WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contamination microbiologique, physico-chimique et métaux lourds des sols de la ville de Fès

( Télécharger le fichier original )
par Oualid Chaib
Faculte des sciences et techniques de fes  - Master chimie  2010
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Dédicaces
Dédicaces A mes très chers parents

Sources inépuisables d'amour, d'affection et de sacrifices. En témoignage de
ma reconnaissance pour leur inéluctable patience, leur sacrifice et leur
soutien au cours de mes longues études. Toutes les dédicaces du monde ne
sauraient exprimer mon profond amour et ma vive gratitude. Que Dieu leur
donne santé et longue vie.

A mes frères :

Je suis sincèrement reconnaissante de votre soutien et dévouement
impérissable. Acceptez ici, l'expression de ma vive gratitude en témoignage
de notre attachement fraternel sans égal.

A ma famille
Je dédie ce travail à ma chère famille sans exception.
A tous mes ami(e) s

En reconnaissance de votre compagnie fructueuse et des liens de solidarité
qui nous réunissent.

A tous ceux qui me sont chers
Je dédie ce modeste travail.

 

1

 
 

Remerciements

Je souhaite en premier lieu remercier tout le personnel du Laboratoire Régional de Diagnostic Épidémiologique et d'Hygiène de Milieu de la Direction Régionale de la Santé de Fès pour leur accueil chaleureux afin d'accomplir mon stage de fin d'étude avec en tête Mr. EL OUALI LALAMI Abdelhakim le docteur chef du laboratoires de m'avoir accepté en tant que stagiaire, merci pour les nombreuses discussions que nous avons eu et les conseils toujours plein de bon. Je pense que je n'aurai pas pu trouver un meilleur environnement pour mon projet de fin d'étude. Je le remercie enfin de m'avoir appris de nombreuses connaissances et expressions qui resteront à jamais dans ma mémoire.

Je remercie également mes Professeurs Mr. El OUAZZANI. F et Mr. GREECH. H, mes tuteurs de stage, d'avoir accepté d'encadrer ce travail, de m'avoir aidé à développer un esprit critique et analytique, ainsi que pour leur soutien, leur aide, leur conseils et leur disponibilité, afin de concrétiser ce rapport.

Je tiens à dire un immense merci à Mr. ELOUALTI. A de m'avoir accueilli et pour la liberté et la confiance qu'il a su m'accorder tout au long de mon stage, je voudrais aussi le remercier de m'avoir laissé développer tout les aspects passionnants de ce travail, pour le temps qu'il m'a consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes interrogations, sans oublier sa participation au cheminement de ce rapport.

Je présente également mes vifs remercîments aux membres de jury

composés de Mr. OUAZZANI CHAHDI Fouad, Mr. GRECHE Hassan, Mr.

 

2

 
 

ALILOU El Houssine, Mr. EL OUALI LALAMI Abdelhakim, Mr. KANDRI RODI Youssef, Mr. ELOUALTI Abdelaziz pour avoir accepter de juger ce travail

Aussi je tiens à remercier Dr. BENNANI L. docteur responsable de l'unité d'hygiène au LRDEHM pour l'honneur qu'elle me fait en acceptant d'examiner mes résultats bactériologiques, Mr. FAOUZI qui m'a aidé a choisir les sites et de me fournir leurs base de données ainsi la carte topographique de la ville de Fès. Je remercie également tout le personnel du LRDEHM : Mr AABOUCH, Mr. HAMID, Mr. LMRAOUI ...

J'aimerai remercier tous ceux que j'ai côtoyés au cours de ce précieux stage et qui m'ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce travail. Ce serait trop long de tous vous citer.

Je voudrais ensuite remercier un par un les stagiaires qui m'ont accompagné durant cette magnifique période de stage. Très bonne chance pour vos soutenances

 

3

 
 

Organigramme du laboratoire

 

4

 
 

Liste des tableaux :

Tableau 1 : Milieux de culture et conditions d'incubation des germes

recherchés 37

Tableau 2: Résultats des analyses bactériologiques des différents sites

étudiés UFC/100g 46

Tableau 3 : Résultats des analyses physico-chimiques de la totalité des sites

étudiés en ppm 51

Tableau 4 : Résultats des analyses des métaux lourds des différents sites en

ppm 58

 

5

 
 

Listes des figures

Figure 1 : Situation des sites de prélèvements

34

Figure 2 : Tarière d'échantillonnage

35

Figure 3 : Principe de la spectrophotométrie d'absorption atomique

43

Figure 4 : Principe de fonctionnement de Spectrophotométrie d'absorption44

Figure 5 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de

Monfleuri 47

Figure 6 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Sidi

brahim 48

Figure 7 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Merja 48

Figure 8 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de

Wisslane 48

Figure 9 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Tghate

49

Figure 10 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Medina
49

Figure 11 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de

 

Bensouda

49

Figure 12 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de

 

Massira

50

Figure 13 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de

 

Doukkarat

50

Figure 14 : Variation du pH des différents sites étudiés

55

Figure 15 : Variation de l'humidité des différents sites étudiés

55

 

6

 
 

Figure 16 : Variation de la concentration des Nitrates des différents sites

étudiés 56

Figure 17 : Variation de la concentration du phosphore total des différents

sites étudiés 56

Figure 18 : Variation de la concentration des orthophosphates des différents

sites étudiés 56

Figure 19 : Variation de la concentration des nitrites des différents sites

étudiés 57

 

7

 
 

Listes des abréviations

CF : Coliforme fécaux

CT : Coliformes totaux

SF : Streptocoques fécaux

ASR : Anaérobie Sulfuto Réducteur GT : Germes totaux

Zn : Zinc

Cu : Cuivre

Pb : Plomb

Ni: Nickel

Cd: Cadmium

Cr: Chrome

UFC: Unité formant colonie

 

8

 
 

Sommaire

Dédicaces

1

Remerciements

2

Organigramme du laboratoire

4

Listes des abréviations

8

Introduction

14

Partie I : Étude bibliographique

17

I- Intérêt d'étude de sol de certains sites dans la ville de Fès :

17

I-1- Actions chimiques :

17

I-2- Actions biologiques :

18

I-3- Réglementations et recommandations :

18

II- Les facteurs pris en compte dans l'étude :

18

II-1- Les paramètres liés au sol.

18

II-1-1- Indice de battance :

18

II-1-2- Filtrance :

19

II-1-3- La présence d'hydromorphie :

19

II-1-4- La présence d'une rupture de perméabilité :

20

II-2- La pente :

20

II-3- Le climat:

20

III- Effet de la contamination sur la sante et l'environnement :

22

IV- Caractéristiques du sol :

22

IV-1- Caractéristiques microbiologiques du sol :

22

 

9

 
 

IV-1-1- Coliformes Totaux :

22

IV-1-2- Coliformes Fécaux :

23

IV-1-3- Streptocoques Fécaux :

23

IV-1-4- Anaérobies-Sulfito-Réducteur :

24

IV-1-5- Germes Totaux :

24

IV-1-6- Staphylocoque aureus:

24

IV-1-7- Salmonella :

25

IV-1-8- Pseudomonas :

26

IV-2- Caractéristiques physico-chimiques du sol :

26

IV-2-1- pH :

26

IV-2-2- Humidité relative:

26

IV-2-3- Nitrate (NO3-) :

26

IV-2-4- Nitrites (NO2-) :

27

IV-2-5-Phosphates :

27

IV-2-6- Orthophosphates :

28

IV-2-7- Chlorures :

28

IV-2-8- Cations échangeables Ca2+ et Mg2+ :

28

IV-3- Caractéristiques des métaux lourds :

29

IV-3-1- Zinc :

29

IV-3-2- Cuivre :

29

IV-3-3- Plomb :

29

IV-3-4- Nickel :

30

 

10

 
 

IV-3-5- Cadmium :
·

IV-3-6- Chrome :
·

Partie II : Matériels et méthodes

V- Présentation du milieu d'étude :

V-1- Détermination des sites d'études :'

30 30 33 33 33

V-1-1- Sites habitables :
·

33

V-1-2- Sites industriels:

33

V-1-3- Sites agricoles :

33

V-2- Cadre géographique des sites d'études :

33

 

VI- Prélèvements et analyses du sol :
·

35

VI-1- Échantillonnage du sol :
·

35

VI-1-1 Préparations des suspensions dilutions des sols :
·

35

VI-1-2- Préparations des dilutions :

36

VI-2- Méthodes d'analyses bactériologiques :'

37

VI-3-Étude de caractère morphologique :
·

39

VI-3-1- Coloration de Gram :
·

39

VI-4- Méthode d'analyse physico-chimique :
·

39

VI-4-1- pH :
·

39

VI-4-2- Humidité :
·

39

VI-4-3-Nitrates :

39

VI-4-4-Nitrites :
·

41

VI-4-5- Cations échangeables :
·

41

 

11

 
 

VI-4-6- Phosphates :
·

VI-4-7- Orthophosphates :
·

VI-4-8- Chlorures :

41

42
42

VI-5- Méthode d'analyse des métaux lourds :

42

VI-5-1-Principe :
·

42

VI-5-2-Appareillage :
·

43

Partie III : Résultats et discussions

46

VII- Evolution des paramétres bactériologiques :

46

VIII-- Evolution des paramètres physico-chimiques des sols :

51

VIII-1- pH :
·

52

VIII-2- L'humidité relative:

52

VIII-3- Nitrates :

52

VIII-4- Phosphore totale :

53

VIII-5- Orthophosphates :
·

54

VIII-6- Nitrites :
·

54

VIII-7- Chlorures :
·

55

VIII-8- Cations échangeables :
·

55

IX- Evolution des paramètres métaux lourds des sols :
·

58

Conclusion et perspectives

61

Références bibliographiques

63

Annexe1

67

Annexe 2

68

 

12

 
 

Annexe 3 : 69

Annexe 4 70

 

13

 
 

Introduction

Depuis les années 90, le Maroc a adapté une stratégie purement industrielle afin de profiter de ces bénéfices. Cette stratégie semblait être bonne au niveau économique mais en réalité, elle a causé beaucoup de dégât aux sols marocains de point de vue qualitatif et quantitatif. Maintenant, le pays essaye de s'adjuver une stratégie reposant sur un développement durable axé sur trois (3) cotés : Environnemental, social et économique. Ceux-ci dans le but de préserver l'environnement et assurer une continuité de développement durable. La dégradation de l'environnement est un fléau devenu plus en plus critique et préoccupant ces dernières années. Les principaux constituants de l'environnement touchés sont les eaux de surface, l'air et le sol.

La contamination des sols est devenue donc un fait tournant vu qu'il engendre beaucoup de questions en parallèle et pose ainsi la problématique suivante : Par quelle manière les sols sont contaminés? Quels sont les principaux contaminants chimiques ou microbiologiques? Quelles sont les effets qui peuvent provoquer par conséquent sur l'environnement et la santé humaine ou animale? Comment on s'y exposé et par quelle voie? Quelles sont les décisions à apprendre pour supprimer ou compenser les risques des contaminants?

Comme chaque pays industriel, les sols du Maroc aussi sont contaminés par des rejets domestiques, industriels et d'agriculture. Ces rejets provoquent des effets néfastes à cause de la prolifération des germes surtout pathogènes et les produits chimiques notamment les métaux lourds, les pesticides, les détergents...

 

14

 
 

Dans ce travail, nous allons détailler le problème de la contamination des sols qui pourra affecter la santé humaine, la faune et la flore de façon directe ou/et indirecte, en caractérisant la qualité des sols de quelques sites situés à la ville de Fès.

Nous avons choisi trois (3) sites à analyser : industriel, habitable et cultivable pour les quels nous avons effectué des analyses de trois (3) types microbiologiques, physico-chimiques et métaux lourds.

 

15

 
 

TUDE

BiBlioGR-

ApHiQUE

 

16

 
 

Partie I : Étude bibliographique

I- Intérêt d'étude de sol de certains sites dans la ville de Fès :

Le sol est classé comme étant la plus importante matrice, épais de quelques millimètres a plusieurs dizaines de mètres, il recouvre les deux tiers des terres émergées. Milieu hétérogène et complexe, le sol forme une succession de couches aux caractéristiques physicochimiques et biologiques spécifiques. Il est constitué d'éléments organiques (humus), d'éléments minéraux repartis en fractions glissières (sable) ou fines (argiles), d'une partie gazeuse, de végétaux et d'animaux (Antoine, 2001). Son contamination peut provoquer des effets néfastes sur la chaine alimentaire et par suite le déséquilibre des écosystèmes. En effet, l'étude des sols pollués dans le but de la caractérisation ou la détermination de leurs degrés de pollutions, est devenue importante actuellement et obligatoirement demandée pour prévenir et surveiller la terre et la santé de vie. C'est pourquoi, des congrès locaux, nationaux et internationaux sont régulièrement organisés pour sensibiliser le monde à et les incité à prendre leurs responsabilités. Plusieurs facteurs favorisent la pollution à la zone de notre étude, citons les dépôts industriels, domestiques...

I-1- Actions chimiques :

La pollution des sols par voie chimique résulte de l'accumulation d'éléments toxiques ou d'agents pathogènes liés à l'industrie chimique et métallurgique ainsi qu'à l'activité pétrolière.

 

17

 
 

Cette pollution se fait sous forme de retombées aériennes après la dispersion des éléments toxiques dans l'atmosphère ou bien par rejets directs à partir des sites producteurs.

I-2- Actions biologiques :

La contamination biologique du sol est produite via les animaux et leurs fumiers, ainsi que d'autres phénomènes naturels disant les volcans, les inondations etc

I-3- Réglementations et recommandations :

Jusqu'à présent, le Maroc n'a pas encore créé une réglementation a propos de la contamination des sols. Par contre, il y en a des arrêtées portant sur la qualité des eaux superficielles, les eaux destinées à l'irrigation ainsi que pour les rejets industriels ou domestiques dans les eaux usées.

Et comme première recommandation pour arriver à la création d'une réglementation et d'une législation sur la contamination du sol, il faudra impérativer l'adoption de la charte de l'environnement et de développement durable qui traite dans l'ensemble tout les problèmes reliés a l'environnement.

II- Les facteurs pris en compte dans l'étude : II-1- Les paramètres liés au sol.

II-1-1- Indice de battance :

L'indice de battance est défini comme étant l'aptitude d'un sol tendant à se désagréger et à former une croûte en surface sous l'action des facteurs externes (pluie, tassement, érosion...).

 

18

 
 

La battance pourra stopper la respiration et l'alimentation en eau des sols, au détriment de leur vie biologiques et de leur reproductivité.

Ce paramètre permet de classer le sol selon trois classes :

1- Sol non à peu battant.

2- Sol assez battant.

3- Sol battant a très battant.

II-1-2- Filtrance :

La filtrance est définie comme étant l'approximation de la capacité du sol à

permettre l'infiltration de l'eau à travers les premiers centimètres du sol. Elle dépend de la texture, de l'état calcique, de la pierriste.

Cette filtrance classe le sol selon trois classes :

1- Sols filtrants a très filtrants.

2- Sols peu filtrants.

3- Sol non filtrants.

II-1-3- La présence d'hydromorphie :

La présence d'hydromorphie est due à l'apparition de gleys ou pseudogleys (c à d réductions /oxydation de fer) pour des profondeurs de 20 à 70 cm.

Ce paramètre permet de classer les sols selon deux classes :

1- Sol hydromorphe.

2- Sol non hydromorphe.

 

19

 
 

II-1-4- La présence d'une rupture de perméabilité :

La présence d'une rupture de perméabilité est due l'apparition d'un horizon
argileux ou d'un substrat imperméable pour des profondeurs de 40 à 70 cm.

Ce paramètre permet de classer les sols selon deux classes :

1- Présence d'une rupture de perméabilité.

2- Absence d'une rupture de perméabilité.

II-2- La pente :

La pente agit sur les écoulements de surface ainsi que sur les écoulements hypodermiques c'est-à-dire sous la surface du sol mais au-dessus des nappes phréatiques permanentes, elle croit avec l'indice de battance et la filtrance.

Ce paramètre permet de classer les sols selon deux classes :

1- Sols non sensibles aux écoulements de surface.

2- Sols sensibles aux écoulements de surface.

II-3- Le climat:

II-3-1- Période orageuse :

La période orageuse inclut la saison de printemps et d'été, elle résulte de la multiplication de la pente et l'indice de battance.

Elle définie comme étant le rapport Eaux superficielles/Eaux souterraines notée ESU/ESO, avec attribution d'un numéro de 1 à 4 pour chaque ressource et que la somme étant égale à 4.

On distingue cinq classes pour la période orageuse :

1- ESU 0/ESO 4 : Pluie reconstituant la réserve du sol et possibilité d'infiltration en profondeur.

 

20

 
 

2- ESU 1/ESO 3 : Pluie reconstituant la réserve du sol et possibilitéd'écoulement latéral en subsurface.

3- ESU 2/ESO 2 : Écoulement de surface, reconstitution de la réserve utile puis infiltration en profondeur.

4- ESU 3/ESO 1 : Écoulement de surface, de subsurface et reconstitution de la réserve utile.

5- ESU 4/ESO 0 : Écoulement en surface (et reconstitution de la réserve utile).

II-3-2- Période hivernale :

La période hivernale comporte la saison de l'automne et de l'hiver, elle résulte de la multiplication de la filtrance par la pente.

Elle définie comme étant le rapport Eaux superficielles/Eaux souterraines notée ESU/ESO, avec attribution d'un numéro de 1 à 4 pour chaque ressource et que la somme étant égale à 4.

On distingue cinq classes pour la période hivernale :

1- ESU 0/ESO 4 : Écoulement en profondeur uniquement si le substrat est filtrant.

2- ESU 1/ESO 3 : Infiltration et Écoulement de surface possible si fortes pluies.

3- ESU 2/ESO 2 : Écoulement de surface et infiltration.

4- ESU 3/ESO 1 : Écoulement de surface dominant. Écoulement hypodermique.

5- ESU 4/ESO 0 : Écoulement de surface dominant. Écoulement hypodermique.

 

21

 
 

III- Effet de la contamination sur la sante et l'environnement :

Un sol contaminé peut présenter trois types de risques environnementaux qui se traduiront en risque sur la sante humaine :

1- Le contact direct des polluants avec les occupants du sol à titre d'exemple : jeux d'enfants sur un site pollué. Des recherches ont été faite par plusieurs chercheurs sur les HAP ont montre qu'une exposition relativement prolongée, pourra avoir des effets nocifs sur le système respiratoire, les irritations aux yeux....

2- Lessivage des polluants par les eaux d'infiltration et transfert des polluants vers les eaux souterraines et superficielles (pollution possible des ressources en eau).

3- Réintroduction des polluants dans la chaine alimentaire par les végétaux et les organismes vivants du sol, les contaminants s'accumulent à la surface des racines et des feuilles, mais ne se déplacent pas qu'en très petite quantité des racines aux pousses. Donc les plantes cultivés dans un sol contaminé peuvent avoir plus de contaminant dans les racines que dans les tiges et les feuilles.

IV- Caractéristiques du sol :

IV-1- Caractéristiques microbiologiques du sol :

IV-1-1- Coliformes Totaux :

Les Coliformes totaux regroupent plusieurs espèces bactériennes de la
famille des entérobactéries qui se présentent sous formes de bâtonnet, Gram
négatives, non sporulant, possédant l'enzyme â-galactosidase permettant

 

22

 
 

l'hydrolyse du lactose à 37 °C afin de produire des colonies rouges avec des reflets métalliques sur un milieu bien approprie. Le groupe des coliformes est utilisé depuis la fin du 19ème siècle comme indicateur de pollution fécale (Archibald, 2000). La plupart des espèces de ce groupe se retrouveront naturellement dans le sol ou la végétation (Edberg et al., 2000).

IV-1-2- Coliformes Fécaux :

Les Coliformes fécaux ou coliformes thermotolérants, sont un sous-groupe des coliformes totaux capables de fermenter le lactose à une température de 44 °C (Barthe et al., Edberg et al., 2000).

Bien que la présence de coliformes fécaux témoigne habituellement d'une contamination d'origine fécale, plusieurs coliformes fécaux ne sont pas d'origine fécale, provenant plutôt d'eaux enrichies en matière organique, tels les effluents industriels du secteur des pâtes et papiers ou de la transformation alimentaire (Barthe et al., 1998).

L'intérêt de la détection de ces coliformes, à titre d'organismes indicateurs, réside dans le fait que leur survie dans l'environnement est généralement équivalente à celle des bactéries pathogènes et que leur densité est généralement proportionnelle au degré de pollution produite par les matières fécales.

IV-1-3- Streptocoques Fécaux :

Les Streptocoques fécaux appartiennent à la famille des Streptococcaceae. Ce sont des hôtes normaux de l'intestin de l'homme et des animaux à sang chaud, ils sont éliminés en grand nombre dans les matières fécales (Kenner et al, 1970).

 

23

 
 

Certaines espèces des streptocoques peuvent avoir d'autres milieux de vie dans le sol et la végétation (Merzouki, 1992).

Le groupe CF/SF est souvent utilise pour indiquer la source de contamination fécale, si ce rapport est supérieur à 1, la pollution est d'origine humaine. Lorsque le rapport est inferieur à 1 la pollution fécale serait d'origine animale (Davenport et al., 1976).

IV-1-4- Anaérobies-Sulfito-Réducteur :

Les Anaérobies Sulfito Réducteurs sont largement répandues dans l'environnement. Elles sont présentes dans les matières fécales humaines et animales, ainsi que dans les eaux usées et le sol. Elles survivent dans le sol pendant longtemps, car elles sont plus résistantes que les formes végétatives à l'action des facteurs chimiques et physiques. Elles peuvent ainsi fournir des indications sur une pollution éloignée ou intermittente.

IV-1-5- Germes Totaux :

Appelés aussi bactéries mésophiles aérobies, ces derniers renseignent sur la charge bactérienne globale. La plupart des sols contiennent une importante population de microorganismes, même si les organismes ne sont pas pathogènes.

Les « bactéries mésophiles aérobies » peuvent être considérées comme des organismes indicateurs, quoiqu'elles soient une mesure beaucoup moins précise et sûre de la contamination du sol que d'autres indicateurs plus précisément définis.

IV-1-6- Staphylocoque aureus:

Coque à gram positif de 0,5 à 1 ìm de diamètre, non sporulé, immobile,
aéro-anaérobie facultatif, possédant une catalase. Appartient au genre

 

24

 
 

Staphylococcus phylogénétiquement proche des genres Enterococcus, Bacillus et Listeria. 35 espèces dont certaines sont subdivisées en sousespèces sont actuellement décrites dans le genre Staphylococcus. Cette dernière, isolée en 1985 à partir d'abcès chez le mouton, est anaérobie et peu connue. Elle se caractérise par la production de pigment, d'une coagulase, d'un facteur agglutinant lié à la paroi ayant une affinité pour le fibrinogène (clumping factor) et de nombreuses autres enzymes et toxines responsables de sa virulence.

La présence de S. aureus dans le sol constitue un risque pour la santé humaine parce que certaines souches sont capables de produire des entérotoxines dont l'ingestion provoque une intoxication.

IV-1-7- Salmonella :

Salmonella est un bacille Gram négatif non sporulant, dont la mobilité propre est assurée par des flagelles péritriches (et qui est de type aéroanaérobie. Ces bâtonnets de 2 à 3 ìm de long sont des bactéries mésophiles, peu exigeantes d'un point de vue nutritionnel. Leur développement est optimal pour des températures proches de la température corporelle des animaux à sang chaud 35 à 37°C, et un pH de 6,5 à 7,5. Leur multiplication reste assurée pour des températures de 6,7 à 41°C. Le large spectre de températures (-20 à 60°C) et de pH (4,1 à 9) auxquels elles sont capables de survivre, ainsi que leur capacité à résister à de aw (activité de l'eau) de 0,94 en font des bactéries extrêmement résistantes aux conditions environnementales même difficiles (congélation) et expliquent leur caractère ubiquiste.

 

25

 
 

IV-1-8- Pseudomonas :

Les pseudomonas sont des bacilles à Gram positif, aérobies stricts, capables de se multiplier sur des milieux usuels, mobiles par ciliature polaire, possédant une oxydase, ils sont capables de fermenter le glucose et pouvant produire des pigments.

Ils sont rencontrés dans les sols, sur les végétaux et surtout dans les végétaux et surtout dans les eaux douces et marines

IV-2- Caractéristiques physico-chimiques du sol :

IV-2-1- pH :

C'est une mesure qui donne des indicateurs sur l'acidité ou la basicité du sol. Les mesures sont effectuées grâce à un pH-mètre.

IV-2-2- Humidité relative:

Qui parle de l'humidité dans le sol parle de la présence de l'eau, elle est définie conne étant une mesure importante pour la détermination du potentiel de production d'une culture. Elle est aussi importante dans la modélisation des bassins de drainage où l'humidité dans le sol reflète la quantité d'eau présente dans les deux premiers mètres du sol.

L'humidité du sol aide aussi dans la prédiction d'inondations, car un sol saturé ne peut pas absorber plus de pluie ou d'eau de ruissellement.

IV-2-3- Nitrate (NO3-) :

Les nitrates sont des compose chimiques d'azote et d'oxygène. On les trouve à l'état naturel dabs certains légumes, dans la viande en conserve et dans le sol. Il y en a aussi dans les engrais commerciaux et les déjections animales. Les nitrates sont nécessaires à la croissance des végétaux mais la présence

 

26

 
 

excessive dans le sol peut contaminer les sources d'alimentation en eau et entrainer des risques pour la sante humaine et animale.

Les nitrates ne sont pas toxiques directement, mais ils favorisent la prolifération des algues (eutrophisation) ayant pour conséquence une baisse de la teneur en dioxygène de l'eau et donc une action sur la vie aquatique. En outre les nitrates sont susceptibles de se transformer en nitrites par réduction et en nitrosamines par action des amines sur les nitrates.

IV-2-4- Nitrites (NO2-) :

Les nitrites (NO2 -) sont des ions naturels présents partout dans l'environnement. Ils sont le produit de l'oxydation de l'azote (qui représente en gros 78 % de l'atmosphère) par les microorganismes dans les plantes, le sol ou l'eau et, dans une moindre mesure, par les décharges électriques comme la foudre. Ils sont utilisés comme des agents de conservation.

Les nitrites consommés directement, ou formés après la conversion des nitrates en nitrites dans l'estomac, réagissent avec les composés de fer dans le sang humain qui réduit la capacité de ces composés de fer pour lier l'oxygène. Les bébés de moins de 6 mois d'âge sont particulièrement sensibles, entraînant des symptômes tels que l'essoufflement et une couleur bleue autour de la bouche dénommée syndrome du bébé bleu (Méthémoglobinémie).

IV-2-5-Phosphates :

Le phosphate est un élément essentiel à la vie, repartie partout dans le corps humain. C'est un élément intégrant des membranes cellulaires, jouant un rôle important dans l'apport en énergie et se trouvant dans le matériel génétique humain.

 

27

 
 

Les phosphates rejetés dans la nature surtout des engrais et des détergents à lessive. Ces produits devraient donc contenir une grande quantité de phosphate.

IV-2-6- Orthophosphates :

Les orthophosphates ne sont généralement présents qu'à l'état de trace dans les milieux aquatiques naturels. Leur présence dans l'eau favorise la croissance des algues dés que l'eau est exposée à la lumière : phénomène d'eutrophisation, qui est néfaste à l'équilibre aquatique (Khamar, 2002).

IV-2-7- Chlorures :

Les chlorures sont des éléments essentiels et les principaux anions extracellulaires du corps. Ce sont des ions très mobiles, qui traversent facilement les membranes cellulaires.

Les chlorures sont largement répandus dans la nature, généralement sous forme de sels de sodium (NaCl) et de potassium (KCl); ils représentent environ 0,05 % de la lithosphère. Ce sont les océans qui contiennent de loin la plus grande quantité de chlorures dans l'environnement.

IV-2-8- Cations échangeables Ca2+ et Mg2+ :

On appelle ion une particule chargée électriquement qui se forme quand un atome neutre ou un groupe d'atomes perd ou perdent un ou plusieurs électrons. Les cations échangeables dominants sont : Ca2+, Mg2+, K+, Na+, Al3+. Les 4 premiers cations sont appelés bases échangeables. Dans les sols acides, les cations suivants dominent : Ca2+, Mg2+, K+ et Al3+ selon le type de sites d'échanges, le pH et leur abondance relative. Dans les sols calcaires, Ca2+, Mg2+ dominent tandis que dans les sols salins, c'est le cas du Na+.

 

28

 
 

IV-3- Caractéristiques des métaux lourds :

IV-3-1- Zinc :

Le zinc est utilisé lors de la galvanisation de pièces métalliques, dans la production d'alliages. Le zinc se lie à des liants inorganiques et est hydrolysé à un pH de 7 à 7,5. Il forme du Zn(OH)2 à un pH supérieur à 8. L'état d'oxydation le plus commun est II qui peut être lie à des liants inorganiques ou à des minéraux colloïdaux. Le zinc précipite dans des conditions d'anoxie sous la forme ZnS, et sous la forme non précipitée, forme ZnOH+, ZnCO3 et ZnCl+.

IV-3-2- Cuivre :

Le cuivre est utilisé dans l'industrie électrique notamment mais il est aussi présent par exemple dans l'industrie pharmaceutique, les ustensiles de cuisine, les canalisations d'eau.

Les sources anthropiques de cuivre dans l'environnement sont : l'exploitation minière, les rejets domestiques et industriels, l'industrie métallurgique. Le cuivre est extrêmement toxique pour le biote aquatique. Le cuivre se retrouve à l'état naturel sous forme de sulfures, d'oxydes ou de carbonates.

IV-3-3- Plomb :

Forme des alliages avec l'étain, le cadmium le cuivre, l'Argent et le calcium. Ces composés sont utilisés pour la fabrication du PVC, du verre de plomb. Le plomb est ses composés sont reconnues comme étant toxiques pour les être humains. Le plomb peut être ingéré par voies gastro-intestinales. Le plomb à une forte tendance à la bio-accumulation dans les eaux et le sang. Il

 

29

 
 

existe à l'état natif, il se distingue des ions alcalins et alcalino-terreux en solution puisqu'il peut être hydrolyse à de faible valeur de pH.

IV-3-4- Nickel :

Le nickel est une substance que l'on retrouve dans le milieu naturel, essentiellement dans les minerais sulfurés extraits des sous-sols et dans les minéraux silicatés se trouvant en surface. Dans l'environnement, le nickel est surtout combiné à l'oxygène (oxydes) et au soufre (sulfures).

Le nickel pur est un métal blanc brillant et dur utilisé couramment pour fabriquer des alliages de métaux solides et durables. On retrouve ce métal dans de nombreux objets courants, comme les casseroles inoxydables, les pièces de monnaie et les piles rechargeables.

IV-3-5- Cadmium :

Le cadmium (Cd) est un élément naturellement présent à l'état de traces dans l'écorce terrestre et à également été émis dans l'environnement par des activités humaines : métallurgie du zinc et du plomb, automobiles, rejets ou incinérations de batteries et accumulateurs, emplois de peintures ou pigments, combustions de combustibles fossiles, épandages d'engrais phosphatés et de boues de stations d'épuration.

L'exposition chronique au cadmium par ingestion (voie orale) peut provoquer des atteintes de la fonction rénale. Le cadmium s'accumule dans l'organisme au cours de la vie (dans le foie puis dans le rein) et sa toxicité est liée à cette accumulation progressive.

IV-3-6- Chrome :

Le chrome (Cr) est un métal dur, cassant et blanc argenté (point de fusion 1875 °C), soluble dans HCl et H2SO4 mais pas dans HNO3, H3PO4 ou HClO4

 

30

 
 

résiste à l'oxydation de l'air, très connu pour son utilisation comme garniture décorative sur les appareils électroménagers et les automobiles.

Dans sa forme minérale habituelle (chromite), le chrome possède des propriétés thermorésistantes qui trouvent des applications dans divers types de fourneaux. Le chrome forme aisément différents composés chimiques qui ont une vaste gamme d'applications, comme les pigments et les agents tannants.

 

31

 
 

11 ATERiELs
ET

METHoDEs

 

32

 
 

Partie II : Matériels et méthodes V- Présentation du milieu d'étude :

V-1- Détermination des sites d'études :

V-1-1- Sites habitables :

Les sites habitables que nous avons ôté pour sont :

> Monfleuri.

> Hay el massira.

> El medina (Sidi boujida, Rssif, Sahrij gnawa, Bab el fetouh).

V-1-2- Sites industriels:

Les sites industriels que nous avons choisis sont :

> Bensouda. > Doukkarat. > Sidi brahim.

V-1-3- Sites agricoles :

Parmi les sites agricoles disponibles, nous avons choisi :

> Tghate.

> Merja.

> Wisslane.

V-2- Cadre géographique des sites d'études :

 

33

 
 

Mémoire MASTER

Figure 1 : Situation des sites de prélèvements

34

VI- Prélèvements et analyses du sol :

VI-1- Échantillonnage du sol :

Nous avons réalisé un échantillonnage composite pour les sols, à différents niveaux et à différents profondeurs (0-15 cm, 15-30 cm). Pour chaque niveau et pour chaque profondeur les sols sont généralement prélevés grâce a une tarière (figure1) selon la méthode décrite par Mekki et al., (2006). Ils sont homogénéisés pour constituer un seul échantillon représentatif de ce niveau à la profondeur correspondante.

Figure 2 : tarière d'échantillonnage

NB : Par manque de ce matériel, nous avons utilisé une perle.

Les échantillons des sols sont prélevés à cinq endroits distincts en respectant une forme géométrique d'un rectangle avec un point au centre. Les prélèvements récoltés sont ensuite mélangés dans un sac stérile.

VI-1-1 Préparations des suspensions dilutions des sols :

VI-1-1-1- Pour les analyses microbiologiques :

Pour respecter les conditions de stérilité et les conditions aseptiques, nous
avons restreint certaines étapes pour que les résultats soient représentatifs et

 

35

 
 

ne présentent pas d'erreur. La procédure que nous avons choisie est la suivante :

D'abord, nous avons procédé a une étape de broyage des échantillons afin de les réduire en poudre fine, ensuite nous avons pesé 10 g du sol et nous avons versé 100 ml de l'eau distillé stérile et nous l'avons laissée décanter pour procéder ensuite à des dilutions jusqu'à l'ordre de 10-6 (Pochon et al., (1962)).

VI-1-1-2- Pour les analyses physico-chimiques :

En plus des étapes déjà décrite pour les analyses microbiologiques, nous avons ajouté une phase d'extraction en utilisant un papier WATMAN pour récupérer la phase aqueuse qui nous sera utile lors de la manipulation. (Rodier 1996).

VI-1-2- Préparations des dilutions :

Pour les échantillons des sols, il convient de pratiquer plusieurs dilutions. Ainsi après avoir homogénéisé par agitation mécanique les échantillons à analyser, 10 ml de chaque échantillon est prélevé à l'aide d'une micropipette, puis dilue dans un flacon contenant 90 ml d'eau distillée stérile. A partir de ce flacon, on procède de la même manière à des séries de dilution donnant une progression géométrique de 10-1. En suivant la même technique et en changeant le cône de la micropipette à chaque passage on prépare a partir de chaque dilution la suivante jusqu'à 10 -6. (Rodier 1996).

Ensuite l'ensemencement se fait par profondeur, c'est-à-dire qu'on verse 1 ml de l'échantillon dans une boite de pétri ensuite on verse le milieu de culture et on homogénéise. (APHA et al., 1998).

 

36

 
 

VI-2- Méthodes d'analyses bactériologiques :

Les analyses bactériologiques ont concerné le dénombrement des germes

totaux, coliformes fécaux, coliformes totaux, streptocoques, anaérobies sulfito réducteurs, staphylococcus, pseudomonas et salmonelle.

Ces germes ont été recherchés par la méthode d'ensemencement en profondeur.

Les milieux de culture utilisés ainsi que les conditions d'incubation des différents germes recherchés sont représentés dans le tableau suivant.

Tableau 1 : milieux de culture et conditions d'incubation des germes recherchés

Paramètres

Milieu de culture

Incubation

observations

Référence
normative

-Coliformes Totaux

Tergitol

37 °C! 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur rouges

briques.

ISO 9308-1

-Coliformes Fécaux

Tergitol

44 °C! 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur rouges

briques.

NM 03.7.003

 

37

 
 

-

Streptocoque s Fécaux

Slanetz et bartley

37 °C/ 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur roses.

ISO 7899-2

-Germes Totaux

Plate Count Agar

37 °C et 22 °C/ 24 h à 48h

Dénombrement de toutes les colonies.

ISO 6222

-Anaérobies Sulfito Réducteurs

SPS

37 °C/ 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur noires.

ISO 6461-2

-

Staphylococc us

Chapman

37 °C/ 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur jaunes et

roses.

 

- Pseudomonas

Cétrimide

37 °C/ 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur verdâtres.

MMA 1997

-Salmonella

Hektoen

37 °C/ 24h à 48 h

Dénombrement de toutes les colonies de couleur Colonies bleuvert à centre noir.

NM 03.7.050

 

38

 
 

VI-3-Etude de caractère morphologique :

VI-3-1- Coloration de Gram :

La coloration de Gram se fait selon le protocole de Hans Christain Gram, il s'agit d'une coloration qui permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d'utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classer.

Les bactéries Gram + sont celles qui ont une membrane qui possède beaucoup d'acide techoique et peu de lipides, l'alcool ne traverse pas cette membrane et le cytoplasme reste violet.

Les bactéries dont la membrane ne possède pas beaucoup d'acide techoique et de lipides, l'alcool traverse la membrane et lave le violet de gentiane. Pendant la coloration suivante a la fuchsine de Ziehl, le cytoplasme se colore en rose. Ces bactéries sont des bactéries Gram- (Hart et al., 2002).

VI-4- Méthode d'analyse physico-chimique :

VI-4-1- pH :

La mesure de pH est réalisée à l'aide d'un pH-mètre.

VI-4-2- Humidité :

La méthode consiste à peser le poids des échantillons avant et après séchage dans l'étuve à 105 °C et pendant 14 heures.

VI-4-3-Nitrates :

Les nitrates sont dosés par la méthode de salicylate de sodium. Les nitrates en présence de salicylate donnent le paranitro-salicylate de sodium coloré en jaune.

 

39

 
 

La méthode de dosage consiste à prendre 5 ml du l'extrait déjà préparé, on ajoute 5 ml de l'eau distille ainsi qu'1 ml du salicylate de sodium. La solution obtenue est évaporée dans un bain marie à une température de 80°C. Après on la laisse refroidir et on ajoute 2 ml d'acide sulfurique concentre (qui doit être dissout totalement).

Après 10 min, on ajoute 15 ml d'eau distille puis 15 ml de tartrate double de Na et K qui développe une coloration jaune, après on fait la lecture au spectrophotomètre à une longueur ë= 415nm et on note la densité optique correspondante.

L'étape suivante consiste à préparer une solution déjà contaminé par les nitrates connaissant la concentration et procéder au même protocole déjà cité et ensuite on note la nouvelle densité.

La méthode qui nous permettra de déterminer la concentration de notre échantillon s'appelle méthode des ajouts dosés, qui n'est autre qu'une simple relations de trois c'est-à-dire qu'à chaque densité optique correspond à une concentration sachant qu'on a déjà préparé une solution de concentration en nitrate connue.

NB : pour toutes les mesures effectuées par spectrophotomètre, nous avons adopté la méthode des ajouts dosés et pour chaque manipulation, nous avons préparé des solutions contaminées par les éléments recherchés avec une concentration connue.

 

40

 
 

VI-4-4-Nitrites :

L'acide sulfurique en milieu chlorhydrique en présence d'ions NH4 + et de phénol forme avec les ions NO2 - un complexe coloré en jaune. Cette méthode s'appelle méthode au réactif Zambelli.

La méthode consiste à prendre 50 ml de l'échantillon à analyser et de lui ajouter 2 ml du réactif de Zambelli (formé d'acide chlorhydrique pur, d'acide sulfanilique, de phénol cristallisé de NH4Cl et de l'eau distillé) ensuite agiter et laisser reposer pendant 10 min, après on ajoute 2 ml d'ammoniaque pur et on effectue la lecture à une longueur ë=435 nm.

VI-4-5- Cations échangeables :

Le dosage des cations échangeables se fait par une simple méthode de titrage, on prend un volume de 10 ml de l'échantillon à analyser et on le sature par une solution d'acétate d'ammonium 1N ajustée à pH=8.2 et ensuite on dose le tout par l'EDTA.

VI-4-6- Phosphates :

Le dosage du phosphore total est effectué âpres minéralisation de l'échantillon à chaud en présence d'acide sulfurique et de persulfate de potassium (K2S2O8).

La méthode consiste à prendre une prise d'essai de l'échantillon de 50 ml, on lui ajoute 1 ml de H2SO4 et 0.4 g de persulfate de potassium poudre, on porte le tout à ébullition à une température de 120°C et pendant 30 min, âpres on ajoute 3 gouttes de phénophtaléine. Ensuite on alcalinise par une solution de NaOH jusqu' à une coloration rose, et on décolore ensuite par H2SO4, âpres on ajoute 1 ml de l'acide ascorbique et 4 mn du réactif combine. On attend 30 min et on fait la lecture à une longue ë=882nm.

 

41

 
 

VI-4-7- Orthophosphates :

Le principe de cette méthode réside à la formation en milieu acide d'un complexe avec le molybdate d'ammonium et le tartrate double d'antimoine et de potassium.

La méthode consiste à prendre une prise d'essai de 20 ml de l'échantillon et de lui ajouté 1 ml d'acide ascorbique ainsi que 4 ml du réactif combiné, on laisse reposer 30 min et on observe une coloration bleu ensuite on fait la lecture à une longueur ë=880 nm.

VI-4-8- Chlorures :

Les chlorures sont dosés en milieu neutre par une solution titrée de nitrate d'argent en présence de chromate de potassium. La fin de réaction est indiquée par l'apparition de la teinte rouge caractéristique du chromate d'argent

La méthode consiste à introduire un volume de 1ml de l'échantillon et de lui ajouter 2 a 3 gouttes d'acide nitrique pur et 3 gouttes de solution de chromate de potassium, ensuite on titre par une solution de nitrate d'Argent jusqu'à apparition d'une teinte rougeâtre.

VI-5- Méthode d'analyse des métaux lourds :

VI-5-1-Principe :

La méthode adoptée pour l'analyse des métaux lourds est la spectrophotométrie d'absorption atomique, elle permet de quantifier les éléments métalliques en solutions. Chaque élément à un nombre d'électrons associés à son noyau. La configuration orbitale normale et la plus stable des électrons est appelée état de base. Lorsque qu'une énergie est fournie à un atome, ce dernier l'absorbe et adopte une configuration électronique appelée

 

42

 
 

état d'excitation. Cet état est instable et l'atome retourne immédiatement à son état de base libérant ainsi une énergie lumineuse.

Figure 3 : principe de la spectrophotométrie d'absorption atomique

VI-5-2-Appareillage :

Lors du procédé d'absorption atomique l'énergie fournie à l'atome provient d'une source lumineuse appelle lampe à cathode creuse. L'atome dans son état de base absorbe l'énergie lumineuse à une longueur d'onde spécifique et passe un état d'excitation. Un détecteur mesure la quantité de lumière absorbée et un signal électronique est produit en fonction de l'intensité lumineuse. Ce signal est traité et la quantité d'analyte dans l'échantillon est déterminée en fonction de l'absorbance mesurée.

Le contact entre les atomes et la source lumineuse est assurée par la cellule d'absorption. Cette cellule est en faite une flamme générée par la combustion d'acétylène en présence d'oxygène. L'échantillon à analyser est aspire par l'appareil et transformé en aérosol. La flamme atomise ensuite les

 

43

 
 

éléments contenus dans l'aérosol et les place en travers du faisceau de la lampe à cathode creuse.

La lampe à cathode creuse émet le spectre lumineux spécifique à l'élément analysé. La cathode et l'anode de la lampe sont composées uniquement de l'élément dont le spectre lumineux doit être produit. Un potentiel électrique est appliqué entre l'anode et la cathode, ce qui à pour effet d'ioniser le gaz contenu dans la lampe. Les ions de gaz vont ensuite entrer en collision avec la cathode, ce qui déloge des atomes métalliques. Ces atomes vont aussi entrer en collision avec les ions de gaz ce qui les fait passer à un état d'excitation. Ils retournent aussitôt à leur état de base ce qui produit l'énergie lumineuse désirée.

Figure 4 : Principe de fonctionnement de Spectrophotométrie d'IEsorStio4

 

44

 
 

Résuliais

ti

DiscussioNs

 

45

 
 

Partie III : Résultats et discussions VII- Evolution des paramétres bactériologiques :

Tableau 2: Résultats des analyses bactériologiques des différents sites étudiés UFC/100g

 

Monfleuri

Sidi brahim

Merja

profondeur

0-15

15-30

0-15

15-30

0-15

15-30

Coliforme Totaux

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

7,13E+03

1,00E+01

Coliforme Fécaux

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

6,93E+02

1,00E+02

Streptocoques

0,00E+00

0,00E+00

1,71E+05

2,37E+05

3,04E+05

1,71E+05

ASR

1,67E+04

2,00E+03

1,33E+01

3,33E+00

3,33E+00

3,33E+00

Germe Totaux à 22°C

1,55E+05

2,60E+06

7,11E+05

4,77E+06

3,00E+05

1,84E+06

Germe Totaux à 37°C

1,91E+07

6,50E+08

8,80E+06

1,88E+07

2,02E+06

7,72E+06

Staphylococcus

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

1,63E+05

1,47E+05

Pseudomonas

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

Salmonella

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

 

Wisslane

Tghate

Medina

profondeur

0-15

15-30

0-15

15-30

0-15

15-30

Coliforme Totaux

3,48E+05

1,01E+06

1,04E+05

2,50E+06

9,73E+05

3,38E+05

Coliforme Fécaux

1,73E+03

6,67E+00

7,06E+04

2,39E+05

0,00E+00

2,97E+02

Streptocoques

2,74E+03

3,00E+01

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

ASR

3,33E+00

6,67E+00

6,67E+00

1,00E+01

6,67E+01

1,00E+02

Germe Totaux à 22°C

4,89E+06

5,67E+06

1,33E+06

2,37E+07

3,81E+05

5,65E+05

Germe Totaux à 37°C

7,28E+06

1,51E+06

6,46E+06

2,03E+07

2,04E+06

5,44E+06

Staphylococcus

5,65E+05

4,53E+05

1,48E+04

6,85E+05

3,72E+05

4,67E+03

Pseudomonas

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

Salmonella

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

 

Bensouda

massira

Doukkarat

profondeur

0-15

15-30

0-15

15-30

0-15

15-30

Coliforme Totaux

2,01E+05

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

7,61E+05

2,18E+07

Coliforme Fécaux

0,00E+00

6,70E+04

0,00E+00

0,00E+00

5,21E+05

6,80E+06

Streptocoques

2,14E+06

1,77E+06

5,71E+05

2,70E+05

0,00E+00

0,00E+00

ASR

3,33E+00

0,00E+00

1,00E+01

3,33E+00

6,67E+00

3,33E+00

Germe Totaux à 22°C

2,56E+05

1,01E+06

6,75E+05

1,08E+06

4,08E+06

2,04E+06

Germe Totaux à 37°C

2,93E+05

4,23E+06

1,56E+06

5,90E+06

9,06E+06

3,43E+08

Staphylococcus

0,00E+00

1,05E+05

1,03E+05

1,69E+03

5,20E+03

6,63E+03

Pseudomonas

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

Salmonella

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

0,00E+00

 

46

 
 

Les analyses des sols des différents sites choisis ont mis en évidence la présence des bactéries en profondeur. La littérature rapporte que les germes peuvent exister jusqu'à 60 cm vu que les pores des sols à cette profondeur sont imbibés d'eau et se comporte comme un milieu aquatique anaérobie pour les bactéries. Les entérobactéries, étant anaérobies facultatives, ont beaucoup de facilité a survivre (Powell et al.,2003).

Dans la profondeur 0-15 cm, nous avons constaté une concentration moins élevée des germes étudiés que celle enregistrée dans la profondeur 15-30. Cela pourrait être expliqué par l'intensité des rayons solaires, en particulier les rayons UV, sur la surface du sol, qui ont un effet bactéricide. Alors que pour les Streptocoques, on les trouve en concentration élevée à la profondeur 0-15, du fait qu'ils sont plus résistants à la température.

Le rapport CF/SF est supérieur à 1 dans les sites de : Tghate, Medina et Doukkarat, ce qui montre qu'il s'agit d'une contamination fécale d'origine humaine. Alors que pour les autres sites, la contamination fécale est de type animal, puisque le rapport CF/SF est inferieur à 1.

Figure 5 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Monfleuri

 

47

 
 

48

Mémoire MASTER

Figure 6 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Sidi brahim

Figure 7 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Merja

Figure 8 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Wisslane

Figure 9 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Tghate

Figure 10 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Medina

Figure 11 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Bensouda

50

Mémoire MASTER

Figure 12 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Massira

Figure 13 : Evolution des différents germes cherchés dans la zone de Doukkarat

VIII- Evolution des paramètres physico-chimiques des sols :

Tableau 3 : Résultats des analyses physico-chimiques de la totalité des sites étudiés en ppm

Sites

 

Wisslane

 

Tghate

 

Medina

 

Profondeur

 

0-15

15-30

 

0-15

Profondeur

 

0-15

15-30

pH

 

7,65

 

7,81

 
 

8,1

 

Humidité

 

20,0%

 

8,6%

 
 

19,1%

 

Nitrates (mg/kg)

 

238,33

71,67

 

354,17

 

38,82

 

530,63

 

363,75

Phosphore total (mg/kg)

 

21,9

108,38

 

192,2

 

20,33

 

94,4

 

234,25

Orthophosphates (mg/kg)

 

13,1

65

 

115,3

 

12,2

 

56,6

 

140,6

Nitrites (mg/kg)

 

3,54

21,24

 

2,52

 

34,35

 

3,38

 

6,9

Chlorures (mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 

Cations échangeables
(mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 

Sites

 

Wisslane

 

Tghate

 
 

Medina

 

Profondeur

 

0-15

15-30

 

0-15

15-30

 

0-15

15-30

pH

 

8,85

 

8,27

 
 

8,9

 

Humidité

 

11,1%

 

17,6%

 
 

14,3%

 

Nitrates (mg/kg)

 

152,5

59,79

 

34,17

 

1082,5

 

16,65

 

736,67

Phosphore total (mg/kg)

 

221

79,64

 

17,88

 

18,11

 

15,33

 

23,87

Orthophosphates (mg/kg)

 

200

47,8

 

10,7

 

10,9

 

9,2

 

50

Nitrites (mg/kg)

 

3,29

21,4

 

3,82

 

15,7

 

3,46

 

20,01

Chlorures (mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 

Cations échangeables
(mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 

Sites

 

Wisslane

 

Tghate

 
 

Medina

 

Profondeur

 

0-15

15-30

 

0-15

15-30

 

0-15

15-30

pH

 

8,91

 

7,92

 
 

8,82

 

Humidité

 

12,0%

 

8,1%

 
 

15,4%

 

Nitrates (mg/kg)

 

265,94

705,83

 

244,72

 

432

 

2170,5

 

358,75

Phosphore total (mg/kg)

 

17,44

47,53

 

292,33

 

64,85

 

292,33

 

64,85

Orthophosphates (mg/kg)

 

13

28,5

 

175,4

 

38,9

 

6,5

 

12,6

Nitrites (mg/kg)

 

2,16

28,32

 

4,61

 

15,59

 

1,8

 

10,11

Chlorures (mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 

Cations échangeables
(mg/kg)

< 1

 

< 1

< 1

 

< 1

 

< 1

 

< 1

 
 

51

 
 

VIII-1- pH :

Les valeurs moyennes du pH pour les sols agricoles varient de 8,10 à 8,85,

pour les sols industriel, le pH varie de 7,81 à 8,91et finalement pour les sols habitables, le pH varie de 7,65 à 8,90.

Les valeurs du pH trouvés sont des pH basiques, elles concordent avec celles déjà réalisés par (Habib Ben Hassine, 2006).

VIII-2- L'humidité relative:

Les valeurs moyennes de l'humidité sont comprises entre 8 % et 20 % pour les sites habitables, entre 8 % et 16 % pour les sites industriels et entre 12% et 20 % pour les sites agricoles.

Les trois types de sites : Monfleuri, Merja et Doukkarat présentent la valeur la plus élevée en terme d'humidité, ceux-ci pourrait être expliqué par leurs proximité des fleuves (Oued Fès pour les deux derniers, Oued Mirra pour le site de Monfleuri).

VIII-3- Nitrates :

Les valeurs trouvées pour les sites habitables à une profondeur entre 0-15 sont comprises entre 16,65 ppm et 238 ppm, alors que pour la profondeur 15-30, les valeurs sont respectivement 71,7 ppm et 736,7 ppm.

Pour les sites industriels et pour une profondeur de 0-15, les valeurs trouvées sont entre 266 ppm et 2117,5 ppm, alors que pour la deuxième profondeur, ces valeurs sont entre 38,9 ppm et 705,9 ppm.

Pour la première profondeur des sites agricoles, les valeurs sont respectivement 34,2 et 530,7 ppm, alors que pour la deuxième profondeur, les valeurs sont comprises entre 59,8 et 1082,5 ppm.

 

52

 
 

Les nitrates proviennent en général de la décomposition de matières végétales ou animales, d'engrais utilisés en agriculture, du fumier, d'eaux usées domestiques et industrielles, des précipitations.

Les valeurs les plus élevées enregistrées dans chaque type de site sont celles de Doukkarat, Massira et Merja. Ceci est expliqué par l'intensité élevée de l'usage des engrais et les fumiers dans les sites agricoles, les déchets et les eaux usées des sites industriels et des déchets d'origine humaine pour les sites habitables.

VIII-4- Phosphore totale :

Pour les sites industriels et pour une profondeur de 0-15, les valeurs trouvées sont entre 10,75 et 192,20 ppm, pour les sites agricoles entre 17,88 et 221 ppm alors que pour les sites habitables, les valeurs sont entre 15,33 et 292,33 ppm.

Alors que pour la deuxième profondeur, les valeurs du phosphore total concernant les sites industriels sont entre 20,33 et 47,53 ppm, pour les sites agricoles, les valeurs sont 18,11 et 234,25 ppm et pour les sites habitables entre 23,87 et 108,38 ppm.

Les résultats trouvés concordent avec les statistiques cités par le Conseil Scientifique Régional de l'Environnement de Bretagne, puisque les valeurs moyennes trouvées ne dépassent pas 400 ppm1.

1 Conseil Scientifique Régional de l'Environnement de Bretagne Séance du 14 Décembre 1999 - Version définitive du 11 Mars 2001 Contribution de Pierre Aurousseau, Professeur (le phosphore dans les sols)

 

53

 
 

VIII-5- Orthophosphates :

Les valeurs trouvées pour les sites habitables à une profondeur entre 0-15 sont comprises entre 9,2 et 175,4 ppm, alors que pour la profondeur 15-30, les valeurs sont respectivement 38,9 et 65 ppm.

Pour les sites industriels et pour une profondeur de 0-15, les valeurs trouvées sont entre 6,5 et 115,3ppm, alors que pour la deuxième profondeur, ces valeurs sont entre 12,2 et 38,9ppm.

Pour la première profondeur des sites agricoles, les valeurs sont comprises entre 10,7 et 200 ppm, alors que pour la deuxième profondeur sont entre 12,2 et 140,6ppm.

Les orthophosphates sont la forme dissoute du phosphore, ils proviennent essentiellement de l'épandage agricole. Les sites Wisslane, Massira et Sidi Brahim possèdent une forte teneur comparée aux autres sites, ceci pourrait être expliqué par leur origine agricole.

VIII-6- Nitrites :

Pour les sites industriels et pour une profondeur de 0-15, les valeurs trouvées sont entre 1,80 et 2,52 ppm, pour les sites agricoles entre 3,29 et 3,82 ppm alors que pour les sites habitables, les valeurs sont entre 3,46 et 4,61 ppm.

Alors que pour la deuxième profondeur, les valeurs des nitrites concernant les sites industriels sont entre 10,11 et 34,35 ppm, pour les sites agricoles, les valeurs sont 6,90 et 21,40 ppm et finalement, pour les sites habitables elles sont comprises entre 15,59 et 21,24 ppm. Les nitrites proviennent en général de la décomposition de matières végétales ou animales, d'engrais utilisés en agriculture, du fumier, d'eaux usées domestiques et industrielles.

 

54

 
 

VIII-7- Chlorures :

Les valeurs des chlorures trouvées dans l'ensemble des sites est inférieur a 1 ppm, a priori ces éléments sont présents en trace et nécessite l'adoption d'une méthode de dosage plus sensible (photométrie de flamme).

VIII-8- Cations échangeables :

Les valeurs des cations échangeables trouvées dans l'ensemble des sites est inférieur a 1 ppm, a priori ces éléments sont présents en trace et nécessite également l'adoption d'une méthode de dosage plus sensible (photométrie de flamme).

Figure 14 : Variation du pH des différents sites étudiés

Figure 15 : Variation (1I('hXP iditéIdes différents sites étudiés

 

55

 
 

56

Mémoire MASTER

Figure 16 : Variation de la concentration des Nitrates des différents sites étudiés

Figure 17 : Variation de la concentration du phosphore total des différents sites étudiés

Figure 18 : Variation de la concentration des orthophosphates des différents sites étudiés

Figure 19 : Variation de la concentration des nitrites des différents sites étudiés

 

57

 
 

IX- Evolution des paramètres métaux lourds des sols :

Tableau 4 : Résultats des analyses des métaux lourds des différents sites en ppm

 

Cd

Cr

Cu

Ni

Pb

Zn

Merja 15-30

0.312

83.581

30.719

54.421

138.315

83.893

Bensouda 15-30

0.337

39.606

33.033

34.550

81.909

83.594

Tghate 15-30

0.354

34.697

22.659

32.042

70.457

61.959

Medina 15-30

0.320

64.917

15.830

46.849

122.479

66.836

sidi brahim 15-30

0.332

38.500

40.823

79.324

103.884

89.944

Wisslane 15-30

0.325

47.641

24.552

130.566

106.665

73.820

Massira 15-30

0.349

78.603

23.529

47.406

122.000

63.789

Doukkarat 15 -30

0.246

5.543

2.833

73.291

8.007

14.535

Merja 0-15

0.331

59.112

21.194

140.413

106.303

67.391

Bensouda 0-15

0.353

0.353

0.353

0.353

0.353

42.302

Tghate 0-15

0.318

47.608

13.534

109.229

77.702

79.454

Medina 0-15

0.313

50.143

8.462

21.624

92.607

47.635

sidi brahim 0-15

0.315

35.113

25.666

15.273

80.618

89.279

Wisslane 0-15

0.314

46.884

15.680

42.336

102.548

58.957

Massira 0-15

0.320

82.591

19.367

49.939

113.642

41.135

Doukkarat 0-15

0.329

33.109

12.848

32.945

197.174

54.359

Monfleuri 0-15

0.339

63.655

23.255

25.632

114.070

65.862

Valeur de
référence

2

150

100

50

100

300

Les différents métaux lourds recherchés dans l'ensemble des sites sont en présents en valeurs inferieurs aux valeurs de référence sauf pour le Nickel (Ni) et le Plomb (Pb) qui excédent ces valeurs dans certains sites.

 

58

 
 

Les sites possédant un forte teneur en Plomb excédant la valeur de référence sont : Wisslane, Massira, Doukkarat, Monfleuri, Tghate et Merja dans la profondeur 0-15 cm et Medina, Sidi brahim, Wisslane, Massira et Merja à une profondeur de 15-30 cm.

L'existence du Plomb dans ces sols a une forte concentration ne pourrait être expliqué que par leur proximité de routes à circulation dense; d'industries ayant utilisé du plomb, d'usines de recyclage de piles au plomb et de grands bâtiments ou structures d'acier (tels que les ponts et les châteaux d'eau) pouvant contenir de la peinture au plomb qui s'effrite.

Aussi, on pourra ajouter l'application par le passé de pesticides au plomb, les engrais commerciaux et les boues d'épuration (parfois utilisées comme engrais dans l'agriculture).

Les sites possédant un forte teneur en Nickel dépassant la valeur de référence sont : Wisslane, Sidi brahim, Doukkarat et Merja dans la profondeur 15-30 cm et Tghate et Merja à une profondeur de 0-15 cm.

L'origine anthropique du nickel n'est pas agricole mais résulte des émissions des centrales et des incinérateurs.

La part la plus importante du nickel relâché dans l'environnement est adsorbée par les sédiments et les particules du sol et devient par conséquent immobile.

 

59

 
 

O oNcLusioN

ET

pERspEcTi-

YEs

 

60

 
 

Conclusion et perspectives

L'ensemble des analyses bactériologiques faites au niveau de plusieurs sites démontrent que le sol constitue la matrice la plus importante, de point de vue qu'il renferme un nombre et une diversité des micro-organismes importante dans les différentes profondeurs de l'ordre de 106.

Les analyses physico-chimiques montrent que les éléments toxiques choisis existent en sol, notamment les nitrates qui sont présents à une concentration élevée comparé aux autres paramètres (2170,5 ppm) ainsi que les phosphores mais en concentration acceptable (292.33 ppm). Les nitrites et les orthophosphates sont présents en faible concentration (34.52 ppm, 175,4 ppm).

Les analyses des métaux lourds montrent qu'il y a une contamination par le Nickel et le Plomb uniquement (dépasse les valeurs des références (supérieur à 100 pour les Pb et supérieur à 50 pour le Ni)) alors que pour les autres métaux, il n'y a aucune contamination.

Cette étude a révélé que le site industriel Doukkarat est le plus contaminé par rapport aux autres sites industriels, le site agricole Merja et le site habitable Massira sont les plus contaminés de leur catégorie.

Dans une étude future, le choix d'autres paramètres qui sont plus toxiques et plus répondus dans l'air, l'eau et le sol bien évidement tell que les HAP, les furanes et dioxines, les HAM peut être très utile et donnera un valeur ajoutée à ce type d'étude.

 

61

 
 

Une étude plus complète à travers la colonne de sol jusqu'à la nappe et sur une longue période permettra non seulement la mise en évidence de la contamination bactériologique de la nappe mais aussi montrer l'effet saison.de plus cette étude peut être étendues aux autres micro-organismes pathogènes tels que les virus et certains parasites.

 

62

 
 

Références bibliographiques

A. Fabiani, E. Gamalero, M. Castaldini, G.P. Cossa, C. Musso, M. Pagliai, G. Berta (2009): Microbiological polyphasic approach for soil health evaluation in an Italian polluted site Science of the Total Environment 407 4954-4964.

A. Hatimi et S. Tahrouch 2007 : Caractérisations chimique, botanique et microbiologique du sol des dunes littorales du Souss- Massa Biomatec Echo, Vol 2, (5) pp 85-97

Ali Boularbah, Christophe Schwartz, Gabriel Bitton, Jean Louis Morel (2006): Heavy metal contamination from mining sites in South Morocco: 1. Use of a biotest to assess. Chemosphere 63 802-810

Antoine F. (2001) : la pollution des sols : impact sur l'environnement et la santé : Note rapide sur l'environnement et la santé, 26p.

APHA, AWWA et WEF APHA. (1998): Standard methods for the examination of water and wastewater, 20 eme edition. 201p.

Archibald F., (2000): The presence of coliform bacteria in candian pulp and paper mill water systems cause dor concern? Water Qual Res J.Canada, 35p.

Barthe C., Perron J. et Perron T.M.R ., (1998) : Guide d'interprétation des paramètres microbiologiques d'intérêt dans le domaine de l'eau potable. Document de travail (version préliminaire), ministère de l'environnement du Québec, 155 p.

 

63

 
 

Bulletin de LAAGRIMA (juin 2002) : Laboratoire d'Analyse Agricoles Marocain ; l'analyse du sol, un outil incontournable de la gestion de la fertilité des sols.

Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec (2010) : Guide d'échantillonnage à des fins d'analyses environnementales.

Centre technologique des résidus industriels du CANADA (1998) : guide, critères et méthode d'échantillonnage des sols.

COURDE Laurent, VALLAEYS Tatiana, NOUAÏM Rachida, LAMY Isabelle, DUCAROIR Jacques, LINERES Monique 1971 : Aspects microbiologiques de la contamination d'un sol par le cuivre.

Davenport C. V., Sprarrow and Gordo R. C., (1976): Fecal indicator bacteria persistence under conditions in an ice covered river. App. Env. Microbial., 32(4), 527-536.

Earth Sciences for Society Foundation, leyde, Pays-Bas (Octobre 2007): Le sol : Épiderme vivant de la terre. Les géosciences au service de l'humanité.

Edberg, SSCEW. Rice, RJKarlin et MJ Allen (2000): Escherichia coli: the best biological drinking water indicator for public health protection. Journal of Applied Microbiology, 88: 106S-116S.

Habib Ben Hassine;Direction des sols, minist~re de l'Agriculture et des Ressources hydrauliques, 2080 Ariana, Tunisie (2006) : Nature minéralogique et rôle nutritionnel des argiles de sols céréaliers en région subhumide à semi-aride (Tunisie).

 

64

 
 

Hart T. et Shears P., (2002): Atlas de poche de microbiologie. 3eme tirage. 253p.

Hicham El Khalil & Ouafae El Hamiani & Gabriel Bitton & Naaila Ouazzani & Ali Boularbah (2008): Heavy metal contamination from mining sites in South Morocco: Monitoring metal content and toxicity of soil runoff and groundwater. Environ Monit Assess 136:147-160

Ime R. Udotong, Ofonime U. M. John, and Justina I. R. Udotong (2008): Microbiological and Physicochemical Studies of Wetland Soils in Eket, Nigeria World Academy of Science, Engineering and Technology 44.

Institut national de santé publique du Québec (Mai 2003) : Groupe scientifique sur l'eau Fiche Coliformes fécaux.

Institut national de santé publique du Québec (Mai 2003) : Groupe scientifique sur l'eau Fiche Coliformes totaux.

Khamar M., (2002) : Étude de la charge en métaux lourds dans les eaux usees, les sédiments, les sols et les productions agricoles irriguées par les eaux usees de la ville de Fès. Thèse de Doctorat, U.S.M.B.A.Fac. S.D.MFès. 15-20.

Knner B.A., Clark H.F. and Kabler P .,(1970): Fecal streptococci cultivation and enumeration of streptococci in surface water. App. Microbial., 9, 15-20.

Matthieu THOMAS, Lysia MBINA (Mars 2007) : Microbiologie appliquée aux géosciences. Analyse microbienne du sol et de l'eau de la Vallée Dorma.

Mekki I., Lberge I.J., Ben Mechlia N. and Voltz M., (2006): Assessement
of overland flow variation and blue water production in a farmed semi-arid

 

65

 
 

water harvesting catchment. Physics and chemistry of Earth, 31 (17), 1048- 106.

Merzouki M., (1992) : Épuration des eaux usées de la ville de Ouarzazate dans les bassins de stabilisation et leur réutilisation en irrigation Aspects bactériologiques. Thèse de 3éme cycle. Fac des sciences. Meknès. 141p.

P. Roger Institut pasteur (septembre 1968) : cours de microbiologie de sol et compte rendu des résultats des travaux pratiques.

Pochon J. et Tardieux P., (1962) : Technique d'analyse de microbiologique du sol. Edition de la Tourelle, Saint Mandé., 108p.

Powell K. L. et Taylor R. G., (2003): Microbial contamination of two urban sandstone aquifers in UK. Water research 37: 339-352.

R. Galvez-Cloutier et Pierre Jacques Lefrançois (Mai 2005) : Les sols contaminés par des métaux lourds : Distribution géochimique et techniques de restauration (partie 1 et 2) VECTEUR ENVIRONNEMENT
· VOLUME 38
· NUMÉRO 3
·

Rodier J., (1996): L'analyse de l'eau: eaux naturelles, eaux résiduaires et eaux de mer.8Ed.Dunod Paris 1365p.

Zmirou D, Beausoleil, de coninck P, Deportes I, Dor F, EmpreurBissonet P, Hours M, Keck G, Lefebvre L, Rouisse L (2003) : Déchets et sol pollues. In : environnement et sante public - Fondement et pratiques, 99. 397-440.

 

66

 
 

Annexe1

Liste des Milieux de culture utilisés Milieu du Tergitol

- Lactose : 20,0 g/l

- Peptone : 10,0 g/l

- Extrait de levure : 6,0 g/l - Extrait de viande : 5,0 g/l - Agar-agar: 12, 7 g/l

- Eau: 1000 ml

- Tergitol 7 : 0,1 g/l

- TTC : 0,025 g/l

Milieu de Slanetz et Bartley

- Peptone de caséine : 15,0 g/l

- Peptone de farine de soja : 5,0 g/l - Extrait de levure : 5,0 g/l

- D(+)- glucose : 2,0 g/l

- Hydrogénophosphate dipotassique : 4,0 g/l

- Agar-agar : 10,0 g/l

Milieu PCA

-Tryptone : 5,0 g

- Extrait autolytique de levure :2,5 g

- Glucose :1,0 g

- Agar agar bactériologique :12,0 g

Milieu CHAPMAN

- Peptone : 10,0 g/l

- Extrait de viande : 1,0 g/l - D (-) mannitol : 10,0 g/l - Agar-agar : 12,0 g/l

- Eau : 1000ml

Milieu CETREMIDE

- Peptone de gélatine : 20,0 g/l

- Chlorure de magnésium : 1,4 g/l - Sulfate de potassium : 10,0 g/l

- Agar-agar : 13,0 g/l

- Eau : 1000 ml

Milieu HEKTOEN

-Protéose-peptone-extrait de levure : 3,0 g

-Lactose : 12,0 g

-Saccharose : 12,0 g

-Salicine : 2,0 g

-Citrate de fer III et d'ammonium 1,5 g

-Sels biliaires : 9,0 g

-Fuchsine acide : 0,1 g

-Bleu de bromothymol : 0,065 g -Chlorure de sodium :5,0 g -Thiosulfate de sodium : 5,0 g -Agar : 14,0 g

 

67

 
 

Annexe 2

Méthode de manipulation pour les analyses bactériologiques:

(Coliformes totaux et fécaux, streptocoques, pseudomonas, staphylocoque)

Préparation des échantillons

Préparation des dilutions

1 ml de l'échantillon + couler le milieu approprié

Incubation a une température spécifique pour chaque germe et pendant un
temps bien précis

Dénombrement bactéries

 

68

 
 

Annexe 3 :

Méthode de manipulation pour les analyses bactériologiques: (suite) (Salmonella)

Étape de pré-enrichissement
(10 ml de l'échantillon dans 100 ml de l'eau peptone cc)

Incubation pendant 24 h a 37 °c
1 ml de l'échantillon pré-enrichi coulé dans des tubes contenant le rappaport
Incubation pendant 24h a 37 °C

Ensemencement des tubes dans de l'Hektoen

Dénombrement bactéries

 

69

 
 

Annexe 4

Coloration de Gram

- Préparation et fixation d'un frottis a partie d'une colonie bien isolée; - Coloration avec le Crystal violet pendant une minute;

- Lavage de la lame avec de l'eau courant;

- Mordançage avec la solution de lugol pendant 90 secondes; - Décoloration avec la solution d'alcool acétone;

- Lavage sous le robinet;

- Faire un trait épais au crayon gras au milieu de la lame;

- Coloration avec la fuscine pendant 60 secondes;

- Rincer à l'eau courante et sécher sur papier filtre;

- Observation au microscope optique à l'objectif × 100 à immersion.

 

70

 
 





Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite