LA FLORE

On appelle forêt tout terrain recouvert d'une fondation végétale à base d'arbres ou d'arabistes aptes à fournir des produits forestiers, abriter la faune sauvage et exercer un effet direct ou indirect sur le sol, le climat ou le régime des eaux.

Elle est aussi définie comme le terrain qui supportant précédemment un couvert végétal arboré ou arbustif, on été coupés à blanc ou incendiés et font l'objet d'opération des régénération naturelle ou de reboisement.

Par extension assimilées aux forêts, les terres réservées pour être recouvertes d'essences ligneuses soit pour la production du bois, soit pour la régénération forestière, soit pour la protection du sol18(*)

Les risques visant la biodiversité liée au déboisement sont souvent considérés en perte d'espèces.

Il est également important d'étudier le problème du déboisement sur la fonction et l'écosystème qui touche à la fois la valeur biologique et la valeur d'usages qui s'appui sur le maintien de l'intégrité écologique.

Comme on l'a déjà indiqué, l'estimation des effets sur la disposition d'espèces pose un problème pour diverses raisons, par exemple, les modèles qui mettent en rapport l'extinction des espèces et la perte d'habitat montre que le taux de disparition des espèces s'accélère surtout lorsque environ le deux tiers de l'habitat original ont été perdus.

Toute fois ces modèles ne permettent pas d'étudier les effets du déboisement sur la fonction de l'écosystème qui peuvent intervenir de manière plus importante bien avant que les deux tiers du couvert forestier primitif d'un écosystème forestier aient été disparus.

En outre une analyse du couvert forestier montre que la plus part des régions ont déjà perdues plus de deux tiers de leur couvert primitif.

Eu égard de ce qui précède, l'appauvrissement biotique général qui accompagne la dégradation de l'écosystème forestier est plus important que la perte d'espèces elles mêmes.

La perte d'espèces floristique dans le PNKB se justifie par :

· La recherche de bois de chauffage

· L'utilisation des végétaux comme le bois lors l'exploitation des minerais

· Recherche des matériaux de construction

· Recherche de charbon

Dans le secteur de ITEBERO la végétation est encore une forêt primaire ; elle est actuellement menacée par la pression humaine due au creusage des minerais qui occasionne des dégâts écologiques sur la flore et la faune suite à la destruction de son habitat.

Départ les carrés miniers, nous distinguons deux types d'exploitation :

Ø L'exploitation sous marins ou dans les lits des rivières

Ø L'exploitation à un endroit sec (dans le sous le sol)

§1.1. L'exploitation sous marin

Communément appelé KONGE, cette exploitation a beaucoup d'effets négatifs sur la biodiversité.

Etant donné que les minerais provenant des lits des rivières sont les plus préférés grâce à sa bonne qualité, les exploitant s'arrangent à délocaliser les eaux pour accéder aux minerais qui logent dans ce dernier.

Les creuseurs recourent au service des plongeurs pour découvrir les endroits qui détiennent plus de potentialité minière.

Les plongeurs font à peu près une heure dans l'eau et de retour ils doivent amener du sable qui servira d'échantillon.

Parmi les rivières exploitées citons dans le PNKB citons celle de ALOMU dans la carrière KANDIMU précisément dans le secteur de basse altitude dans la station de ITEBERO

Après s'être assurer qu'il y a des minerais, les creuseurs s'arrangent d'avoir une main d'oeuvre importante pour déplacer les eaux du lit de la rivière.

Pour déplacer les eaux d'une rivière, les creuseurs coupent des longs et gros arbres qu'ils mettent dans la rivière sur une ligne distant de 3 à 5 m,si cette exploitation aura lieu à 500m ou 1km,les arbres doivent être rangés et relier par des cordes et dans les intervalles on y met des pierres et cailloux.

Cette se déroule simultanément de celle de création de passage forcé en détruisant les rives avec des marteaux, bêches, pioche pour permettre à l'eau de passer et ne pas créer des dégâts aux exploitants.

La déviation des lits de rivière prend à peu près deux mois(2 mois) pour un kilomètre(1km),telle est le cas de la carrière KANDIMU dans la rivière ALOMU qui a durée e six mois avant l'exploitation pour une longueur de trois kilomètres (3km) s minerais on doit séparer les minerais de la boue et cela en polluant loa nature car cette eau est déversée n'importe où

Lors de l'exploitation de

Après avoir souillé les minerais on passe maintenant à l'étape de les chauffer ces minerais pour que l'on obtienne une poudre.

L'assèchement est fait par les bois de chauffage, par exemple vingt kilogramme (20Kg) de minerais est chauffé par un stère de bois de chauffe.

Etant donné que toute la population dans les carrés miniers ne creusent pas,les autres se donnent à d'autres activités qui détruisent l'écosystème du parc telle que la chasse,le piégeage et à la recherche des vivres pour que de retour l'on fasse le troc(minerai contre vivre).

Pour ce qui concerne les pièges contre les animaux,certains meurent et d'autres partent avec des blessures qui vont leur amener à mourir après avoir contaminer d'autres animaux ; les autres se font même des champs des produits vivrier dans le parc pour qu'ils en tire profit.

Ces champs occupent une large partie de la forêt car le champ d'une personne peut être d'un hectare (1ha) d'où les cultures suivantes sont pratiquées :

Ø Culture de Manioc

Ø Culture de Mais

Ø Culture des bananiers,...

Etant donné qu'il est impossible à cette population de faire chaque jour aller et retour, elle préfère se fabriquer des maisonnettes qui sont construite par les arbres de notre cher PNKB.

Dans cette forêt ces gens se produisent bois de chauffe et autres à leur profit au détrument des générations futures.

Les conséquences environnementaux liées à l'exploitation des minerais sous marin (dans les lits des rivières dans une AP)

-Erosion des sols

-Destruction de la biotope de certaines espèces animales.

-Destruction de l'habitat aquatique

-La mort de certaines espèces comme le crabe, le mollusque et les maccro invertébré.

NB : l'exploitation des minerais dans les lits des rivières prend plus de temps et est trop coûteuse que celle faite à un endroit sec. Cette exploitation nécessite une main d'oeuvre importante qui à leur tour produit une pollution à tout le niveau.

Pollution sonore

Rejet des déchets humains n'importe quel endroit car ne possédant pas des toilettes,...

§ 1.2. L'exploitation sous sol

Comme d'habitude, les experts doivent vérifier si à cet endroit on peut avoir des minerais, ils creusent un troue d'au moins un à trois mètres (1 à 3m) pour prendre des échantillons.

Précisons que les troues occupent la surface 4m2.

Etant donné que les minerais sont alignés, les experts prennent les prélèvement d'au moins quatre (4) endroits pour savoir la direction des minerais.

Après s'être assuré de l'existence des minerais à cet endroit, l'équipe des creuseurs vient déboiser toute la surface où l'opération sera effectuée et le creusage commence.

Cette équipe composée de creuseurs et chasseurs étant obligé de camper dans le parc et à un endroit où l'eau est accessible, elle s'arrange de construire des maisonnettes.

Pour éviter des risques, l'endroit où seront construit les maisonnettes doit être déboiser pour que les arbres ne tombent pas sur leurs logés et provoquer des pertes de vie.

Cette population n'étant pas épargnée du vitalisme, cherche des espaces où faire les activités champêtres et cela en déboisant ce milieu pour que le milieu ait clairière et pénétration du soleil.

Ces gens introduisent dans le parc des plantes exogènes dont les plus fréquentes sont :

o Le manioc

o Le bananier,...

Les préoccupations que suscitent la biodiversité,des forêts tropicales et leur évaluation,compte tenu des taux élevés de disparition des forêts tropicales que l'on constate actuellement ,ceux-ci imposent d'adopter une démarche rationnelle large pour infléchir les priorités de la conservation et du développement durable.

Cette démarche devrait mettre en compte l'accent sur ce qui est scientifiquement connu au sujet de la biodiversité y compris le rôle important de ses attributs structurels et fonctionnels.

Malgré les importantes lacunes de l'information, une masse impressionnante de connaissance existe à partir de la quelle une telle démarche rationnelle peut se développer ; une grande quantité de données été accumilée et synthétisée ces dernières années.

Il s'agit des démarches conceptuelles et méthodologiques permettant d'évaluer :

Les valeurs et avantages relatifs différents attributs et éléments de la biodiversité.

Le rôle de la biodiversité dans le fonctionnement des écosystèmes.

Les relations entre les éléments et les aspects structurels et fonctionnels critique de la biodiversité.

Les schémas et processus des écosystèmes à différentes échelles spatiale et temporaire qui influencent la biodiversité.

Les modèles et schémas d'utilisation des terres et forêts compatible avec la conservation et l'aménagement durable de la biodiversité des forêts tropicaux.

Prises ensemble, ces informations permettent de construire un cadre d'évaluation des risques potentielle liés au déboisement et d'indiquer les mesures à prendre pour les limiter.

Dans des nombreux pays, cependant le principe de la collecte des bois de feu et de l'agriculture qui s'exerce sur les forêts font de la stabilisation des superficies forestiers un des défi sans précédent pour les décideurs et les responsable de l'aménagement des forêts, avant que toute le forêts primitives aie disparue et que ne disparaisse des quantités importante de biodiversité indigène.19(*)

La flore étant un élément très important, l'homme est appelée à bien gérer son habitat car la disparition peut entraîner celle de l'homme car il en dépend totalement.

Le réchauffement climatique qui guète le monde actuellement est la cause de la destruction de la couverture végétale capable d'absorber la chaleur par le rayonnement ultraviolet aussi la pollution à grande échelle qui provoque la destruction de la couche d'Ozone.

Actuellement un principe dit « pollueur payeur » et d'une importance capitale car ceux qui polluent trop doivent aussi beaucoup payer pour financer les projets de conservation en Afrique où reste une quantité non négligeable des forêts.

Bref : Il faut payer l'écotaxe ou taxe écologique.

* 18 Code forestier loi n° 011/2002 du 29/08/2002 article 1er

* 19 www.fao.com

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery