WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Performances des hybrides variétaux et top-cross de maà¯s (zea mays l.) sur sols acides de la zone forestière humide du Cameroun

( Télécharger le fichier original )
par Joseph Clovis DONGMO
Université de Yaoundé I - DESS 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1- Problématique

Le taux d'accroissement de la population mondiale indique une augmentation accélérée. Si ce taux d'accroissement est maintenu, la population mondiale pourrait atteindre 8 milliards en 2025 (Cakmark, 2001). Une bonne proportion de cette population mondiale se trouve dans les pays en voie de développement, où ce taux d'accroissement est le plus important. Une telle augmentation de la population n'est pas sans conséquence. La plus alarmante dont la résolution n'est pas moins urgente, est l'alimentation.

Aujourd'hui, plus de 800 millions de personnes sont chroniquement sous-alimentées dans le monde et les prévisions montrent que d'ici à 2020, il y aura 2 milliards de personnes de plus à nourrir (Anonyme, 2002), et en Afrique la population va croître de 124,35 % en 2050 (Anonyme, 2007). Il est donc clair qu'un défi réel devrait être relevé pour faire face aux problèmes de la sécurité et de la durabilité alimentaire. Etant donné que les possibilités d'accroître les surfaces cultivables sont limitées, cette sécurité alimentaire dépendra à l'avenir d'un ensemble de politiques de production et de distribution, soigneusement élaborées. A ceci, viendront s'ajouter des stratégies scientifiques, qui allieront les agriculteurs aux laboratoires de recherche, pour maximiser l'amélioration du germoplasme et les systèmes d'exploitation agricole (Anonyme 2005).

La solution la plus efficace serait de trouver à court terme une spéculation à cycle court et dont l'itinéraire technique est peu complexe. Le maïs à cet effet est la plante idéale, car étant la céréale la plus cultivée dans le monde et, représentant la base de l'alimentation en Afrique et dans les pays en voie de développement (Carraretto, 2005). Il suscite depuis peu avec les progrès technologiques beaucoup d'intérêts, surtout dans la production industrielle.

Le maïs est certes à large dispersion géographique, mais dans la zone forestière humide, sa culture se heurte à des facteurs liés à la composition chimique du sol, notamment les toxicités aluminique et manganique, qui ne permettent pas une production optimale. Sur ces sols, la toxicité influence fortement les rendements du maïs (pertes allant jusqu'à 50 à 60 %), dans la mesure où le système racinaire est moins développé, et ainsi la plante devient plus sensible à la sécheresse et à d'autres maladies (Thé et al., 2006).

Les sols acides couvrent près de 30 % de la surface mondiale des terres arables (Uexkull et Mutert, 1995). L'Afrique quant à elle a 8,8 Milliards de km2 de terre acide soit 29 % du continent (The et al., 1996). Au Cameroun cette proportion est de 75% des terres arables (Kim et Tang, 1998), 40 % du territoire national se trouve dans la zone agro-écologique de forêt humide à pluviométrie bimodale (Anonyme, 1990). A cette caractéristique défavorable du sol s'ajoutent les pratiques culturales qui ne sont pas toujours adaptées. L'obtention et la maintenance des semences pour les cycles de culture suivants à l'échelle du paysan, se fait par une sélection phénotypique des meilleurs individus et pas toujours dans les champs (Pressoir et Berthaud, 2004).

Plusieurs solutions ont été envisagées pour enrayer ce problème lié à l'acidité des sols, en occurrence :

- l'augmentation des surfaces cultivables ;

- l'utilisation des sols jadis inexploités ;

- l'utilisation des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) :

- le développement des génotypes tolérants à l'acidité des sols.

Cette dernière solution a été la plus probable avec des conséquences limitées.

Les instituts de recherche ont depuis des dizaines d'années, mené la lutte contre les effets de l'acidité du sol sur le rendement du maïs. À cet effet l'IRAD (Cameroun) a initié et conduit des projets sur le développement des génotypes de maïs performants sur sols acides. Ces projets se sont le plus souvent réalisés avec l'appui des instituts de recherche internationaux et des Universités tels que le CYMMIT (Colombie), l'IITA (Nigeria), EMBRAPE (Brezil), CIRAD (France) et l'Université de Hannovre (Allemagne). Au Cameroun ces travaux ont abouti au développement des variétés tolérantes telles que l'ATP-SR-Y, l'ATP-SYN-Y et les lignées tolérantes telles que la 87036 la Cam Inb gp117 et la CML 358 (Anonyme, 1996).

Le développement des génotypes tolérants à l'acidité des sols est la solution la moins onéreuse et respectueuse de l'environnement, car requérant moins d'intrants agricoles, et réduisant la destruction des forêts (The et al., 2001).

L'objectif général de ce travail est d'améliorer le rendement du maïs dans le contexte d'une agriculture durable sur sols acides, afin de garantir la sécurité alimentaire dans les pays en voie de développement.

Cet objectif principal sera atteint en passant par les objectifs spécifiques suivants :

- évaluer des lignées endogames pour leur tolérance à l'acidité des sols ;

- développer des hybrides « topcross » tolérants à l'acidité des sols ;

- déterminer des effets de gènes et les aptitudes à la combinaison des parents.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus