0. INTRODUCTION
La theorie nourrit la pratique et que la pratique eclaire la
theorie ; en
des enseignements theoriques que nous avons beneficies durant
notre parcourt universitaire depuis premiere annee, jusqu'en deuxieme
licences en faculte de
medecine departement de sante publique, nous sommes appeles a
valoriser les acquis dans la pratique appele « stage ». C'est lucide
que, dans ce cadre nous avons passe trente jours a la division provinciale de
la sante(DPS) en sigle pour decouvrir les realites pratiques permettant de
compter et maitriser tous les parametres en vue d'une politique de promotion de
soins de sante primaire.
Notre stage s'est deroule a la division provinciale de la sante ;
debute le 16/Mai, et nous l'avons fini le 16 Juin 2012 avec une satisfaction de
notre part.
Etant donne que tout travail scientifique vise des objectifs, les
suivants nous ont ete attribues :
> Planifier, evaluer et superviser les activites des soins de
sante primaire ;
> Realiser les activites promotionnelles et preventives ;
> Participer aux activites de monitoring et supervision ;
> Comprendre le processus de gestion des ressources ;
> Observer les activites de surveillance epidemiologique ;
et
> Rediger le rapport de stage
0.1. DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS OU TERMINOLOGIE DE
BASE
0.1.1. Soins :
C'est la prise en charge ou encore l'encadrement. 0.1.2.
Soins de sante :
Constitue l'ensemble de mesure ou d'action qui permettent de
restaurer ou de maintenir l'etat de sante d'un individu.
0.1.3. Soins de sante primaire :
Ce sont des soins essentiels, fondés sur des
méthodes et techniques pratiques, scientifiquement valables a tous les
individus et a toutes les familles de la communauté avec leur pleine
participation et a un coOt que le pays peut assurer a tous les stades de leur
développement dans un esprit d'auto-responsabilité.
0.1.4. Sante :
Est un état de bien-titre complet physique, social et
mental qui ne consiste pas seulement a l'absence de maladie ou
d'infirmité(OMS).
0.1.5.Sante publique :
« Est l'art et la science de
prévenir les maladies, de prolonger la vie, d'améliorer la
santé physique et mentale des individus par le moyen d'actions
collectives »
(OMS, 1942 ; Frank, 1999). 0.1.6. Planifica tion
:
Est le processus contenu de prévision des ressources et
des requis pour atteindre les objectifs déterminés selon un ordre
de priorité établi, permettant de choisir la ou les solution(s)
optimale(s) parmi plusieurs alternatives ; ces choix prennent en
considération le contexte de contrainte interne et externe connues
actuellement ou prévisible dans le futur.
0.1.7. Supervision :
Est un processus qui consiste a observer, guider, instruire et
encourager les initiatives du personnel et faire des constatations des
objectifs afin d'améliorer la performance. Donc bonne vision et
guidance.
0.1.8. Evaluation :
Est un processus systématique qui consiste a porter des
jugements sur les évènements ou des évènements en
référence a des valeurs attendues de tirer les lecons de
l'expérience et de s'en servir pour améliorer les
activités en cours et de promouvoir une planification plus efficace par
un choix judicieux entre diverses actions possibles.
0.1.9. Suivi ou monitoring :
Est un processus d'observation et de collecte des données
relatives a la mise en oeuvre d'un programme de sante, pour s'assurer qu'il
évolue tel que prévu.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE SSS
I.1. HISTORIQUE
Entre 1888 et 1908, les services medicaux de l'Etat
Independant du Congo, alors la Republique Democratique du Congo etait geree par
le ministere belge de colonie. Depuis l'epoque coloniale, les efforts
d'engagement ~taient en tout moment entrepris par l'Etat.
Le 20 Mai 1906, l'Etat Independant du Congo signe une convention
de cooperation avec l'Organisation Mondiale de la Sante sur « le vaccin
».
Deux ans apres, soit en 1908, l'Etat tend des faveurs de la
convention du 26 Mai 1906 a toutes les entreprises qui tendent a faire
apprecier les avantages de la civilisation aux indigenes.
En 1916, l'Etat met de fonds a la disposition des missionnaires,
qui acceptent de contribuer a la lutte contre la Trypanosomiase et la
variole.
En 1920, l'Etat envoie une lettre circulaire a toutes les
Associations sans buts lucratifs a caractere confessionnel pour solliciter leur
participation a la lutte contre la Trypanosomiase et d'autres endemies.
En 1952 et plus précisément le 19 Mars, le
Décret de 1884 fut amendé par l'Etat. Les différents
intervenants ont chacun les motivations différentes pour organiser les
soins de sante, notamment :
· Refus de plusieurs missionnaires de collaborer avec le
pouvoir public ;
· Méfiance du pouvoir public a l'égard des
missionnaires ;
· Guerre de religion, notamment entre les chrétiens
catholiques et les chrétiens protestants ;
· Traitement discriminatoire de missions ~trangeres par les
autorités coloniales.
A partir de 1960, suite a l'exode massif des personnels
medicaux a l'etranger, a la guerre, au bouleversement socio-economique ; on a
vecu le deplacement de la population vers certaines provinces au detriment
d'autres. Cela a entraine une degradation generale des infrastructures
sanitaires. Preoccupe de cette situation, l'Etat a renforce son action
sanitaire par le prive.
C'est ainsi qu'interviendra en date du 24 Juillet 1971 la
signature de l'ordonnance n° 71/199 portant la participation des personnes
privees dans l'action medicale de l'Etat par le president de la Republique. Ce
fut alors, le debut de l'officialisation du partenariat public prive, des
appuis et de l'assistance technique au secteur de la sante.
En 1975, l'Eglise catholique a organise a MARENZA (Kimwenza a
Kinshasa) un colloque national sur les soins de sante. Au cours de ces assises,
furent etudiees les possibilites d'implantation des structures medicales
existantes par Province, ainsi que les differentes structures issues de la
reforme de l'action medicale a savoir le centre de sante (CS), le centre du
bien-être communautaire (CBEC) et l'hopital.
En 1978, a la conference d'Alma Ata, il fut convenu que les
Soins de Sante Primaires soient le maitre moyen pour ameliorer la situation
sanitaire du pays en developpement. Au cours de cette annee, la Republique
Democratique du Congo a adhere a cette philosophie, qui a ete pratiquement mise
en application a peu pres 4 ans apres. Jusqu'a cette annee 1978, la Republique
Democratique du Congo avait un systeme sanitaire hospitalo-centrique,
c'est-à-dire toutes les activites, acces a l'hopital. Ce systeme, herite
de la colonisation, avait comme bureau central, l'hopital.
Depuis l'adhesion de notre pays a la strategie des Soins de
Sante Primaires, c'est le centre de sante qui est devenu le fondement du
système sanitaire. Toute l'Afrique a adhere a la strategie des Soins de
Sante Primaires a partir de la Charte du developpement sanitaire de 1980
(Dakar-Senegal). C'est a cette occasion que la Republique Democratique du Congo
aussi avait adheree. A la même occasion, fut adopte par le conseil
executif et ratifie par la decision n° 010/CC/81 du comite central de
parti Etat.
L'organisation du système de sante en Republique
Democratique du Congo repose sur 3 echelons : niveau central, intermediaire et
peripherique. Le niveau central est le niveau strategique de coordination
administrative et technique. Il definit la politique de la sante. Ce niveau
comprend :
· Le Minist~re de la sante et son cabinet ;
· Le secretariat general de la sante ;
· 13 differentes directions et ;
· 53 programmes de sante specialises.
Ces 13 differentes directions sont les suivantes :
· 1ere direction : services generaux et
ressources humaines ;
· 2eme direction : services des etablissements de soins
;
· 3emedirection : services des pharmacies,
medicaments et plantes medicinales ;
· 4eme direction : services des luttes contre
les maladies ;
· 56me direction : services de developpement des
Soins de Sante Primaires ;
· 6eme direction : services de l'enseignement
des services de sante ;
· 76me direction : services d'etudes et
planification ;
· 'Beme direction : services de laboratoire ;
· 9eme direction : services de l'hygiene nationale ;
· 10eme direction : services de groupes
specifiques ;
· 11eme direction : services de formation
continue du personnel ;
· 12eme direction : services de partenariat ;
· 13eme direction : services de gestion de
l'equipement et de materiels medico-sanitaire.
De ces 53 programmes specialises, nous citons : PEV, PNMLS,
PNLP, PRONANUT, PNMS (sante mentale), PNTS, PNT, PNLO, PNSR, PNL, PNAM, PNMS,
INRS, etc.
Le niveau intermediaire, c'est le niveau d'appuis techniques
: de supervision et de monitoring. Il est constitue des structures
d'encadrement et de coordination des Zones de Sante (ZS). Il comprend les
inspections provinciales et les districts sanitaires.
Le niveau peripherique est le niveau de base et operationnel
du système de services de sante en Republique Democratique du Congo
(RDC). Il est represente par la ZS. Il est le niveau de planification,
d'execution et de coordination des activites pour la promotion de sante de la
population, avec la collaboration etroite de cette dernière.
A ce niveau, la RDC a opte pour un système sanitaire a
deux echelons : le Centre de Sante (CS) et l'Hôpital General de Reference
(HGR). Il est a noter que le secteur prive aussi joue un role capital dans le
système de sante congolais, notamment dans les centres urbains.
En plus, de grandes orientations politiques, les annees 70
sont
caracterisees par le developpement des experiences en
medecine communautaire, respectivement a Bwamanda (province de l'Equateur), a
Kisantu (province du Bas-Congo), a Kasongo (province du Maniema) et Vanga
(province de Bandundu). Ces experiences vont etre determinantes et vont
influencer d'une maniere caracteristique la politique de sante de la RDC.
C'est en effet, de ces experiences que sont nees les
premieres unites decentralisees associant la population a leur fonctionnement :
les Zones de Sante.
Quoique plusieurs reflexions aient ete menees et alimentees
de surcroit par des experiences de terrain, il n'existe pas a proprement parler
jusqu'en 1984 de document specifiquement consacre a la politique sanitaire. La
RDC achevera effectivement en 1984 de definir sa politique et sa strategie dans
le domaine de la sante, concretisant ainsi son adhesion a la charte de
developpement sanitaire en Afrique.
Ce processus commence en 1975, a l'investigation du Ministre
de la Sante Publique de l'epoque, avec l'organisation de la premiere conference
nationale sur la medecine communautaire, sous l'impulsion de deux reseaux
confessionnels impliques dans l'offre des soins (catholique et protestant),
attendra le Plan d'Action sanitaire 1982 - 86 et parallelement le Programme de
Rehabilitation Economique de 1983 - 86 pour
voir apparaitre les preoccupations des autorites politiques
vers les soins de sante primaires et voir consacrer la zone de sante comme
unite operationnelle de planification et de mise en oeuvre de la nouvelle
politique axee sur la strategie des soins de sante et de mise en oeuvre de la
nouvelle politique axee sur la strategie des soins de sante primaires.
L'annee 1985 sera celle de l'achevement de la delimitation du
pays en zones de sante ; mais, aussi l'annee de la fin des actions mues par une
vision du systeme de sante. Cette annee sera aussi celle de la restructuration
du FONAMES (Fonds National Medico-Sanitaire), dont la mission n'est plus celle
de combattre les endemo-epidemies mais devient celle de coordonner au nom du
Ministere de la Sante, l'aide des partenaires aux Zones de Sante.
Malheureusement, le FONAMES ne jouera jamais ce role, laissant ainsi continuer
le manque de coordination efficace de l'aide des partenaires aux Zones de
Sante.
La periode 1987 - 1991 est celle du flechissement de
l'enthousiasme des partenaires pour l'extension de la couverture en Zones de
Sante fonctionnelles.
Quelques elements pour essayer de comprendre le phenomene :
· Le projet de formation des cadres des Zones de Sante
(PNUD-OMS) mis en oeuvre par le FONAMES met l'accent sur le Medecin Chef de
Zone de Sante comme representant du Ministre de la Sante Publique et non comme
membre de l'equipe de la Zone de sante ; les decisions unilaterales du
Ministere de la Sante Publique de permuter les Medecins Chefs de Zones de Sante
problematiques (qui ont mal gere) vers des Zones de Sante fonctionnelles au
mepris du principe de meritocratie;
· Les decisions unilaterales du Ministère de la
Sante Publique (MSP) de transferer les Medecins Chefs de Zones de sante formes
en sante publique (MPH) des Zones de Sante fonctionnelles vers les fonctions
administratives au niveau intermediaire et national.
La periode de 1993 a 2005 et jusqu'à nos jours se
caracterise par des aides humanitaires et des opportunites manquees. En effet,
cette periode a ete marquee sur le plan national par le changement en Mai
1997 du regime politique avec une opportunite de remise en question de
l'ensemble de la vie nationale.
Plusieurs rendez-vous sont a mentionner sur le plan sanitaire
:
· L'organisation des etats generaux de la sante en Decembre
1999 ;
· La tenue du colloque SANRU en Fevrier 2003 avec comme
theme "rebotissons les Soins de Sante Primaires en RDC" par le fondement
communautaire, la gestion amelioree, le leadership dynamique et l'integration
aussi bien des programmes, des partenaires que des autres secteurs sociaux ;
· Et enfin, la tenue en Mai 2004 de la Table Ronde de la
sante.
Mais, qu'est ce qui fait que le système de sante soit
moins performant qu'il ne l'a ete avant 1985 ? Et pourtant, le flux financier
dans le secteur de sante, quoique toujours insuffisant, n'a jamais ete aussi
important qu'aujourd'hui ?
I.2. RESSOURCES
Quant aux ressources, nous analysons les differents problemes
rencontres par le systeme sanitaire en RDC.
Partant d'un inventaire fait de l'etat de systeme sanitaire
congolais en 2005, les six categories de problemes suivants ont ete identifiees
:
· Les facteurs lies a des situations d'urgence ;
· L'absence d'un cadre de reference correcte pour la
definition de services des ZS ;
· Le systeme de financement et ses effets ;
· La participation communautaire mal comprise ;
· Le probleme de ressources humaines ;
· L'absence de leadership du Ministere de secteur de
sante.
En effet, l'analyse s'oriente specialement vers les problemes
lies aux :
1.2. Ressources Humaines
Il se pose un probleme sur l'effectif du personnel medical et
infirmiers. Actuellement, on ne connaDt pas l'effectif exact du personnel
medical et infirmiers en RDC. Partant des strategies existantes comme il a ete
dit precedemment, il existe pres de 60 etablissements qui forment les medecins
et les infirmiers au Congo. Pres de 1500 medecins qui sortent chaque annee de
l'Universite de Kinshasa et de celle de Lubumbashi (avant 2 000) et 7 000
infirmiers A1 par an. Certainement, jusqu'a l'an 2000, cet effectif doit etre
eleve.
Les effets de l'inflation du personnel se fait dejà
ressenti sur terrain. Depuis quelques annees, on assiste a une multiplication
de nombre de structures de sante dans le ZS. Les structures sont souvent creees
par ces surplus du personnel ; soit medical ou infirmiers et de la part de cas
pour la survie individuelle ou institutionnelle, comme ca a ete decri
ci-haut.
La modicite de salaire actuellement paye par l'Etat est un
autre facteur qui compromet serieusement la mise en oeuvre sur notre politique
de sante, basee sur les SSP et la realisation d'autres priorites tant
nationales qu'internationales. Le fait de renforcer la strategie de survie ci
haut mentionnee, ainsi que le caractere non attrayant des salaires payes par
l'Etat cree une instabilite du personnel qui se trouve ainsi dans une recherche
continue le plus offrant la repartition pour les moins non equitables de
ressources humaines entre le milieu rural et urbain ; est un autre probleme que
pose la gestion des ressources humaines pour la sante a la RDC.
Exemple pour l'annee 2009 :
> Nombre d'habitants par medecin pour l'ensemble de la RDC :
22 637 ;
> Nombre d'habitants par medecin pour Kinshasa : 4 237 ;
> Nombre d'habitants par chirurgien dentiste a la RDC : 426
995 ;
> Nombre d'habitants par chirurgien dentiste pour Kinshasa :
52 961 ;
> Nombre d'habitants par pharmacien a la RDC : 384 649 ;
> Nombre d'habitants par pharmacien pour Kinshasa : 103 207
;
> Nombre d'habitants par administration gestionnaire pour
l'ensemble de la RDC : 89 162 ;
> Nombre d'habitants par administration gestionnaire a
Kinshasa : 21 185 ;
> Nombre d'habitants par infirmier pour l'ensemble de la RDC
: 1 714 ;
> Nombre d'habitants par infirmier a Kinshasa : 841
Moins de 20% des Medecins Chef de District ne disposent pas
d'informations professionnelles en « management de sante ».
1.3. Ressources Financieres
Le systeme de financement du secteur sanitaire de la RDC
repose sur 3 sources : le budget de l'Etat, des apports exterieurs tant
bilateraux que multilateraux du recouvrement de coOt de soins de services de
sante aupres des usagers (70% de frais de fonctionnement).
Le budget de l'Etat consacre a la sante et son taux de
d'utilisation sont restes faibles en RDC, tout comme dans d'autres pays en voie
de developpement. Par exemple en 2001, le gouvernement de la RDC a accorde
moins de 1% de son budget au secteur de sante, dont 50% seulement ont ete
executes. Ce budget a certes evolue depuis ; mais, il continue a rester
largement insignifiant aux besoins de secteur de sante ; mais aussi inferieur
au seuil de 15% dont le gouvernement de la RDC avait assigne dans le secteur de
sante.
1.4. Ressources Ma térielles : 1nfras truc ture
e t équipemen
La RDC avait declare en 1982, l'autonomie financière
des ZS. Cette autonomie eut comme consequences l'incapacite des hôpitaux
d'assurer l'approvisionnement regulier en medicaments et le renouvellement des
materiels de soins. La plupart d'entre eux ne gardent jusqu'aujourd'hui que de
bâtiments dans un etat de delabrement avance, avec des equipements
vetustes (OMS, 1983).
La construction et la rehabilitation des infrastructures, le
renouvellement des materiels et equipements attirent une attention
particulière de la politique sanitaire congolaise, a la production de
soins de services de qualite.
1.5. Problemes lies au sec teur de medicaments
Le Gouvernement a mis en place depuis 2002, le Systeme
National d'approvisionnement en medicaments, SNAME en sigle. LE SNAME est base
sur la centralisation des approvisionnements et la decentralisation de la
distribution a travers les centrales d'achat et d'approvisionnement en
Medicaments, CDR en sigle. A ce jour, le pays compte de 15 CDR fonctionnelles
sur les 20 a 25 prevues. Ces 15 CDR couvrent theoriquement 337 ZS. Deux
provinces ne sont pas encore couvertes en CDR (SUD-KIVU et MANIEMA). Les CDR se
sont federees en Federation des Centrales d'Achat et de Distribution des
Medicaments Essentiels (FEDECAME) pour beneficier des avantages lies aux achats
groupes.
Le Gouvernement congolais a signe une convention avec la
FEDECAME dans laquelle il confie a celle-ci la mission de passer des commandes
groupees. Il s'engage dans la meme convention a mettre a disposition de la
FEDECAME des botiments pour l'aider a mieux remplir sa mission.
Depuis sa mise en place, le SNAME fait face a plusieurs
problemes qui ont un impact direct sur l'offre et la qualite des soins, il
s'agit de :
> La coexistence de plusieurs systemes paralleles qui rend
complexe le circuit d'approvisionnement ;
> Le non appropriation du SNAME par le Gouvernement ;
> Le chiffre d'affaire du SNAME est insuffisant ;
> L'insuffisance de la regulation dans le secteur
pharmaceutique.
1.9. Organisation en République Démocra
tique du Congo
Ci-dessous les problemes lies a l'organisation des services de
sante au niveau de la RDC :
1.10. Organisation de prise de décisions
La prise de decisions est une des toches reservees au niveau
centrale ou nationale.
Les programmes nationaux de sante sont crees dans le but de
prendre en charge certains problemes de sante specifiques. Les agents charges
de diriger ces programmes sont designes par le Ministere ayant la sante dans
ses attributions sur proposition du secretariat general. Le secretaire general
est alors nomme par le president de la Republique sur proposition du Ministere
ayant la sante dans ses attributions.
Au niveau provincial de la sante, il s'agit de la Division
Provinciale de la Sante (DPS), dirigee par un chef de DPS. Il y est organise
toutes les activites du niveau national.
Ces agents travaillant dans ces deux niveaux doivent repondre
aux criteres ci-apres :
> Etre professionnel de sante, detenteur d'un diplome du
niveau d'au moins egal a une licence en sciences de la sante ;
> Detenir un diplome en sante publique ;
> Justifier d'une experience administrative d'au moins 15 ans
a la sante publique, dont au moins 5 ans dans une ZS.
Le directeur de la ZS est designe par le Ministre ayant la sante
dans ses attributions. Il doit repondre aux criteres ci-apres :
> Etre professionnel de sante et detenir un diplome d'au
moins egal a celui d'une licence en sciences de la sante et avoir une formation
en sante publique;
> Avoir une experience sur terrain d'au moins 5 ans ;
> Faire preuve de qualites morales ;
> Ne pas avoir des antecedents judiciaires.
Emanant de differentes qualites, responsabilites et
tâches ; la base de la part du budget de l'Etat consacre a la sante a
entraîne de multiples consequences, entre autres :
> La perte par le Ministre de la sante d'une bonne part de
son autonomie pour decider, orienter et conduire la politique nationale de la
sante et la politique sous sectorielle ;
> L'insuffisance de la coordination des bailleurs, qui
interviennent dans le secteur, suite a un nombre insuffisant des cadres
nationaux competents, qui sont en mesure d'assurer cette coordination en
fonction de politique et strategie bien definies ;
> Le manque de controle du Ministre sur le financement du
secteur mettant les responsables du secteur dans des conditions o0 ils ne
savent pas au debut de chaque exercice budgetaire de combien de ressources ils
vont disposer et o0 elles proviendront afin de realiser la politique nationale
de sante rendant ainsi aleatoire tout exercice de planification a long terme
;
> Le modèle conceptuel du système de sante
base sur la ZS comme unite operationnelle ; se trouve aussi fortement perturbe
par d'autres modèles a travers lesquels les bailleurs de fonds
vehiculent leur financement.
L'experience recente montre que les questions de gouvernance
sont toutes aussi importantes que tout l'appui technique et financier, dont
beneficie le système de sante. Les performances de plusieurs projets en
cours ont ete limitees du fait que les questions de la gouvernance et le
leadership n'ont pas ete bien assumes.
On a note que dans plusieurs domaines qui necessitent une
prise de decision, la tendance est de mettre en place des mecanismes qui
contournent le vrai problème.
La question des ressources humaines est l'une de celles o0 le
gouvernement doit assumer ses engagements vis-à-vis de la population et
des partenaires au developpement. La politisation de la gestion des ressources
humaines, la tendance a une tribalisassions des postes au nom de la
decentralisation n'est pas de nature a faire avancer les choses.
Le MSP doit assurer son leadership pour faire avancer la mise
en oeuvre de la Declaration de Paris a travers l'agenda de Kinshasa en vue de
mettre fin a la fragmentation qui a desarticule les services de sante de la
ZS.
Les normes sont elaborees de facon cloisonnee et sont
transmises en tant que tel dans les ZS qui se voient obligees de les appliquer.
Dans ce domaine, on constate par exemple que les directions, les programmes et
voire les partenaires du secteur elaborent et acheminent dans les ZS, des
outils de planification, des canevas de collecte des donnees, sans que la
pertinence de tous ces documents normatifs aient ete discutee au niveau
central. On en est aujourd'hui a une douzaine des micros plans dans les ZS et
une quarantaine des canevas de SNIS dans les CS.
En conclusion, sous la pression des evenements dont les
principaux sont la mauvaise gouvernance, les conflits armes et la faiblesse du
leadership du Ministere dans le secteur consecutif a une baisse constance des
ressources nationales consacrees a la sante, il s'est mis en place des services
de sante de qualite pour les moins douteux.
1.11. Organisation du flux financier
A cause de desengagement progressif de l'Etat dans le
financement du systeme de sante, il s'est cree certains flux financiers, o0
l'argent de contribution des malades remonte pour financer le niveau
administratif superieur. Cette pratique s'est intensifiee a partir des annees
1990, les CS et les hopitaux ont ete amenes a reverser
5 - 10% de leurs entrees financieres au Bureau central de zone
de sante qui eux-memes devraient en faire autant pour le niveau provincial et
celui-ci pour le niveau national.
Ces versements servent au fonctionnement des activites, mais
egalement aux remunerations des personnels a ses differents niveaux. Le danger
est que durant les annees anterieures, ce systeme de taxation etait
inequitable. S'est enracine et est devenu un des moteurs du systeme pour la
survie financiere des individus et des institutions. Ce systeme de survie est
egalement limite par toute une serie de canaux comprenant notamment toute sorte
d'autorisation de fonctionnement ou d'ouverture pour les prives, les amendes,
les taxes, etc.
1.12. Organisation du flux des patients
Le fonctionnement des zones de sante a ete longtemps perturbe
a cause des problemes lies a l'insuffisance de financement de la sante. Pour
cette raison, les formations sanitaires avaient developpe une tarification par
acte pour garantir leur viabilite financiere. Cette situation a eu pour effet
une reduction tres sensible de l'utilisation des services de sante par la
population.
Dans le but d'ameliorer la qualite des soins aux CS et a
l'HGR, les equipes ont mis a profit l'appui dont beneficient les formations
sanitaires pour mettre en place le forfait comme mode de tarification aux deux
echelons. Ils ont defini des modalites de prise en charge et les avantages
incitatifs des personnes referees par les CS vers l'HGR ainsi que les mesures
dissuasives des patients auto referes.
1.13. Qualite des soins
Le but poursuivi par la politique sanitaire congolais est de
promouvoir l'etat de sante de toute la population, en lui fournissant les soins
de sante de qualite ; globaux, integres et continus ; avec la participation
communautaire dans le contexte global de la lutte contre la pauvrete.
Pour arriver a l'atteinte de ce but, concretement il s'agit de
proceder de
la sorte :
1° Reorganiser en concertation avec le territoire, le
système national de sante, de maniere a rapprocher la population des
centres de soins par leur decentralisation et leur conceptualisation.
2° Ameliorer l'accessibilite aux soins par la couverture
adequate en infrastructures de sante, par l'approvisionnement en medicaments et
equipement essentiel, de deploiement de ressources humaines sur toute l'etendue
du pays, ainsi que la mobilisation des ressources financieres.
3° Accroitre l'efficacite de la lutte contre les maladies
et de la promotion de la sante des groupes specifiques par :
> Le renforcement des activites de vaccination,
d'education pour la sante, d'assainissement du milieu, de la medecine
traditionnelle, approvisionnement en medicaments essentiels, de laboratoire,
renforcement des activites de medecine traditionnelle ;
> La mise en oeuvre du programme specifique pour les
enfants, les adolescents, les femmes en age de procreation, les personnes de
3eme age, les travailleurs, les malades mentaux, les PVH (personnes
vivant avec handicap), les sportifs, les eleves et etudiants ; ainsi que les
victimes des guerres ou des catastrophes.
4° Assurer la qualite de prestation sanitaire par la
mise en oeuvre effective des activites de suivi, de supervision, d'evaluation
et de controle de programme de sante a tous les niveaux du systeme de sante.
5° Perenniser le systeme de sante en developpant le
partenariat par la mise en
place de mecanisme de collaboration intra et
intersectorielle, la concertation, la coordination et la promotion de
financement communautaire des soins, telle que la mutuelle de sante.
> Suivi - objet : collecte continue des informations (suivi
et monitorage) ;
> Evaluation - objet : verifier le niveau d'attente des
objectifs (efficacite et efficience) ;
> Controle - objet : verifier les ecarts (est-ce qu'on a fait
ce qui est demande de faire?) ;
> Supervision - objet : bonne vision et bonne guidance ;
> Inspection - objet : se rassurer de respect des normes ;
> Coordination - objet : harmoniser les interventions.
6° Ameliorer le rendement de services par la motivation
du personnel, le developpement des activites d'informations sanitaires, de
formation du personnel de sante, de recherche pour la sante et la communication
pour la sante.
7° Promouvoir un environnement propice a la vie saine
par la dynamisation des activites d'hygiene, d'assainissement du milieu, de
controle de qualite, d'approvisionnement en eau saine et en denrees
alimentaires.
Les SSP constituent la strategie fondamentale pour faire
acceder la population congolaise a une meilleure sante.
La concretisation de cette affirmation se manifeste par les
orientations strategiques suivantes (pour atteindre les buts cites ci haut):
1. Restructuration du systeme de sante, selon les
orientations politiques, legislatives et administratives, ainsi que la mise en
jour des normes de prestation des services. Une attention particuliere doit
etre concentree sur l'organisation d'une ZS, dotee d'une autonomie de gestion
pour lui permettre de jouer un role preponderant dans le developpement
communautaire et recevoir facilement les appuis dont elle a besoins. Des plans
d'action realises devront etre elabores par les ZS et soutenues par les entites
administratives, tout en encourageant une participation communautaire
effective, surtout a travers les organes decentralises pour la gestion de suivi
et la coordination des actions du developpement du secteur sanitaire.
2 L'accroissement de la disponibilite des ressources par
l'application d'un processus gestionnaire adequat. Les ressources du secteur de
sante vont subir un accroissement en reglementant avant tout leur utilisation
et surtout en obtenant une mobilisation substantielle des ressources de la part
du gouvernement et particulièrement en ce qui concerne les allocations
budgetaires de l'Etat, un apport significatif de la part de la population des
autres partenaires, ainsi que la mise en place de mecanismes efficaces de
gestion des ressources H,M,F, ainsi que les medicament essentiel toujours avec
la pleine participation active de la population
(mecanisme efficace de gestion des ressources, ... le faire
comment ? ni salaire partout, prime speciale ; il faut inciter et motiver le
personnel : beaucoup d'accent dans la brousse). La politique du financement des
services de sante comporte la prise de disposition requise pour reduire le coOt
de soins par la mise en place d'un systeme qui vise a faciliter l'acces aux
soins, la perennisation et la viabilite du systeme de sante. En tenant compte
des principes directeurs des SSP et pour accroitre l'acces financier de la
pollution aux soins et services de sante, le gouvernement veille a
l'accroissement des soins et services de sante par :
> l'allocation a la sante d'equivalent de 10 a 15% du budget
de l'Etat ;
> la decentralisation de ce budget aux differents niveaux du
systeme de sante ;
> la creation d'un systeme d'assurance-maladie ;
> la redynamisation du systeme de securite sociale ;
> la promotion de mutuelle et cooperative de sante ;
> la mise en place d'un système favorisant la
participation communautaire et le partenariat avec les ONG, ainsi que les
organismes de cooperation internationale.
3. L'instauration d'un systeme de lutte integree contre les
maladies et de promotion de sante des groupes specifiques. La lutte contre les
maladies vise l'execution coordonnees rationnelles et integrees des activites
des soins preventifs, curatifs et promotionnels ; et aussi de surveillance
epidemiologique en vue de reduire la morbidite et la mortalite specifique.
4. Le renforcement de programmes d'appui aux activites de
sante ; dont le SNIS, la communaute pour la sante, l'assurance de qualite de
soins et de services, la recherche pour la sante, la medecine naturelle, le
laboratoire et l'imagerie medicale, la transfusion sanguine et la
transplantation d'organes, l'enseignement des sciences de la sante et la
gestion des urgences et de catastrophes.
5. La coordination et promotion de la collaboration intra et
intersectorielle ainsi que le partenariat pour la sante. Pour maintenir et
surtout ameliorer les prestations dans le domaine de sante les appuis des
partenaires et les interventions de services
connexes ainsi que les mecanismes de collaboration entre les
services de sante ; doivent etre coordonnees par le Ministre de la sante. Un
cadre organisationnel specifique ainsi que des mecanismes de gestion
transparents doivent etre mis en place avec la participation de la population,
des professionnels de sante et des representations des intervenants du secteur
de sante. Les prives, les ONG ainsi que les societes suivantes doivent
participer a la gestion des services de sante a travers les organes de
participation communautaire (COSA, COGE, CA, ...).
6. Promotion d'un environnement propice a la sante.
Pour mieux sauvegarder la sante de la population et assurer la
salubrite du milieu, l'Etat s'engage a :
> Appuyer les initiatives pour l'assainissement du milieu et
l'approvisionnement en eau saine ;
> Garantir et perenniser l'acces de la population en eau
saine ;
> Mobiliser toutes les communautes sociales en vue de
promouvoir l'hygiene publique ;
> Constituer un code de l'environnement pour la sante en
rassemblant et en actualisant le texte legislatif et reglementaire existant en
ce jours ;
> Creer un cadre de concertation entre les ministeres
ayant en charge la sante, les travaux publics, l'environnement, le tourisme,
l'agriculture, l'energie et les autres partenaires concernes.
CHAPITRE DEUX : DEROULEMENT DE STAGE
Comme signalé dans la partie introductive, notre stage
s'est déroulé a la division provinciale de la santé
s'étalant pendant une période du 16 mai au 16 Juin 2012.
II.1. HORAIRE DU DEROULEMENT JOURNALIER DU STAGE
Le stage se déroulait dans les avant-midi et
légèrement dans l'après-midi c'est-à-dire de 8h00 a
17h00. Nous travaillons avec les chefs des services veut dire qu'une semaine
dans un service et une autre dans un autre service et ainsi de suite
jusqu'à atteindre le jour final de notre stage.
II.2. PLAN DE TRAVAIL INDIVIDUEL
Nous avons produit sur plan de travail individuel permettant a
l'encadreur de voir la date et l'heure d'arrivée, départ,
d'identifier dans quel service nous étions de se rendre compte de
l'exécution des activités, d'observer et de porte ses
remarques.
Exemple du plan individuel
Date
|
Heure
|
Service
|
Activités
|
Observation
|
Remarques
|
|
|
|
|
|
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II.3. PLANIFICATION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRE
Avec les concours de :Médecin, infirmier superviseur de
la Zone de Santé chargé de la mobilisation sociale et infirmier
superviseur de la division chargé des différents services de soin
de santé primaire et dans le cadre notre cours de système et
politique de santé, nous étions en mesure de comprendre les
processus d'une planification en sante, a l'occasion d'une formation de
«plan de travail(activités)annuel 2011 ».
11.4. Les 6 tapes ou processus d'une planifica tion
:
1. Analyse de la situation ou identification de probleme ;
2. Etablissement des priorites (sur base des criteres) ;
3. Fixation des objectifs generaux et specifiques ;
4. Determination des resultats a atteindre ;
5. Choix des strategies ;
6. Identifications des activites a entreprendre ;
7. Identification des ressources et budgetisation ;
8. Programmation des activites sur base d'un Gantt ;
9. Elaboration du plan de suivi et evaluation.
Le cinquieme bureau a comme attribution globales :
- Apporter l'appui technique au developpement des soins de sante
primaires par :
- Le developpement des services de sante ;
- L'amelioration de la qualite des soins ;
- Le renforcement des capacites gestionnaires des equipes cadres
de Districts/Zones de sante ;
- Le suivi des tendances realisees dans la mise en oeuvre du
Paquet Minimum d'Activites (PMA) et du Paquet Complementaire d'Activites (PCA)
;
- Assurer le secretariat technique du Bureau Technique du
Travail (BTP) Le premier chef coordonne et supervise les activites du bureau en
:
- Elaborant le rapport sur les appuis des partenaires dans les
zones de sante
- Vulgarise les strategies des soins dans les zones de sante
;
- Prepare la revision de la carte sanitaire provinciale ;
- Assure l'appui technique aux zones de sante dans le decoupage
des aires de sante ;
- Contrôle l'application des strategies des soins dans les
etablissements des soins ;
- Elabore le plan de supervision integre des districts et zones
de sante ;
- Assure le suivi de l'execution du plan de supervision de
districts et zones de sante ;
- Organise le monitorage semestriel de performance dans les
districts et zones de sante ;
- Organise la revue annuelle des zones de sante ;
- Collabore a l'elaboration du plan de formation continue du
personnel en province ;
- Participe au suivi de l'execution du plan de formation
continue ;
- Elabore le plan de renforcement des capacites des comites de
developpement de l'aire de sante ;
- Prepare le rapport SNIS a transmettre au Medecin Inspecteur
Provincial ;
- Assure le Secretariat technique du B.T.P;
- Prepare le bulletin de retro information aux districts et
zones de sante ;
- Assure la collecte et le stockage des informations ;
- Etudie et prepare les projets de decision ;
- Utilise rationnellement les ressources affectees au bureau
;
- Execute toutes les tâches administratives qu'implique sa
technicite et son autorite ;
- Propose au chef de Division ses propres initiatives ainsi que
celles de ses collaborateurs ;
- Collecte et stocke les informations ;
- Etudie et prepare les elements de decision ;
- Constituer des dossiers ;
- Evalue les performances du personnel place sous son autorite
;
- Decide dans toutes les matières de sa competence et
donne ses avis dans toutes celles qui ne le sont pas;
- Elaborer les rapports d'activites.
Le liercellule : DEVELOPPEMENT DES SERVICES
DE SANTE Il developpe la zone de sante par :
- L'organisation des structures de sante de base ;
- L'integration des projets et programmes specialises ainsi que
les services de soins speciaux au niveau des zones de sante ;
- L'organisation de l'audit medical ;
- La mise en place des mecanismes d'integration de la
medecine traditionnelle dans la strategie des soins de sante primaires ; la
determination des modalites de collaboration entre le secteur public et le
secteur prive ;
- La mise en place des strategies de supervision et de
monitorage.
- Definir les divers mecanismes de fonctionnement des structures
et des services de sante ;
- Standardiser les strategies des soins ;
- Coordonner et developper les activites des structures ;
- Rendre disponibles et vulgariser les directives concernant les
activites des soins de sante de base a tous les niveaux ;
- Contrôler le respect des directives ;
- Assurer la collecte des donnees sur les appuis dans les
districts et les zones de sante ;
- Elaborer les cartes et les graphiques sur les appuis dans les
districts et zones de sante :
- Preparer le bulletin des appuis a transmettre au chef de
bureau ;
- Assurer le suivi de l'implantation du paquet minimum (PMA)
dans les aires de sante ;
- Assurer la promotion de la recherche operationnelle en rapport
avec l'implantation et le financement du paquet minimum (PMA) ;
- Vulgariser les guides pour le developpement des aires de sante
et pour le relais communautaire ;
- Developper les activites des structures des zones de sante
;
- Mettre en place des mecanismes de reference et contre
reference entre les structures.
- Executer toutes les tâches administratives qu'implique
sa technicite et son travail ;
- Proposer au chef de bureau ses propres initiatives ainsi que
celles de ses collaborateurs ;
- Participer a la collecte et au stockage des informations ;
- Participer a l'etude de la preparation des elements de
decision ;
- Participer a l'elaboration des rapports d'activite
2iemecellule : QUALITES DES SOINS
- Exploitent les rapports de supervision :
- Exploitent les rapports de monitorage
- Exploitent les rapports de revues
- Preparent la synthese des differents rapports et proposent des
instructions de service sur base des rapports exploites
- Controlent l'application des directives et des procedures des
techniques des soins.
- Executent toutes les toches administratives qu'implique leur
technicite et leur travail ;
- Proposent au chef de bureau leurs propres initiatives ainsi
que celles de leurs collaborateurs ;
- Participent a la collecte et au stockage des informations ;
- Participent a l'etude de la preparation des elements de
decision ;
- Participent a l'elaboration des rapports d'activites.
3iemecellule : SNIS (systeme national
d'informa tion sanitaire)
> Centraliser les donnees ;
> Assurer le suivi de la completude et la promptitude des
rapports des districts, des zones de sante et des programmes ;
> Assurer la saisie et la compilation des donnees des zones
de sante ;
> Prepare la tabulation des donnees
> Verifier les donnees après tabulation
> Traite les donnees
> Effectuer la representation graphique des donnees avec
interpretation ;
> Degager les tendances et effectuer la classification de
Districts et zones de sante selon leur performance ;
Gerer la banque provinciale des donnees
> Preparer l'annuaire trimestriel statistique ;
> Constituer et mettre a jour une banque informatisee des
donnees ;
> Coordonner la gestion des informations sanitaires en
province ;
> Preparer les documents pour la diffusion des informations
sanitaires ;
> Preparer le rapport synthese trimestriel a transmettre au
niveau central.
> Assurer l'appui informatique aux zones de sante ;
> Elaborer les cartographies sanitaires de la province.
> 1 chef de clinique X 11
> 1 chef de service X 11
Outre les toches specifiques, ces agents accomplissent les
toches communes ci-apres :
> Exécutent toutes les tâches administratives
qu'implique leur technicité et leur travail ;
> Proposent au chef de bureau leurs propres initiatives ainsi
que celles de leurs collaborateurs ;
> Participent a la collecte et au stockage des informations
;
> Participent a l'étude de la preparation des elements
de decision ;
> Participent a l'élaboration des rapports
d'activités.
Lliemecellule : RENFORCEMENT DE CAPACITES DES
GESTIONAIRES EQUIPES CADRES DE
DISTRICTS/ZONE DE SANTE
> Assurent la gestion du programme de formation en
management des soins de sante primaires dans les aspects administratifs et
pédagogiques en province notamment :
o L'évaluation des besoins de formation en management des
soins de sante primaires ;
o L'organisation des missions de formation :
o La constitution d'une banque des données du personnel
forme et a former ;
o La tenue du repertoire de tous les formateurs des
équipes cadres des districts/zones de sante formes.
o L'analyse des objectifs pédagogiques en rapport avec
l'amélioration de la performance, le contenu et les cibles de la
formation ;
o L'élaboration du plan de formation a court, moyen et
long terme de province ;
o La reproduction et la disponibilité des fiches
techniques pour les différents themes de formation. ;
> PMA et PCA
> Management en Soins de Santé Primaires.
> Outils de gestion, monitorage, SNIS et surveillance des
maladies ;
> Participation et financement communautaire ;
> Recherche opérationnelle ;
o La constitution des équipes de formateurs en provinces
;
o Le suivi et l'évaluation des sessions de formation ;
o La supervision et l'évaluation des agents formés
;
o L'élaboration du budget prévisionnel pour la
formation en management des soins de santé primaires ;
o La préparation des dossiers de plaidoyer pour la
mobilisation des ressources additionnelles pour la formation en management en
soins de santé primaires ;
o La gestion des matériels didactiques et les modules de
formation en provinces ;
o La centralisation des rapports de formation ;
o La collecte des modules de formation utilisés a
transmettre au niveau central.
CONCLUSION
Au terme de notre stage de 16 mai 2012 jusqu'au 16 juin 2012, ou
les objectifs suivant nous ont ete attribues :
· Planifier, evaluer et superviser les activites des sois
de sante primaire ;
· Realiser les activites promotionnelles et preventives
;
· Observer les activites de monitoring et supervision ;
· Comprendre le processus de gestion des ressources ;
· Observer les activites de surveillance epidemiologique
;
· Rediger le rapport de stage.
Nous ne passerons pas sous silence de signaler la valeur
formative de ce stage. Cette periode n'a pas ete pour une periode simple, mais
une occasion benefique vers les differentes decouvertes que nous y avons
faites.
Nous avons beneficie certaines techniques au niveau de la
division provincial de la Sante entre autre maitriser le circuit de
l'information, compiler les donnees de rapport de SNIS, analyser et interpreter
les donnees du systeme au moyen de GESIS qui est l'une de l'outil de gestion du
systeme d'information sanitaire de la province oriental, planifier, evaluer les
activites de SSP, et assurer les activites de monitoring,...
L'environnement physique et social nous a ete favorable malgre
la traversee durant toute cette periode de stage. Nous nous sommes familiarises
avec la societe professionnelle de la sante pour beneficier des bons
encadrements et d'une bonne instruction.
Nous signalons que nos objectifs ont ete atteints a 80% puis que
les objectifs
tels :
o Comprendre le deroulement du systeme de soin sante primaire
;
o Realiser les activites de suivi et monitorage.
Dans l'ensemble, nous signalons que le stage s'est bien passe ;
nous etions beneficiaires d'une formation ; n'ayant pas connu d'incident
majeur.
SUGGESTIONS
Nous confirmons d'avoir atteint la plus part des objectifs
assignes pour ce stage. Neanmoins pour une prochaine amelioration nous
suggerons les points suivants :
v Aux autorites academiques :
- De diversifier le lieu de stage pour permettre le bon
encadrement des stagiaires.
- De planifier le stage a temps conformement a la duree de 2
mois prevue par le programme afin de permettre a chaque etudiant finaliste de
sante publique de s'adapter a chaque service de la zone de sante.
v A la division provinciale de Santé :
- D'associer les stagiaires a certaines opportunités du
terrain relatives aux termes de reference ;
- De faire participer au moins une fois l'étudiant pour
l'activité de supervision ;
Nous tenons a remerciés toutes les personnes qui ont
contribués d'une maniere a l'autre durant notre séjours a la
division provinciale de la sante.nos sinceres remerciement s'adresse a monsieur
Ernest ISIAKA TOTILESSE (MPH, H.E) ; Mr ASSANI GAMBAY ; Mr JEROME IKEKE ; Dr
BLAISE BOLOTOKO ; Dr MARCELLE LOLA LOWAYI, et toute autre personne !
A tous merci !
TABLES DES MATIERS
Introduction............................................................................................................1
I.1.Definition des quelques concepts ou terminologie de base .......... 1
0.1.
Soins.................................................................................................................1
0.1.2. Soin de sante
.................................................................................................1
0.1.3. Soins de sante primaire
...................................................................................2
0.1.4. Sante
............................................................................................................2
0.1.5. Sante
publique...............................................................................................2
0.1.6. Hygiene
........................................................................................................2
0.1.7. Assainissement
...............................................................................................2
0.1.8.
Planification...................................................................................................2
0.1.9. Supervision
.....................................................................................................3
0.1.10.
Evaluation....................................................................................................3
0.1.11. Suivi ou
monitoring........................................................................................3
Chapitre premiere : Generalite sur le
SSS...................................................................4
I.1.Historique............................................................................................................4
I.2.Ressources humaines 10 I.3.Ressources
financieres........................................................................................11
I.4.Ressources matérielles : infrastructures et
équipements..........................................12 I.5.Problemes
lies au secteur de
medicaments..........................................................12
I.6.La consistances de plusieurs systèmes
parallèles rend complexe ...........................13
|